Stade lavallois Mayenne Football Club
Le Stade lavallois Mayenne Football Club, appelé plus communément Stade lavallois, est un club de football amateur français, fondé le à Laval.
Nom complet | Stade lavallois Mayenne Football Club |
---|---|
Surnoms | Les Tangos[1] |
Noms précédents |
Stade lavallois Football (1902-1970) Stade lavallois FC (1989-1994) Stade lavallois Mayenne FC (depuis 1994) |
Fondation |
(119 ans, 1 mois et 29 jours) |
Statut professionnel | 1976-2008 et 2009-2019 |
Couleurs | Orange (Tango) et noir |
Stade |
Stade Francis-Le-Basser (18 739 places) |
Siège | Plaine des Gandonnières rue Georges Coupeau 53000 Laval |
Championnat actuel | National |
Président | Laurent Lairy |
Entraîneur | Olivier Frapolli |
Joueur le plus capé | Mickaël Buzaré (361) |
Meilleur buteur | Guilherme Mauricio (93) |
Site web | stade-lavallois.com |
National[note 1] | Coupe d'été (2) |
---|
Domicile
|
Extérieur
|
Actualités
Le Stade lavallois demeure longtemps un club amateur participant aux championnats régionaux, dirigé par Henri Bisson. La nomination de Michel Le Milinaire comme entraîneur de l'équipe première en 1968, alors que le club évolue depuis quatre saisons en Championnat de France amateur, troisième échelon national, marque un tournant. En 1970, le club est intégré à la nouvelle Division 2, d'où il obtient sa promotion dans l'élite en 1976. Devenu professionnel, le club continue sa progression et connaît son apogée au début des années 1980 : les Lavallois terminent à la cinquième place de Division 1 en 1982 et 1983, qui leur offre la qualification pour la Coupe UEFA 1983-1984 où ils éliminent au premier tour le prestigieux Dynamo Kiev.
Le Stade Lavallois est le club qui a remporté le plus de Coupe d'été (2) ancêtre de la Coupe de la Ligue, elle même disparu en 2020.
En le club est relégué en National 1, Christian Duraincie démissionne quelques jours après la fin du championnat. Philippe Jan est nommé président du directoire[2].
Histoire
Contexte de la naissance du Stade lavallois
À l'aube du XXe siècle, le football est déjà pratiqué en France depuis une dizaine d'années, principalement à Paris, en Normandie et en Nord-Picardie[3]. En Bretagne et plus généralement dans l'Ouest de la France, le football est popularisé tout à la fin du XIXe siècle par des Anglais établis à Jersey qui l'introduisent à Saint-Brieuc et dans la région de Saint-Malo peu avant 1900[4].
La pratique de la culture physique avait déjà auparavant généré la création de plusieurs clubs omnisports, comme le Drapeau de Fougères (fondé en 1893), la Tour d'Auvergne Rennes (fondée en 1897) ou le Stade vannetais (fondé en 1898), mais la pratique du football n'est cependant pas toujours effective dès la création de ces associations, à Rennes par exemple, le Football-club rennais est créé tout au début de l'année 1901.
Création
C'est le que Joseph Gemain, adjoint technique des Ponts et Chaussées à la mairie de Laval âgé de 20 ans, décide de créer le Stade lavallois omnisports[5].
Le premier président en est Émile Sinoir, professeur de rhétorique du Lycée de Laval (actuel lycée Ambroise Paré), ancien normalien et agrégé de lettres[note 2]. La création du club se situe dans le contexte des réalisations de la municipalité républicaine de Laval, avec la création de la Bourse du Travail et de l'Université populaire[note 3] en 1901.
L'insertion au Journal officiel de la République française paraît le [6]. Il est inscrit sur les registres de la Fédération française de football au numéro 39[7].
Le , le club fusionne avec le Sporting Club lavallois, laissant leurs divergences de côté. La nouvelle société sportive prend le nom de Stade lavallois, et son comité comporte 25 personnes choisis dans les deux clubs.
Les activités sportives sont désormais football, rugby, athlétisme, boxe, escrime, tennis et natation. Le président est Léon Boüessé, les vices-présidents MM. Carru, de la Vaissière et Brault.
Premières années USFSA (1902-1914)
Le football est la première discipline sportive pratiquée au sein de cette nouvelle association sportive, bien que la section de football ne soit officiellement agréée que le , avec notamment Louis Jarsallé et Camille Charlot[6]. L’objet de cette association est la pratique de sports athlétiques tels que le football, courses à pied, lancement de disque et du poids, tennis, etc. Le siège social du club se situe alors au 7 rue des Ruisseaux à Laval[8].
Le club est d'origine laïque et s'affilie logiquement à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), fédération sportive au sein de laquelle le mouvement laïque est représenté[note 4], dont le comité de Bretagne a été créé le [9].
La première rencontre officielle oppose en le Stade lavallois à son voisin, le Stade rennais, fondé un an plus tôt, et se termine sur une défaite (5 à 1)[note 5]. Le comité USFSA de Bretagne met en place à partir de 1903 un championnat régional, que les Lavallois intègrent. Ils évoluent dans un premier temps sur un terrain situé dans le quartier de la Senelle à Laval puis dans une prairie près de la marbrerie Bazin[10]. Ensuite, sans terrain pour s'entrainer, les stadistes s'entrainèrent sur le champ de manœuvres de la caserne Schneider. John Bishop est le premier capitaine officiel en 1909-1910[note 6].
Ce fut un abbé du Lycée de l'Immaculée-Conception qui rapporta le premier ballon règlementaire d'Angleterre et dispensa les stadistes de leçons de football techniques. Émile Sinoir, premier président du Stade lavallois et professeur au Lycée de Laval permettait aux élèves et notamment aux scolaires du Stade lavallois de s'entrainer au football pendant les horaires de récréations.
Jusqu'en 1914, ils participent au championnat de Bretagne de première série USFSA, dominé régulièrement par le Stade rennais et l'US Saint-Servan qui se partagent les titres de champions.
La Grande Guerre met le football entre parenthèses à partir de 1914. Au sortir de la guerre, le Stade rennais quitte le giron de l'USFSA pour participer à la création de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA). Cette décision, prise lors de l'assemblée générale du Stade rennais le [11], signe l'arrêt de mort du comité régional USFSA.
La ligue de l'Ouest (1918-1940)
La première assemblée générale de la LOFA, à laquelle participe les dirigeants du Stade lavallois, se tient le [12]. La Ligue de l'Ouest met en place un championnat réservé à ses clubs membres et une coupe ouverte à tous les clubs de la région[13]. Affiliée au comité français interfédéral dès 1918, la LOFA permet à ses membres de participer à la Coupe de France dès sa deuxième édition, en 1918-1919.
Le Stade lavallois, qui opte alors pour des maillots de couleur Tango, intègre la Division d'Honneur (DH) Ouest, le premier échelon régional et à l'époque plus haut niveau amateur. Ce championnat couvre les départements bretons, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Sarthe et la Mayenne. Le terrain dit du champ de la Croix, où évolue les Lavallois, est cédé par Émile Guérin, un des fondateurs du club, à la municipalité qui l'aménage progressivement.
En 1923, les deux equipes lavalloises sont en Division d'Honneur (DH) Ouest, et la rivalité est forte : L'Ouest-Eclair annonce le que Par contre à Laval ça va barder[14] à Hilard - l'Union Sportive Beauregard recevra le Stade Lavallois, un pronostic est impossible. Souhaitons que ce match se déroule dans le calme nécessaire à sa régularité.
Lors de la saison 1925-26, le Stade lavallois s'incline en 32e de finale de la coupe de France face au Stade français (4-0)[note 7].
Le stade du champ de la Croix devient en 1930 le stade Jean Yvinec, en mémoire de ce joueur reconnu, arrivé en 1918 et mort prématurément en 1929, à l'âge de 29 ans. Il sert pendant longtemps de terrain d'entrainement.
Le club assure son maintien pendant douze saisons, jusqu'à sa relégation en 1930[note 8].
En 1930, le Stade lavallois refuse de rester en DH pour des raisons majeures d'ordre matériel et financier. Champion de Promotion d'Honneur (PH) en 1931. Il refuse à nouveau son accession. En 1933 et 1934, champion de son groupe de promotion, il refuse encore de faire les barrages d'accès à la DH.
En 1935, il remporte le championnat de Promotion d'Honneur (PH) et retrouve sa place en DH[15].
