Terrebonne

Terrebonne est une ville du Québec, chef-lieu de la MRC des Moulins, dans la région de Lanaudière[1]. Elle fait partie de la banlieue nord de Montréal. Entre 1986 et 2021, sa population s'est accrue de 24 864 à 119 360 notamment grâce à une fusion avec les villes de Lachenaie et de La Plaine en . En 2014, Terrebonne a été reconnue dixième ville en importance démographique au Québec[2].

Pour les articles homonymes, voir Terrebonne (homonymie).

Terrebonne

Vue du Vieux-Terrebonne
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Lanaudière
Subdivision régionale Les Moulins (chef-lieu)
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Marc-André Plante
2017-2021
Code postal J6V (Est, Lachenaie),
J6W (Centre),
J6X (Nord-ouest),
J6Y (Sud-ouest) et
J7M (La Plaine)
Fondateur
Date de fondation
George Heriot
Constitution
Démographie
Gentilé Terrebonnien, ienne
Population 119 360 hab. ()
Densité 774 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ nord, 73° 38′ ouest
Superficie 15 412 ha = 154,12 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire Heure de l'Est (UTC−05:00)
Indicatif +1 450, +1 579
Code géographique 2464008
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Terrebonne
Géolocalisation sur la carte : Québec
Terrebonne
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Terrebonne
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Terrebonne
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Municipalités limitrophes

    Toponymie

    Le nom Terrebonne provient du nom de la seigneurie de Terrebonne, dont l'existence a précédé celle de la ville. Il existe trois hypothèses pour expliquer son origine :

    1. La première, retenue par la Commission de toponymie du Québec, voudrait que le sieur Daulier Deslandes aurait donné ce nom à cause de la fertilité des terres à cet endroit[3]. Le problème avec cette hypothèse est que Deslandes n'a jamais mis les pieds en Amérique et n'aurait donc pas pu savoir si la terre était fertile, d'autant plus que la seigneurie n'a pas du tout été colonisée à cette époque.
    2. Une deuxième, parfois mise de l'avant par les guides touristiques de l'île des Moulins, voudrait que cette appellation ait été choisie pour des fins « publicitaires », les colons ayant été attirés par un endroit dont le nom suggère que les terres y sont fertiles. Cette technique serait similaire à celle d'Erik le Rouge, qui aurait nommé le Groenland (Grœnland « Pays vert ») ainsi, pour inciter des colons à s'y installer.
    3. Une troisième fait valoir que, dans son acte de concession, la seigneurie est orthographiée « Terbonne ». À cette époque, Jean-Baptiste Tavernier, un célèbre voyageur français avec qui Deslandes a voyagé, a fini par devenir baron d'Aubonne, en Suisse. Ce nom sonne comme « eau bonne » bien qu'étymologiquement, il procède du nom de la rivière Aubonne, qui est issu du celtique albona, qui signifie « rivière blanche » (alba « blanche » et ona « rivière »)[4]. C'est sans doute pour imiter son ami Tavernier et sa baronnie à l'orthographe particulière que le nom de Terbonne aurait été choisi, tout en remplaçant l'élément eau par celui de terre, pour en faire l'antithèse de la baronnie d'Aubonne[5],[6].

    Il y a plusieurs Terrebonne aux États-Unis, dont Terrebonne en Louisiane, alors que l'emploi de ce type toponymique est limité à la microtoponymie du sud de la France (occitan tèrra bona « bonne terre »), ce qui va dans le sens soit d'un transfert soit d’une création française d'Amérique destinée à attirer des colons.

    Histoire

    Terrebonne

    Carte postale de Terrebonne vers 1910

    C'est en 1673 que la seigneurie de Terrebonne fut concédée pour la première fois. Elle est attribuée à un notable français, André Daulier Deslandes, secrétaire général de la Compagnie française des Indes occidentales. Il ne vint cependant jamais habiter ses terres. En 1720, c'est l'abbé Louis Lepage de Sainte-Claire qui en devient le seigneur. Après être passée par d'autres propriétaires, le fief est acquis par Joseph Masson en 1832. Il en développa l'activité commerciale et industrielle. En 1834, un premier pont reliant Terrebonne à l'île Jésus est inauguré. Celui-ci est construit en bois et enjambe la rivière des Mille Îles.

