Huy

Huy (prononcé [ɥi] ou [wi]; en wallon heu Néerlandais Hoei) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège.

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Huy

La grand-place vue du fort

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Liège
Arrondissement Huy
Bourgmestre Eric Dosogne(PS)
Majorité PS- MR- Idhuy
Sièges
MR
Ecolo
PS
PTB
DéFIpourHUY
idHuy
27
3
7
12
1
2
2
Section Code postal
Huy
Ben-Ahin
Tihange
4500
4500
4500
Code INS 61031
Zone téléphonique 085
Démographie
Gentilé Hutois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
21 293 ()
48,57 %
51,43 %
446 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,03 %
62,42 %
17,54 %
Étrangers 5,40 % ()
Taux de chômage 21,43 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 12 830 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 31′ nord, 5° 14′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
47,74 km2 (2005)
36,81 %
34,26 %
26,38 %
2,55 %
Localisation

Situation de la ville dans l'arrondissement de Huy et la province de Liège
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Huy
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Huy
Liens
Site officiel huy.be

    Huy est située sur la Meuse au confluent avec le Hoyoux à mi-chemin entre Namur et Liège.

    Les habitants de Huy s'appellent les Hutois.

    Sections de commune

    Ben-Ahin, Huy, Tihange et Neuville-sous-Huy qui avait été rattachée à Tihange quelques années plus tôt. Statte est un faubourg de la ville de Huy.

    Situation et géographie de la commune

    Le territoire de la commune de Huy s'étend sur la rive droite et le versant sud de la Meuse qui fait office de limite communale à l'exception des quartiers urbains d'Entre-Deux-Portes, de Saint-Pierre, du Mont Falise et de Statte implantés sur la rive gauche.

    La majorité de la commune fait partie du sillon Sambre-et-Meuse et de l'Ardenne condrusienne, sous-région boisée du Condroz. Huy se trouve au confluent du Hoyoux et de la Meuse. D'autres ruisseaux comme la Solières traversent la commune du sud vers le nord pour se jeter dans la Meuse.

    L'habitat se concentre principalement dans la vallée de la Meuse mais il existe quelques noyaux d'habitations sur les hauteurs sud de la commune (Saint-Léonard, La Sarte à Ben, Les Longs Thiers, La Sarte) et nord (Mont Falise).

    Communes limitrophes de Huy
    Héron Wanze Amay
    Andenne
    Ohey Marchin Modave

    Démographie

    La commune comptait, au , 21 228 habitants, 10 286 hommes et 10 942 femmes [2], soit une densité de 444,66 hab./km2 pour une superficie de 47,74 km2.

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[3].

    Note : les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[4]

    Histoire

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    Aidée par un climat économique favorable, dû à sa situation de ville-étape de batellerie, Huy multiplie les corps de métiers. Nombreux étaient les étainiers, tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers... Le corps de métier le plus puissant fut celui des orfèvres. La métallurgie hutoise remonte dans le passé (travail de l'étain depuis le VIIe siècle) et, favorisée par le Hoyoux, affluent de la Meuse, propice à l'établissement de roues hydrauliques, les forges et fourneaux connurent à Huy, dès le Moyen Âge, un âge d'or sans précédent. La technique du battage du cuivre, industrie florissante dans la cité hutoise, se répandit dans toute l'Europe dès le XIe siècle.

    En 1066, le Prince-Evêque d'alors, Théoduin de Bavière, décide de reconstruire la collégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de la principauté de Liège de 985 à 1789.

    La première croisade survient 30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy de Pierre l'Ermite[5], fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier vers 1100.

    Au XIIe siècle se détache la personnalité d'Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à 13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à 18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.

    Vers 1300, le pont de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte est remplacé par un pont de pierre. Statte constitue alors une sorte de défense avancée pour Huy : une fortification entre le rocher et la Mehaigne bloque l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant de Hesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles. Le 27 mai 1328, une bataille se déroule dans un raidillon encaissé du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontent Adolphe de La Marck aidé des Hutois. À la suite de sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant[6]. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.

    Au XVe siècle, le château est peu à peu transformé en véritable forteresse. Bâti sur une colline surplombant la Meuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans. La cité connaît massacres, pillages et incendies.

    En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château en wallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.

    Au XIXe siècle, l'industrialisation permit à plusieurs familles hutoises de connaître la fortune (citons Nestor Martin, les Delloye, les Godin)[5]. La Ville de Huy fut alors surnommée « La Ville aux Millionnaires »[7].