Lors de la saison 1936-37, le Stade lavallois s'incline en 32e de finale de la coupe de France face à l'Olympique lillois (4-1), vice-champion de France en titre, devant 4 000 spectateurs[note 9]. En 1939, le club est de nouveau relégué de DH.
La Seconde Guerre mondiale
Un bulletin mensuel est édité à trois reprises avant la censure allemande en 1940. Il se fait le témoignage de la vie du club pendant le début de la Seconde Guerre mondiale[16]. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, le championnat est suspendu mais le Stade lavallois continue à jouer, avec quelques Lavallois et des joueurs salariés des Établissements Borel qui évitent ainsi d'être requis pour le service du travail obligatoire (STO) en Allemagne[17].
À partir de juin 1941, cette entreprise travaille pour le compte de l'Allemagne : l'usine est protégée par l'Occupant, permettant aux jeunes[note 10] d'échapper au Service du travail obligatoire[note 11]. Le directeur de l'entreprise Vincent André recrute de nombreux sportifs, dont William Bambridge dans son entreprise. Dans l'Ouest-éclair du 18 juin 1941, ce dernier justifie cette politique, ayant été rappelé à l'ordre par le Commissariat général à l’Éducation et aux Sports, dirigé par Jean Borotra, dans les gouvernements du régime de Vichy. Ce dernier, partisan de la pratique populaire du sport et opposé à sa professionnalisation, cherche à promouvoir le sport amateur.[réf. souhaitée]
En 1942, les Lavallois s'inclinent en finale de la Coupe de l'Ouest face à l'Union Mean Penhoët[note 12].
Deux des dirigeants principaux, Francis Le Basser et Pierre Coste, membres du mouvement de résistance intérieure Libération-Nord, sont arrêtés par les Allemands et déportés. Guy Fleury, membre du comité directeur du Stade Lavallois pendant 25 ans, est combattant volontaire de la Résistance[18].
Une plaque située sur la tribune sud du Stade Francis-Le Basser honore les 48 sportifs du Stade lavallois, dont Bernard Le Pecq, morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale, et la Guerre d'Algérie[19].
La ligue de l'Ouest (1945-1964)
En 1945, les compétitions reprennent et le Stade lavallois retrouve la Promotion d’Honneur de la ligue de l’Ouest. Henri Bisson prend les destinés de la section football le , succédant à Eugène Brault. Lors de la saison 1947-1948, le Stade lavallois est de nouveau champion de Promotion d'honneur et remporte la Coupe de l’Ouest en 1949 sous les ordres de l'ancien joueur et entraineur du FC Nantes, Anton Raab, face aux Gars de Saint-Thivisiau Landivisiau (1-0)[note 13]. Il retrouve en 1950 son rival local : l'Union sportive de Beauregard en Division d'Honneur.
Le Stade lavallois est relégué en Promotion d'Honneur en 1951 et ne retrouve la Division d'Honneur qu'en 1957. Cette année, l'équipe rencontre en poule finale les champions des deux autres groupes de la ligue de l'Ouest, le Stade pontivien (1-1) et le Stade léonard de Saint-Pol-de-Léon (5-2). Pontivy battant Saint-Pol-de-Léon 3 à 2, le Stade lavallois accède à la DH grâce au plus grand nombre de buts marqués[note 14]. L'équipe redescend dès la saison suivante, après une défaite lors de la dernière journée face au Stade briochin. L'entraîneur André Sorel, présent depuis 1954, est démis de ces fonctions et remplacé par Robert Heuillard.
Le club ne reste qu'une saison en PH et revient en DH pour la saison 1959-1960, à l'issue d'un parcours exceptionnel (77 buts marqués, contre 9 concédés)[note 15]. Le club s'ancre alors en DH, dont il participe à cinq éditions d'affilée.
Le Championnat de France amateur (1964-1968)
En 1963-1964, le Stade lavallois, nouvellement dirigé par le gardien de but Jean Barré comme entraîneur-joueur, obtient le titre de champion de division d'honneur de l'Ouest, avec vingt victoires en vingt-six matchs[note 16],[20]. Le SL accède ainsi pour la première fois à un championnat national, le championnat de France amateur. Le club remporte également cette année-là la Coupe de l’Ouest, en s'imposant en finale face au Stade de Lesneven (6-0).
Bien que promu dans le groupe Ouest de CFA, le SL termine champion, avec neuf points d'avance sur Blois[21], dès sa première saison. Le Stade se qualifie ensuite pour la finale du championnat en disposant du RC Calais (défaite 1-0 dans le Nord et victoire 5-0 à Laval) puis de Bergerac Foot (victoires 4-1 à Bergerac et 3-0 à Laval)[22]. Le , les Lavallois s'inclinent face au Gazélec d'Ajaccio au Parc des Princes (1-0), devant 15 950 spectateurs[23]. La composition de l'équipe Lavalloise était la suivante: Josse, Le Pennec, Delaroux, Ferrette, Lereidde, Gaumer, Lefebvre, Gonfalone, Fort, Alonzo et Troadec. Les trois saisons suivantes voient le club obtenir son maintien en CFA.
L'ère Le Milinaire (1968-1992)
En 1968, Michel Le Milinaire est nommé entraîneur du Stade lavallois, en remplacement de Jean Barré. Le Milinaire est un ancien joueur du club, repéré par Henri Bisson. Les deux hommes vont changer à jamais la structure du Stade lavallois et mener le club amateur jusqu'à la coupe d'Europe.
L'accès à la Première division (1968-1982)
Le Milinaire obtient dès sa première saison le titre de champion du groupe Ouest de CFA, mais les Lavallois sont défaits au 1er tour de la phase finale par l'Union Montilienne Sportive (2-0), à Bourges. Le Millinaire effectue alors sa journée de travail comme conseiller pédagogique sportif; et le soir, s'occupe de l'entraînement comme les joueurs y compris les anciens professionnels comme Bernard Lamy qui travaillent en entreprises, dans les banques[24], dans la fonction publique, ou bien encore étudiants[25].
À l'issue de la saison suivante, terminée à la 4e place, une réforme des championnats français permet au SL d'intégrer le groupe Centre de Division 2 (D2). L'équipe assure son maintien en terminant 12e sur 16[26].
Le club se structure. Chaque année, l'équipe est renforcée. L'année 1971 voit l'inauguration du stade Francis-Le-Basser, en remplacement du stade Jean-Yvinec[27]. La même année, cinquante-trois ans après la création du premier groupe de supporters, les supporters lavallois fondent les socios, qui devient le groupe de supporters officiels du Stade lavallois. Les joueurs lavallois poursuivent leur progression lors des saisons suivantes, assurant chaque saison un maintien confortable malgré le resserrement du championnat de 48 à 36 équipes.
En 1975, Henri Bisson devient président du comité directeur et l'équipe est rejointe par un joueur d'exception, Raymond Keruzoré. Ce dernier est alors en mauvais termes avec les dirigeants du Stade rennais, notamment le président Bernard Lemoux, où il a été formé. Taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d'intello par les autres[29], il se voit écarté du football professionnel. Cela n'empêche pas Henri Bisson, avec le consentement spontané de Michel Le Milinaire, de l'engager, refusant se s'arrêter à ces considérations extra-sportives.
Pour la saison 1975-1976, l'équipe est composée de plusieurs joueurs expérimentés : Raymond Keruzoré, Bernard Blanchet, Francis Smerecki et de jeunes dont Alain Desgages, Patrick Papin, Roger Bertin, Yannick Bonnec, et Lionel Lamy. Cette « belle mosaïque » est proche de souffler au Stade rennais la première place, disputée jusqu'à la dernière journée. Deuxième, le club doit jouer un match de barrage aller-retour d'accession à la première division, contre le Red Star, second du groupe B de D2. Vainqueur le au stade Bauer (1-0, but de Bonnec) puis le au stade Francis-Le-Basser (2-1, buts de Smerecki et Bonnec), les joueurs obtiennent leur promotion. Les réticents sont cependant nombreux, et il faut toute la persuasion d'Henri Bisson, qui met en balance sa démission, et le soutien populaire pour que le comité directeur prenne la décision d'accepter la montée, le , au foyer culturel de la Fédération des œuvres laïques de la Mayenne (par 25 votes oui, 8 non et une abstention)[31].
