Saint-Maixent-l'École

Saint-Maixent-l'École est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Maixent.

Saint-Maixent-l'École

L'hôtel de ville, dit hôtel de Pied-Foulard.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Haut Val de Sèvre
(siège)
Maire
Mandat
Stéphane Baudry
2020-2026
Code postal 79400
Code commune 79270
Démographie
Gentilé Saint-Maixentais, Saint-Maixentaises
Population
municipale
7 209 hab. (2018 )
Densité 1 381 hab./km2
Population
agglomération
11 591 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 49″ nord, 0° 12′ 25″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 115 m
Superficie 5,22 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Maixent-l'École
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Maixent-l'École
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maixent-l'École
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Maixent-l'École
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Saint-Maixent-l'École
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Saint-Maixent-l'École
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Saint-Maixent-l'École
Liens
Site web saint-maixent-lecole.fr

    Ses habitants sont appelés les Saint-Maixentais et les Saint-Maixentaises.

    Géographie

    La ville de Saint-Maixent-l’École est située sur la RD 611 à 23 km au nord-est de Niort et à 55 km au sud-ouest de Poitiers, elle est desservie par l'autoroute A10 et par le TGV vers Poitiers-Paris ou vers Niort-La Rochelle.

    La ville est traversée par la Sèvre niortaise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 908 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Touche Stna », sur la commune de Saint-Georges-de-Noisné, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 918,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Maixent-l'École est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Maixent-l'École, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 11 383 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), terres arables (13,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), forêts (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d'abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux VIe et VIIe siècles.

    En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville[23] (guerre de Cent Ans).

    En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine[24].

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    De 1880 à 1940, l'École militaire d'infanterie (EMI, puis EMICC, avec les chars de combat) forme des milliers d'officiers issus du corps des sous-officiers.

    En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’École de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire[25].

    Après la guerre, l'École militaire d'infanterie et des chars de combat rejoindra l'École militaire interarmes au camp de Coëtquidan.

    En 1963, s'installe l'École nationale des sous-officiers d'active.

    Patrimoine[26]

    Porte Chalon

    Dans cet édifice se trouve l'Office de Tourisme Haut Val de Sèvre. Le bâtiment datant du XVIIIe siècle, a été construit lors de travaux d'urbanisme souhaités par le Comte de Blossac, intendant du Poitou. Il remplaçait l’une des anciennes portes de la ville fortifiée, et faisait partie d’un fief appartenant aux Chalon, puissante famille Saint-Maixentaise au XIVe siècle.

    Cette nouvelle porte accueillit l'hôtel de ville jusqu'en 1921. La porte Chalon est classée monument historique depuis 1999.

    Hôtel Chauray

    L'hôtel Chauray, a été construit pour Pierre Paen en 1531. L'édifice faisait partie du domaine de Chauray qui s'étendait de la rue Chalon à la rue de l'Audience.

    La famille Paen est une famille très ancienne de Saint-Maixent. Philippon Paen, marchand à Saint-Maixent, fut le premier maire de la ville en 1441. Il fut maire à trois reprises.

    Son frère Pierre acheta, vers 1450 la seigneurie de Chauray. Il fut maire de Niort puis de Saint-Maixent. Tout comme son fils Guillaume. Et c'est Pierre, le fils de ce dernier, qui fit construire cet hôtel particulier. Il fut également maire de Saint-Maixent.

    À l'origine, l'hôtel Chauray, était entouré de deux avant-corps en forme de demi-tourelles. Aujourd'hui, une seule reste.

    Après la Révolution, le bâtiment a appartenu à plusieurs familles. En 1921, les derniers propriétaires vendent à la ville l'ensemble du domaine. Il a été occupé par l'administration des Postes jusque dans les années 1950.

    Église St Léger

    Seule une chapelle gothique de l'Église St Léger subsiste, abritant la crypte du VIIe siècle redécouverte au XIXe siècle et classée au monument historique.

    Porte Canclaux

    Cette porte de l'abbaye du XVIIe siècle est de style classique. Au-dessous de la corniche, au centre de la frise, observez les trois cartouches avec inscriptions, celle qui se trouve au centre porte la date « 1660 » ; date de reconstruction de l'abbaye. Au-dessus de l'arcade, trois écussons : à gauche, aux armes des Bénédictins à une fleur de lys, au centre aux armes de la France aux trois fleurs de lys et à droite aux armes de l'abbaye à une fleur de lys. L'abbaye fut donc « royale ».