    En 1818, la construction du nouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

    Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée allemande prit possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès , le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le , les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le , le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.

    Depuis 2007, un nouvel espace détaille le parcours de vie des différentes catégories de détenus au Fort de Huy et présente des témoignages. En 2010, deux nouvelles salles seront inaugurées, l'une consacrée à Huy sous l'occupation et l'autre à la libération de la Ville dont on a fêté, en 2009, le 65e anniversaire.

    Le fort hollandais (1818).

    De 1983 à 2009, Anne-Marie Lizin est bourgmestre de Huy. Sa gouvernance suscite de vives oppositions au cours des années 2000. Mise en minorité au sein de son parti, soupçonnée de malversations et en proie à des problèmes de santé, elle quitte ses fonctions en [8]. Micheline Toussaint lui succède en mars de la même année. Elle choisit de laisser la place à Alexis Housiaux le . Début 2016, Christophe Collignon succède à Alexis Housiaux.

    Héraldique

    La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 16 mai 1960. Huy appartenait à la Principauté de Liège et usait donc dans son ancien sceau d'une variante des armoiries de Liège. Ce sceau est connu depuis la fin du XIIe siècle. Le sceau montrait le perron de Liège flanqué de deux fleurs de lys. À la moitié du XIIIe siècle les fleurs de lys ont été remplacées par deux chiens. Au XVe siècle le sceau montrait un château avec trois tours et une bannière sur chaque tour. Ce château resta sur le sceau jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Le conseil de la ville opta pour ces armoiries en 1813 mais des armoiries totalement différentes lui ont été octroyées le 28 septembre 1819, un lion avec la lettre H. La lettre V a été ajoutée en 1960.
    Blasonnement : De gueules au château-fort d'or, ouvert d'azur, formé d'un quadrilatère de murailles, vu en perspective, muni à chacun des trois angles visibles d'une tour ronde à toit conique sommé d'une girouette, celle de dextre contournée, la tour du centre à deux étages, ouverte d'azur et accostée de lettres en majuscules H et V d'or. Le château posé sur une terrasse de sinople.
    Source du blasonnement : Heraldy of the World[9].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Huy.
    VillePaysPériode
    Arona[10]Italiedepuis
    Compiègne[10]Francedepuis
    Natitingou[10]Bénindepuis
    Tirlemont[10]Belgiquedepuis
    Vianden[10]Luxembourgdepuis
    Vélingara[10]Sénégaldepuis
    L'hôtel de ville (1766)
    Petites filles jouant près du Bassinia
    Pactes d'amitié

    Personnages célèbres

    Bourgmestre :

    • Adolphe Vrancken: 27/12/1919 - 11/02/1927[11]
    • Paul Carré: 11/02/1927 - 11/11/1936[11]
    • Pierre Jadoul: 1er échevin ff de bourgmestre - 11/11/1936 - 05/03/1937[11]
    • Emile Vierset: 05/03/1937 - 21/01/1947[11]
    • Jacques Grégoire: 21/01/1947 - 30/09/1963[11]
    • Fernand Gustin: 1er échevin ff de bourgmestre - 01/10/1693 - 14/11/1963[11]
    • Fernand Parmentier: 15/11/1693 - 31/12/1970[11]
    • Eugène Lecoq: 01/01/1971 - 03/03/1979[12]
    • Fernand Hubin: 1er échevin ff de bourgmestre - 03/03/1979 - 12/04/1979[11]
    • Fernand Hubin: 12/04/1979 - 23/02/1983[13]
    • Anne-Marie Lizin: 23/02/1983 - 23/03/2009[14]
    • Micheline Toussaint: 23/03/2009 - 12/07/2010[15]
    • Alexis Housiaux: 12/07/2010 - 19/01/2016[11]
    • Christophe Collignon: 19/01/2016 - présent

    Patrimoine

    Vue du fort de Huy depuis le quai Batta

    Les quatre merveilles de Huy

    Des « quatre merveilles» de la ville de Huy, seules deux subsistent encore aujourd'hui :

    • Li Bassinia, fontaine dont la partie la plus ancienne remonte au XVe siècle. Elle est située au centre de la Grand-Place (on peut y voir quatre personnages en bronze et l'aigle bicéphale autrichien) ;
    • Li Rondia : la rosace, d'un diamètre de 9 mètres, de la Collégiale Notre-Dame récemment restaurée.

