Saint-Sulpice-de-Cognac

Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Cet article concerne Saint-Sulpice près de Cognac. Pour l'autre commune du même nom dans le département, voir Saint-Sulpice-de-Ruffec.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sulpice.

Saint-Sulpice-de-Cognac

La mairie de Saint-Sulpice-de-Cognac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Dominique Souchaud
2020-2026
Code postal 16370
Code commune 16355
Démographie
Gentilé Saint-Sulpiciens
Population
municipale
1 206 hab. (2018 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 38″ nord, 0° 22′ 51″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 104 m
Superficie 23,82 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cognac-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Sulpice-de-Cognac
Géolocalisation sur la carte : Charente
Saint-Sulpice-de-Cognac
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sulpice-de-Cognac
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sulpice-de-Cognac

    Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens et Saint-Sulpiciennes[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune de l'aire urbaine de Cognac située à l'ouest du département de la Charente, auquel elle est la plus occidentale, et limitrophe de la Charente-Maritime, à km au nord-ouest de Cognac et 44 km à l'ouest d'Angoulême.

    Le bourg de Saint-Sulpice est aussi à km au nord-ouest de Cherves-Richemont, km au sud-est de Burie, 13 km au sud de Matha, 19 km à l'est de Saintes et 23 km au sud-est de Saint-Jean-d'Angély[2].

    La commune est traversée par la D 731 entre Cognac et Saint-Jean-d'Angély, qui passe à 600 m au sud-ouest du bourg et aussi par la D 55, qui va en direction de Mesnac à l'est et Saint-Bris-des-Bois à l'ouest[3].

    La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat est très dispersé entre le bourg de Saint-Sulpice, les Chaudroles, Canton Buhet, Coulonges, Chez Pommier, la Poterie, Chez Bujeard, Chez Landais, les Béguillères et Chez Joannais à l'ouest, Peuyon, le Vignaud, Sept Fonts, le Chausset près de la voie romaine, etc.[3].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est située sur les terrains calcaires du Bassin aquitain, à la limite du Jurassique qui occupe le tiers nord-est, et le Crétacé qui occupe la partie ouest.

    Le Jurassique date du Tithonien (anciennement appelé Portlandien). Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique supérieur mordant sur la période du Crétacé inférieur (Berriasien), et composant la dépression du Pays Bas, ancienne lagune.

    Le Crétacé supérieur occupe le plateau de la moitié ouest du territoire communal. Il s'étage du Cénomanien au Santonien, en passant par le Turonien (ou Angoumien) et le Coniacien. Ce plateau forme une côte marquée au-dessus du Pays Bas, et s'étend ou nord-est de Saintes.

    Toute la bordure orientale de la commune est occupée par des alluvions du Quaternaire (vallée de l'Antenne)[4],[5],[6].

    Hormis le tiers nord-est de la commune, le relief est assez vallonné et relativement haut. Le point culminant est à une altitude de 104 m, situé à km à l'ouest du bourg, près de chez Tachet. Le point le plus bas est à 10 m, situé en limite sud-est le long de l'Antenne. Le bourg, situé au bord de l'Antenne, est à 16 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    L'Antenne, affluent rive droite de la Charente, traversant le Pays Bas dans une large vallée, s'engage dans le plateau calcaire au sud de la commune. Elle est de régime pluvial océanique.

    Cette rivière de première catégorie piscicole a un débit minimal moyen de 0,49 m3/s.

    Au nord du bourg, le ruisseau de chez Landais provenant de Burie et alimenté par d'autres sources, en particulier celle de Sept-Fonts, se jette dans l'Antenne. Le ruisseau de chez Goron, autre affluent de l'Antenne, est un ruisseau temporaire[3].

    Climat

    Saint-Sulpice-de-Cognac a comme les trois quarts sud et ouest du département de la Charente un climat océanique aquitain.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,3 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom est attesté sous la forme ancienne, en latin, Sanctus Sulpitius prope Compiniacum (Saint-Sulpice près de Cognac)[14].

    Saint Sulpice était évêque de Bourges au VIIe siècle[15],[16].

    Pendant la Révolution, Saint-Sulpice s'est appelé Sulpice Antenne[17].

    Histoire

    Des tombes rupestres qui dateraient de l'époque gauloise ont été retrouvées aux Chaudrolles[18].

    La commune était un lieu de passage car traversée par la voie romaine d'Agrippa de Saintes à Lyon, dite chemin des Romains[19] ou Chemin chaussé[20],[Note 3], avec une borne milliaire à la limite de la Charente-Maritime, au lieu-dit Chez Rateau[18].

