Bill Evans (pianiste)

Bill Evans (William John Evans), né le à Plainfield dans le New Jersey, aux États-Unis et mort le à New York, était un pianiste et compositeur de jazz américain.

Pour les articles homonymes, voir Bill Evans et Evans.

Bill Evans
Bill Evans au Montreux Jazz Festival,
le 13 juillet 1978.
Informations générales
Nom de naissance William John Evans
Naissance
Plainfield, New Jersey, États-Unis
Décès
New York, État de New York, États-Unis
Activité principale pianiste, compositeur, arrangeur
Genre musical Jazz, jazz modal, post-bop, cool jazz, third stream
Instruments piano, Fender Rhodes
Années actives 1950-1980
Labels Riverside, Verve, CTI, Columbia, Fantasy, Warner Bros Records

Biographie

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Jeunesse

Bill Evans est né dans le New Jersey d’un père d'origine galloise nommé Harry L. Evans et d’une mère, Mary Saroka Evans, d'origine ruthène, tous deux mélomanes. Ils lui font étudier le piano et, en second instrument, le violon (qu'il abandonnera au bout de deux ans) puis la flûte. Adolescent, il commence à s'intéresser au jazz, et en particulier à Bud Powell, Nat King Cole, George Shearing et Lennie Tristano ; il joue dans des orchestres amateurs locaux. Il poursuit ses études musicales au Southern Louisiana College dont il sort diplômé en 1950. Après un bref passage dans l'orchestre du clarinettiste Herbie Fields, il passe trois ans dans l'armée, comme flûtiste, en garnison à Fort Sheridan. Il gardera longtemps de ces années un souvenir amer[1].

Démobilisé en 1954, il commence à jouer et à enregistrer avec des orchestres new-yorkais mineurs (le plus connu étant l'orchestre de « variétés » dirigé par Jerry Wald), tout en prenant des cours de composition à la Mannes School of Music.

Premiers enregistrements

En 1955, il est remarqué par le compositeur et théoricien du « concept lydien » George Russell qui fait appel à lui pour l'enregistrement de l'album The Jazz Workshop avec son « jazz smalltet » (1956) puis du titre All about Rosie sur l'album collectif Brandeis Jazz Festival (1957). Russell et Evans se retrouveront ultérieurement pour d'autres albums : New York, N.Y. (1959), Jazz in the Space Age (1960), Living Time (1972).

En septembre 1956, il enregistre sous son nom, pour le label Riverside (avec pour producteur Orrin Keepnews), New Jazz Conceptions en trio avec Teddy Kotick à la contrebasse et Paul Motian à la batterie. Si Bill Evans n'a pas encore trouvé « l'interplay » qui caractérisera son approche du trio jazz, il fait déjà montre dans cet album de sa technique d'harmonisation novatrice.

Cet album et son travail avec Russell l'ayant fait connaître, Bill Evans devient un musicien de studio très demandé et de nombreux musiciens font appel à ses services dont Tony Scott, Don Elliott, Eddie Costa, Jimmy Knepper, Helen Merrill, Sahib Shihab et Charles Mingus.

Entre février et novembre 1958, il fait partie, aux côtés de John Coltrane et Cannonball Adderley du sextet régulier de Miles Davis. En 1959, le trompettiste le rappelle pour l'enregistrement du célèbre album Kind of Blue. Miles Davis a toujours reconnu l'importance de l'apport d'Evans pour ce disque phare du jazz modal.

Après cet intermède chez Miles Davis, Bill Evans reprend une intense carrière de sideman – qu'il n'arrêtera qu'en 1963, date de son contrat avec Verve – enregistrant avec, entre autres, Cannonball Adderley, Michel Legrand, Art Farmer, Chet Baker, Lee Konitz, John Lewis, Oliver Nelson, Kai Winding, J.J. Johnson et Bob Brookmeyer.

Parallèlement, bien que n'ayant pas de trio régulier, il enregistre sous son nom des albums utilisant cette formule : Everybody digs Bill Evans (1958) et On Green Dolphin Street (1958 - non publié à l'époque).