    Les deux autres merveilles étaient :

    • Li Tchestia (le château-fort des princes-évêques, détruit en 1717 à la suite du Traité de la Barrière, est remplacé de 1818 à 1823 durant la période dite Hollandaise le fort actuel sur son emplacement initial sous la forme d'une citadelle) ;
    • Huy vers 1880, peinture de Gustave Walckiers
      li Pontia : l'ancien pont, détruit par la guerre qui est remplacé aujourd'hui par le pont Baudouin.

    La Grand-Place et l'hôtel de ville

    L'hôtel de ville a été réalisé en 1766 par Jean-Gille Jacob. Il se situe sur la Grand Place, centre animé et commerçant de la ville.

    Le musée communal

    Installé dans les bâtiments et le cloître de l'ancien couvent des Frères mineurs (XVIIe siècle), contient d'importantes collections illustrant l'histoire et le folklore local : intérieur régional orné d'une belle cheminée en grès de 1621, pièces archéologiques, estampes de la ville, céramiques fabriquées à Huy au XIXe siècle, étains, objets d'art religieux parmi lesquels on remarque le Christ du XIIIe siècle nommé « le beau Dieu de Huy ».

    La maison Batta

    Située sur la rive gauche en face du fort de Huy, est un exemple du style renaissance mosan. Cet édifice est un ancien refuge des moines de l'abbaye du Val-Saint-Lambert[16].

    Le bâtiment principal de l'ancienne abbaye Saint-Victor

    Abbaye fondée au XIIe siècle par des Bénédictines et vendue comme bien national en 1798. Le bâtiment date de 1724 et, parfaitement restauré, il abrite une école d'agriculture[16]. Il est précédé par un porche monumental de la même année[16].

    Vestiges du Neufmoutier

    Il s'agit d'un prieuré fondé par Pierre l'Ermite, élevé au rang d'abbaye en 1208[16]. Il n'en reste presque aucune trace, si ce n'est deux ailes du cloître et la crypte.

    Maisons Art nouveau :

    Cercle artistique de la rue de France avec ses sgraffites signés de Paul Cauchie; plusieurs maisons avec carrelages de la même époque se situent dans le quartier. Plusieurs demeures patriciennes présentent des architectures néo-gothiques et néo-renaissance mosane mélangés à des techniques décoratives typiques de l'art nouveau notamment près de la place Lebeau.

    Plusieurs maisons de l' Avenue Albert Ier dont un ancien café.

    Ancienne grande poste, néo-gothique.

    Rue Sous le Château 11, bâtiment d'angle[17],[18].

    Plusieurs repères de crues

    Ils ont été apposés dans la ville. Ils indiquent soit les crues de la Meuse de 1926 ou 1880, soit la crue du Hoyoux du (ces trois crues étant reconnues par la ville de Huy comme importantes car ayant atteint le Bassinia). Quelques emplacements de repères de crue à Huy :

    • sur la taverne le Vieux Huy ;
    • sur la maison Batta ;
    • de chaque côté d'une impasse rue l'Apleit ;
    • sur la façade de l'église rue des Foulons ;
    • au coins de la rue des Barreurs et rue des Sœurs Grises.

    Les Septennales

    En 1656, une grave sécheresse met en péril les récoltes hutoises. Le , les habitants organisent alors une procession et descendent la Vierge de la Sarte avec une grande piété et la placent dans la Collégiale. Alors qu'on rapporte la statue dans sa chapelle sur les hauteurs de la ville, la sécheresse prend fin. Les autorités décident alors, en remerciement, de rééditer la procession l'année suivante et ensuite tous les sept ans. Les fêtes septennales sont nées. Les dernières se sont déroulées le [19].

    En 1865, le Duc de Brabant, futur Léopold II, se rend à Huy le 14 août dans le cadre des Fêtes Septennales. À cette occasion, la Société d'Amateurs chantera le Salut au Prince Royal, composé par leur directeur Godefroid Camauër.

    La statue miraculeuse dans l'église de la Sarte.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, la fête septennale n'a pas eu lieu, mais après la libération de la ville le et la capitulation de l'Allemagne le , on a décidé de compenser cette annulation par une procession de reconnaissance à Notre-Dame de la Sarte le et une descente de la statue miraculeuse. La suivante fut organisée à sa date normale, c'est-à-dire en 1949.

    Culture

    Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy

    Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur quatorze communes affiliées. Ce qui veut dire une équipe avec des missions inscrites dans un décret (lois régionales).

