Ardres
Ardres (parfois appelée Ardres-en-Calaisis) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ardres | |||||
![]() L'hôtel de ville. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Opale | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Loquet 2020-2026 |
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Code postal | 62610 | ||||
Code commune | 62038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ardrésiens | ||||
Population municipale |
4 403 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 326 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 51′ 20″ nord, 1° 58′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 17 m |
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Superficie | 13,52 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Ardres (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-ardres.fr | ||||
Géographie
La commune est située dans le nord du Pas-de-Calais, à une douzaine de kilomètres au sud-est de Calais.
Topographie
La commune a un relief très plat, typique de la plaine de Flandre, allant de 2 à 17 mètres. En plus du chef-lieu Ardres, la commune compte plusieurs localités : Bois-en-Ardres, La Cauchoise, Le Palentin, Les Pélerins,
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Hydrographie
Le territoire est inclus dans le bassin Artois-Picardie.
Environnement et écologie
La commune a signé en mars 2010 une charte d'entretien des espaces publics, avec l'Agence de l'eau Artois-Picardie[1].
Communes limitrophes
![]() |
Les Attaques | Guemps | ![]() | |
Balinghem | N | Nortkerque | ||
O Ardres E | ||||
S | ||||
Brêmes | Louches | Nielles-les-Ardres |
Urbanisme
Typologie
Ardres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardres, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 7 421 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (13,5 %), eaux continentales[Note 3] (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), zones humides intérieures (2,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Vient du flamand aard qui signifie « champ, pâture »[12]:
- Ardam (1070), Arda (1084), Arde (1119), Ardea (1227), Arda ou villa Ardua (XIIIe siècle), Ardre (1412), Ardea prope Calesiam (1472), Ardres (1793)[13].
En néerlandais : Aarden[14], en flamand : Aarde[15](littéralement terre ou les terres).
- Entrée d'Ardres, côté Brêmes.
- Entrée de Bois-en-Ardres.
- Entrée de La Cauchoise, côté Guemps.
- Entrée des Pélerins.
- Entrée de Pont-d'Ardres.
Histoire
À l'époque gallo-romaine, Ardres est une bourgade prospère grâce à son marché agricole.[réf. nécessaire]
Entre 1060 et 1070[16], Arnold, seigneur de la seigneurie de Selnessa-Ardres et vassal du comte de Guînes, élève une motte au milieu du marais sur laquelle il bâtit un donjon de bois. Il est le fils du premier seigneur de la dite seigneurie, Herred, familier du comte Eustache de Guînes, et d'Adèle, nièce de l'évêque des Morins (voir seigneurs d'Ardres).
En 1096, Arnould II d'Ardres participe à la première croisade. Son nom figure dans la cinquième salle des croisades du château de Versailles.
Au XIIIe siècle, comme d'autres cités du comté, Ardres dispose d'une administration communale relativement autonome par rapport au comte de Guînes, (commune) : en 1254, Arnould III de Guînes déclare devoir à ses échevins de Guînes, Ardres, Audervic (Audruicq), et du pays de Bredenarde la somme de 20 700 livres parisis qu'ils avaient payé pour sa rançon[17].
Ardres est en 1273 une des douze pairies du comté de Guînes, d'autres sources parlant des seigneurs d'Ardres en tant que barons du comte de Guînes[18]. Baudouin, sire de la Motte d'Ardres (seigneur d'Ardres; il s'agit de Baudouin IV de Guînes, dépossédé du comté de Guînes que son père Arnould III de Guînes avait vendu au roi de France) est un des treize barons du comté[19].
Le prieuré d'Ardres est également cité comme constituant une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[18].
En 1334, Philippe roi des français (Philippe VI de Valois) approuve l'accord conclu au sujet du procès existant entre le comte de Flandre, (Louis Ier de Flandre) et les habitants d'Ardres à propos du tonlieu de Bapaume et en remet la décision à Philippe de Haverskerque et à maître Jean Chauwyas. Ces deux arbitres vont condamner en 1336 la communauté de la ville d'Ardres à payer, conformément aux usages, le droit de péage de Bapaume[20].
