Saint-Genis-de-Saintonge

Saint-Genis-de-Saintonge est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Genésiens ou Génésiens et les Saint-Genésiennes ou Génésiennes[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Genis (homonymie).

Saint-Genis-de-Saintonge

Mairie et église de Saint-Genis-de-Saintonge.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Jacky Quesson
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17331
Démographie
Gentilé Saint-Genésiens
Population
municipale
1 255 hab. (2018 )
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 02″ nord, 0° 34′ 01″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 51 m
Superficie 11,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Genis-de-Saintonge
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Genis-de-Saintonge
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Genis-de-Saintonge
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Genis-de-Saintonge
Liens
Site web www.stgenisdesaintonge.fr

    Établie au cœur de la campagne charentaise, à proximité de la forêt de la Lande et à peu de distance des rives de l'estuaire de la Gironde, cette petite cité est un des pôles d'équilibre du canton de Pons. Elle fut longtemps le chef-lieu du canton de Saint-Genis-de-Saintonge, disparu en 2015.

    Traversée par une des plus importantes artères du département, la D 137, qui draine quotidiennement un important trafic, elle concentre commerces, services et quelques entreprises, souvent liées au secteur de l'agriculture. De fait, Saint-Genis, au centre de champagnes céréalières, a développé une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone) ; la commune abrite également de petites exploitations produisant notamment du tabac brun.

    Saint-Genis abrite des infrastructures adaptées dans le domaine de l'éducation (écoles, collège), de la culture (médiathèque, cinéma) ou de la santé. Le développement du tourisme, porté par des projets menés dans les environs (site de Port-Maubert, Pôle-nature de Vitrezay, Les Antilles de Jonzac), s'explique également par la situation géographique de la commune, proche de la cité thermale de Jonzac, de la cité médiévale de Pons et de Royan et des plages de la Côte de Beauté. Un office du tourisme cantonal, implanté en centre-bourg, se charge d'informer les visiteurs sur les opportunités de visites dans les environs de la commune.

    Saint-Genis-de-Saintonge appartient à la Communauté de communes de la Haute Saintonge, structure intercommunale regroupant 57 043 habitants (2006).

    Géographie

    La commune de Saint-Genis-de-Saintonge se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Localisation et accès

    Saint-Genis-de-Saintonge est un pôle d'équilibre du canton de Pons, dans le sud de la Charente-Maritime. La commune est traversée par la D 137 (ancienne N.137 Bordeaux-Saint-Malo).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Genis-de-Saintonge
    Saint-Palais-de-Phiolin Mosnac
    Bois Clion
    Plassac Saint-Sigismond-de-Clermont

    Climat

    Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[3].

    Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le  : −13,6 °C.
    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.
    Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[4].

    La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

    Dans la nuit du 23 au , la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 km/h, les dégâts relevés dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le Médoc tout proche[5].

    Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du au . Saint-Genis, dans l'intérieur des terres, n'est pas trop affecté par ces conditions climatiques extrêmes, et ne relève que quelques dégâts minimes.

    Les tableaux suivants résument les principales données climatiques des stations de Météo-France de Cognac (environ 30 kilomètres à l'est) et de La Rochelle (environ 80 kilomètres au nord).

    Données météorologiques à Cognac

    Données climatiques à Cognac
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[6].

    Données météorologiques à La Rochelle

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Genis-de-Saintonge est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (9,2 %), cultures permanentes (1,1 %), prairies (0,7 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Saint-Genis-de-Saintonge vient de Sanctus Genesius, archevêque de Lyon au (VIIe siècle), dont la fête est célébré le . La principale fête de la localité est toujours fixée vers cette date.

    Le bourg de Saint-Genis a pour origine la présence d’un prieuré secondaire du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes. Le village était alors situé non loin de l’ancienne voie romaine menant depuis Pons à Blaye et plus tard le long du chemin très fréquenté menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Sous la Révolution, la commune portait le nom de Genis.

    Lors de la réorganisation administrative de 1801, Saint-Genis devint le chef-lieu du canton grâce à plusieurs éléments : la présence de la gendarmerie, la route royale et le fait d’être le croisement de celle-ci avec la voie menant de Jonzac vers le petit port de Maubert sur la Gironde.

    Le , Saint-Genis prend le nom de Saint-Genis-de-Saintonge.

    Le , Saint-Genis-de-Saintonge perd une partie de son territoire au profit de la commune de Bois.