    Sports

    Cyclisme

    • Huy fut traversée à quatre reprises par les cyclistes du Tour de France: 1995, 2001, 2006 et 2015.
    • C'est à Huy qu'arrive la classique cycliste la Flèche wallonne. Depuis plusieurs années, l'arrivée est jugée au sommet du Mur de Huy (chemin des Chapelles).
    • En novembre, a lieu une épreuve automobile comptant pour le championnat de Belgique de rallye : le rallye du Condroz-Huy. Cette épreuve a fêté sa 40e édition en .

    Natation

    • En février, a lieu la traversée hivernale de la Meuse à la nage. En 2013, cette traversée en est à sa 46e édition.
    • En 2020, la ville de Huy annonce une refonte complète de l'infrastructure de la piscine communale en un centre aqualudique afin que celle-ci devienne plus moderne, écologique et attractive. Après plusieurs années, le projet se concrétise enfin. S'axant majoritairement sur ces quatre points : l’accessibilité pour tous, la réduction des charges énergétiques, le développement de la pratique sportive et la réduction de l’usage du chlore, ce projet d'à peu près 4,6 millions d'euros devrait durer 2 ans et demi et permettrait de faire passer la superficie d'espaces aquatiques de 400m² à 1.000m² en rénovant le bâtiment principal, les piscines existantes (intérieur et extérieur), en ajoutant de nouvelles, en ajoutant des gradins ainsi que de nouveaux systèmes comme un système d'anti-noyade.[20]
    • Depuis 2010 il y a également un triathlon a Huy, triathlon qui fait partie du championnat de Belgique

    Football

    Autres sports

    Transports en commun

    La Meuse, navigable, a longtemps servi au transport des passagers et des marchandises, de même que les routes et chemins rayonnant des deux berges.

    La Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage a construit une ligne de chemin de fer de Namur à Liège, actuelle ligne 125 (Infrabel), inaugurée en 1850 (sauf les derniers kilomètres vers Liège, achevés l'année suivante). De 1855 à 1940, elle fera partie du réseau de la Compagnie du Nord - Belge, une société française qui l'utilisera pour relier Paris à Cologne et l'Europe de l'Est. Elle appartient à la SNCB depuis 1940 et la ligne, électrifiée, est parcourue par des trains vers Bruxelles, Liège, Charleroi, La Louvière, Mons et Tournai. La gare de Huy, qui occupe son emplacement actuel depuis 1886, a toujours été la gare principale et est désormais la seule avec la gare de Statte à être ouverte aux trains de voyageurs.

    La Compagnie du chemin de fer Hesbaye-Condroz a également construit une ligne, transversale, passant par Huy (actuelles lignes 126 et 127) vers Landen et Ciney. Cette ligne, directement exploitée par les Chemins de fer de l'État belge (future SNCB), avait sa propre gare : Huy-Sud, sur l'autre rive de la Meuse, franchie grâce au « pont de fer » et un tunnel sous le rocher de la citadelle. Les trains de voyageurs n'y circulent plus depuis 1962-63.

    Films tournés à Huy

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    Références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 52.
    2. [PDF] http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    3. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    4. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    5. « Historique — Site de huy », sur huy.be, (consulté le ).
    6. Marie Delcourt, Oreste et Aleméon. Étude sur la projection légendaire du matricide en Grèce, Les Belles Lettres, 1959, 113 p., p. 173 et 419.
    7. « Huy: Le Livre du Millénaire (Collectif) », sur bibliomania.be (consulté le ).
    8. Anne-Marie Lizin est décédée, La Libre Belgique, .
    9. https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Huy_(Belgium)
    10. « https://www.huy.be/ma-commune/decouvrir-huy/jumelages » (consulté le )
    11. Hôtel de ville de Huy - plaque commémorative
    12. « Eugène (Emile) Lecoq | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    13. « Fernand Hubin | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    14. « Anne-Marie Lizin | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    15. « Michèle Toussaint-Richardeau | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    16. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 78.
    17. Sébastien Charlier, Université de Liège, « Référence : L'Art nouveau à Huy », sur orbi.uliege.be, Nouvelles du patrimoine, Association des Amis de l’Unesco, (consulté le ), p. 36-37.
    18. Sébastien Charlier, Université de Liège, « L'Art nouveau à Huy » [PDF], sur orbi.uliege.be, Nouvelles du patrimoine, (consulté le ), p. 36-37.
    19. Lily Portugaels, Noël, l’ermite de La Sarte, La Libre Belgique, .
    20. « Un subside de 4.600.000 euros pour rénover la piscine de Huy », sur www.huy.be (consulté le )
    21. « Tournage de RAID Dingue avec Dany Boon à la piscine de Huy », sur sudinfo.be, (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la province de Liège
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