Le Stade lavallois doit alors quitter le statut de club amateur pour celui de club professionnel. Son arrivée parmi l'élite du football hexagonal suscite beaucoup de curiosité et de scepticisme. Les décisions sportives sont effectuées par l'entraineur Michel Le Millinaire dont la voix est prépondérante, mais sont toujours l'objet d'une discussion avec Henri Bisson et les dirigeants qui l’entourent dont Henri Mauduit, un ancien joueur professionnel. Bisson aime être sur le banc de touche, mais sans jamais se mêler du domaine sportif et du travail de l’équipe[24].
Après un début de saison difficile (trois matchs et trois défaites), dont une première défaite à Bastia (1-3), une première victoire lors de la 4e journée contre le Paris SG (2-1) lance l'équipe. Les Lavallois endossent alors le rôle de trouble-fête. Début décembre, devant 20 024 spectateurs, les Tangos se jouent des mythiques Verts de l'AS Saint-Étienne (3-1), champions en titre, grâce à un triplé de Jacky Vergnes. Les Stadistes se hissent jusqu'à la huitième place avant de connaître une deuxième partie de championnat plus difficile[32], qui n'empêche pas les Lavallois d'obtenir le mantien. Pour sa première saison en première division, les Lavallois parviennent à se classer seizièmes, devant Valenciennes, Angers, Lille et Rennes. En plus des footballeurs professionnels arrivés au mois de , des anciens Stadistes restés dans l'effectif comme amateurs prennent une part prépondérante dans le bon comportement de l'équipe : Alain Desgages, Roger Bertin, Jacques Lhuissier ou encore André Clair. Bien qu'ayant le statut professionnel, le Stade lavallois n'avait pas perdu son esprit amateur, vu comme l'un des gages de sa réussite.
La deuxième saison du club en première division démarre remarquablement puisqu'au bout de huit matches, les Mayennais sont troisièmes, à trois points des deux premiers. Une défaite 5 à 0 face à l'Olympique lyonnais conjuguée à une élimination peu glorieuse en Coupe de France à Angoulême ramenent les Lavallois à la dure réalité. Malgré tout, le Stade lavallois termine la saison à la dixième place, devant des clubs comme le PSG, Lyon ou encore Bordeaux. Pendant cette saison, l'Olympique de Marseille plie notamment deux fois face aux Lavallois. Cette saison est malheureusement endeuillée par le décès de Richard Nowacki (28 ans).
Après la catastrophique saison 1977-1978, le Stade rennais se sépare des jeunes et talentueux Jean-Luc Arribart et Patrick Delamontagne, cédés au Stade lavallois pour 600 000 francs[33], afin de sauver une nouvelle fois le statut professionnel du club. Malgré les malheurs qui s'abattent sur les joueurs de Michel Le Milinaire et la crainte des supporters, le Stade lavallois assure l'essentiel lors de la saison 1978-1979 en conservant sa place dans l'élite. Cette année voit aussi l'arrivée du gardien Jean-Pierre Tempet. Le maintien est acquis lors de l'avant-dernière journée sur le terrain de l'AS Monaco, d'où les Mayennais ramènent le point qui les sauve. Trois jours plus tard, le FC Nantes marque cinq buts à des Lavallois fatigués mais sauvés. Le club termine seizième devant Valenciennes, le Paris FC et Reims. Cet exercice est aussi le dernier de Raymond Keruzoré sous le maillot tango. Le Finistérien, arrivé en novembre 1975 en compagnie de son compère Souleymane Camara, prend la direction du Stade brestois.
La saison 1979-1980 voit le club recruter des joueurs de qualité : François Brisson, Erwin Kostedde[note 17], Jean-Marc Furlan, etc. Le , 20 849 spectateurs assistent à la réception de l'AS St-Étienne (défaite 2-3), ce qui constitue le record d'affluence du club. Après un départ complètement manqué (le club est 19e après sept journées), les Lavallois opèrent un formidable redressement de situation et terminent finalement à la douzième place au terme du championnat, qui leur assure un nouveau maintien.
L'Allemand Erwin Kostedde finit meilleur buteur du championnat cette saison-là (avec 21 buts, à égalité avec Delio Onnis à Monaco), à l'issue de laquelle il quitte le club pour rentrer en Allemagne. Ce joueur allemand, ne parlait pas français, et prenait un avion après chaque match joué pour rejoindre sa famille à Herford en Allemagne, où il s'entraîne avec l'équipe de deuxième division[35]. Il ne s'entraînait pas avec ses coéquipiers tout en étant toujours titulaire[36].
Lors de la saison 1980-81, le Stade lavallois passe bien près de la descente : relégable de la fin de l'automne à l'avant-dernière journée, le club termine finalement seizième et ne se maintient qu'à la différence de buts. Le club doit notamment son redressement aux 23 buts d'Uwe Krause, un avant centre allemand vivement recommandé par l'ancien lavallois Georg Tripp.
La formation
Le marque la création du centre de formation, initiée par Henri Bisson en 1976, placé sous la direction de Bernard Maligorne. Le centre est pionnier et devient une référence pour les clubs du championnat de France. Alors que l'équipe joue la coupe UEFA, les pensionnaires du centre de formation remportent la coupe Gambardella. L’idée novatrice d'Henri Bisson permettra d'assurer au club avec le budget le plus faible du championnat pendant plusieurs années sa place en Division 1. Les nouvelles mœurs du football de la fin des années 1980 vont changer la donne, et le club sera pillé de ses meilleurs éléments formés au club. Par exemple, le Matra Racing de Jean-Luc Lagardère débauchera Denis Zanko, Jean-Luc Dogon et Loïc Pérard.
La coupe d'Europe pour apogée (1981-1986)
Lors de la saison 1981-82, le Stade lavallois n'en finit pas d'étonner. Malgré des moyens financiers relativement faibles par rapport à ses concurrents, le club navigue toute la saison dans la première moitié du classement et termine à une très inattendue cinquième place, avec 44 points et 49 buts marqués (dont 18 par le seul Uwe Krause). Le club accède également aux quarts de finale de coupe de France, battu par l'AS Saint-Étienne (0-0 et 1-0). Le Stade remporte même un titre cette saison avec la Coupe d'été, compétition non reconnues officiellement.
Une nouvelle fois annoncé parmi les relégables, le Stade lavallois étonne de nouveau tout le monde lors de la saison 1982-1983. Après une bagarre farouche avec l'AS Monaco, champions en titre, les Lavallois dament le pion aux joueurs de la Principauté et arrachent la cinquième place, synonyme cette saison-là de qualification pour la Coupe UEFA. Cette performance est saluée dans toute la France et par toute la presse nationale.
Au premier tour de la Coupe UEFA, les petits poucets lavallois tombent sur le Dynamo Kiev, prestigieux club soviétique. Le , les Français parviennent à conserver un score nul et vierge à Kiev. Au retour, ils arrachent contre toute attente la victoire, grâce à un but de José Souto (1-0)[37].
Au tour suivant, les Lavallois tombent avec les honneurs contre l'Austria Vienne. Défaits 2-0 en Autriche, ils mènent 3-0 à la mi-temps du match retour à Laval ! Ils ne parviennent pas à contenir le retour des Autrichiens, qui reviennent à 3-3 et obtiennent ainsi leur qualification. Parallèlement, les Tango réussissent une saison 1983-1984 honorable, terminant à la 11e place après avoir évolué la majorité de la saison en première partie de tableau. Il remporte une seconde coupé d'été à la fin de la saison faisant du club le plus titré de cette compétition.
La fin de saison est en revanche marquée par le départ de Bernard Maligorne pour divergences de points de vue. À l'issue d'une saison 1984-1985 où plusieurs jeunes sont lancés dans le grand bain, Henri Bisson annonce qu'il ne renouvellera pas son mandat en juin 1986. Sur le terrain, l'équipe, composée de nombreux joueurs issus du centre de formation, s'assure un maintien aisé. Henri Bisson, président du stade Lavallois en 1985 est interviewé en compagnie de Rolland Courbis lors d'un match contre le SC Toulon, par Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. .