    Les vestiges archéologiques

    À Saint-Genis, en 1829, deux amphores, une aiguière en céramique commune de 18 cm de haut, un plat en céramique sigillée avec l’estampille iulus et un petit vase de cette époque furent découverts à la sortie nord actuelle de Saint-Genis[14]. Le contexte de la découverte est inconnu, peut-être une sépulture. Ces objets sont aujourd’hui au musée archéologique de Saintes. Dans les mêmes parages au lieu-dit Chez Gabard[15], en 1980, un petit sarcophage monolithe fut découvert. Il a la forme d’un parallélépipède rectangle recouvert d’une dalle plate aux bords biseautés. Il renfermait le squelette d’un enfant et des céramiques de la fin du Ier siècle ap. J.-C. et 3 pièces. L'ensemble fut aussi déposé au musée de Saintes.

    Dans la partie au sud du bourg au niveau de la D2 en direction de Jonzac dans le Fief de la Garenne un sarcophage datant du VIe ou VIIe siècle contenant deux squelettes fut découvert alors que les traces gallo-romaines n’étaient jusqu'à présent connues qu’au nord de la commune.

    De même à Saint-Révérend dans la partie est de la commune de Saint-Genis, un cimetière du haut Moyen Âge fut découvert en 1960. Il contenait trois sarcophages en calcaire coquillé orientés sud nord[14]

    Le prieuré de Saint-Genis

    Ce prieuré à l'origine du bourg dépendait du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes lui-même dépendant de l’abbaye de Cluny. Il devait être constitué d’une maison conventuelle pouvant loger deux à trois personnes avec les dépendances liées à l’activité agricole (grange, hangar, chai, etc …) et des terres situées dans la paroisse. Ces bâtiments se trouvaient sur la place Ambroise Sablé à droite en regardant l’église. Quant aux terres du prieuré, elles étaient à la sortie du bourg en direction de Jonzac (le fief de Saint-Genis sur le cadastre).

    Il fut créé entre 1230 et 1260. En 1292, il a à sa tête comme prieur Pierre Regis qui est secondé du frère Guillaume Texer. L’état des possessions de la maison de Cluny en Saintonge en 1385 n’indique que la seule présence du prieur à Saint-Genis.[16]

    La présence de moines à Saint-Genis est attestée jusqu’au XVIe siècle par un fait judiciaire relativement scabreux, mais la moralité des gens d'Église à cette époque est souvent douteuse. En un certain Jean Bouron de Saint-Seurin-d’Uzet fournit une femme, sa propre belle-sœur, à un moine de Saint-Genis puis au curé de Fléac sur Seugne.L’établissement réussit donc à se maintenir tant bien que mal jusqu’au milieu XVIe siècle mais les guerres de Religion lui furent fatales.Le prieuré fut détruit par les religionnaires, c’est-à-dire les protestants sans doute au cours de l’année 1568. Le prieuré se transforma alors en rente ecclésiastique.

    Le , Jean-Louis Nogaret de la Vallette, duc d’Éperrnon achète la baronnie de Plassac à Anne de Pons. Il releva le prieuré et concéda le ses revenus au collège des jésuites de Saintes.Il compléta cette donation le par ceux de l’abbaye de La Tenaille.[17] Ceci dans le but de leur assurer d’une part les moyens nécessaires à leur subsistance et mais aussi à entretenir particulièrement les professeurs du collège de Saintes que les jésuites venaient de fonder en 1608. Ce fut confirmé par une bulle du pape Paul V le .

    Les jésuites à la réception de ce don remirent en état au début du XVIIe siècle le prieuré. Ils firent construire un hangar pour stocker les récoltes sur les ruines de la maison conventuelle et réhabilitèrent l’église.Ils consentirent à payer une redevance au prieur et à l’aumônier de Saint-Eutrope, du fait que la cure de Saint-Genis restait à la charge de la nomination du prieur Saint-Eutrope. En contrepartie, ils percevraient la globalité des revenus et ne leur reversaient que cette rente. Ils affermèrent par la suite le prieuré à des habitants de Saint-Genis est comme le notaire Royal jean Bouquet. Lors de la fête patronale du bourg la Saint Genes fêtée le en même temps que la Saint-Louis, deux pères jésuites venaient dire la messe à Saint-Genis. Ce qui est à l'origine de la principale fête de Saint-Genis.

