Toots Thielemans
Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron Thielemans dit Toots Thielemans, né le à Bruxelles et mort le à l'âge de 94 ans dans la même ville, est un harmoniciste et guitariste, parfois même siffleur de jazz belge, naturalisé américain[1].
Pour les articles homonymes, voir Thielemans.
Biographie
Ses parents tiennent un café au 241 de la rue Haute, au cœur du quartier populaire bruxellois des Marolles où joue régulièrement un accordéoniste[2] que le très jeune Jean-Baptiste aime regarder jouer et écouter. Son père ayant remarquant son intérêt pour l'instrument, décide de lui faire apprendre l’accordéon diatonique et lui offre son premier instrument lorsqu'il a trois ans[2]... Mais en carton[3].
Mais personne n'est musicien chez les Thielemans alors il prend des leçons[3] et il joue à la demande dans le bistrot familial[3] des morceaux populaires de l'époque, beaucoup de musette, la Tonkinoise ou l'Internationale[3]. Son père a des sympathies pour la gauche de Léon Blum[3].
En 1927, la famille Thielemans quitte le quartier pour reprendre à Molenbeek, place communale, une mercerie, lingerie et vêtements de travail: «Au Palais du Cache-Poussière»[3]. Jean-Baptiste rentre à l’école primaire à Molenbeek, et effectue les secondaires à l’Athénée Royal de Koekelberg[3].
En 1929 et alors âgé de 5 ans, le jeune Jean-Baptiste découvre Larry Adler et Max Geldray dans l’orchestre de Ray Ventura[3]. Il achète alors son premier harmonica diatonique, un instrument qui va l’aider par son action «souffler-aspirer» afin de mieux contrôler l’asthme qui l’affectera toute sa vie[3].
Vers 1938, âgé de 16 ans, il découvre les étendues de jeu de l’harmonica en tentant de rejouer des musiques de film jouées par Ray Ventura[2]. En 1939, il se décide à changer pour acheter son premier harmonica chromatique[3] et s’inscrit en mathématiques à l’ULB (Université Libre de Bruxelles)[3]. Il échoue cette première année à l’université, mais il a déjà d’autres plans de carrière[3].
Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universités et l’empêche de poursuivre ses études[2]. Pendant l’Occupation, il se prend d'une forte passion pour le jazz[2] et son jeu d’harmonica progresse vite, il joue ce qu’il écoute à la radio, et il découvre Louis Armstrong et Fats Waller sur un phono à remonter[3].
Dans les clubs où il tente de débuter avec son harmonica, on lui conseille de s’orienter vers un vrai instrument plus approprié[2].
En 1941, Jean-Baptiste est malade et cloué au lit[3]. Son copain Gilbert vient lui rendre visite avec une guitare[3]. Jean-Baptiste veut l’essayer [3] et Gilbert décide alors d’un pari stupide[3] : «Si tu parviens à jouer ça, je te donne ma guitare!». L’affaire est entendue[3]. Après quelques minutes d’écoute d’un disque de Django Reinhardt[4], Jean-Baptiste, jeune accordéoniste-harmoniciste devient donc… guitariste en apprenant à en jouer[2] à l’instinct et l’oreille[3]. Une photographie atteste de sa présence en 1942, lorsqu’avec les jeunes musiciens belges, il accueille Django Reinhardt qui devient son idole à la sortie de la Gare du Nord à Saint-Josse-ten-Noode[5].
Il se tourne alors vers la guitare[2] qu’il travaille avec passion[3].
À la Libération, aguerri, il rejoint Le Jazz Hot, la formation d’Herman Sandy. Rapidement, il est considéré avec René Thomas, comme l’un des meilleurs guitaristes de Belgique[3].
Conscients de ses talents musicaux, Herman Sandy et Jacky Theunis estiment que « Jean-Baptiste, c’est pas assez «hip» »[3], et qu’il devrait se choisir un prénom plus américain[3]. « Et pourquoi pas "Toots” comme le trompettiste-compositeur-arrangeur Toots Camarata ou comme Toots Mondello, le saxophoniste de Lionel Hampton? »[3] dont les journaux parlent à l’époque[6].