    Lors de l'installation des militaires dans l'abbaye, la caserne prend le nom de « caserne des bénédictins » puis en 1886 de « caserne Canclaux » ; ce qui explique le nom de cette porte d'entrée de l'abbaye.

    Le quai des Tanneries

    Ce bord de canal servait au nettoyage des peaux dès le XIe siècle. Le travail de laine, du chanvre, des peaux, la teinturerie, le filage et le tissage étaient des activités importantes au Moyen Âge et à l'époque moderne.

    La localisation des tanneries s'explique par le besoin d'un courant d'eau important, assuré par le canal de dérivation des moulins de l'abbaye. En même temps, une position à l'extérieur du cœur de la ville était importante au vu des nuisances olfactives et des risques sanitaires de l'activité. La dernière tannerie cessa ses activités en 1889.

    Maison de l'Apothicaire

    Rue Anatole-France, se situe une maison du XVe siècle qui a conservé son inscription sur la façade aux colombages « HIC VALETUDO » (ici la santé 1442). Celle-ci était une maison d’apothicaire.

    Hôtel Balisy

    L’hôtel Balisy a été construit en 1530 pour Aimery de Léau, sieur de Balisy, capitaine du château de Saint-Maixent de 1522 à 1549. Il accueillit de nombreux notables de l'époque comme Catherine de Médicis ou le duc de Sully.

    Sa façade de style classique du XVIe siècle est prolongée par une galerie de style renaissance, et est ornée avec des médaillons sculptés à l'effigie d'empereurs romains surmontés de lucarnes aux frontons décorés de coquille. En 1625, cet hôtel devint le siège de la justice de paix, jusqu'au milieu du XXe siècle.

    Hôtel Pied Foulard

    L’hôtel Pied Foulard du XVIIe siècle était le presbytère jusqu'à la loi de 1905. Il est devenu hôtel de ville en 1921.

    Le Musée du Sous-Officier

    Avenue de l’École-Militaire se trouve le Musée militaire de St Maixent l’École. En ce lieu se trouvait aussi l’emplacement de l’ancien château.

    Les allées vertes

    Les allées vertes aménagées au XVIIIe siècle à l’instigation du Comte de Blossac. Constituées de quatre rangées d’arbres, elles entourent la place Denfert-Rochereau d’une superficie de 2 ha. Au centre se trouve la statue du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort en 1870, né à Saint-Maixent le .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Depuis 1959, 4 maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1970
    (démission)
    Jacques Fouchier CNIP puis CD Vétérinaire
    Député de la 2e circonscription des Deux-Sèvres (1958 → 1986)
    Conseiller général de Saint-Maixent-l'École-1 (1951 → 1970)
    Président du conseil général des Deux-Sèvres (1967 → 1970)
    mars 1970 mars 1977 Louis Brebion    
    mars 1977 mars 1989 Camille Lamberton PS puis DVG Conseiller général de Saint-Maixent-l'École-1 (1970 → 1994)
    mars 1989 mai 2020 Léopold Moreau[28] UDF-PR puis DL
    puis UMP-LR
    Maître de conférences
    Conseiller général de Saint-Maixent-l'École-2 (1992 → 2015)
    Conseiller départemental de Saint-Maixent-l'École (2015 → )
    1er vice-président du conseil départemental des Deux-Sèvres (2015 → )
    mai 2020 En cours Stéphane Baudry Professeur d'histoire-géographie