    Éventuellement, il se forme deux entités distinctes sur le territoire : un pôle commercial, Terrebonne, et un pôle agricole, Saint-Louis-de-Terrebonne. En 1985, ces deux entités fusionnent.

    L’histoire de la nouvelle ville de Terrebonne correspond à celle de la colonisation et de l’expansion des trois secteurs qui la composent : Lachenaie, La Plaine et Terrebonne, auparavant trois villes distinctes.

    Liste des maires de Saint-Louis-de-Terrebonne[7]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1913 1917 Clovis Ouimet    
    1917 1923 Joseph Martin    
    1923 1924 Clovis Ouimet    
    1924 1931 Édouard Gascon    
    1931 1937 Athanase Comtois    
    1937 1961 Jean Ouimet    
    1961 1967 Alfred Alexander    
    1967 1977 Louis-Gilles Ouimet    
    1977 1985 Irenée Forget[8]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires de l'ancienne ville de Terrebonne (1985-2001)[7]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1985 1997 Irenée Forget[8]    
    1997 2001 Jean-Marc Robitaille    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Lachenaie

    L'aînée des trois villes, Lachenaie, fut fondée en 1683 par le seigneur Charles Aubert de La Chesnaye. Son histoire remonte donc à plus de 300 ans. La colonisation du territoire débute véritablement en 1647 alors que Lachenaie est intégrée à la seigneurie de Repentigny[9].

    Depuis 2001

    Après la fusion de Terrebonne et Saint-Louis-de-Terrebonne en 1985, les municipalités de Terrebonne, Lachenaie et La Plaine ont fusionné en 2001, plus précisément le . Jean-Marc Robitaille, maire sortant de Terrebonne, a été réélu en 2001. En , en raison des allégations de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), il démissionne[10] et le conseiller municipal Stéphane Berthe est nommé lors d'une houleuse séance du conseil de ville[11]. À la suite de l'élection du , l'équipe de l'Alliance démocratique de Terrebonne, menée par Marc-André Plante, remporte la majorité des sièges du conseil municipal, avec 11 des 16 postes disponibles. Plante devient donc le nouveau maire de la 4e ville en importante dans la grande région de Montréal.

    Unité permanente anticorruption (UPAC)

    Le , l'UPAC[12],[13] faisait perquisition dans les résidences du maire, Jean-Marc Robitaille, de son directeur de cabinet, Daniel Bélec, de son directeur général, Luc Papillon, et également à l’hôtel de ville et à la régie d'aqueduc intermunicipale des Moulins (RAIM). La raison de leur débarquement serait l'octroi d'un contrat de 40 millions de dollars entre la RAIM et une entreprise de Tony Accurso. Également, Le Journal de Montréal révèle que la ville aurait fait affaire sur 241 contrats avec la firme de Normand Trudel CJB, devenue Octane[14].

    Dossier Brady

    Ce dossier est nommé en référence à l'ancien commerce de ferraille Pièces d'Autos Brady, en activité pendant 30 ans et qui fut par la suite racheté par la ville de La Plaine en 1994, alors dirigé par Daniel Bélec. À la suite de la fusion avec Terrebonne en 2001, Bélec devient le directeur de cabinet jusqu'à être destitué en 2017, visé par une enquête de l'UPAC[15].

    Vers 2004, le terrain est racheté pour un développement résidentiel et, 12 ans plus tard, les résidents des rues des Bernaches, des Bouvreuils et de la place de la Berge font la une des journaux avec les reliques enterrées sous leur terrain.

    En 2017, le dossier est transmis à l'UPAC, disant « avoir tous les éléments d'une enquête criminelle » et sera renommé Médiator[16].

    Conséquences

    Selon un spécialiste, un tel phénomène comme le dossier Brady serait en croissance partout au Québec, où les quartiers résidentiels seraient construits sur d'anciennes zones industrielles. De plus, ceci entraînerait une baisse de la valeur des propriétés.

    Administration et représentation politique

    Liste des maires de Terrebonne depuis 2001

    2001 : Jean-Marc Robitaille

    2005 : Jean-Marc Robitaille

    2009 : Jean-Marc Robitaille

    2013 : Jean-Marc Robitaille

    2016 : Stéphane Berthe

    2017 : Marc-André Plante

    *Élection partielle en italique

    Provinciale

    Le territoire de Terrebonne est divisé entre les circonscriptions de Les Plaines[17], Masson[18] et Terrebonne[19]. À l'Assemblée nationale, la députée de Les Plaines est Lucie Lecours[20], le député de Masson est Mathieu Lemay[21] et celui de Terrebonne est Pierre Fitzgibbon[22], tous trois membres de la Coalition avenir Québec.