    En 1762, les jésuites furent expulsés de France. Les trois ordres de la ville de Saintes réunis en assemblée leurs choisirent comme successeurs les bénédictins de la congrégation de Saint Maur. Après aval du parlement de Bordeaux en ils reprenaient l’administration du collège de Saintes. Et comme convenu dans l’édit royal de , le de la même année ils prenaient possession du prieuré de Saint-Genis et de ses rentes. Mais les biens des Jésuites ayant été placé sous séquestre, l’administrateur Pierre Sené, notaire royal à Saintes s’opposa à cette prise de possession.Le roi n’avait pas approuvé les conventions établies entre les bénédictins et la ville de Saintes qui prévoyaient de transmettre sans condition les revenus au religieux de Saint-Maur. Il souhaitait que l’on respecte l’édit de février prévoyant la formation d’un bureau d’administration du collège. Or la ville de Saintes ne pouvait disposer des biens sous séquestre sans la nomination d’un bureau d’administration mais les bénédictins ne pouvaient consentir à la nomination d’un bureau en dehors de leur compagnie.Faute de revenus en 1765 les bénédictins renoncèrent à la charge du collège, la ville de Saintes nomma aussitôt un bureau d’administration et confia le collège à des prêtres séculiers munis de leurs grades universitaires3. Le collège hérita de tous les biens appartenant aux jésuites, ils étaient gérés par l’économe du bureau d’administration M. Maillet puis son successeur M. Petit en .

    Le prieuré de Saint-Genis continua de payer sa rente au collège à chacun de ces différents occupants. Le la redevance du collège était payée pour la dernière fois avant que la tourmente révolutionnaire ne balaye tout. Le prieuré de Saint-Eutrope fut vendu comme bien national en 1790 avec lui les rentes y attenant.

    La construction de la nouvelle église à la fin du XIXe siècle et l’aménagement de la place Ambroise-Sablé firent disparaître les dernières traces physiques du bâtiment conventuel. Aujourd’hui la seule empreinte laissée par le prieuré est le nom que porte le ruisseau traversant le bourg de Saint-Genis : le prieuré.

    La commanderie antonine de Saint-genis

    Cette commanderie datant du XIIIe siècle était une commanderie de l’ordre hospitalier de Saint-Antoine. Elle dépendait de celle de Boutiers fondée vers 1095, commanderie dont il ne reste plus rien d'apparent car elle fut détruite par des soldats protestants vers 1565. La commanderie de Saint-Antoine était installée dans le village actuel du Petit-Saint-Antoine dans la commune en face de l’actuelle école d’agriculture. Elle se composait d’une église et de maisons conventuelles Il y avait aussi des terres qui lui étaient attachées pour lui fournir un revenu. Des commandeurs se succédèrent à Saint-Antoine du Bois au moins de 1447 à 1671.Le commandeur avait droit de justice sur ses tenanciers et notamment il pouvait infliger des amendes, au maximum de quinze sous comme le prévoyait la coutume de Saintonge. Les commandeurs avaient en vis-à-vis de leur établissement, un logis noble à la place de l’actuel lycée. Le le commandeur de la commanderie Guillaume Niort et le seigneur de Plassac eurent un conflit à propos de la limite séparant leur propriété. La commanderie se trouve en bordure de la châtellenie de Plassac. À la suite de ce litige sept bornes marquées d’une croix du côté du fief des Antonins furent plantées pour délimiter l’emprise des terres de la commanderie. En 1539, la commanderie est alors composée d’une église, de maisons, de prés, de terres et de vergers. En ce milieu du XVIe siècle la commanderie semble être dans un piteux état, il n’en reste plus que des masurailles.

    En 1641 le commandeur Chapais intenta un procès envers la dame Bodin, dame de Saint-Antoine et de Chassac et son fils Hélie Claveau. Son mari René Claveau, seigneur de La plaine avait usurpé des terres et des droits de la commanderie. À la suite des guerres de Religion, une grande partie de la commanderie est passée dans les mains du seigneur voisin. Le procès permit aux Antonins de récupérer une partie de leur bien.

    En 1671 bien qu’en ruines, la commanderie est encore un bien générant des revenus. Avec le temps, la commanderie ne devint avec le déclin de l’ordre des Antonins plus qu’une rente ecclésiastique. Sur la carte de Cassini à la fin du XVIIIe siècle, un édifice en ruines marque seulement sa présence. La légende locale raconte qu’un moulin fut construit à la place de l’ancienne chapelle avec les restes de celle-ci. Il fut frappé par la foudre et reconstruit mais une nouvelle fois la foudre s’y abattit. Pensant à une manifestation divine son propriétaire préféra le laisser en l’état.