Après quelques instants de réflexions, Jean-Baptiste est convaincu: « Va pour Toots! »[3]. Beaucoup plus swing que Jean-Baptise, il ignorait alors que ce nouveau surnom va lui coller à la peau pour le reste de ses jours[2].
Toots Thielemans intègre l’orchestre de Robert De Kers en 1946[3], puis il joue dans ceux d’Yvon Debie et Rudy Bruder. Toujours "bon guitariste", il est alors surtout considéré comme un phénomène de l’harmonica chromatique avec lequel il improvise dans l’esprit de Charlie Parker[3].
Durant la fin d’année 1947, il profite d’une occasion inespérée pour accompagner à New York son oncle qui s’y rend pour ses affaires [3]: ce sera son premier voyage aux États-Unis[3] où il rêve de faire carrière avec son nouveau prénom. Durant son séjour, Toots Thielemans fait le tour des clubs, jamme à l’harmonica dans la 52e Rue[3] et rencontre Billy Taylor, Howard McGhee, Lennie Tristano[3] et Hank Jones[7]. On le se retrouve aussi photographié par le journaliste photographe William P. Gottlieb, jouant de la guitare pour accompagner le clarinettiste Joe Marsala sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York[8].
On le retrouve ensuite à Miami où Billy Shaw, l’impresario de Benny Goodman, le remarque alors qu’il joue sur la guitare de Chuck Wayne[3]. Billy le recommande au clarinettiste, et ils lui proposeront quelques mois plus tard de les rejoindre à New York[3]. Mais les demandes de visa et de carte verte sont longues et échouent souvent[3].
Sans possibilité de rester sur place, Toots rentre en Belgique[3] et devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir s’expatrier vraiment. Reconnu comme un des jazzmen belges des plus créatifs, il participe, à la guitare au festival de Nice en 1948, avec Jean Leclère (piano, vibraphone)[3] et au Festival international de jazz à Paris "All Stars" à la Salle Pleyel début [3]. Des jam sessions lui offrent la possibilité de rencontrer enfin son idole, Charlie Parker[3], mais aussi de côtoyer Sidney Bechet, et un certain Miles Davis dont c’est le premier voyage à l’étranger. Il retrouvera par la suite le Bird à l’occasion de son séjour en Suède de 1950 à 1952[3].
La guitare devient son meilleur ambassadeur à cette époque, mais Toots gardera toujours un accordéon et ne se séparera jamais de ses harmonicas[3]. Ses collègues musiciens le chambrent lorsqu’il se met à jouer de l’harmonica : « C’est un jouet, jette ça! », disent-ils[3]. Mais ils ont tort, car Toots a déjà trouvé le son qui le rendra immortel, avec ses longues notes essentielles, ses modulations, ses altérations et ses résonances[3].
Le , il épouse Netty et part en Italie avec le saxophoniste Flavio Ambrosetti pour une tournée[3]. Arrivé à Rome, il rencontre Benny Goodman, lequel se souvient d'avoir apprécié les enregistrements que Billy Shaw lui a fait écouter[3]. Ils conviennent de se retrouver au Palladium de Londres[3] pour la tournée européenne de Benny Goodman en 1950[2]. Toots intègre à l’harmonica le sextet du clarinettiste qu’il accompagnera aussi au Danemark et en Suède[3].
Il reste quelque temps en Suède apprenant à parler suédois[3]. Alors qu’il joue avec Reinhold Svensson (org) dans un hôtel de Stockholm, il voit entrer Charlie Parker, et il se met aussitôt à jouer note pour note le chorus de «Lover Man» enregistré par Bird. L’altiste, séduit déclare: « C’est le plus grand hommage qu’on puisse rendre à ma musique. ». Mais il ne sait pas encore qu’il va bientôt retrouver Parker à Philadelphie[10].
En 1951, il fait une tournée en Belgique avec le chanteur et guitariste Bobbejaan Schoepen[11].
En , il a trouvé une combine retourner aux USA et parvient à émigrer aux États-Unis comme employé de Sabena Airlines[3] à New York où il travaillera durant 6 mois. En 1952, il finit par obtenir son précieux sésame : la carte verte[3]. Toots Thielemans sera par la suite naturalisé américain[3].