L'après Bisson : retour vers la Division 2 (1986-1992)
L'évolution des mœurs et des pratiques du football, symbolisée par l'apparition de Bernard Tapie, Jean-Luc Lagardère ou encore Claude Bez, font de l'escalade des salaires un véritable tourbillon. À partir de la saison 1985-86, les difficultés financières se font ressentir. En , on annonce chercher à trouver un nouveau sponsor, faute de quoi le Stade lavallois devra se séparer de plusieurs jeunes issus du centre de formation et dont le premier contrat professionnel (de quatre ans) est arrivé à terme : Thierry Goudet, Michel Sorin, Loïc Pérard. Ce nouveau sponsor, les deux coprésidents, Louis Béchu et Paul Lépine, pensent l’avoir trouvé en la personne de Daniel Hechter. À l’époque, le conseil général de la Mayenne verse 250 000 francs par an à l'équipe, et la ville de Laval, 2 millions de francs dont 50 % en subventions directes avec la taxe sur les spectacles. Le , Daniel Hechter refuse de sponsoriser le club[note 18] avant de reprendre finalement le Racing Club de Strasbourg. L'été 1986 est donc marqué par le départ de Goudet, Sorin et Pérard. Replié sur une tradition laïque, personnifiée par Le Milinaire et Bisson, le club contrairement à l'AJ Auxerre de Guy Roux, va être réticent à s'ouvrir vers de nouveaux partenaires.
La saison 1986-87 marque la première confrontation en entre le Stade lavallois et l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie (0-0). Tout oppose les deux présidents, Henri Bisson et Tapie. Le club boucle l'exercice 1986-1987 en 9e position mais Michel Le Milinaire ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir[note 19]. Paul Lépine, un temps candidat à la succession, se désiste, sa volonté de créer une société d'économie mixte (SEM) n'ayant pas trouvé d'écho (en particulier la possibilité de faire entrer des éléments de la chambre de commerce au comité de gestion du club). C'est donc Louis Béchu, second candidat, qui est élu.
Durant le mois de juillet 1987, neuf joueurs (Patrick Delamontagne, Jacky Paillard, Thierno Youm, Éric Stéfanini...) quittent le club. François Omam-Biyik arrive au club. Le début de saison 1987-1988 est très délicat et les Tangos sont lanterne rouge après 12 journées. Heureusement, ceux-ci, rejoints à l'automne par François Brisson, relèvent la tête. Ils terminent à la 14e place, en dépit de la blessure de François Omam-Biyik en finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Mais cette fin de saison est tristement marquée par le décès d'Henri Bisson, grand instigateur de la belle épopée du Stade lavallois. Jean-Luc Dogon, pur produit maison part au Matra Racing
Après treize années passées parmi l'élite, le Stade lavallois connait une saison 1988-1989 très difficile, malgré l'arrivée de Frank Lebœuf[note 20] qui y obtient son premier contrat professionnel.
Corrigé lors de la dernière journée à Lille (8-0, dont un but sur pénalty du gardien de but Bernard Lama), le club mayennais termine à la 19e place avec 35 points, soit quatre de moins que le Matra Racing de Lagardère, premier non relégable, et doit donc retrouver la Division 2. En , la section football quitte le club omnisports et devient le Stade lavallois Football Club[38].
Laval en D2 doit laisser échapper ses joueurs les plus convoités. Un temps convoité par la Paris Saint-Germain[note 21], Leboeuf reste au Stade Lavallois. Mais, en , en proie à des problèmes financiers, le club doit le laisser partir pour le RC Strasbourg.
Si les premières saisons, le Stade lavallois se frotte aux ténors de la D2, obtenant même une place de barragiste au printemps 1991, battu par Strasbourg, il rentre peu à peu dans le rang. Fin , à la suite d'une saison mi-figue, mi-raisin, après 24 années passées sur le banc mayennais, Michel Le Milinaire est mis à l'écart par le président Jean Py, à neuf mois du terme de son contrat.
Entre D2 et National (depuis 1992)
Bernard Maligorne, revenu s'occuper du centre de formation lavallois en 1990, prend les rênes de l'équipe. Il accompagne le superbe parcours des mayennais en coupe de France, éliminés en demi-finale par le Paris SG au Parc des Princes (1-0). En 1994, le Stade lavallois Football Club devient le Stade lavallois Mayenne Football Club. Maligorne ne parvient cependant pas à faire remonter le club et est remplacé par Denis Troch en cours de saison 1994-1995.
Le club mayennais rêve à nouveau de retour en Division 1 lors de la saison 1995-1996 : au coude à coude avec l'AS Nancy-Lorraine pour la troisième place, les Lavallois sont défaits lors la 42e et dernière journée à Perpignan (2-0). Le club accède de nouveau la saison suivante aux demi-finales de coupe de France, mais s'incline face à l'OGC Nice (0-1).
Le club s'installe progressivement comme un club ordinaire de deuxième division. Troch part en 1997, remplacé par Hervé Gauthier pendant quatre saisons, puis par Victor Zvunka pendant deux saisons. En 1999, le jeune Djimi Traoré, à peine sorti du centre de formation, est recruté par le Liverpool FC. Francis Smerecki puis Alex Dupont parviennent à sauver le club de justesse en 2003-2004, avant le retour de Denis Troch.
Le , le Stade lavallois, alors le plus vieux club évoluant en Ligue 2, est officiellement relégué en National, après 30 ans de professionnalisme. Denis Troch reste entraîneur mais ne parvient pas à faire remonter l’équipe. À l'été 2007, le Stade lavallois démarre avec un budget diminué, mais conserve son statut professionnel. Un nouveau président Philippe Jan[39] et un nouvel entraîneur Philippe Hinschberger lancent une équipe totalement nouvelle avec de nouveaux joueurs. Michel Le Milinaire revient de façon symbolique dans l'encadrement du Stade lavallois dans la cellule recrutement. Lors de la saison 2008-2009, le club doit abandonner le statut professionnel ainsi que l'agrément de son centre de formation. Francis Coquelin, formé au club, part en à l'« Academy » d'Arsenal, ce qui permet au club de récupérer une indemnité de formation versée gracieusement par Arsenal.
Le , le Stade lavallois termine à la deuxième place de National et assure ainsi sa remontée en Ligue 2 après un match nul face à l'AS Cannes. Depuis la saison 2009-2010, l'équipe première s'accroche afin d'éviter une relégation. En 2012-2013, le club se sauve de justesse à la dernière journée de championnat après une victoire contre la Berrichonne de Châteauroux.
Lors de la saison 2013-2014, l'équipe est une nouvelle fois à la lutte pour ne pas descendre. À la suite d'une série de mauvais résultats, Philippe Hinschberger est démis de ses fonctions le et son adjoint Denis Zanko est alors nommé entraîneur principal. Laval se sauve lors de la dernière journée contre le FC Metz.
Le club change alors de direction. Christian Duraincie devient président du Stade Lavallois et le club lance un projet sportif nommé "Ambition Horizion 2020", avec un objectif ambitieux : "être un club qui progresse, qui s'inscrit durablement parmi les grands clubs français."[40] Le club a pour objectif immédiat de finir dans la première moitié de tableau.
La saison 2014-2015 se veut bien plus clémente et sereine pour les Tangos, qui terminent à la huitième place du championnat, grâce notamment à deux dernières larges victoires contre le Clermont Foot 63 (3-1) au Stade Francis-Le Basser puis en déplacement chez les Chamois Niortais (3-0). La saison est notamment marquée par la révélation au plus haut niveau d'un attaquant issu du centre de formation, Sehrou Guirassy (6 buts en 29 matches), appelé en Équipe de France U19 et convoité, entre autres, par l'AS Saint-Étienne[41]. C'est à l'issue de cette saison qu'est révélé le nouveau logo du Stade Lavallois, plus sobre que le précédent.
La saison 2016-2017 voit la relégation du club en National 1 avec au compteur : 18 défaites, 15 matchs nuls et seulement 5 victoires. Président du directoire depuis 2014, Christian Duraincie démissionne quelques jours après une dernière défaite contre Nîmes Olympique. Philippe Jan est nommé président du directoire le [2].
Le , Jean Marc Nobilo est démis de ses fonctions d’entraîneur. Il est remplacé par son adjoint Manuel Pirés.
Le , le Stade Lavallois perd son statut professionnel.
Résultats sportifs et palmarès
Palmarès
La meilleure performance du club en Championnat de France, la 5e place obtenue en 1983, lui offre une qualification pour l'édition 1983-1984 de la Coupe UEFA, la seule dans l'histoire du club. Après avoir créé la surprise en éliminant le Dynamo Kiev, les Lavallois s'inclinent au 2e tour face à l'Austria Vienne.
Championnats nationaux | Coupes nationales |
---|---|
|
|
| |
Compétitions nationales disparues | Compétitions régionales |
|
|
Par ailleurs, le Stade Lavallois remporte la première édition du trophée de meilleur public sportif de 2e division (actuellement nommé Championnat de France des tribunes) lors de la saison 1972-1973.