    Fédérale

    Terrebonne fait partie de la circonscription fédérale de Terrebonne[23]. Son député à la Chambre des communes est Michel Boudrias du Bloc québécois[24]. La ville est aussi à cheval sur les divisions sénatoriales de Mille-Isles et Repentigny[25]. La première est représentée au Sénat par Claude Carignan du Parti conservateur du Canada[26] et la seconde, par Patrick Brazeau du Groupe des sénateurs indépendants[27].

    Démographie

    Évolution démographique
    1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
    24 86430 21637 91480 536[note 1]94 703106 322111 575119 360

    Éducation

    Bien que plusieurs institutions d'enseignement supérieur soient situées à Terrebonne, la grande majorité des étudiants universitaires y habitant sont inscrits aux campus universitaires situés à Laval et Montréal.

    Universitaire

    Un campus de l'Université de Montréal a été inauguré à Terrebonne dans le secteur Lachenaie près du Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur (CISSS de Lanaudière). Un campus de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) est également situé à Terrebonne, à proximité du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne. Ce sont principalement des cours de l'École des sciences de la gestion qui y sont offerts.

    Collégiale

    Le Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, situé près de l'autoroute 640, est la seule institution de niveau collégial située à Terrebonne.

    Primaire et secondaire

    Le Centre de services scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles administre les écoles publiques francophones desservant une partie du territoire de la ville[30] :

    • École primaire de l'Espace-Couleurs[31]
    • École primaire Jeunes-du-Monde[32]
    • École primaire Marie-Soleil-Tougas[33]
    • École primaire le Carrefour (située à Lorraine)

    Le Centre de services scolaire des Affluents administre aussi des écoles publiques francophones, mais qui desservent d'autres secteurs de Terrebonne[35],[36] :

    • École primaire Bernard-Corbin (Lachenaie)
    • École primaire de la Sablière
    • École primaire de l'Aubier (La Plaine)
    • École primaire de l'Étincelle
    • École primaire de l'Orée-des-Bois (La Plaine)
    • École primaire des Pionniers (Lachenaie)
    • École primaire du Boisé (La Plaine)
    • École primaire du Geai-Bleu (La Plaine)
    • École primaire du Vieux-Chêne (Lachenaie)
    • École primaire Esther-Blondin
    • École primaire Jean-de la Fontaine (Lachenaie)
    • École primaire l'Arc-en-Ciel (Lachenaie)
    • École primaire le Castelet
    • École primaire Saint-Joachim (La Plaine)
    • École primaire Saint-Louis
    • École primaire Léopold-Gravel
    • École primaire des Explorateurs
    • École secondaire Armand-Corbeil
    • École secondaire de l'Odyssée (La Plaine)
    • École secondaire des Rives (Lachenaie)
    • École secondaire des Trois-Saisons
    • École secondaire de l'Envolée (située à Repentigny)

    Le Centre de services scolaire Sir-Wilfrid-Laurier administre les écoles publiques anglophones :

    • École primaire McCaig à Rosemère (desservant la partie ouest de Terrebonne)[37]
    • École primaire Pinewood à Mascouche (desservant la partie centre de Terrebonne)[38]
    • École primaire Franklin Hill à Repentigny (desservant la partie est de Terrebonne)[39]
    • École secondaire Rosemère (en) à Rosemère (desservant tout Terrebonne)[40]

    Écoles privées :