    De 1671 à la Révolution, le domaine comprenant l'ancien fonds de la Commanderie et celui plus important du Vieux Logis ne forment plus qu’un et se transmettent par héritages et mariages successifs et ventes.

    Saint-Genis, place commerciale[18]

    Saint-Genis fut une place commerciale de très bonne heure. Le censif de l’Hôpital neuf de Pons prouve la présence de la tenue d’une foire dans la paroisse dès 1315. En 1530, la seigneurie de Plassac est doté d'un marché et de trois foires par an. Jacques de Pons le seigneur du lieu justifie ces foires par son souhait de profiter du passage des marchands qui ne s’arrêtaient pas faute de foire et faciliter ainsi l’enrichissement de la population de la bourgade. Les foires se tenaient à la Saint-Antoine le , à la Saint-Genis le (un des divers saint Genes fêté aussi à cette date), et à l’exaltation de la Sainte-Croix le . Les foires étaient accordées à une châtellenie, Saint-Genis faisant partie de celle de Plassac, tout laisse à penser que les foires et les marchés se tenaient sur le territoire de la paroisse de Saint-Genis et non sur celle de Plassac. Cette dotation de 1530 correspond à une restauration de l’ancien marché de Saint-Genis renforcé par 3 foires annuelles, dont l’une à la Saint-Genis, saint patron de la paroisse.

    Saint-Genis compta trois champs de foire et chacun avait une destination particulière, un pour les bœufs, un deuxième pour les moutons et un troisième pour les cochons.

    Le château de Plassac, siège de la châtellenie dont faisait partie Saint-Genis.

    La halle primitive de Saint-Genis était en bois probablement construite au XVIe siècle par le comte de Plassac. Cet édifice était situé à l'emplacement de la salle des fêtes actuelle. Elle occupait au sol une forme de parallélogramme.Chacun des bancs est tenu à rente au comte de Plassac.La halle fut rachetée par la commune de Saint-Genis en pour 1 800 francs au marquis de Dampierre. En 1835, sous les ordres de l’architecte Emery, chevalier de la Légion d'honneur et maire de Bois, sur l’emplacement de la halle primitive une nouvelle halle en pierre est construite. En 1931, elle est définitivement transformée en salle des fêtes suivant le plan de M. Ollivier architecte de Jonzac.

    La foire drainait la population environnante et comme elle durait la journée entière à l’époque, il fallait bien se nourrir sur place. C’est pourquoi dans les lieux de foire une foule de petits restaurateurs exerçaient.

    À Saint-Genis-de-Saintonge, la date ancestrale du jeudi est encore respectée, il y a ainsi un marché tous les jeudis et une foire le deuxième jeudi de chaque mois. Depuis quelques années de un marché le samedi et un autre le dimanche ont lieu.

    Saint-Genis, la route royale

    Le tracé de la route royale puis nationale Bordeaux – Saint-Malo passant au centre du bourg amena une activité économique supplémentaire, notamment la création d’auberges au moins douze vers 1900. Saint-Genis devint une étape le long de cette route, un relais de poste y était installé. La route amena aussi des administrations : la gendarmerie et ensuite le télégraphe.

    Politique et administration

    Administration municipale

    De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

    La mairie de Saint-Genis-de-Saintonge.

    De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

    Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[19].

    La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[20] plurinominal à deux tours, avec panachage :

    • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[21] ;
    • au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[22]). Lors du scrutin de 2008 Jacky Quesson est élu conseiller municipal au premier tour et prend les fonctions de maire. Le taux de participation a été de 69,26 % au premier tour. Il n'y a pas eu de second tour[23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1794 François Vedeau   Marchand de toile
    1794 1795 François Boyveau   Maitre de poste
    1795 1796 Nicolas Huripeau   Négociant
    1796 1796 François Vedeau   Marchand de toile
    1796 1798 François Boyveau   Maitre de poste
    1798 1800 Paul Antoine Hilairet   Négociant
    1800 1807 Jean François Hypolite Moufflet   Notaire
    1807 1808 David Alexandre Lamartinière    
    1808 1813 Jean Poché Lafond   Docteur en médecine
    1813 1815 Simon Olivier Seguineau   Notaire
    1815 1818 François Vedeau   Marchand de toile
    1818 1820 François Boyveau   Maitre de poste
    1820 1822 Léonard Hilairet   Chirurgien
    1822 1833 Simon Olivier Seguineau   Notaire
    1833 1848 Auguste Verger   Propriétaire Rentier
    1848 1849 Gabriel Stavelot   Négociant en vin
    1849 1855 Edmé Girard   Propriétaire Marchand poilier
    1855 1866 Sicaire Dexam   Notaire
    1866 1892 André Aubouin   Docteur vétérinaire
    1892 1905 Alcide Beauvais   Négociant en vin
    1905 1919 Jean Armand Stavelot   Négociant en vin
    1919 1929 Ambroise Sablé   Instituteur
    1929 1944 Edgard Boisson   Notaire
    1944 1959 Georges Raine   Agriculteur
    1959 1965 Hubert Bondon   Agriculteur
    1965 1989 Jacques Rapp   Pharmacien/Ancien conseiller départemental
    1989 en cours Jacky Quesson DVD Inséminateur retraité
    Ancien conseiller départemental
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[24].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Genis-de-Saintonge depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Genis-de-Saintonge compte 1 214 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999).