    Jumelages

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[29].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2018, la commune comptait 7 209 habitants[Note 7], en augmentation de 10,15 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 9804 9444 1114 1284 3294 2144 3204 1494 121
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1233 9274 1474 6594 2594 7905 5655 0365 370
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8705 4015 6515 3455 5186 1175 8465 7097 288
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7 0687 7067 9737 5156 8936 6027 6437 5907 537
    2013 2018 - - - - - - -
    6 5457 209-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Maixent est la 6e ville des Deux-Sèvres par la population (5e agglomération). C'est également la ville la plus densément peuplée du département, avec une densité de près de 1500 hab./km². Après un pic de près de 8 000 habitants en 1975, la ville a perdu des habitants jusqu'à la fin des années 1990 (6 600 habitants en 1999). Il est difficile d'établir des comparaisons entre la population comptée au recensement de la population en 1999 et les chiffres des recensements postérieurs, en raison du changement de méthodologie de l'Insee. En effet, « avec la nouvelle méthode de recensement, les élèves majeurs vivant en internat ainsi que les militaires vivant en caserne sans leur famille font partie de la population des communautés. Ils ne sont plus rattachés au ménage de leur famille et ne font donc plus partie de la population des ménages comme lors des précédents recensements de la population. Les caractéristiques de la population vivant en communauté et de la population des ménages peuvent être affectées par ce changement, en particulier pour certains territoires. Ainsi, si l'internat ou la caserne n'est pas situé dans la même commune que la résidence de la famille, ces personnes sont comptées à un endroit différent de celui où elles auraient été comptées lors des recensements précédents. Elles sont désormais comptées au lieu où est situé l'internat ou la caserne alors qu'elles étaient comptées auparavant au lieu de leur résidence familiale. Pour certains territoires, notamment les communes sièges d'un établissement d'enseignement avec internat ou d'une structure militaire dont les effectifs sont importants au regard de la population de la commune, la qualité des comparaisons dans le temps peut être affectée de façon significative. »[34]
    La présence de l'ENSOA sur la commune de Saint-Maixent-l'École pèse donc considérablement sur la différence de chiffres entre 1999 et 2006, créant une croissance fictive de population, ne correspondant probablement à aucune croissance réelle. Au contraire, le solde naturel (naissances-décès) n'a de cesse de diminuer à Saint-Maixent depuis 1968. La période 1999-2008 enregistre même un solde naturel annuel négatif, pour la première fois[35]. La tendance induite par les résultats de 2006 et 2009 (c'est-à-dire à méthodologie constante, quoique la comparaison formelle soit proscrite en raison des enquêtes de recensement 2007 et 2008, prises en compte à la fois dans le résultat officiel pour l'année 2006 et dans le résultat officiel pour l'année 2009) indiquerait également qu'il n'y a pas de reprise de la croissance démographique à Saint-Maixent.

    Économie

    Saint-Maixent-l’École est une ville de garnison depuis le XIXe siècle, et son économie en dépend entièrement.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La porte Châlon.
    • Demeures médiévales.
    • De 1881 à 1940, Saint-Maixent a accueilli une école militaire de formation d'officiers de l'armée de terre (infanterie, puis infanterie et chars).
    • Saint-Maixent est depuis 1963 le siège de l’École nationale des sous-officiers d'active, qui forme tous les sous-officiers de l'armée de terre française.
    • Musée du sous-officier, au quartier Marchand, aménagé sur l'emplacement du château de Saint-Maixent. L'origine de cet établissement remonte à l'année 1926. Le général Pierre Michelin fonde alors le musée du souvenir pour retracer le passé militaire de Saint-Maixent et celui d'autres écoles de formation.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à la couronne royale d’or, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys aussi d’or [40].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Fouchier, L'Abbaye Saint-Maixent et son destin, 2e éd., Poitiers : Projet éditions, 1987.
    • Jacques Fouchier, Saint-Maixent-l'École : histoire du château fort et de l'école militaire, 1224-1989, Saint-Jean-d'Angély : Bordessoules, 1989.
    • Jacques Fouchier, Hélène Guyonnet, Jean-Marie Guyonnet et al., Saint-Maixent au fil de ses rues, de ses monuments et de son histoire : petite encyclopédie illustrée, Saint-Maixent-l'École : Société historique et archéologique du Val de Sèvre, 1994.
    • Jean Guyonnet, Histoire de la ville de Saint-Maixent des origines à nos jours, Poitiers : D. Brissaud, 1978.
    • Meyrialle (capitaine), Saint-Maixent-l’École, esquisse géographique et historique sur le pays et sur la ville, Niort : Impr. Saint-Denis, 1929.
    • Alfred Richard, « La mairie de Saint-Maixent procurait-elle la noblesse ? » dans Revue de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou, t. 7, 1er semestre 1868, p. 19-24.
    • Alfred Richard, « Recherches sur l’organisation communale de la ville de Saint-Maixent jusqu’en 1790 » dans Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest, t. 34, 1869, p. 267-507.
    • Alfred Richard, « Le château de Saint-Maixent » dans Bulletins de la Société des antiquaires de l’Ouest, 2e série, tome 2, 1880, p. 174-201.
    • A.D. de la Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les Chroniques du Monastère de Saint-Maixant en Poitou, Poitiers Saurin Frères, 1838.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Touche Stna - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Maixent-l'École et Saint-Georges-de-Noisné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Touche Stna - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Maixent-l'École et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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