Années 1960

En 1959, il forme un trio régulier avec le contrebassiste Scott LaFaro et le batteur Paul Motian. Les trois partenaires, rompant avec la tradition où contrebassiste et batteur se cantonnaient à un rôle d'accompagnement, se livrent à une véritable « improvisation à trois ». C'est cet « interplay » – cette synergie constante entre les trois musiciens – qui fait la spécificité et la modernité de ce trio.

Les trois complices enregistrent quatre disques : Portrait in Jazz (1959), Explorations (1961) et surtout deux albums mythiques issus d'une même séance au Village Vanguard de New York : Waltz for Debby et Sunday at the Village Vanguard (). Scott LaFaro trouve la mort dans un accident de la route dix jours seulement après l'enregistrement de ces disques.

Profondément affecté par la mort de LaFaro, Bill Evans, même s'il continue sa carrière de sideman (albums comme accompagnateur de Mark Murphy, Herbie Mann, Tadd Dameron, Benny Golson…), n'enregistre rien en trio pendant presque un an. Sous son nom, il enregistre, en duo avec Jim Hall, l'album Undercurrent.

Il faut attendre mai 1962 pour le retrouver en studio en trio avec cette fois Chuck Israels à la contrebasse et Paul Motian à la batterie. Sont issus de ces séances les albums How My Heart Sings! et Moon Beams.

Fin 1962-début 1963, il enregistre ses derniers albums pour le label Riverside : Interplay (en quintet avec Freddie Hubbard et Jim Hall), Loose Blues (en quintet avec Zoot Sims et Jim Hall - non édité à l'époque), At Shelly's Manne-Hole (en trio avec Chuck Israels et Larry Bunker), et 13 titres en solos (The Solo Sessions : Volume 1 et 2 - non édités à l'époque). Rompant le temps d'un album avec son trio régulier, il enregistre en 1962 pour Verve, alors qu'il est encore sous contrat chez Riverside, le disque en trio Empathy dont Shelly Manne est le coleader.

Evans signe avec Verve-MGM. Pour Verve, Bill Evans va continuer à enregistrer avec ses trios réguliers, mais Creed Taylor, alors producteur du label, va le pousser à diversifier sa production : albums avec d'autres vedettes de la marque (Stan Getz, Gary McFarland…), en solo, en re-recording, avec orchestre symphonique…

Entre 1962 et 1969, le personnel du trio « régulier » d'Evans est assez souvent remanié. Entre 1962 et 1965, Chuck Israels est parfois ponctuellement remplacé à la contrebasse par Gary Peacock (Trio '64) et le vétéran Teddy Kotick. À partir de 1966 et pour 11 ans, c'est Eddie Gómez qui occupera le poste de contrebassiste.

Comme batteurs se succèdent, entre autres, Larry Bunker (Live (1964), Trio '65), Arnold Wise (Bill Evans at Town Hall, 1966), Philly Joe Jones (California, Here I Come, 1967), Jack DeJohnette (Bill Evans at the Montreux Jazz Festival, 1968) et, plus brièvement, Joe Hunt et John Dentz. En 1969, le batteur Marty Morell rejoint le trio pour y rester jusqu'en 1975.

Durant cette période, lors de tournées européennes, Evans se déplace parfois sans ses accompagnateurs réguliers et fait appel alors à des musiciens « locaux » : Palle Danielsson, Niels-Henning Ørsted Pedersen, Rune Carlsson (1965), Alex Riel (1966)…

Pendant sa période Verve, Evans enregistre avec d'autres formules que son « trio régulier ». En solo, Alone (1968). En re-recording, le remarquable Conversations with Myself (1963), puis Further Conversations with Myself (1967). Avec orchestre à cordes (sous la direction de Claus Ogerman) et trio, Bill Evans trio with symphony orchestra (1965). Avec d'autres musiciens, Gary McFarland (1962), Stan Getz (1964), Monica Zetterlund (Waltz for Debby, 1964), Jim Hall (Intermodulation, 1966), Shelly Manne (A Simple Matter of Conviction - 1966), Jeremy Steig (What's New, 1969). La « période Verve » se termine par l'album From Left to Right (1970), un enregistrement à la frontière entre le « easy listening » et le jazz, où Bill Evans, accompagné par un orchestre à cordes, utilise pour la première fois le piano électrique « Fender Rhodes ».