Bilan sportif
En coupe de France...
- 1919 : Laval participe à la deuxième Coupe de France et s'incline en 16e de finale contre l'AS Brest par quatre buts à trois.
- 1993 : demi-finaliste de la Coupe de France. Défaite 1-0 au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain Football Club.
- 1997 : demi-finaliste de la Coupe de France. Défaite à domicile 1-0 contre OGC Nice.
- 1984 : le Stade lavallois s'impose en finale aux tirs au but face à Montpellier (4 à 2 au tab). On retiendra aussi dans ce match un but refusé de Laurent Blanc pour Montpellier pour une faute sifflée sur le gardien. Cette décision de l'arbitre restera critiquée.
- 2014 : le stade lavallois échoue aux portes de la finale. En demi-finale, les Tango rencontrent l'AJ Auxerre. Le score est de un but partout à l'issue du temps règlementaire. Les stadistes échoueront à l'épreuve des tirs au but.
Identité du club
Couleurs et logos
Les premiers maillots du Stade Lavallois sont rouge et noir. Les couleurs explicitent les origines du club, ancré dans le camp républicain. Le maillot rouge et noir fait référence au mouvement laïque[42]. Comme dans d'autres villes de l'Ouest de la France, dans le contexte de l’affrontement politico-culturel, le derby est une reproduction du conflit religieux: le rival du Stade Lavallois, l'US Beauregard arbore un maillot bleu et noir.
Après avoir porté des maillots rayés vert et blanc et des maillots rouges, la couleur Tango (rouge orangé) apparaît en 1918 pour la première fois sur les épaules des joueurs mayennais[43]. À l'origine de cette apparition, une rumeur fait état que les dirigeants voulaient un maillot rouge sang, mais à l'usure, ces maillots devenaient plus rose que rouge. Le club se prononça alors pour la couleur Tango[44],[1].
Le logo du club a évolué au cours des années. À l'origine, dans les années 1920, le logo du club est en forme de cercle et comprend les initiales du club « SL ». Pendant longtemps, celui-ci était un blason de couleur tango barré d'un scapulaire noir, sur lequel était écrit en noir les initiales « SL » du club[45]. En 1995 est organisé un concours afin de désigner le nouveau logo. C'est le frère de Benjamin Clément, Cyril Clément qui va remporter le concours. C'est ainsi que l'on va voir apparaître pour la première fois en 1996 sur les maillots du club ce nouveau logo.
Début 2015, le club lance un nouveau concours pour se doter d'un nouveau logo. C'est le logo de Rémi Suinot qui est retenu. Il est présenté au public pour la première fois le à l'occasion du match Laval-Clermont[46].
Logo dans les années 1980 Logo avant 1996. Logo de 1996 à 2015. Logo actuel.
Hymne
L'hymne du Stade Lavallois Allez Laval a été écrit par Jean Foucher, Producteur musical des disques Pluriel à Passais la Conception, sur une composition musicale de Jean-Michel Caradec. Ce dernier refuse d'interpréter le morceau : « Les milieux un peu intellectuels n'aimaient pas trop se frotter à ce genre de chansons... C'était surtout les orchestres de bal qui jouaient ces morceaux. »[47]. Il date de 1976 et correspond à la montée de l'équipe en Division 1. Elle est interprétée par Les enfants de la balle : il y a dans les chanteurs Yvon Étienne et les Shouters[note 22]. Un 45 tours enregistré en 1976 au Studio d'Angers est édité : face A, avec les paroles, face B, version instrumentale, pochette dépliable avec un poster de l'équipe[48].
Le , le groupe Archimède présente son nouvel hymne "Tango".
Structures du club
Infrastructures
Le club est résident du stade Francis-Le-Basser, situé à Laval, depuis 1971. Ce dernier, qui appartient à Laval Agglomération, compte 18 467 places. Il a contenu à plusieurs reprises plus de 20 000 à la fin des années 1970. En 2001-2002, le stade connait un lifting dont la construction de a tribune Crédit Mutuel en lieu et place de la tribune première. Cette même tribune Crédit Mutuel sera fermée fin 2012 pour risque d'effondrement; une tribune provisoire sera mise en place derrière un but jusqu'à la fin de la saison en . En 2003, lors du match de Coupe de France de football contre le Paris Saint-Germain Football Club, la tribune en bois dédiée aux visiteurs a vu une barrière céder. L'accident n'aura causé que des blessures à plusieurs supporters parisiens.
En 1976, le Stade lavallois ouvre son centre de formation, placé sous la direction de Bernard Maligorne. En 2005, il est renommé centre Michel Le Milinaire[49]. De nombreux joueurs en sont issus : Michel Sorin, Matthieu Pichot, Ousmane Dabo, Mickaël Pagis, Rémi Gomis, Jean-Luc Dogon, Lindsay Rose.
Depuis , le club a posé ses valises dans son nouveau centre d'entrainement et siège du club dit des "Gandonnières".
Durant la saison 2017-2018, le club rénove les sièges de la tribune "Honneur". Cette tribune est composée de couleurs orange et noire qui forment le logo du club.
Aspects économiques et juridiques
En 2005, le Stade lavallois est le dernier club professionnel français à passer d'une société d'économie mixte sportive (SEMSL) à une société anonyme sportive professionnelle (SASP), se dotant ainsi de structures juridiques plus conformes aux exigences du football moderne. Les actionnaires se divisent en trois entités :
- (69,70 %) Le pôle dit « industriel » regroupe six groupes économiques mayennais de premier plan : le groupe Actual, le groupe Lactalis, le centre E.Leclerc Laval/Saint-Berthevin, le Groupe Lucas et le groupe Séché ;
- (24,24 %) Le regroupement de PME, en fait de vingt-six petites et moyennes entreprises qui se sont regroupées en une Société Anonyme simplifiée à capital variable, la SAS Tango Entreprises ;
- (6,06 %) L'association Stade lavallois.
Sponsors et équipementiers
Le club a comme sponsor historique Lactalis (ex-groupe Besnier), deuxième groupe agroalimentaire français, basé à Laval. À ce titre, le maillot arbore depuis les années 1970 différentes marques du groupe : Président, Lacnor, Yoval, BA, Lactel (le sponsor actuel), etc.[43] Le Groupe Actual, référence du secteur des agences d'emploi et d'intérim, et le groupe Lucas, spécialisé dans les travaux de finition du bâtiment, comptent également parmi les partenaires principaux[50].
Personnalités du club
Dirigeants
Nat. | Nom | Domaine | Période |
---|---|---|---|
Émile Sinoir | Club omnisports | 1902-? | |
Georges Grimod[note 23] | Club omnisports | 1908-1914 | |
Paris, président | Club omnisports | 1914 | |
Comte René Regnault d'Evry[note 24] | Club omnisports | 1914-1921 | |
Camille Charlot[note 25],[51] | Club omnisports | 1921-? | |
Léon Boüessé[note 26] | Club omnisports | 1921[52]-? | |
Emile Brault[53] | Club omnisports | 1933-? | |
Francis Le Basser, président[note 27],[54] | Club omnisports | 1934-? | |
Eugène Brault[note 28] | Club omnisports | ?-1947 | |
Henri Bisson | Section football | 1947-1975 | |
Francis Le Basser | Club omnisports | 1967-1971 |
Nat. | Nom | Domaine | Période |
---|---|---|---|
Henri Bisson | Club omnisports | 1975-1986 | |
Louis Béchu | 1986-1990 | ||
Jean Noury, Paul Lepine et Franck Nivault | 1990-févr. 1991 | ||
Jean Py | Févr. 1991-1995 | ||
André Lucas | 1995- | ||
Alain Desgages | Directoire | - | |
Bruno Lucas | 2004-2007 | ||
Philippe Jan | Directoire | 2007-2014 | |
Christian Duraincie | Directoire | -2017 | |
Philippe Jan | Directoire | 2017-2021 | |
Laurent Lairy | Directoire | 2021- |
Entraîneurs
Nat. | Nom | Période |
---|---|---|
Ménard | 1903 | |
Fabre | années 1920 | |
William Bambridge | - | |
William Bambridge[55] | - | |
Émile Rummelhardt | 1947-1949 | |
Anton Raab | 1949-1950 | |
Lucien Visignol | 1950-1953 | |
André Sorel | 1954-1958 | |
Robert Heuillard[note 29] | 1958-1963 |
Nat. | Nom | Période |
---|---|---|
Jean Barré | 1963-1968 | |
Michel Le Milinaire | 1968-oct. 1992 | |
Bernard Maligorne | oct. 1992-1995 | |
Denis Troch | -1997 | |
Hervé Gauthier | 1997-2001 | |
Victor Zvunka | 2001-2003 |
Nat. | Nom | Période |
---|---|---|
Francis Smerecki | 2003- | |
Alex Dupont | -2004 | |
Denis Troch | 2004-2007 | |
Philippe Hinschberger | 2007- | |
Denis Zanko | - | |
Marco Simone | - | |
Thierry Goudet | - | |
Jean-Marc Nobilo | - | |
Manuel Pires | - | |
François Ciccolini | - | |
Olivier Frapolli | - |
Responsables de la formation
Nat. | Nom | Période |
---|---|---|
André Rouillé[note 30] | 1976-1979 (avant la création du centre) | |
Bernard Maligorne | 1979-1984 | |
Eddie Hudanski | 1985-1990 | |
Bernard Maligorne | 1991-1992 | |
Éric Bedouet | 1993-1998 | |
Michel Audrain | 1998-2002 | |
Denis Zanko | 2003-2008 | |
Stéphane Moreau | 2009-2019 | |
Sébastien Desmazeau | 2019- |
Distinctions individuelles
Un joueur du stade lavallois a été distingué lors des trophées UNFP, il s'agit de Romain Hamouma en 2010, élu dans l'équipe type de Ligue 2.