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 1 255 habitants[Note 2], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9568629689889631 0231 0731 0931 100
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1951 2101 2441 1671 2511 3081 2581 2221 018
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0471 1041 063943924968956936901
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    8968528099069569521 1851 2141 243
    2013 2018 - - - - - - -
    1 2411 255-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune : le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,1 %) est en effet inférieur au taux départemental (28,1%) tout en étant un peu supérieur au taux national (21,6%). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (55,5 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 44,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 24,1 %) ;
    • 55,5 % de femmes (0 à 14 ans = 14,3 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 27,6 %).
    Pyramide des âges à Saint-Genis-de-Saintonge en 2007 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    2,2 
    7,0 
    75 à 89 ans
    11,4 
    17,1 
    60 à 74 ans
    14,0 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,1 
    19,0 
    30 à 44 ans
    19,8 
    16,1 
    15 à 29 ans
    18,2 
    19,5 
    0 à 14 ans
    14,3 
    Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,5 
    8,6 
    75 à 89 ans
    11,9 
    16,4 
    60 à 74 ans
    17,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,5 
    16,8 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,3 
    0 à 14 ans
    15,1 

    Enseignement

    Saint-Genis-de-Saintonge est équipé d'un collège de l'enseignement secondaire public qui a reçu 281 élèves à la rentrée 2010. Ceux-ci sont encadrés par un corps professoral de 24 enseignants[31].

    Cultes

    Saint-Genis-de-Saintonge appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date) et au doyenné de Haute-Saintonge.

    Économie

    La commune abrite une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone[32].

    Saint-Genis contribue à la production de caviar française. L'entreprise régionale Sturgeon produit 12 tonnes par an, et rend la France depuis cette année le premier producteur au monde, devançant l'Iran et la Russie où l'esturgeon n'est pas élevé et protégé. La consommation mondiale est de 120 tonnes par an[33]. Saint-Genis est l'un des six sites de cette entreprise, répartis à proximité de l'estuaire de la Gironde[34].

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception

    Intérieur de l'église.

    Église néo-gothique construite au XIXe siècle sur les plans de Gustave Allaux, elle remplaça un vieux prieuré roman qui dépendait de l'église Saint-Eutrope de Saintes.

    Ce nouvel édifice ,bâtit dans le style romano-gothique ,à la forme d’une croix latine avec le clocher en avant de la nef et dont la base fait porche et se termine par une élégante flèche. Sa construction débuta vers 1864 et fut achevée en 1868.L’emplacement de l’église fut déplacé, en effet elle est construite plus en retrait de la route nationale que le lieu de culte primitif.

    Les autels et la chaire sont l’œuvre vers 1875 de Émile Raphaël, sculpteur installé à Saintes place du bois d’amour, fils du sculpteur Camille Raphaël dit Arnold.

    Elle remplaça une ancienne église romane qui datait du début du XIIe siècle. C’était un bâtiment de taille modeste et qui fut très remanié. Cet édifice présentait un plan très simple en quadrilatère avec une façade orientée à l’ouest et un chevet semi circulaire dirigé vers l’est. Un campanier au-dessus de la porte contenait en 1677 deux petites cloches.

    En 1860, elle se trouvait encastrée dans un ensemble de bâtiment, notamment du côté septentrional. Une fois désacralisée,la municipalité pendant un temps transforma l'ancienne église romane désaffectée en école, la classe avait lieu dans le chœur et le reste de la nef avait été transformé en préau.Après la construction du groupe scolaire et d'une nouvelle mairie en 1885,elle fut rasée avec les bâtiments l'encadrant pour laisser place à une vaste place.

