Saint-Léger-du-Bourg-Denis
Saint-Léger-du-Bourg-Denis est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-du-Bourg-Denis | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Géraldine Théry 2020-2026 |
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Code postal | 76160 | ||||
Code commune | 76599 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourdenysien | ||||
Population municipale |
3 577 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 273 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 26′ 07″ nord, 1° 09′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 138 m |
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Superficie | 2,81 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Darnétal | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-stleger76.fr/ | ||||
Les Bourdenysiens y habitent.
Géographie
Description
À 130 km au nord-ouest de Paris, elle est la première commune à la sortie est de Rouen, port maritime et fluvial entre Le Havre et Paris sur la Seine.
En superficie (281 ha), elle est l’une des plus petites communes du département.
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Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 6 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-du-Bourg-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), zones urbanisées (24,6 %), prairies (20,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), terres arables (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Burdeni au XIIe siècle[24], Bourdeny en 1262, Saint Ligier de Bordeni en 1298, Saint Léger de Bourdeni en 1364, Bourdeny en 1459, Bourdeny en 1502, Sancti Leodegarii de Bourdeny en 1502, Bourdenyaco en 1503, Saint Léger et Bourg Denis en 1715, Bourdeny 1738, Bourgdenis 1788[25], Léger du Bourgdeny en 1793, Saint-Léger-du-Bourgdenis en 1801, puis Saint-Léger-du-Bourg-Denis[26].
Comme le montre les formes anciennes, Bourg-Denis est une graphie fallacieuse pour Bourdeny.
Il s'agit d'un toponyme gallo-roman en -acum, composé avec le nom de personne germanique Burdo / Burdinus, d'où *Burdiniacum > Bourdeny[27].
Burdin[us], d'abord prénom, a donné les patronymes Bourdain et Bourdin, communs dans le centre ouest de la France.
Un nom d'homme similaire se retrouve dans le toponyme mérovingien ou carolingien Bourdainville.
Saint-Léger est un toponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger d'Autun, VIIe siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2018, la commune comptait 3 577 habitants[Note 8], en augmentation de 3,62 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger du XVe siècle, modifiée au XIXe siècle, abritant deux œuvres du peintre Adrien Sacquespée : sainte Clotilde construisant l'abbaye des Andelys et le Baptême de Clovis.
- Croix de pierre de la Renaissance dans le cimetière
- Châteaux du XVIIe siècle et du XIXe siècle.
- Cheminée d’usine, l'un des rares témoins subsistant du passé industriel de la commune.
- Église Saint-Léger et cimetière Nord rue Cantony .
- Monument aux morts de dans le cimetière Nord.
- Ancienne usine Jeudy et sa cheminée rue Eugène-Lavoisier.
Personnalités liées à la commune
- Richard Waddington (1838-1913), industriel et homme politique, est mort dans la commune.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le stade municipal porte ne nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Léger-du-Bourg-Denis et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Léger-du-Bourg-Denis et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 138Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- Beaurepaire (Charles de), Laporte (dom Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 912.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- François de Beaurepaire, op. cit..
- « Après 31 ans de vie publique et politique, le maire de Saint-Léger-du-Bourg-Denis fait ses adieux : Jean-Pierre Garcia abandonne la vie municipale. La population lui a rendu un chaleureux hommage », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Il a été élu en 1989 comme premier adjoint de Roger Delalande et a eu en charge les finances pendant vingt-cinq ans, puis en complément la culture, le sport et l’urbanisme. Enfin, en 2014, il a accédé au poste de maire succédant à Nicolle Rimasson ».
- Isabelle Villy, « Municipales. Géraldine Thery à la tête d’une liste sans étiquette à Saint-Léger-du-Bourg-Denis : Une seconde liste conduite par Géraldine Thery sera proposée aux habitants de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, près de Rouen (Seine-Maritime), lors des municipales de mars 2020 », 76 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Géraldine Théry, maire de Saint-Léger-du-Bourg-Denis : Un peu plus de deux mois après son élection à la mairie de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Géraldine Théry est prête à assumer sa nouvelle mission », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Géraldine Théry a dû attendre plusieurs semaines pour revêtir l’écharpe tricolore, crise du coronavirus oblige, après sa joie du 15 mars dernier lorsqu’elle emportait la mairie avec 57,07 % des suffrages face à Thérèse Derivière. Elle succède ainsi à Jean-Pierre Garcia parti, voici quelques jours à Béziers ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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