    Liste des écoles

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    • 1916: Construction de l'école Saint-Charles (3329, chemin Saint-Charles)
    • 1950: Construction de l'école Saint-Louis (539, rue Saint-Sacrement)
    • 1954: Construction de l'école Notre-Dame (508, rue Masson)
    • 1962: Construction de l'école Léopold-Gravel (766, rue Saint-Paul)
    • 1963: Construction de l'école Jean-de la Fontaine (192, rue de l'Église)
    • 1969: Construction de l'école Armand-Corbeil (795, rue John-F.-Kennedy)
    • 1970: Agrandissement de l'école Saint-Charles
    • 1971: Construction de l'école Saint-Joachim (10521, rue Villeneuve)
    • 1977: Construction de l'école Esther-Blondin (905, rue Vaillant)
    • 1979: Construction de l'école le Castelet (4200, rue Robert)
    • 1980: Construction de l'école Bernard-Corbin (1747, rue Rochon)
    • 1980: Agrandissement de l'école Léopold-Gravel
    • 1985: Construction de l'école du Boisé (5800, rue Rodrigue)
    • 1985: Construction de l'école de la Sablière (1659, boul. des Seigneurs)
    • 1985: Agrandissement de l'école Saint-Louis
    • 1987: Construction de l'école l'Arc-en-Ciel (273, rue Pierre-Laporte)
    • 1989: Construction de l'école du Vieux-Chêne (99, croissant de la Matapédia)
    • 1989: Agrandissement de l'école Esther-Blondin
    • 1990: Construction de l'école de l'Étincelle (2225, boul. des Seigneurs)
    • 1992: Construction de l'école Jeunes-du-Monde (452, rue de Neuilly)
    • 1992: Construction de l'école du Geai-Bleu (7101, rue Rodrigue)
    • 1993: Construction de l'école de l'Odyssée (2201, rue de la Jonquille)
    • 1993: Agrandissement de l'école l'Arc-en-Ciel
    • 1994: Agrandissement de l'école Armand-Corbeil
    • 1995: Construction de l'école des Trois-Saisons (1658, boul. des Seigneurs)
    • 1996: Construction de l'école de l'Orée-des-Bois (4960, rue Rodrigue)
    • 1996: Construction de l'école des Rives (400, montée Dumais)
    • 1997: Construction de l'école de l'Aubier (1651, rue Guillemette)
    • 1997: Construction de la centre de formation professionnelle des Moulins (2525, boul. des Entreprises)
    • 1997: Agrandissement de l'école des Rives
    • 1997: Agrandissement de l'école de l'Étincelle
    • 1998: Construction de l'école Marie-Soleil-Tougas (3415, place Camus)
    • 1998: Agrandissement de l'école de l'Odyssée
    • 1998: Agrandissement de l'école Jean-de la Fontaine
    • 2001: Agrandissement de l'école Bernard-Corbin
    • 2002: Agrandissement de l'école des Rives
    • 2005: Construction de l'école Vision Terrebonne (2955, boul. de la Pinière Ouest)
    • 2007: Agrandissement de la centre de formation professionnelle des Moulins
    • 2007: Agrandissement de l'école de l'Odyssée
    • 2013: Construction de l'école de l'Espace-Couleurs (1000, rue Marie-Gérin-Lajoie)
    • 2013: Agrandissement de l'école Vision Terrebonne
    • 2013: Agrandissement de l'école de l'Orée-des-Bois
    • 2014: Agrandissement de l'école de l'Aubier
    • 2015: Agrandissement de l'école du Boisé
    • 2017: Agrandissement de l'école Marie-Soleil-Tougas
    • 2017: Construction de l'école des Pionniers (1221, av. de la Croisée)
    • 2018: Agrandissement de l'école des Pionniers
    • 2019: Agrandissement de l'école des Trois-Saisons
    • 2020: Construction de l'école des Explorateurs (1185, boul. des Plateaux)

    Transports

    Réseau routier

    L'autoroute 25 nord à la sortie 22, vers le boulevard des Seigneurs et la route 344.
    • Routes provinciales :
      • Route 125 (rue Chapleau, rue Saint-Louis et montée Masson)
      • Route 335 (secteur Terrebonne : chemin de la Côte-Saint-Louis et montée Gagnon / secteur La Plaine : chemin de la Plaine et chemin Gauthier)
      • Route 337 (boulevard Moody, chemin Gascon, boulevard Laurier et chemin Gauthier)
      • Route 344 (chemin Saint-Charles, rue Saint-Louis, boulevard Moody, boulevard des Seigneurs et côte de Terrebonne)
    • Autres artères :
      • Chemin Gascon
      • Boulevard Laurier
      • Montée Masson
      • Boulevard Moody
      • Chemin Saint-Charles
      • Rue Saint-Louis
      • Boulevard des Seigneurs
      • Côte de Terrebonne

    Transport en commun

    L'autobus est le moyen de transport en commun principal à Terrebonne. Divers lignes desservent la ville en plus d'offrir des trajets inter-municipaux vers Bois-des-Filion, Laval, Mascouche et Montréal.