Il participe à des sessions d’enregistrements avec Wardell Gray et Dinah Washington[3] et il finit par retrouver le Charlie Parker All Stars à Philadelphie [3]. Toots est ensuite engagé pour une très fructueuse collaboration au sein du George Shearing Quintet[2], principalement à la guitare, entre autres[6] durant 7 ans[3]. Il se retrouvera toutefois à jouer de l’harmonica de temps à autre comme sur le titre "Body and soul" enregistré en 1953[12]. Entre 1953 et 1955, le groupe enregistre 4 albums avec Cal Tjader au vibraphone, Al McKibbon à la contrebasse et Bill Clark à la batterie : "When Lights Are Low", ""An Evening With The George Shearing Quintet", "A Sharing Caravane" et "Shearing in Hifi" (MGM Records). Fin 1959, parait "Latin Affair" (Capitol Records), un album qui marque la fin d’une fructueuse collaboration et un départ au sommet[13] : presque 50 ans après sa publication, l’album est selon le critique musical Tom Moon l’un des 1000 disques à écouter avant de mourir[13]. En 1960, sort enfin un live "On the Sunny Side of the Strip" chez Capitol toujours.
La riche production discographique du Georges Shearing Quintet avec Jean Thielemans entre 1953 et 1960 comprend ainsi 14 albums studio, 1 Live et 2 compilations (1 pour MGM records | 1 pour Capitol records)[14]. À noter que comme souvent chez Capitol records à cette époque, les musiciens ne sont hélas pas crédités sur les pochettes originales des albums publiés.
Une compilation "Just For You - Live In The 1950's" de 3 concerts live inédits est sortie en 2000 sur le label « Jazz Band Records », les enregistrements datent d’entre 1956 et 1958 et ont été effectués au Zardi's à Hollywood, au Basin Street Night Club et au The Roundtable de New York[14].
On le retourne ensuite dans la grande tournée des «Birdland All Stars» au sein desquels il est le seul musicien européen aux côtés de Count Basie (piano), Lester Young (ténor saxophone) et Billie Holiday (voix)[3].
On le retrouve sur scène lors des tournées mondiales de Roy Eldridge et Zoot Sims, et il en profite pour faire quelques concerts en solo. Roy Elridge lui offre ses premières expériences avec Lena Horne et Chico Hamilton.
Il compose Bluesette fin 1962, composition qui deviendra un standard et lui vaudra une renommée internationale[2]. Dans ce morceau, il développe un nouveau son en sifflant et jouant de la guitare en même temps[2].
Durant les années 1960, Toots rencontrera aussi Quincy Jones, qui composera quelque vingt-et-une musiques de film durant cette décennie : une longue amitié et complicité professionnelle jamais démentie se noue entre eux[3]. Cette rencontre importante lui permettra de pénétrer au sein de l'industrie musicale du cinéma américain[3].
Avec les droits d’auteur[15], Toots gagne assez d’argent pour s’acheter une Cadillac rouge[15], un appartement[16] à Manhattan dans la 68e Rue[15] et une jolie villa au bord de l’eau à Montauk, un village de pêcheurs au bout de Long Island : ce bord d’océan qui deviendra sa résidence principale à cette époque. À partir de 1970, il fera de fréquents allers-retours sur la terre de ses origines[3]. La Belgique le redécouvre grâce aux concerts que le contrebassiste Roger Vanhaverbeke lui procure[3]. Cela lui vaut des engagements aux Pays-Bas, en Suède ou encore en Allemagne avec le big band de Kurt Edelhagen[3].
Selon le magazine de jazz Jazz Hot, si on devait extraire les perles de son abondante production discographique, on retiendrait[3] :
- The Sound , album qu’il grave en 1955 avec Ray Bryant et Oscar Pettiford (noté "4 étoiles" par Down Beat),
- Man Bites Harmonica, album avec Kenny Drew, Pepper Adams, Wilbur Ware et Art Taylor;
- sa rencontre avec Elis Regina (1972), Brazil Project (1991),
- mais surtout l’album Affinity qu’il grave en compagnie de Bill Evans au piano en 1978.