Il est à noter que les derniers albums d'Evans pour Verve ne sont plus produits par Creed Taylor mais par Helen Keane (agent artistique d'Evans depuis 1962). À partir de la fin du contrat avec Verve, c'est Helen Keane qui va « coacher » intégralement la carrière du pianiste. C'est elle qui sera la productrice des disques qu'Evans enregistrera pour Columbia, CTI Records, Fantasy et Warner Bros.

Années 1970

Entre 1969 et 1975, Bill Evans se produit essentiellement avec Eddie Gómez et Marty Morell. Ce trio enregistre de nombreux albums : entre autres, Jazzhouse, You're Gonna Hear From Me (1969), Montreux II (1970), The Bill Evans Album (1971), The Tokyo concert, Half Moon Bay (1973), Since We Met, Re : Person I Knew, Blue in green (1974).

Durant cette période, Bill Evans participe à deux enregistrements assez éloignés de ses productions habituelles : Living Time, une composition expérimentale pour piano et grande formation de George Russell (1972) et Symbiosis (1974), un concerto pour piano et orchestre de « Third stream music » composé par Claus Ogerman. Il enregistre aussi à cette époque deux albums en duo avec Eddie Gómez (Intuition - 1974, Montreux III - 1975 ) et un solo (Alone (Again) - 1975). Evans enregistre aussi deux sessions (The Tony Bennett: Bill Evans Album - 1975, Together again - 1976) avec le crooner Tony Bennett. Enfin, Evans signe son ultime disque en re-recording, New Conversations (1978).

En 1976, Marty Morell est remplacé à la batterie par le discret mais subtil Eliot Zigmund. Celui-ci demeurera le dernier rythmicien à parfaitement intégrer l'univers du pianiste. Le trio ainsi composé retrouve un second souffle et enregistre I Will Say Goodbye (1977, édité en 1980, après la mort du pianiste) et l'élégiaque You Must Believe in Spring (1977, édité en 1981). Les trois hommes enregistrent aussi Crosscurrents (1977) avec Lee Konitz et Warne Marsh.

Eddie Gómez quitte Evans en 1978. Après avoir testé de nombreux contrebassistes (Michael Moore, Michel Donato…), Evans engage le jeune Marc Johnson. C'est à cette époque qu'est enregistré l'album en quintet Affinity avec Toots Thielemans et Larry Schneider. En 1979, Il retrouve Larry Schneider mais avec cette fois Tom Harrell, pour un autre album en quintet, We will meet again. Pendant une brève période, le « vétéran » Philly Joe Jones occupe, une fois de plus, le poste de batteur, avant qu'Evans embauche un autre jeune musicien, Joe LaBarbera.

Il n'existe pas d'enregistrement en studio de cet ultime trio. Par contre, il a été abondamment enregistré en clubs ou en concerts (Homecoming, The Paris concert. ed. 1 & 2, Turn out the stars : the final Village Vanguard recordings, The Last Waltz, Consecration…). Tous ces enregistrements n'ont été publiés qu'après le décès du pianiste.

La musique de ce trio est le « chant du cygne » du pianiste. Il se produit pour l'avant-dernière fois en au Molde Jazz Festival. Le , à cinquante-et-un ans, souffrant d'une hépatite mal soignée, le corps usé par une trop longue addiction à la drogue (héroïne dans les années 1960-70, cocaïne à la fin de sa vie), Bill Evans meurt des suites d'une hémorragie interne.