    L'église a été donnée en 1072 à l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil dans l'Allier, par Guillaume Paluel, un de ses fondateurs et seigneur du lieu. Elle a été ainsi réunie au prieuré de l'église Saint-Léger de Cognac qui dépendait aussi de cette abbaye[21].

    Les carrières de pierre de taille provenant de la bordure de la vallée de l'Antenne, au lieu-dit les Chaudrolles, au grain jaune, ont été exploitées depuis l'antiquité.

    Le fief de Coulonges est attesté dès le XVIe siècle[22]. Ce fief a appartenu à cette époque aux Montalembert, puis par mariage en 1653 aux de Curzay, seigneurs de Boisbertaud (dans la paroisse de Rouillac), jusqu'en 1737 où il est passé aux mains de Charles Tizon, chevalier.

    L'autre fief important de la paroisse était Vaujompe. Il a appartenu à la famille de Régnier, noble depuis 1545, puis est passé à la famille de Badiffe.

    Le pont de Saint-Sulpice a joué un rôle important dans l'histoire de l'Angoumois et Saintonge. Lors des guerres de Religion, c'est en effet à ce pont que l'amiral de Coligny a rallié les débris de l'armée protestante après la bataille de Jarnac, en 1569. C'est aussi à ce pont que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé[23].

    Le , les représentants de Saint-Sulpice et de l'enclave de Migron à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont le notaire H. Phelippot, P. de la Robertière, P. Morillaud et J. Rayé[24].

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux de Cognac à Saint-Jean-d'Angély. Au début de ce même siècle, l'industrie dans la commune était représentée par les carrières des Chaudrolles, quelques moulins et une laiterie[23].

    Administration

    La commune de Saint-Sulpice a été créée en 1793 dans le canton et le district devenu arrondissement de Cognac. En 1933 elle devient Saint-Sulpice-de-Cognac et en 1993 lors de la division du canton de Cognac en Cognac-Nord et Cognac-Sud, elle se retrouve dans le canton de Cognac-Nord.

    Précédemment située dans les locaux de l'ancienne gare, la mairie s'installe en 2009 dans ses nouveaux murs dans l'ancien presbytère.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Georges Portet    
    1995 2008 Bernard Fichet    
    2008 2014 Jacques Naudin SE Directeur de société en retraite
    2014 En cours Dominique Souchaud ex-LREM[25]  

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 16,35 % sur le bâti, 48,16 % sur le non bâti, et 8,35 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

    La Communauté de communes de Cognac prélève 12,14 % de taxe professionnelle.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2018, la commune comptait 1 206 habitants[Note 4], en diminution de 4,74 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 5001 4111 3701 5541 7241 6381 6881 7521 837
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 9661 9371 8101 7321 5821 4751 5391 5701 577
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 4371 3621 1931 1191 0771 0121 0411 0571 071
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    1 0041 0091 1191 2061 1931 2321 2641 2211 206
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Sulpice-de-Cognac compte 1 252 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999). La commune occupe le 7 645e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 330e en 1999, et le 50e au niveau départemental sur 404 communes.

    Le maximum de la population a été atteint en 1861 avec 1 966 habitants.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;
    • 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 14,8 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 23,4 %).
    Pyramide des âges à Saint-Sulpice-de-Cognac en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90  ans ou +
    1,1 
    7,9 
    75 à 89 ans
    9,3 
    12,5 
    60 à 74 ans
    13,0 
    23,7 
    45 à 59 ans
    23,3 
    20,3 
    30 à 44 ans
    21,1 
    15,1 
    15 à 29 ans
    14,8 
    19,4 
    0 à 14 ans
    17,4 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Remarques

    En 1791 elle est notée avoir 1 478 habitants[24].

    Bien qu'elle voit sa population croître à nouveau depuis 25 ans, la commune a toujours 35 % d'habitants en moins qu'en 1861, et n'a pas retrouvé son niveau de population d'il y a deux siècles.

    La population se répartit en 569 actifs dont 54 chômeurs et 663 inactifs. Les retraités représentent 22,7 % de la population[32].

    Il existe en 2006 un total de 585 logements (+ 58 en 6 ans) dont 492 résidences principales, 16 résidences secondaires et 77 logements vacants (+ 36 en 6 ans).

    Économie

    C'est principalement une commune agricole et viticole, située dans la zone de Borderies de l'appellation d'origine contrôlée du cognac[33].

    Une tonnellerie artisanale s'est spécialisée dans le reconditionnement de fûts.

    Une zone d'activité accueille des commerces, boulangerie, coiffure et un marché hebdomadaire.