    Depuis 2014, la ville dispose d'une gare de train de banlieue sur la ligne Exo 5 - Mascouche.

    Le réseau d'autobus et de train sont exploités par la compagnie Exo, l'identité de marque du Réseau de transport métropolitain.

    Aéroport

    La ville de Terrebonne était desservie par l'aéroport de Montréal-Mascouche, situé au nord-est de l'échangeur des autoroutes 25 et 640. L'aéroport est fermé depuis le [41].

    Sécurité publique

    La sécurité des habitants de Terrebonne est principalement assurée par le Service de police intermunicipal de Terrebonne, Sainte-Anne-des-Plaines et Bois-des-Filion et le Service des incendies de Terrebonne[42],[43],[44]. Alors que le Service de police est le dixième en importance au Québec[43], le capitaine de la division du Service de police de Terrebonne est Sylvain Théorêt[45] et le directeur du service est Marc Brisson.

    Lieux et Monuments

    Île des Moulins

    Le moulin neuf.

    L'ensemble d'immeubles patrimoniaux de l'Île-des-Moulins[46][source insuffisante] est classé site historique d'intérêt national en 1973 par le gouvernement du Québec.

    Le complexe préindustriel de l'île des Moulins était l'un des plus importants au Québec au cours du XIXe siècle. Il en subsiste cinq bâtiments en pierre. Le curé Louis Lepage de Sainte-Claire, quatrième seigneur de Terrebonne, fit bâtir sur l'île le premier moulin à farine en 1721 et un moulin à scie vers 1725. Au cours des décennies suivantes vinrent s'ajouter un moulin à carder, un moulin à fouler, un moulin à scier la pierre et un second moulin à farine. Incendiés ou vétustes, certains furent reconstruits. Trois moulins subsistent actuellement.

    L'île devint un centre de production important avec, notamment, forge, boulangerie, manufacture d'étoffes, manufacture de clous, fours à sécher le grain et tonnellerie. Les moulins de l'île équipés de turbines étaient considérés les plus beaux et les plus productifs du pays.

    Quelques autres dates :

    • 1673 : création de la seigneurie de Terrebonne
    • 1803 : création de la boulangerie
    • 1804 : construction du moulin à scie actuel
    • 1846 : construction du moulin à farine actuel
    • 1850 (vers) : construction du bureau seigneurial
    • 1850 : construction du moulin neuf
    • 1967 : aménagement d'un parc de maisons mobiles sur l'île

    Plusieurs espaces ont été aménagés. Dès le passage sur l'île, devant le bureau seigneurial, on trouve la zone muséale. En arrière, il y a des zones récréatives avec un théâtre de verdure et diverses sculptures, dont une remarquable par sa blancheur dans l'eau au nord de l'écluse des moulins.

    On vient aussi sur l'île des Moulins pour y observer les oiseaux[47][source insuffisante]. En effet, il est possible d'en observer plus de 200 espèces sur la rivière des Mille Îles. Certains y sont rares comme le canard mandarin, l'harelde kakawi, la grande aigrette, l'arlequin plongeur ou encore le pluvier argenté.

    Barrage du Moulin-Neuf

    Barrage du Moulin-neuf.

    Le barrage du Moulin-Neuf[46], de type déversoir, permet de réguler le cours de la rivière des Mille Îles et de contrôler les glaces au printemps.

    En 1721, dès l'installation du premier moulin à farine sur l'île des Moulins, un premier barrage est construit à 150 m en amont de l'actuel barrage pour garder un niveau d'eau minimum dans la rivière et dans l'écluse des moulins. Il relie l'île des Moulins à l'île Saint-Jean en passant par l'île aux Moutons. Le barrage permettait le fonctionnement des moulins à carder et à fouler, tous deux remplacés en 1850 par le moulin neuf. Un canal est alors aménagé pour diriger l'eau sous la voûte du moulin. En 1872, les Masson font construire un barrage à peu près à l'emplacement de l'actuel barrage. En 1890, il est reconstruit en béton.