En 1396, le roi Charles VI amène à Ardres sa fille Isabelle de France, destinée à Richard II, avant de rencontrer ce souverain le 27 octobre dans la plaine entre Ardres et Guînes, sur la frontière entre les deux royaumes, et de procéder à la remise de la princesse le 31. Le mariage a été célébré le 3 novembre à Calais (église Saint-Nicolas)[21].
Le , une troupe anglaise venue de Calais, cherche par une nuit noire à s'emparer d'Ardres, mais les soldats face à une population qui se défend ne peuvent qu'incendier le faubourg[22].
Au XVIe siècle, la ville accueille François Ier, qui y rencontre Henri VIII d'Angleterre lors de l'entrevue du Camp du Drap d'Or, qui se tient du 1er au .
Le , le traité d'Ardres clôt les guerres entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre.
En 1596, l'archiduc Albert d'Autriche s'empare d'Ardres après un siège : la ville est rendue en 1598, à la paix de Vervins.
Le , Louis XIII, de passage à Calais, ordonne qu'on démolisse la citadelle d'Ardres gouvernée par Jean de Monchy, seigneur de Montcavrel. Celui-ci cherche à voir le roi à Calais, mais Louis XIII refuse de lui parler et part le lendemain pour Boulogne[22].
Pendant la Première Guerre mondiale, Ardres est en 1918 le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Brêmes fait partie de ce commandement d'étapes et a donc accueilli des troupes[23]. Ardres a également accueilli des troupes dépendant du commandement d'étapes de Guînes en 1917-1918[23]; ainsi que du commandement d'étapes de Nouvelle-Église[23]. En mars 1918, des troupes belges (35 officiers, 540 hommes de troupe, 11 chevaux) cantonnent sur Ardres[24]. Le bureau du commandement d'étapes est installé à la mairie et relié au central téléphonique d'Ardres. Il agit en liaison avec le gouverneur militaire de Calais[25]. En septembre 1917, des travailleurs sont en poste dans la sucrerie d'Ardres au titre de l'effort de guerre[26].
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Le 23 décembre 1940, Adolf Hitler, arrivé la veille dans son train spécial à la gare d'Audruicq, traversa la commune en voiture pour aller inspecter les troupes et l'artillerie allemande sur la côte et passa Noël avec les troupes d'occupation[27].
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[28].
Le 18 juin 2019, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Ardres, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[29].
Politique et administration
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Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2018, la commune comptait 4 403 habitants[Note 4], en augmentation de 2,71 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,9 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 16,4 %) ;
- 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 23 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Monuments historiques
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- L'église Notre-Dame de Grâces et Saint-Omer fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [38]. La cloche est Monument Historique à titre d'objet. Les vitraux du XIXe siècle sont des verriers F. Hirsch, Lévèque et Roussel et un orgue de 1876 est du facteur d'orgue Frédéric Haerpfer.
- L'ancienne chapelle des Carmes fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [39].
- Le Bastion Condette, aussi dénommé Bastion royal, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [40].
- Les silos à blé dénommés Les Poires font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [41].
Patrimoine commémoratif
- Le monument aux morts d'Ardres, commémorant les guerres de 1914-1918 et 193919-45.
- Le monument aux morts de Bois-en-Ardres commémorant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
- La plaque commémorative de 1914-1918 dans l'église d'Ardres.
- Au cimetière d'Ardres, une dizaine de tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission
- Au cimetière d'Ardres, le mémiorial de six soldats anglais disparus.
- Le Buste-mémorial du général Saint-Just à Ardres et la Croix-mémorial du général Saint-Just à Pont-d'Ardres
- Le monument aux morts d'Ardres.
- Le monument aux morts de Bois-en-Ardres.
- La plaquette 1914-1918 dans l'église d'Ardres.
- la croix mémorial du général Saint-Just à Pont-d'Ardres.
Autres
- L'église Saint-Joseph de Bois-en-Ardres, construite de 1864 à 1874. Dans l'église un orgue de 1960 du facteur d'orgues Edmond Costa.
- L'église Sainte-Thérèse de Pont-d'Ardres.
- La gare de Pont-d'Ardres.
- Le canal d'Ardres.
- Le jardin public.
- Site classé de l'allée des tilleuls, plantée en 1776.
- Site inscrit du lac d'Ardres et de ses abords.
- L'église Saint-Joseph de Bois-en-Ardres.