    Il y a un gîte et des chambres d'hôtes au moulin de chez Gauthier et deux gîtes au domaine de chez Brandon.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Saint-Sulpice possède une école primaire publique regroupant cinq classes (une classe de maternelle et quatre d'élémentaire), située à canton Buhet.

    Le secteur du collège est Cognac (Claude-Boucher)[34]. Cognac accueille aussi les lycées.

    Équipements sportifs

    Il y a un stade où s'entraîne le club de football.

    Autres services

    Ils sont à Cherves, bourg de la commune limitrophe (pharmacie, infirmières, cabinet médical, médiathèque), ou un peu plus loin à Cognac (collège, lycée, hôpital, médecins spécialistes) ou à Burie en Charente-Maritime toute proche.

    Vie culturelle

    En 2014, l'association Vivre en Borderies organise un important marché le troisième dimanche de novembre.

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Église de Saint-Sulpice.

    L'église date du XIe siècle[23] et a été reconstruite vers la fin du XIIe siècle. Elle est à un vaisseau avec un plan en croix latine avec une voûte en berceau plein-cintre. Elle est couverte de tuiles creuses, de tuiles plates et d'ardoises. L'abbé Lamande, son curé est à l'initiative d'une restauration radicale au milieu du XXe siècle[35]. Elle semble être inscrite monument historique depuis 1950[36].

    Le patrimoine religieux comporte aussi une croix de chemins[37].

    Patrimoine civil

    Travail.

    Plusieurs logis sont anciens, comme le logis du Plessis dont il reste le passage couvert du XVIe siècle et qui a été reconstruit au XIXe siècle.

    Bel Endroit est situé le long de la voie romaine, le Chemin chaussé. Les seigneurs de Bel-Endroit sont attestés dès 1570 et l'édifice comporte une tour d'escalier polygonale en pierre de taille daté du XVIIe siècle[38].

    De la ferme de la Motte il reste une porte remarquable après des remaniements au XIXe siècle. La ferme de la Plante a conservé un portail du XVIIIe siècle. Le château de Coulonges a lui aussi été totalement remanié au XIXe siècle[22]. De très nombreuses fermes et maisons ont été construites aux XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

    Le moulin de Coulonges existait déjà au XVIIIe siècle ainsi que les deux moulins à vent.

    La pyramide sur le pont de Saint-Sulpice sur l'Antenne commémore le rassemblement des troupes protestantes après la bataille de Jarnac. Ce pont était le lieu de franchissement de la voie romaine Saintes-Lyon. Il a été reconstruit au XVIe siècle puis au XIXe siècle.

    Les deux puits de chez Jouannet et de chez Millet sont répertoriés sur la base Mérimée, ainsi qu'un four à pain et de nombreuses maisons du XVIIIe siècle[39]. Le travail situé devant l'église, permettait de ferrer les bœufs et de soigner les gros animaux.

    Le pont de fer a connu la voie de chemin de fer local. Il permet aux randonneurs d'aller de Saint-Sulpice à Cherves.

    Patrimoine environnemental

    Pont de fer.

    Le site Natura 2000 de la vallée de l'Antenne présente sur la commune de Saint-Sulpice, deux habitats d'intérêt communautaire très spécifiques aux Chaudrolles : les cavités souterraines des carrières de pierre abandonnées forment un gite à chauves-souris et au-dessus les pelouses calcicoles site à orchidées remarquables et plantes rares telle l'astragale de Montpellier.

    Ces pelouses sèches ont fait l'objet de la signature d'un contrat Natura 2000 et la commune pratique depuis 2006, en partenariat avec des bénévoles de Charente Nature et de la société française d'orchidophilie un entretien bisannuel adapté qui vise à maintenir le site ouvert et propice aux espèces rares que sont Orchis odorant, Astragale de Montpellier et Biscutelle de Guillon.

    Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. À rapprocher toponymiquement du lieu-dit le Chausset situé en limite de cette voie au sud de la commune.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Saintes », sur Infoterre, (consulté le )
    7. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 385
    15. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 629.
    17. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, , « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]
    18. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 123
    19. Carte IGN
    20. Stéphane Gendron, La toponymie des voies romaines et médiévales : les mots des routes anciennes, Paris, Errance, , 196 p. (ISBN 2-87772-332-1)
    21. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 339
    22. « Château de Coulonges », notice no IA00059386, base Mérimée, ministère français de la Culture
    23. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 369
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    37. « Croix », notice no IA00059388, base Mérimée, ministère français de la Culture
    38. Site Catillus Carol
    39. « Saint-Sulpice-de-Cognac », base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

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