En 1981, il est soudainement victime d’une attaque cardiaque qui le prive de la dextérité de sa main gauche[3]. Mais Toots ne renonce pas pour autant à sa carrière d’harmoniciste, et continue de sillonner le monde pour donner près de 200 concerts par an[3].
Dans les années 1980, il étend encore son répertoire et collabore à de nombreux albums de jazz avec Jaco Pastorius et Billy Eckstine, de rock avec Billy Joel ou encore de pop avec Julian Lennon[2].
Le nom de Toots Thielemans est aussi crédité parmi les musiciens de Frank Sinatra en 1984 sur l’album L.A. is my lady, notamment sur le titre Mack The Knife[15]. Il expliquera plus tard[15] : « Mais je n’y ai fait que de toutes petites choses. Le disque était produit par mon ami Quincy Jones. Au départ, j’avais été pressenti pour tout un album avec Sinatra. Je m’étais préparé. Mais à la dernière minute, tout a été décommandé. J’ai appris par la suite que Sinatra n’avait pas aimé ce que j’avais fait. Ça arrive ! Et je peux le comprendre. Mais j’en avais été tellement déçu que j’en ai fait un zona. De n’avoir eu l’occasion de jouer avec Sinatra aura été un des grands regrets de ma vie."[15] ».
Veuf et remarié à Huguette à qui il a dédié le titre «For My Lady»[3], il renonce à son domicile new-yorkais et s’établit définitivement à La Hulpe, dans la banlieue de Bruxelles, en 1991[3].
Soliste reconnu à l'harmonica, ses prestations musicales enjouées sont enregistrés pour des musiques de film[2] comme Midnight Cowboy, The Getaway, Sugarland Express, Cinderella Liberty, Turks Fruit, Jean de Florette entre autres, et a également joué pour l’émission de télévision 1, rue Sésame[2].
Joueur de jazz avant tout, il devient la référence incontestable de l’harmonica[2], on lui doit des interprétations d’œuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (époque Al Jolson-Buddy DeSylva), de Hoagy Carmichael, et on retrouve sur les albums de Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Bill Evans, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres.
Toutes ces collaborations lui valent d’ailleurs être le vainqueur récurrent pendant cinq décennies[3] de la catégorie « Instruments divers » pour le magazine américain de jazz Down Beat[2].
Le roi Albert II lui a conféré le titre de baron[2]. Il fut nommé pour le titre De Grootste Belg (« le plus grand Belge ») en 2005 et finira vingtième dans la version flamande et quarante-quatrième dans la version francophone. Le , il rejoint Philip Catherine sur scène dans l'église de Liberchies en Belgique à l'occasion du concert du centième anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette même commune.
Le , il annonce mettre un terme à sa carrière musicale[17]. Toots Thielemans meurt de mort naturelle après une chute, le [18]. Il est enterré le à La Hulpe, sa ville de résidence dont il était citoyen d'honneur depuis 1993[19]. Le , une pièce commémorative est frappée en son honneur. Toujours à La Hulpe, on trouve deux sculptures : sur la première, située entre la maison communale et le petit musée, il est assis sur un banc ; la seconde est son buste situé dans le hameau de Gaillemarde où il habitait[20].
Le Fonds Toots Thielemans
Depuis , la section de la Musique de la Bibliothèque royale de Belgique conserve le fonds Toots Thielemans qui rassemble des centaines d’enregistrements sonores (disques 78 tours, vinyles, CD) et des milliers de documents, tels que des photographies, des coupures de presse, des partitions, des lettres et des programmes de concerts et la caricature du musicien par Royer[21].
Récompenses
- National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 2009[22] (N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz).
- Docteur honoris causa de l'université libre de Bruxelles (ULB)[2] et conjointement de la Vrije Universiteit Brussel en 2001[23].
- Album de la saison pour "One more for the road" aux Octaves de la musique en 2006.
- Octave d'honneur en 2011.
- Membre d'honneur de l'Union des artistes du spectacle[24].
- Citoyen d'honneur de la commune de La Hulpe où il a vécu plus d'un quart de siècle.