    En 1972, inquiet du risque d'inondations dû à la faiblesse de l'écluse, le propriétaire du lieu dynamite le barrage du Moulin-Neuf. L'ouvrage subit d'importants dommages. Dans le but de préserver l'environnement, la ville de Terrebonne entreprend les démarches pour acquérir l'île et la faire classer site historique. Ce sera chose faite en 1973. En 1979, le Ministère des Richesses naturelles du Québec fit reconstruire le barrage du Moulin-Neuf. Une passerelle piétonnière y est ajoutée.

    Rivière des Mille Îles à Terrebonne.
    De gauche à droite : île Saint-Jean, île aux Moutons et île des Moulins.

    Architecture sacrée

    Église Saint-Louis-de-France.

    L'église Saint-Louis-de-France se trouve dans le Vieux-Terrebonne. La paroisse a été fondée en 1723 par Louis Lepage de Sainte-Claire, prêtre du diocèse de Québec, curé de la paroisse de l’île Jésus et seigneur de Terrebonne. De nos jours, elle appartient au Diocèse de Saint-Jérôme. L'actuelle église, construite autour de 1878, est la troisième depuis la fondation. En 1880, le « bon monsieur Piché », curé, a fait exhumer les corps inhumés dans le sous-sol de la vieille église pour les placer dans la crypte de la nouvelle. L'église paroissiale Saint-Louis-de-France possède un orgue Casavant de 1946.

    Autres

    • Les galeries de Terrebonne
    • Le monument aux Morts. Il est situé en bordure du boulevard des Braves, dans le petit parc des Braves, agrémenté d'un kiosque et de bancs permettant d'admirer l'île des Moulins par-delà l'écluse des moulins.
    • L'ancienne église anglicane St. Michael, située rue Saint-Louis, dans le Vieux-Terrebonne. Convertie en édifice à bureaux.

    Galerie de photos

    Jumelage

    Les Jardins Vitré.
    •  Vitré (France) depuis 1983.
      Depuis 1983, des échanges se font régulièrement entre des familles de Vitré et des familles de Terrebonne. Une portion de la rocade de Vitré se nomme « Avenue de Terrebonne ». À l’occasion du 25e anniversaire de ce jumelage, Terrebonne a nommé un de ses parcs « Les Jardins Vitré » et y a installé une plaque explicative.

    Notes et références

    Notes

    1. La population a quasiment doublé lors de la fusion avec les villes de Lachenaie et La Plaine.

    Notes et références

    1. Gouvernement du Québec, « Terrebonne », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire.
    2. | Évolution démographique des 10 principales villes du Québec (sur la base de 2011) selon leur limites territoriales actuelles1, Recensements du Canada de 1871 à 2011. Statistique Canada, Recensements du Canada.Adapté par l'institut de la statistique du Québec. Publié le 6 mai 2014. Consulté le 27 janvier 2019.
    3. Fiche de Terrebonne sur le site de la Commission de toponymie du Québec.
    4. KRAEGE, Charles et Gilbert KÜNZI. Rivières romandes : à la source de leurs noms, Saint-Gingolph, Éditions Cabédita, 1999, 133 p.
    5. MASSON, Henri. La Seigneurie de Terrebonne sous le Régime français, Montréal, publié à compte d'auteur, 1982, 205 p.
    6. MARTEL, Claude. « Les origines de Terrebonne - Paroisse fondée en 1723 », La Revue de Terrebonne, (Terrebonne), Cahier spécial 50 ans, p. 21, 23.
    7. « Un brin d'histoire », sur La revue, (consulté le ).
    8. Gilles Bordonado, « Personnalités - Maires et conseillers », La Revue, , p. 79 (lire en ligne, consulté le ).
    9. Toponymie : Lachenaie.
    10. Jean-Louis Fortin, « Terrebonne rongée par la corruption, selon l’UPAC », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
    11. « Le nouveau maire de Terrebonne élu lors d'une séance houleuse », sur TVA Nouvelles (consulté le )
    12. Hugo Joncas, « La police frappe au cœur de Terrebonne », Le Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le )
    13. Jean-Louis Fortin, « L’UPAC perquisitionne encore à Terrebonne », Le Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le )
    14. Jean-Louis Fortin, « Plus de 200 contrats publics octroyés sans appel d’offres », Le Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le )
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    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • MapArt, Canada back road atlas / atlas des rangs et chemins, Oshawa, Ontario, MapArt Publishing, , 702 p. (ISBN 978-1-55368-614-9).

    Liens externes


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