Joueurs internationaux : équipe de France
Trois joueurs ont été sélectionnés en équipe de France alors qu'ils portaient le maillot du Stade lavallois :
- le milieu de terrain Raymond Keruzoré est sélectionné à deux reprises entre 1976 et 1978.
- le gardien de but Jean-Pierre Tempet est sélectionné à cinq reprises entre 1982 et 1983.
- le milieu de terrain Patrick Delamontagne est sélectionné à une reprise en 1987.
Joueurs notables
Jean Yvinec, joueur renommé du club dans les années 1920, décède en avril 1929 à 29 ans. Ses obsèques réunissent près de deux mille personnes[56]. Son nom est donné au stade Champ de Croix, dont le club est résident du début des années 1930 jusqu'à la construction du stade Francis-Le-Basser en 1971.
Joueurs français par ordre alphabétique
- Bernard Blanchet
- Jean-François Beltramini
- Alexy Bosetti
- François Brisson
- Patrice Carteron
- Francis Coquelin
- Christian Coste
- Ousmane Dabo
- Cédric Daury
- Patrick Delamontagne
- Jean-Luc Dogon
- Jean-Marc Furlan
- Hervé Gauthier
- Thierry Goudet
- Xavier Gravelaine
- Jean Giovannelli
- Jean Hamelin
- Raymond Keruzoré
- Frank Lebœuf
- Malik Couturier
- Jacky Lemée
- Ulrich Le Pen
- Jérôme Leroy
- Claude Le Roy
- Bernard Maligorne
- Mickaël Madar
- Édouard Monoré
- Mickaël Pagis
- Alassane N'Diaye
- Jacky Paillard
- Stéphane Pédron
- Loïc Pérard
- Jacques Pérais
- Yvon Pouliquen
- Philippe Redon
- Bertrand Reuzeau
- Daniel Rodighiero
- Francis Smerecki
- José Souto
- Éric Stéfanini
- Jean-Pierre Tempet
- Djimi Traoré
- Jacky Vergnes
- Victor Zvunka
Joueurs étrangers par nationalité et par ordre alphabétique
- Malek Aït-Alia
- Abdelmajid Bourebbou
- Medhi Lacen
- Chérif Oudjani
- Erwin Kostedde
- Uwe Krause
- Georg Tripp
- Marco Paulo Rebelo Lopes
- Daniel Alberto
- César-Auguste Laraignée
- Herwig Kircher
- Adnan Čustović
- Stéphane Biakolo
- Emmanuel Kundé
- Jacques Momha
- François Omam-Biyik
- Guy-Noël Tapoko
- Ignacio Prieto-Urrejola
- Christian Kinkela
- Eugène Dadi
- Hamed Modibo Diallo
- Dialey Sekana
- Pierre Aubameyang
- Fabrice Do Marcolino
- Carl Thordarsson
- Dramane Coulibaly
- Fernand Coulibaly
- Abdoulaye Demba
- Cheik Diallo
- Sigamary Diarra
- Fousseni Diawara
- Vincent Doukantié
- Djimi Traoré
- Rachid Alioui
- Aziz Ben Askar
- Mohammed Chaouch
- Karim El Mourabet
- Yoann Khodabuccus
- Yoann Langlet
- Richard Daddy Owubokiri
- Issa Ba
- Souleymane Camara
- Rémi Gomis
- Alioune Kébé
- Oumar Sène
- Thierno Youm
- Raouf Bouzaiene
- Fahid Ben Khalfallah
- Pedro Pedrucci
Arbitres français par ordre alphabétique
Effectif professionnel actuel
Le tableau liste l'effectif professionnel du Stade lavallois pour la saison 2021-2022.
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|
Soutiens et image
Supporters
L'affluence record au stade Francis-Le-Basser date du , lorsque la réception de l'AS Saint-Étienne réunit 20 849 spectateurs. Lors de son passage en première division (entre 1976 et 1989), les Tangos réunissent 7 000 à 10 000 spectateurs de moyenne à domicile, ce qui n'est pas sans expliquer la relative faiblesse économique du club. Plus récemment, entre 2006 et 2009 en National, l'affluence moyenne est montée à près de 5 000 spectateurs[58].
On compte aujourd'hui deux groupes de supporters : Laval Crew 2017, groupe ultra L'autre groupe de supporters "Les Gotan's" est un groupe rattaché à l'association Les Socios du Stade Lavallois. Les anciens groupes de supporters sont les Bombers ultra 53 et les Diablos 53.
Rivalités
Le Stade lavallois n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à des rivalités régionales. De 1902 à 1930, Laval rencontre le voisin du Stade rennais dans les mêmes championnats : USFSA Bretagne, Division d'Honneur Ouest. Les deux clubs se retrouvent par la suite en D1 et D2 de 1975 à 1994. Lors de sa période en D1 (1976-1989), Laval affronte aussi le FC Nantes, et le retrouve en Ligue 2 en 2009, vingt ans après.
Les autres derbys, plus récents, opposent le Stade lavallois au SCO Angers et au Mans UC. La rivalité avec Angers a pris de l'importance lors des nombreuses cohabitations en Ligue 2 et National des deux clubs ces dix dernières années. Des incidents ont par exemple eu lieu lors du match amical entre Angers et Laval disputé le à Mayenne[59] et lors du match de championnat le , le match fut interrompu à la suite de jets de pétards sur la pelouse[60]. Le match contre Grenoble le a été entre les supporters à la fin du match.
Le derby contre le Mans est le plus populaire étant considéré comme le derby du Maine, les deux villes appartenant à la même région historique et étant situé à moins de 70 kilomètres. Alors que jusqu'à la fin des années 1990, le Stade lavallois possédait de meilleurs infrastructures et une meilleure notoriété que son voisin, le rapport s'est inversé au cours des années 2000 avec la montée en première division des Manceaux et la relégation des Lavallois, ce qui fait disparaître un temps la rivalité entre les deux clubs[note 33].
Médias
Depuis 1982, les supporters du Stade Lavallois ont pu vivre les matches de leur équipe grâce aux commentaires de Thierry Ruffat[note 34] sur Radio France Mayenne, devenu depuis France Bleu Mayenne. Jusqu'au début des années 2000, la radio était le seul moyen de suivre à distance les matches du club. Il a longtemps été le seul commentateur, avant de partager le micro avec Yves Tusseau, Gérard Lecocq, Emmanuel Moreau et Gildas Menguy. Thierry Ruffat a commenté plus de 1200 matches du club. Il possède la plus belle collection de maillots du Stade lavallois.
Le Stade Lavallois a lancé en 2009 une webradio en collaboration avec Radio Haute-Angevine puis O'FM Radio où les matchs du club sont diffusés ainsi que quelques émissions. Le Stade Lavallois ne diffuse plus sur internet depuis 2016.