Distinctions
- Fait Baron Thielemans[2]
- Commandeur de l'ordre de Léopold
- Chevalier de l'ordre de Léopold II
- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres
Discographie
- 1953-1991 : Jazz Masters 59 (Verve). T.T. (hca) avec le George Shearing Quintet et avec les Gals & Pals - CD
- 1954-1978 : Harmonica Jazz (CBS). T.T. (gt, hca) avec e.a. Ray Bryant (p), Wendell Marshall (b), Oscar Pettiford (b), N. H. Orsted-Pedersen (b), Alex Riel (dr) - CD
- 1955 : The Sound (Columbia).
- 1957/1958 : Man Bites Harmonica (Riverside / OJCCD). T.T. (gt, hca), Pepper Adams (bs), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr) - CD
- 1958 : Time Out For Toots (Decca). T.T. (gt, hca), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr).
- 1959 : The Soul of Toots Thielemans (Signature / Doctor Jazz). T.T. (gt, hca), Ray Bryant (p), Tommy Bryant (b), Oliver Jackson (dr) - CD
- 1961 : Toots Thielemans (Polydor LP 46 114). T.T. (gt), George Arvanitas (p), Roland Lobligeois (b), Philippe Combelle (dr). Réédité en 2000 dans la collection Jazz In Paris (Gitanes) sous le titre : Blues Pour Flirter - CD
- 1962 : The Whistler and His Guitar (ABC).
- 1962 : Toots Thielemans (Paramount).
- 1966 : Contrasts Toots Thielemans and his orchestra
- 1969 : Toots Thielemans & Elis Regina : Aquarela Do Brasil (Verve) - CD
- 1969 : interprète du thème principal du film Macadam cowboy, de John Schlesinger, composé par John Barry
- 1972 : Toots and Svend (Sonet). T.T. (gt, hca), Svend Asmussen (vln, cello), Kjell Ohman (organ, p), Stefan Brolund & Red Mitchell (b), Ed Thigpen (dr) - CD
- 1974 : Captured Alive (Choice). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr) - CD
- 1974-1978 : Live (Polydor). T.T. (hca) avec e.a. Joop Scholten (gt), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), N.H. Orsted-Pedersen (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
- 1974 : Images (Candid). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr). Réédition de Captured Alive + inédits - CD
- 1974 : Toots Thielemans / Philip Catherine & Friends - Two Generations (Keytone / Limetree). T.T. (gt, hca), Philip Catherine (gt), Chris Hinze (fl), Joachim Kühn (p), John Lee (b), Gerry Brown (dr) - CD
- 1975 : Live, vol. 2 (Inner City). T.T. (hca), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), Niels Pederson (b), Bruno Castellucci (dr).
- 1979 : Affinity, (Warner Bros.) Bill Evans (p), Marc Johnson (b), Eliot Zigmund (dr), Larry Schneider (flute, tenor saxophone, soprano saxophone) - CD
- 1979 : Apple Dimple (Denon). T.T. (gt, hca), Tsunehide Matsuki (gt), Akira Okazawa (b), Yuichi Togashiki (dr), Tadaomi Anai (perc) - CD
- 1980 : Live in the Netherlands (Pablo / OJCCD). T.T. (gt, hca), Joe Pass (gt), Niels-Henning Orsted Pedersen (b) - CD
- 1981 : All Night Long (Universe Productions). T.T. (hca), David Beecroft (ts), Dolf De Vries (p), Jimmy Karakusevic (gt), John Clayton Jr (b), John Engels (dr), Koos Biel (steel gt) - CD
- 1984 : Autumn Leaves (Soul Note).