    Langue saintongeaise

    Aire linguistique du Saintongeais

    La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de Monségur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en Médoc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

    Gastronomie

    Le pineau des Charentes est un vin de liqueur produit traditionnellement dans la région.

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[35].

    La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Zone de production du cognac et du pineau.

    Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité de Mortagne et de Blaye), les huîtres de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Saint-Genis-de-Saintonge est ainsi intégralement située dans la zone de production des « Bons bois ».

    Équipements, services et vie locale

    En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet M »[36].

    Personnalités liées à la commune

    Fernand Gautret, né le , à Saint-Genis-de-Saintonge; mort le à Paris fut un homme politique et haut fonctionnaire français. Après ses études à Pons et à Saintes, il devint professeur au lycée de La Roche-sur-Yon en Vendée. En , il est élu maire des Sables-d'Olonne (Vendée) en 1896 et conseiller général du canton des Sables-d'Olonne. En 1898, il est élu député de la Vendée en battant le candidat sortant, Georges Batiot, lui-même républicain, mais plus engagé à gauche que lui. En 1901, il dépose le premier projet de loi instaurant le vote des femmes sans succès. Il ne se représente pas en 1902 préférant poursuivre une carrière dans l'administration coloniale. Il est nommé successivement résident-maire de Tarrane, de Haïphong et de Hanoï. Gouverneur en 1906, il administre le territoire de Kwang-Tchéou-Wan, concédé par la Chine à la France. En 1908, il quitte l'Indochine pour le poste de gouverneur de la Guadeloupe où il reste jusqu'en 1910. Il a été officier de la Légion d'honneur et officier d'Académie[37].

    Tibulle-Marie-Furcy de Lavault, né à Saint-Genis-de-Saintonge le , fils de Charles-Eugène Delavault, ferblantier, sa mère était lingère. Jeune, Furcy apprit le dessin au collège de Saintes et débuta dans la peinture en bâtiment. À l'âge de 17 ans, atteint de saturnisme, il se serait tourné vers la peinture de chevalet initié par Savarin, peintre bordelais. Furcy de Lavault commença sa carrière comme portraitiste. Il se spécialisa par la suite comme peintre de fleurs. Soutenu dans sa candidature par des appuis locaux et peut-être même par des responsables parisiens, Furcy de Lavault est nommé et installé conservateur du musée de La Rochelle le . L'artiste allait dès lors partager son existence entre ses fonctions de conservateur du musée, accessoirement de professeur de dessin et de peintre. En , il abandonne ses occupations publiques et il préfère quitter La Rochelle et s'installer près de son fils, Gaston, qui résidait au château de Callières à Clérac (Charente-Maritime). Il y avait fait construire une maison baptisée opportunément Mon Repos et il y mourut le [38],[39].

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
    4. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
    5. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du
    6. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    7. « La Rochelle, Charente-Maritime(17), 4m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Louis Maurin, Carte archéologique de la Gaule, la Charente-Maritime., Éditions de la Maison des sciences de l'homme,
    15. Louis Maurin, Carte archéologique de la gaule , la charente maritime, Éditions de la Maison des sciences de l'homme,
    16. Robert Favreau, La commanderie du Breuil du pas et la guerre de Cent Ans en Saintonge méridionale
    17. Bulletin de la société des archives historiques, tome 6
    18. Jean-Hugues Favereau, Saint Genis de Saintonge, images d'autrefois, Le passage des heures (ISBN 9782916405636)
    19. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
    20. art L. 252 du code électoral
    21. art L. 253 du code électoral
    22. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance
    23. « Résultats élections municipales 2008 à Saint-Genis-de-Saintonge », sur linternaute.com
    24. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2021.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Évolution et structure de la population à Saint-Genis-de-Saintonge en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    30. « Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
    31. Fiche de présentation du collège public de Saint-Genis-de-Saintonge
    32. Charentes Alliance fait une fleur, in Charente-Libre, 13 décembre 2010
    33. Reportage dans le journal télévisé TF1 du 30 décembre 2011 soir
    34. Société Sturgeon, « Production d'esturgeon et du caviar français d'Aquitaine », (consulté le )
    35. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
    36. « Villes Internet par régions », sur www.villes-internet.net (consulté le )
    37. « Jean-Fernand Gautret », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore]
    38. « Association "Alienor.org, Conseil des musées" - Furcy De Lavault » (consulté le )
    39. (en) « Rehs Galleries: Artists - Albert Tibule Furcy De Lavault » (consulté le )
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