- L'église Sainte-Thérèse de Pont-d'Ardres.
Personnalités liées à la commune
- Seigneurs d'Ardres
- Lambert d'Ardres, chroniqueur du XIIe siècle.
- Jean Marie Pierre Dorsenne, comte Lepaige est né le 30 avril 1773 à Ardres.
- Benjamin Ritiez (1839-1914), maire, poète et compositeur.
- Gustave Allègre (1840-1900), chanoine, docteur en droit, en théologie, droit canon, auteur de plusieurs ouvrages d'étude du droit de la société dans ses rapports avec la situation des ecclésiastiques.
- Constantin Senlecq, (1842-1934), scientifique.
- Victor de Saint-Just (1862-1933), né et mort à Ardres, général de division, maire d'Ardres, député du Pas-de-Calais, commandeur de la Légion d'honneur.
- Claude Lefebvre (1931-2012), compositeur.
- Maison natale de Constantin Senlecq.
Folklore
- Les géants locaux, Belle Roze et François Ier.
Héraldique
![]() |
Blason | D'argent à l'aigle bicéphale de sable, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Détails | Inspiré des armes de la famille d'Ardres, dont la branche aînée s'est éteinte au XIIe siècle, et qui portait « d'argent à l'aigle bicéphale de sable armée et becquée de gueules ». Le 12 mai 1520, à l'approche du Camp du Drap d'Or, François Ier aurait autorisé la commune par lettre patente, en plus de la devise, à porter le chef de France moderne (d'azur à trois fleur de lys d'or) bien qu'à l'époque il aurait été fait état d'étoiles d'or[42]. Adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Ernest Ranson (1839-1920). Histoire d'Ardres depuis son origine jusqu'en 1891. Saint-Omer, Imprimerie du Mémorial artésien, vers 1892. in-4, 720 pages, 5 planches, dont 4 gravées. (Réédition en fac-simile : Ardres, Bibliothèque pour tous, 1988.
- Aimé Courtois. Dictionnaire géographique de l'arrondissement de Saint-Omer avant 1789, dans : Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, volume 13, Saint-Omer, 1869, page 11 (notice sur Ardres, lire en ligne) et page 243 (notice sur Selnesse, lire en ligne).
- Jean Douce de Bermont. Mémoire sur l'origine de la ville d'Ardres, 1756, Bibliothèque nationale de France, département Arsenal, MS-6453 (467). Lire en ligne.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Liste des signataires de la charte des espaces publics, bassin Artois-Picardie sur le site de l'Agence de l'eau, consulté le 14 juin 2011.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ardres », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Calais », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1029.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 12.
- http://flandreetartois.over-blog.com/24-index.html
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Lambert d'Ardres, Histoire des comtes de Guines, latin éditée dans la langue originelle par Johann Heller, Historia comitum Ghisnensium, Monumenta Germaniae Historica, Scriptores, t. XXIV (Hanovre, 1879), paragraphe 109.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome V, Année 1254.
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981, lire en ligne.
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981, lire en ligne.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 9. Années 1334 et 1336.
- Pierre Jean Marie COLLET, Notice historique de l'état ancien et moderne du Calaisis, de l'Ardresis, et des pays de Bredenarde et de Langle, etc, (lire en ligne), p. 213.
- Ephémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs par J. Goutier
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Journal de marche du commandement d'étapes d'Ardres, 14-15 mars 1918, p. 2, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes d'Ardres, 14-15 mars 1918, p. 3, lire en ligne.
- Journal du commandement d'étapes de Guînes, juillet-décembre 1917, p. 70, lire en ligne.
- "Il y a 80 ans, le 24 décembre 1940, Adolf Hitler venait passer Noël dans le Boulonnais", Joël Rochoy, La Voix du Nord, le 24 décembre 2020
- « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du Pas-de-Calais - Recueil des actes administratifs », sur http://www.pas-de-calais.gouv.fr/, (consulté le ).
- Christian Canivez, « Nos habitats sont-ils adaptés à la nouvelle donne climatique ?», dans La Voix du Nord du 31 juillet 2019, p. 3.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Ardres en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Notice no PA00107959, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00107958, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00135491, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA62000054, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis-Joseph Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais (tome II, 1842).
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