- 1984 : Your Precious Love (CBS / Sony). T.T. (gt, hca) avec e.a. Kevin Mulligan (gt), Michel Herr (p), Bruno Castellucci (dr) et Chris Joris (perc) - CD
- 1986 : Just Friends (Delta). T.T. (hca), Johnny Teupen (harpe), Paul Kuhn (p), Ack Van Royen (bugle), Jean Warland (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
- 1986 : Do Not Leave Me / Ne Me Quitte Pas (BMG / Milan / Vintage Jazz). T.T. (hca), Fred Hersch (p), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
- 1987 : Der Landartz avec James Last (comp. Last)
- 1988 : Only Trust Your Heart (Concord Jazz). T.T. (gt, hca), Fred Hersch (p), Harvie Swartz (b), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
- 1989 : Footprints (Verve). T.T. (gt, hca), Mulgrew Miller (p), Rufus Reid (b), Louis Nash (dr) - CD
- 1989 : In Tokyo (Denon). T.T. (hca), Tsuyoshi Yamamoto (p), Tsutomu Okada (b), Fumio Watanabe (dr) - CD
- 1991 : For My Lady - With The Shirley Horn Trio (Emarcy). T.T. (gt, hca), Shirley Horn (p, voc), Charles Ables (b), Steve Williams (dr) - CD
- 1992 : The Brasil Project (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
- 1993 : The Brasil Project, vol. 2 (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
- 1994 : Dolphin Tears (Columbia-Sony Music) Composé par Roland Schoelinck, T.T.(hca), R.S (P, claviers)
- 1994 : East Coast West Coast (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Jerry Goodman (vln), Lyle Mays (p), Robben Ford (gt), Herbie Hancock (p), Joshua Redman (ts), Terence Blanchard (tp), John Scofield (gt), Christian McBride (b) et Peter Erskine (dr) - CD
- 1995 : Concerto For Harmonica (TCB). T.T. (hca) avec le Big Band de Lausanne et e.a. Fred Hersch (p), Christian Gavillet (bcl, bs) et Matthieu Michel (tp) - CD
- 1998 : Toots 75 / The Birthday Album (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Luis Bonfa, Philip Catherine, Bert van den Brink, Robben Ford, Charlie Haden, Mike Lang - CD
- 1998 : Chez Toots (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Philip Catherine (gt), Johnny Mathis, Shirley Horn, Dianne Reeves et Diana Krall (voc), Hein Van de Geyn (b), André Ceccarelli (dr) - CD
- 1999 : The Live Takes vol. 1 (Quetzal). T.T. (hca) avec Kenny Werner, Nathalie Loriers ou Michel Herr (p), Ray Drummond, Michel Hatzigeorgiou ou Sal La Rocca (b), Jukkis Uotila, Adam Nussbaum ou Bruno Castellucci (dr) - CD
- 2000 : Toots Concerto (UJP) Roland Schoelinck (composition), Intern. Brussels Symph. Orch., David Miller (direction), Toots T. (hca).
- 2001 : Toots Thielemans & Kenny Werner (Emarcy / Universal). T.T. (hca), Kenny Werner (p, claviers) - CD
- 2001 : Toots Thielemans & Elis Regina : Wilsamba - CD
- 2004 : One more for the road - CD
- 2007 : Beatlejazz All You Need Dave Kikoski (p), Brian Melvin (d), Richard Bona (b) Joe Lovano (s), Toots Thielemans (hca)
Avec The George Shearing Quintet
- en format LP (albums originaux)
- 1953 : When Lights Are Low ∫ LP 10’ MGM Records – MGM E226 et LP 33 RPM E-3264 (réédition de 1955) (avec Cal Tjader)
- 1954 : An Evening With The George Shearing Quintet ∫ LP 10’ MGM Records – LP 33 RPM E-3122 (avec Cal Tjader)
- 1955 : A Shearing Caravan ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3175 (avec Cal Tjader)
- 1955 : Shearing in Hifi ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3293 (avec Cal Tjader)
- 1956 : Velvet Carpet ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 720
- 1957 : Latin Escapade ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 737
- 1957 : The George Shearing Quintet and Orchestra – Black Satin ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 858 et ST 858 (stéréo)
- 1957 : The George Shearing Quintet with Voices – Night Mist ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 943 et ST 943 (stéréo)
- 1958 : The George Shearing Quintet with Dakota Staton – In The Night ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1003 et ST 1003 (stéréo)
- 1958 : The George Shearing Quintet with Brass Choir – Burnished Brass ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1038 et ST 1038 (stéréo)
- 1958 : Latin Lace ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1082 et ST 1082 (stéréo)
- 1958 : Blue Chiffon ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1124 et ST 1124 (stéréo)
- 1959 : Shearing On Stage! (Live) ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1187
- 1959 : Peggy Lee, accompanied by the George Shearing Quintet - Beauty and the Beat! (Recorded Live At 1959 Miami DJ Convention)∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T1219
- 1959 : Latin Affair ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1275[13].