Analyse

S'il n'a jamais fait partie de l'avant-garde, Bill Evans a profondément révolutionné l'approche du trio et du piano jazz. Il a su incorporer dans son discours une certaine couleur harmonique provenant de ses influences classiques (les impressionnistes français : Fauré, Debussy et Ravel, mais aussi Chopin, Scriabine…) Son art du voicing (choix des notes pour les accords) toujours sur la partie médium-supérieure du clavier pour libérer de la place au jeu de basse de son contrebassiste, son sens des subtilités rythmiques (accentuations, polyrythmie, « displacement », etc.) et de la mélodie alliés à une extrême sensibilité font de lui un des pianistes majeurs de l'histoire du jazz.[réf. souhaitée]

Son répertoire était constitué, en grande partie, de chansons de Broadway et Tin Pan Alley  dont de nombreuses valses  , qu'il reprenait inlassablement, mais il a aussi été un compositeur inspiré. Nombre de ses compositions sont devenues des standards du jazz : Waltz for Debby, Very early, Turn out the stars, Time remembered

Citations

« Le Jazz n'est pas autant un style qu'un processus musical. C'est faire une minute de musique pour une minute de temps.[réf. nécessaire] »

« Je pense que certaines jeunes personnes veulent une expérience plus profonde. Certaines personnes veulent juste être frappées sur la tête et si elles sont frappées assez fort elles ressentiront peut-être quelque chose. Mais d'autres veulent aller au fond des choses et peut-être découvrir plus de richesses. Et je pense que ce sera toujours pareil, ces gens là ne seront pas un grand pourcentage de la population. Un grand pourcentage de la population ne veut pas d'un défi, ils veulent qu'on leur fasse quelque chose, ils ne veulent pas participer. Mais il y aura toujours, peut-être 15 %, qui en veulent plus et ils iront le chercher, peut-être que c'est là qu'est l'art[2]. »

Œuvre

Discographie

La discographie de Bill Evans est particulièrement importante. Outre les enregistrements « officiels » pour des labels comme Riverside, Verve, CTI, Columbia, Fantasy et Warner Bros Records, il existe un nombre important d'albums plus ou moins officiels.

Compositions musicales

  • B minor waltz
  • Bill's belle (alias Just a beginner in love)
  • Bill's hit tune
  • Blue in Green (coauteur Miles Davis)
  • C minor blues chase
  • Carnival
  • Catch the wind (alias Get yourself another fool)
  • Children's play song
  • Chromatic tune
  • Comrade Conrad (alias Theme for Crest)
  • Displacement
  • Epilogue
  • Five
  • For Nenette (alias In april)
  • Fudgesicle built for two
  • Fun ride
  • Funkkallero
  • Funny man
  • G waltz
  • Here's something to you*
  • Hollywood* (cocompositeur Claus Ogerman)
  • Interplay
  • It's love, it's Christmas
  • It must be love*
  • Knit for Mary F.
  • Laurie (alias The dream)
  • Letter To Evan
  • Loose Bloose
  • Maxine
  • My bells
  • NYC's : no lark
  • One for Helen
  • Only child
  • The opener
  • Orbit (alias Unless it's you)
  • Peace Piece
  • Peri's scope
  • Prologue
  • Re : person I knew
  • Remembering the rain
  • Show type tune (alias Tune for a lyric)
  • A simple matter of conviction
  • Since we met
  • Song for Helen
  • Story line
  • Sugar plum* (coauteur John Court)
  • Theme : what you gave (alias Don't count your dreams till they come true!)
  • There came you
  • These Things Called Changes
  • 34 skidoo
  • Tiffany
  • Time remembered
  • Turn out the stars
  • Twelve tone tune (alias T.T.T.)
  • Twelve tone tune two (alias T.T.T.T)
  • The two lonely people (alias The man and the woman)
  • Very early
  • Walkin' up
  • Waltz for Debby
  • Waltz in Eb
  • We will meet again
  • Yet ne'er broken
  • Your story

Notes : les titres suivis d'un * sont absents du « Bill Evans fake book ». Certains titres improvisés en studios n'ont pas été retenus (exemples : No cover, no minimum et Time out for Chris ne sont que des blues improvisés, Are you all the things? est une improvisation spontanée sur la grille harmonique de All the Things You Are…)

Selon Peter Pettinger[3], Evans aurait écrit, lors de ses études, des lieders sur des textes de William Blake mais il n'existe ni enregistrement ni partition de ces œuvres.