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- La composition du bureau est la suivante : Président: Emile Sinoir, Vice-présidents : Roger Aubouin, docteur, Georges Grimod, avocat, Joseph Gemain, Trésorier: Emile Guérin, Secrétaires adjoints: Gustave Guérin, avocat résidant rue Magenta, M. Placé, clerc d’huissier résidant place du lieutenant, Trésorier adjoint: Lacœille, travaille aux postes et résidant rue Ricordaine. Cf. La fabuleuse histoire du stade Lavallois, chapitre 1, passion-tango.fr
- Le premier président de l'Université populaire est Félicien Challaye, professeur de philosophie au Lycée de Laval depuis octobre 1901. On y retrouve aussi Georges Grimod, vice-président du Stade lavallois.
- L'USFSA n'a pas l'exclusivité du football en France, et doit faire face à la concurrence de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), qui regroupe les patronages catholiques. Cette dernière est particulièrement puissante en Bretagne et dans l'Ouest de la France, où nombre de clubs sont issus de ces patronages (La Tour-d'Auvergne de Rennes, les Cadets de Bretagne, les Korrigans de Vannes, le Stade Charles-de-Blois de Guingamp ou l'Armoricaine de Brest, ancêtre du Stade brestois, notamment). Le club local affilié à la FGSPF est l'US Beauregard Laval. Dans le même esprit laïque militant, le Stade lavallois participera en avril 1928 à la création de l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique (UFOLEP), émanation de la Ligue de l'enseignement, dont l'article premier stipule alors qu'est interdite « toute discussion ou manifestation politique ou confessionnelle ». Lire La Grande Histoire du Football en Bretagne de Georges Cadiou
- La composition du Stade Lavallois : Demaire – Jarsallé, Placé – Ayel, Ganche, Soize – Leizour, Fontaine, Joseph Gemain (Capitaine), Carré, Le Pot. Maillot: Noir et rouge. La composition du Stade Rennais : Martin - Martin Peter, Laugelier – Lemainais, Leroy, Guibert – Duchesne, Ghis, Joulaud (Capitaine), Pellordet, Guillaume. Maillot: Bleu marine et ciel
- John Bishop sera par la suite capitaine de l'Angers Université Club. Il décède en février 1940. Cf. passion-tango.fr
- L'équipe lavalloise s'inclinant face au Stade français en 1925-1926 est composée de But : Édouard Monoré. —Arrières : Rondeau, Roger. — Demis : Bargès, Lefèvre, Hervé (capitaine). — Avants : Toussaint, Bouvier, Jean Yvinec, Jean Royer, Néret. Elle affronte notamment Robert Dauphin, Henri Pavillard, Maurice Bunyan et Jacques Wild, tous internationaux.
- Le classement final de la saison 1929-1930 est le suivant : 1er: CSJ Bouin, 56 pts ; 2e: Drapeau Fougères, 45 pts; 3e EA Guingamp, 44 pts ; 4e: US Saint-Servan, 43 pts 5e: Stade Quimper, 42 pts ; 6e: Dinard ASC, 42 pts ; 7e: FC Lorient, 40 pts ; 8e: AS Brest, 38 pts ; 9e: CO Cholet, 36pts ; 10e: US Ouvrière, 28 pts ; 11e: Stade Lavallois, 24 pts.
- L'équipe lavalloise s'inclinant face à Lille en 1936-1937 est composée de Robert Favrot, Pierre Fauret, Édouard Monoré, Harrouet, Mac Martin, Bechtoldt, Raymond Legendre, Pitois, Alphonse Le Page, Jean Hamelin, Emile Ferette. Elle affronte notamment Robert Défossé, Jules Vandooren, Georges Beaucourt et Jules Bigot, tous internationaux.
- Ils sont formés sur place, pendant trois ans à l'école professionnelle.
- Pour Jacques Carlier, cette organisation rentre dans le cadre de la Révolution nationale : les ouvriers, qualifiés d'associés, reçoivent un salaire proportionnel , une participation aux bénéfices.
- L'équipe est entraînée et emmenée par l'international Bambridge. Elle comprend Robert Souchet, venant du GSI Pontivy, Morice, arrière, sélectionné de la LOFA, formé au FC Lorient et à l'AS Brest, Garault, Pavard, Capery, Le Joncourt, venu du Stade Morlaisien, Le Dret, Doriaz, ancien junior du Servette de Genève, et Georges André, ailier gauche (à 19 ans 1/2 il remporta un 400 mètres au cours d'un France-Angleterre, en 51 secondes.
- L'équipe de la saison 1947-1948 est composée de Gaston Desmoulières, d'André Aubin, de Louis Béchu, de Pierre Caris, de Patinowski, de Jacques Pott, de Nemesio Garcia, de Maurice Belloche, d'André Collet et de Lucien Visignol. Émile Vrand y joue pendant quelques mois. Alain Lachèze et Christian de Vaufleury y débutent avant de devenir footballeurs professionnels.
- On trouve dans l'équipe de 1957 André Sorel, Nemesio Garcia, Guy Morillon, Israël Recio, Jean Barré, André Genest, René Mabilais, Pierre Coquais, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Yves Borrère, André Douguet, Jean Boisseau et François Quillivic.
- L'équipe de la saison 1958-1959 est composée de Gérard Bellon, Michel Le Milinaire, Jean-Claude Bouricer, Jean-Michel Brémaud, Henri Mauduit, Jacques Lareide, René Mabilais, Yves Le Pennec, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Jean Barré, André Douguet, Jean Boisseau, François Quivillic, Paul Gendry et Bernard Lemée.
- L'effectif lavallois compte en 1964 Bernard Josse, Rémy Lebret, Jacques Lereide, Robert Mazurais, Jean Thomas, Jean-François Fort, Jean Troadec, Celzo Alsonso, Yves Le Pennec, Jacques Ferrette, Michel Delaroux, Maurice Gaumer, Michel Bouvier, Jacques Monnet, Serge Gauthier, Jacques Guégan et Jean Vannesse.
- Né d’un père G.I Américain, il est premier footballeur de couleur à avoir porté le maillot de l'équipe nationale allemande. Il est considéré comme en fin de carrière lorsqu'il rejoint Laval.
- Daniel Hechter déclare : « Je renonce dans la mesure où je n’ai pas eu assez de garanties financières de la part de la mairie de Laval ». Mis en cause, André Pinçon répond : « Je ne montrerai pas à quelqu’un comment entraîner une équipe de foot, mais au plan comptable je m’y connais. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait une erreur, Laval ne peut aller au-dessus de ses moyens ».
- Dans les colonnes de Ouest-France du , Michel Le Milinaire confie : « « J'ai la conviction qu'à Laval et dans la région, il y a des gens qui n'attendent que le jour où l'on se cassera la figure. Il y a mille façons d'aider un club. Les moyens mis à la disposition des autres clubs grandissent. Les nôtres perdent de leur force. Le fossé s'agrandit. ».
- Il joue son premier match en Division 1 avec Laval en août 1988, sous la houlette de Michel Le Milinaire. Il indiquera plus tard que Le Millinaire lui a fait gagner du temps, apporté force et confiance.
- C'est finalement Antoine Kombouaré qui est recruté.
- les Shouters est un groupe de rock célèbre à Laval dans les années 1970 avec Norbert Gobin, Jean-Pierre Tribondeau, Paul Faure, Jean-Pierre Leguay, Jean-Pierre Chéron. Cf. la fiche des Shouters sur rockmadeinfrance.com
- Roger Aubouin est président d'honneur, MM. Paris et Le Chaix, vice-présidents, en 1913-1914
- Comte René Regnault d'Evry (1879-1960), conseiller municipal en 1919, puis maire en 1929 de Changé
- Camille Charlot (1880-1963), directeur de l'école primaire annexée à l'école normale d'instituteurs de Laval.
- Léon Boüessé, conseiller général du canton de Montsûrs.
- Adolphe Beck, président d'honneur en 1935 ; Georges Grimod, président d'honneur en 1937
- Eugène Brault (1895-1947), typographe, puis imprimeur. Sous-officier d'artillerie lors de la première guerre mondiale, médaille militaire et croix de guerre.
- Né le 25 mai 1922, il devient professeur de Gymnastique après l'École normale d'Instituteurs de 1938 à 1942 au Cours complémentaire, sous la direction d'Albert Legendre.