- 1960 : On the Sunny Side of the Strip (Live) ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1416
- 2000 : Just For You - Live In The 1950's (3 concerts Live inédits compilés) ∫ CD Jazz Band Records – EBCD 2153-2
- Compilation
- 1960 : Satin Latin (compilation ?) ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E4041 (avec Cal Tjader)
- 1961 : Lullaby of Birdland ∫ LP 33 RPM Pickwick Records
- 2004 : George Shearing Quintet* Featuring Toots Thielemans – Lullaby Of Birdland ∫ CD Giants Of Jazz records - Giants Of Jazz CD 53402
- The Best of George Shearing 1955-1960 ∫ CD Capitol Records
Musiques de films
Toots Thielemans y intervient ponctuellement comme soliste.
- 1969 : Macadam Cowboy
- 1972 : Guet-apens
- 1973 : Salut l'artiste
- 1973 : Permission d'aimer
- 1973 : Turkish Délices
- 1974 : Sugarland Express
- 1986 : Jean de Florette
Notes et références
- Cf. Jazz Hot n°677, automne 2016.
- ULB DHC 175e : Les docteurs honoris causa 2010 – 1898 [PDF] 180 pages. Voir sommaire biographie de Toots Thielemans page 33. Consultation du 10 septembre 2020.
- Jazz Hot n°677, automne 2016 | Article Toots Thielemans : 29 avril 1922, Bruxelles - 22 août 2016, Braine-l’Alleud, Belgique. Consultation du 10 septembre 2020.
- Adrien Malemprez, « Toots Thielemans et la guitare », sur https://www.academia.edu/, (consulté le )
- (cf. Jazz Hot n°652, p.18).
- L’Incroyable Destin d'un ketje de Bruxelles, documentaire de 2008 diffusé le 30 octobre 2015 sur La Trois.
- Article de la rtbf Toots Thielemans est mort. Consultation du 10 septembre 2020.
- Voir la photo noir et blanc de William P. Gottlieb à gauche de ce texte). À noter que le voyage permet de dater la photo de 1947.
- N.B. : La photo avec des vêtements d’hiver permet d’en déduire, qu’il était encore à New York en début d’année 1948.
- Une photographie en témoigne (voir article Jazzhot).
- La biographie officielle de Bobbejaan Schoepen.
- EP George Shearing Quintet* – I Hear A Rhapsody / Body And Soul MGM Records – K11493
- Répertorié dans la liste des 1000 disques à écouter avant de mourir : Livre de Tom Moon (August 28, 2008). 1,000 Recordings to Hear Before You Die. Workman Publishing Company. p. 991.
- Voir le détail la section "Discographie" de cette même page.
- Article de DH Les Sports+ Le premier instrument de Toots Thielemans était l’accordéon publié le 28/08/16. Consultation du 15 septembre 2020.
- Article du Washington Post toots-thielemans-a-harmonica-titan-looks-back-on-a-stellar-career. Consultation du 15 septembre 2020.
- « Toots Thielemans arrête sa carrière », sur la Libre Belgique, (consulté le ).
- « Le musicien Toots Thielemans est décédé », sur le Soir, (consulté le ).
- « Plus de 2.000 personnes et un hommage d’Obama pour les funérailles de Toots Thielemans », sur le Soir, (consulté le ).
- Cercle d'Histoire de La Hulpe, Terre de sculptures, La Hulpe, 2020.
Sur la pièce commémorative - Fonds Toots Thielemans , sur le site de la Bibliothèque royale de Belgique.
- (en) « NEA Jazz Master : Jean-Baptiste "Toots" Thielemans » (consulté le )
- « Les Docteurs Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles », sur le site de l'ULB (consulté le ).
- « Toots Thielemans membre d'honneur de l’Union des Artistes du Spectacle », sur ardenneweb.eu, (consulté le ).
Liens externes
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- Jean Toots Tielemans sur Myspace
- (en) Toots Thielemans sur l’Internet Movie Database
- « Toots Thielemans : salut l’artiste… », sur Pascal Kober, renifleur du temps (consulté le )
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