Partitions de musiques

La grande majorité des partitions des compositions de Bill Evans (60 morceaux sous forme de « lead sheets ») ont été compilées dans l'ouvrage :

  • Pascal Wetzel. Bill Evans fake book. TRO - The Richmond Organization, 1996 (ISBN 0634023896) On trouvera chez le même éditeur et chez Hal Leonard de nombreux recueils de transcriptions (The artristry of Bill Evans, Bill Evans plays standards, The 70's…)
  • Le volume 45 de la méthode pédagogique Jamey Aebersold (partitions + Cd où une section rythmique joue les accompagnements) est consacré à la musique de Bill Evans.

Hommages ou allusions littéraires

  • Le romancier Christian Gailly fait plusieurs références à Bill Evans dans son roman Un soir au club[4].
  • Le poète français Jacques Réda a écrit plusieurs poèmes en hommage au pianiste[5].
  • Bruno Krebs a écrit un portrait littéraire du pianiste, Bill Evans live[6].
  • Owen Martell a écrit un roman racontant « l'année de silence » de Bill Evans, Intermède[7].

Voir aussi

Textes de Bill Evans

Bill Evans est l'auteur de la préface de la biographie de Bud Powell écrite par Francis Paudras[8].

Monographies consacrées à Bill Evans

  • Alain Gerber, Bill Evans, Paris, Fayard, , 360 p. (ISBN 2-213-60878-4).
  • (en) Chuck Israels, Bill Evans : A musical memoir, Musical Quarterly, .
  • (en) Peter H. Larsen, Turn out the stars, P. Larsen, .
  • (en) Gene Lees, Bill Evans : A biography, Thorndike Press, .
  • (ja) Yasuki Nakayama, Listen To Evans, Goma Books, , 341 p. (ISBN 978-4-86212-024-3).
  • (de) Hans E. Petrick, Bill Evans, Oreos, .
  • (en) Peter Pettinger, Bill Evans : How my heart sings, Yale university press, , 346 p. (ISBN 0-300-09727-1, lire en ligne).
  • Enrico Pieranunzi (trad. de l'italien par Danièle Robert), Bill Evans : Portrait de l'artiste au piano, Pertuis, Rouge Profond, coll. « Birdland », , 157 p. (ISBN 2-915083-05-3).
  • Jack Reilly, The harmony of Bill Evans, Hal Leonard - Volume 1, 1994 ; Volume 2, 2009
  • (en) Keith Shadwick, Everything happens to me, Publisher group west, .
  • (ja) Hiroki Sugita, Bill Evans discography, (ISBN 4-7866-0040-7).
  • (en) Laurie Verchomin, The big love : life and death with Bill Evans, auto-édition, , 144 p. (ISBN 978-1-4565-6309-7).

Autres

On trouvera des informations sur le « premier trio » dans :

  • Helene LaFaro-Fernandez, Chuck Ralston, Jeff Campbell & Phil Palombi. Jade visions : the life and music of Scott Lafaro. University of North Texas Press, 2009 (ISBN 9781574412734)

