Louches

Louches est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Louches

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Opale
Maire
Mandat
Franck Delabasserue
2020-2026
Code postal 62610
Code commune 62531
Démographie
Gentilé Louchois
Population
municipale
955 hab. (2018 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 49′ 50″ nord, 2° 00′ 26″ est
Altitude Min. 8 m
Max. 166 m
Superficie 12,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Louches
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Louches
Géolocalisation sur la carte : France
Louches
Géolocalisation sur la carte : France
Louches

    Géographie

    Panneau d'entrée de la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Louches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (5,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Lotersa et Lotenes (1084), Lothese (1119), Lutesse (1122), Lotese (1145), Loteza (1157), Lothessa (1179), Loutesse (XIIe siècle), Lots (1200), Lotessa (1210), Lotissa (1225), Lokes et Louces (XIIIe siècle), Loches (1302), Loucez (1358), Louches (1473)[8].

    Lotesse en flamand[9].

    Histoire

    Au Moyen-Âge, la seigneurie de Loctebarne, ou Lostebarne, située sur le territoire de Louches, était une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[10].

    Dans le manoir du Rouge-Camp, Nicolas le Gouge reçut Louis XIV et Mazarin en 1658.

    De 1792 à 1992, le poste de conseiller général du canton d'Ardres était détenu par le maire de Louches.

    Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[11].

    Politique et administration

    Louches dans son canton et dans l'arrondissement de Saint-Omer.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Antoine Lesage    
      1865 Jean-Baptiste Brémart    
    1865 1882 Raimond Brémart   Conseiller Général du canton d'Ardres (1865-1882)
    1882 1885 Edmond Brémart   Conseiller Général du canton d'Ardres (1882-1885)
    1885 10 décembre 1919 Paul Brémart   Conseiller Général du canton d'Ardres (1885-1919)
    10 décembre 1919 25 octobre 1944 Gabriel Donjon de Saint-Martin   Conseiller Général du canton d'Ardres (1919-1944)
    25 octobre 1944 13 mai 1955 Albert Banquart   Adjoint faisant fonction de Maire en 1944, puis Maire
    13 mai 1955 28 mars 1965 Gaston Déclemy Ind. Conseiller Général du canton d'Ardres (1946-1961)
    28 mars 1965 23 mars 2001 Albert Stoclin UDF-PR Conseiller Général du canton d'Ardres (1961-1992)
    23 mars 2001 22 mars 2008 Henri Boulanger    
    22 mars 2008 En cours
    (au 31 janvier 2015)
    Franck Delabasserue   Réélu pour le mandat 2014-2020 et le mandat 2020-2026[12],[13]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 955 habitants[Note 3], en augmentation de 1,17 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    788837921989835848833834792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    779826860845833846817792823
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    769810821766736691703666668
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    682696701677722733802930946
    2018 - - - - - - - -
    955--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 27,2 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 14,3 %) ;
    • 49,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 17,9 %).
    Pyramide des âges à Louches en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,8 
    2,2 
    75 à 89 ans
    6,8 
    12,1 
    60 à 74 ans
    10,3 
    18,3 
    45 à 59 ans
    19,1 
    27,2 
    30 à 44 ans
    22,7 
    18,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,7 
    0 à 14 ans
    19,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Omer.
    Église Saint-Omer.

    On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église. Mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les XIIe – XIIIe siècles. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela. C’est également lui qui offrît le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le .

    La tribune, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de monsieur l’abbé Emile Occre. Au-dessus de la tribune, l’archange Gabriel fut offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.

    En 1855, furent posés les vitraux du chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à saint Omer. Monsieur Charles Donjon de Saint-Martin donna celui dédié à sainte Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.

    En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église. L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le par Mgr Lequette, évêque d’Arras. À cette occasion, furent notamment offerts :

    • La pierre de l’autel par monsieur Emmery de Sept-Fontaines,
    • La croix du tabernacle par monsieur Marcotte de Noyelles,
    • Les six chandeliers par monsieur Brémart, maire de Louches,
    • Les canons (ce sont les livres bibliques) par monsieur d’Offray,
    • La lampe du sanctuaire par monsieur de Boislecomte (ce n’est plus celle en place naturellement)

    Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.

    Les fonts baptismaux qui sont du XIIIe siècle ont été classés monument historique le . Le , ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques : les autels latéraux (XVIIe siècle), les statues de la vierge et de sainte Anne (XVIIIe siècle), de saint Antoine (XVIe siècle), de saint Roch (XVIIe siècle), la plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763), la cloche refondue en 1877, et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).

    Le monument aux morts.

    En 1975, les statues ont été restaurées.

    • Chapelle du Rosaire (privée).
    • Chapelle du Rouge-Camp (privée).
    • Chapelle de Leauette (située à Lostebarne, privée)
    • Chapelle Saint-Benoit (installée au hameau du Haguemberg).
    Le monument aux morts.

    Celui-ci a été restauré en 2010 par la municipalité. Les barrières l'entourant ont été retirées, laissant ainsi resplendir le monument.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à une croix alésée d'argent à 2 traverses égales[20].
    Détails
    Inspiré des armes de la ville de Saint-Omer.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 232.
    9. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    10. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981-982, lire en ligne.
    11. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du Pas-de-Calais - Recueil des actes administratifs », sur http://www.pas-de-calais.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. M. D-L (CLP), « À Louches, Franck Delabasserue officiellement reconduit pour un deuxième mandat : Samedi, à la salle des fêtes, le nouveau conseil municipal s’est réuni pour élire le maire de la commune et ses adjoints, le nombre de ceux-ci ayant été porté à quatre », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Évolution et structure de la population à Louches en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    19. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. Proposition de régularisation par JP Fernon, Décision municipale en cours
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