- André Rouillé était à cette époque professeur de philosophie au lycée Henri-Rousseau de Laval. Originaire de Questembert, il a été de 1964 à 1981, professeur de philosophie à Angers et Laval, puis de 1982 à 1991, professeur de psychopédagogie en École normale. En 1992, il devient professeur de sciences et philosophie de l'éducation en Institut universitaire de formation des maîtres. Retraité, il intervient à partir de 2001 comme expert et de consultant à la Coopération française dans la formation des maîtres à l'étranger. Il est domicilié à Damgan. Il est l'auteur de l'ouvrage Parents pédagogues où il développe le principe d'une expertise parentale basé sur le dialogue des parents avec les enseignants. Voir
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
- Rudi Garcia dit à propos du dernier derby de coupe de France, en 2007 : "Cette idée de derby, c'est plutôt un truc de supporteurs. On voit bien que pour eux, il existe un fort engouement autour de la rencontre. Mes joueurs sont très jeunes et peu possèdent une culture derby.". Le lavallois Mickaël Buzaré : "Cela s'est petit à petit inversé mais, surtout, Le Mans est tombé sur une bonne année et a eu l'opportunité de monter en L1. Après, ils ont bien géré et, malgré une première descente, ils ont conservé leurs acquis et su enclencher. Comme nous sommes descendus en National, le fossé s'est creusé d'un coup.".
- Arrivé tout jeune à Laval en 1982, Thierry Ruffat commente à la radio l'épopée européenne du club. . Il indique On voyageait avec les joueurs. J’avais le même âge qu’eux, on jouait au tarot au fond du bus. On faisait nos interviews dans le vestiaire trois minutes après les matches. On avait une vraie proximité, loin des plans de communication actuels.. Ouest-France, 27 septembre 2013, Laval - Kiev, le 30e anniversaire.
Références
- « #105 – Stade Lavallois : les Tangos », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
- « Les membres du Directoire ont été nommés », sur stade-lavallois.com, (consulté le )
- Collectif 1999, p. 6 et 7
- Cadiou 1998, p. 12
- Journal souvenir Allez Laval, Comité des fêtes du Stade lavallois, juin 1969.
- Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, p. 19.
- Ouest-Eclair, 25 septembre 1935.
- La fabuleuse histoire du stade Lavallois, chapitre 1, passion-tango.fr
- Claude Loire, Le Stade rennais fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Apogée, 1994, p. 14.
- STADE LAVALLOIS, première société sportive, Laval, , Page 5
- Claude Loire, op. cit., p. 73
- Claude Loire, op. cit., p. 74
- Claude Loire, op. cit., p. 75.
- Pendant une partie disputée à Laval entre l'Union Sportive de Beauregard et le Stade Lavallois, il advint qu'un coup de pied maladroit, d'ailleurs immédiatement sanctionné par une disqualification, ouvrit une querelle parmi les spectateurs. On échangea des injures et un chirurgien-dentiste de la localité, M. Georges Coupeau, un des dirigeants de l'Union Sportive de Beauregard, chargé de la police du terrain, s'oublia jusqu'à frapper dans la foule un mutilé de guerre, M. Chevreul, qui avait traité de brute l'auteur du coup de pied, qui était précisément le frère du dirigeant précité. Le tribunal correctionnel; estimant que le paiement d'une place à un spectacle, sportif confère à quiconque le droit de manifester son opinion, a condamné le dentiste violent à 50 fr. d'amende avec sursis et 200 francs de dommages-intérêts. Paris-soir, 28 décembre 1923
- L'assemblée générale de la LOFA a alors porté de 28 à 32 le nombre des clubs de Promotion d'Honneur (PH), et ceci conduisait à avoir trois clubs de Promotion d'Honneur à Laval trois clubs qui auraient été placés dans le même groupe, c'est-à-dire que le public aurait été amené à voir trois fois les mêmes adversaires et qu'une fois sur deux les clubs lavallois auraient été en concurrence. D'autre part 1. cette inflation de la promotion amènera des matches peu équilibrés, d'où peu intéressants 2. les joueurs stadistes émirent le désir, puisque leur classement les y conduisait chaque année de tenter leur chance en DH. 3.les sportifs lavallois promirent leur concours moral et financier, et voilà pourquoi les dirigeants stadistes régularisèrent leur inscription en DH. Ouest-Eclair, 25 septembre 1935.
- Les trois numéros du bulletin mensuel de 1939 à 1940 disponibles, passion-tango.fr
- Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, p. 20.
- « J'ai commencé à résister dès le 18 juin 1940 » , ouest-france.fr
- Les sportifs morts pour la France honorés , ouest-france.fr
- Classement de DH Ouest, saison 1963-1964, tangofoot
- Classement de CFA Ouest, saison 1964-1965, footballenfrance.fr
- « Saison 1964-1965: Une saison de rêve en CFA », sur stade lavallois museum (consulté le )
- Match Gazélec Ajaccio-Stade lavallois 1965, tangofoot
- « Le mag ! »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.stade-lavallois.com, Stade lavallois,
- On achetait nos chaussures. On n'échangeait jamais nos maillots, ça coûtait cher. J'étais étudiant à l'École Normale. Ça aussi, ça posait des problèmes parfois. On jouait le dimanche, souvent très loin. J'avais cours jusqu'au samedi midi. Les autres partaient en car. Moi, c'était le président Henri Bisson qui venait me chercher dans sa gosse DS, à 11 h 30, et m'emmenait. On rentrait tard le dimanche soir. Le lundi matin, à 8 h à l'école, je dormais au fond de la classe. Le professeur posait une question et disait « Bon, Lhuissier, je ne vous interroge pas, je sais... » Témoignage de Jacques Lhuissier.
- Classement du groupe Centre de D2 1970-1971, footballenfrance.fr
- 'Quel était le public à Yvinec ? Des vrais supporters. La classe moyenne. Des habitants des alentours. Gamin, j'y allais avec mon père, derrière les buts. Il retrouvait les copains. Joueur, je voyais les mêmes personnes autour de la main courante. Il y avait beaucoup de monde. Témoignage de Jacques Lhuissier.
- Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, une histoire, Siloë, 1994, p. 38.
- La montée du Stade Lavallois en 1re division, Jean-Christophe Gruau, suite101.fr
- Saison 1976-1977 du Stade lavallois, tangofoot
- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, 1994, p. 386
- France Football N°1939. 7 juin 1983
- Le match du siècle : Laval bat le Dynamo Kiev - Laval, Ouest-France, vendredi 25 septembre 2009
- (en) France - Trainers of First and Second Division Clubs, rsssf.com
- Football : Philippe Jan, nouveau président du Stade lavallois, sur laval.maville.com
- Stade Lavallois le Mag, août 2014. Nous entrons dans les "années moissons"
- L'Équipe, 4 avril 2015 : Saint-Étienne intéressé par l'attaquant lavallois Sehrou Guirassy
- Comme par exemple celui porté aussi par l'En-Avant de Guingamp.
- Les maillots du Stade lavallois, tangofoot
- Historique du Stade lavallois, site officiel
- Les logos du Stade lavallois, tangofoot
- « Le Stade lavallois change de logo », sur lamayenneonadore.fr, (consulté le )/
- Jean-Michel Caradec : l’hommage 25 ans après, Le Télégramme du 22 juillet 2006
- Maël et Archimède vont chanter le Stade lavallois, laval.maville.com
- La Formation au Stade lavallois, site officiel
- « Stade Lavallois Mayenne FC - Nos partenaires principaux », sur stade-lavallois.com
- Georges Grimod, vice-président.
- Après la fusion avec le Sporting Club lavallois.
- https://tangoetnoir.fr/wp-content/uploads/2018/05/21.jpg
- https://tangoetnoir.fr/wp-content/uploads/2018/05/20.jpg
- Il passe un an en captivité à Vienne en 1944.
- Article de Ouest-Éclair, gallica.bnf.fr.
- « Saison 2021-2022 - Effectif », sur stade-lavallois.com (consulté le )
- Les affluences, TangoFoot
- Ouest-France - Première défaite très anecdotique des tangos
- L'équipe.fr - Laval - Angers interrompu
Annexes
Liens externes
Bibliographie
- Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, une histoire, éditions Siloë, 1994.
- Collectif, Dictionnaire historique des clubs de football français, Tome 2 : Mulhouse : White Rovers, Créteil, Pages de Foot, , 505 p. (ISBN 978-2-913146-02-0)
- Georges Cadiou, La grande histoire du football en Bretagne, Le Faouët, Liv'Éditions, , 381 p. (ISBN 2-910781-69-0)
- Portail de Laval
- Portail du football
- Portail de la Mayenne