Numéros spéciaux de périodiques

DownBeat
  • (en) « Bill Evans: Intellect, emotion, communication », .
  • (en) Gene Lees, « Inside the new Bill Evans Trio », .
  • (en) Dan Morgenstern (int.), « Bill Evans: The art of playing », .
  • (en) John A. Tynan, « Natural flow: The Bill Evans Trio », .
  • (en) Brian Priestley, « Bill Evans: Ronnie Scott Club, London », .
  • (en) Sammy Mitchell, « Caught in the act: Bill Evans, El Matador, San Francisco », .
  • (en) Leonard Feather, « Blindfold Test », .
  • (en) « Bill Evans: Constant yet changing », .
Jazz Hot
  • « Dossier Bill Evans », no 206, .
  • François Postif (int.), no 282, .
  • Alex Dutilh, « Les basses de Bill », no 316, .
  • Michel Ruppli, « Discographie de Bill Evans » no 353, .
  • Laurent Godet, « Bill Evans ou la révolution tranquille » no 354, .
  • Daniel Goyonne, Gérard Arnaud, no 376, .
Jazz Magazine
  • Jean-Louis Ginibre (int.), « Il parle, le trio dont on parle », no 116, .
  • Alain Gerber, « Bill Evans : Universel et controversé », no 173, .
  • Alain Gerber, « Défense et illustration de Bill Evans », no 174, .
  • Daniel et Sybille Soutif (int.), no 236, .
  • Jean-Louis Ginibre (int.), « Conversation avec Bill Evans », no 290, .
  • Paul Benkimoun, « Ce qu'inventait Evans », no 396, .
  • « Bill Evans : 20 ans après : dossier spécial », Jazzman no 61, .
  • « Bill Evans : 30 ans après : la légende intacte », Jazz Magazine/Jazzman no 618, .
Contemporary Keyboard
  • (en) [précision nécessaire].
  • (en) « Bill Evans: The essence of jazz piano », .
Autres publications
  • Plusieurs numéros de la revue japonaise Swing Journal sont consacrés au pianiste : no 5 de mai 1979, no 4 de 1999, no 3 de 2002, no 1 et 11 de 2003, no 1 de 2004, no 1 et 6 de 2006, no 1 de 2008, no 6 de 2010.
  • Le Jazzophone, no 7, .
  • Article de Brian Hennessey, discographie établie par Peter H. Larsen, Jazz Journal, .
  • IAJRC Journal, .
  • Entre 1988 et 1994, le contrebassiste et historien Win Hinkle a édité un fanzine consacré à la musique de Bill Evans, Letter from Evans[9].
  • JazzTimes, « Bill Evans: Another time », .
  • Musica Jazz, « Speciale Bill Evans », .
  • Jazz Improv, « Bill Evans », vol. 3, no 1, .
  • Jazz UK, « Bill Evans: Magic Touch », .

Filmographie

  • The universal mind of Bill Evans Sur ce film documentaire de 1966, réalisé pour l'émission du pianiste et critique Steve Allen, le pianiste explique son approche du piano jazz et de la musique en général à son frère Harry[10].
  • The 1965 London Concerts (impro jazz) Deux émissions, présentées par Humphrey Lyttelton, enregistrées par la BBC en 1965.
  • But Beautiful (Nocturne)
  • European Nights : 1964-1971 (Impro Jazz)
  • The Evolution of a trio : 1971-1979 (Jazz Music Performances)
  • Live '64-75 (Jazz Icons)
  • Live in Iowa : 1979 (Jazz Music Performance) alias Jazz at the Maintenance Shop : 1979 (Rhapsody Films)
  • Monterey jazz festival : '75 (Nocturne)
  • Rome concert, 1979 (Impro Jazz)
  • The Oslo concerts (Shanashie) alias Live in Oslo, 1966 (Impro Jazz)
  • Waltz for Debby (Nocturne)

De très nombreuses vidéos « inédites » (provenant généralement d'émissions télévisées) sont consultables sur les sites « communautaires » de diffusions de vidéos.

  • Un documentaire en français de 52 minutes a été réalisé pour la chaine Arte en 1996 dans le cadre de la série « Jazz Collection » : Bill Evans par Paul Goldin[11].
  • Le pianiste Antoine Hervé a publié un DVD d'un « concert commenté » où il présente et analyse la musique de Bill Evans : La leçon de Jazz : Bill Evans : Turn out the stars (RV product, 2013)

Liens externes

Entretiens avec Bill Evans

Article sur Bill Evans par des musiciens

Notes et références

  1. Peter Pettinger, How my Heart Sings (ISBN 9780300071931), p. 23.
  2. Interview filmée de Bill Evans.
  3. Peter Pettinger, How my Heart sings p. 24.
  4. (ISBN 2-7073-1884-1)
  5. Tombeau de Bill Evans (cinq poèmes : Displacement, Conversations With Myself, Peace Piece, Interplay et Explorations in Jacques Réda L'improviste II : Jouer le jeu, Gallimard, 1985.
  6. l'Arpenteur, 2006 (ISBN 2-07-077500-3).
  7. Autrement, 2013 (ISBN 978-2-74673-368-8).
  8. Francis Paudras, La Danse des infidèles, L'Instant, 1988 (ISBN 978-2869290488).
  9. L'intégralité des numéros de cette revue est actuellement disponible gratuitement sur scribd.com.
  10. DVD Rhaspody films.
  11. Diffusé le 7 décembre 1996.
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