Saint-Genis-Pouilly

Saint-Genis-Pouilly est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Genis et Pouilly.

Saint-Genis-Pouilly

L'église Saint-Pierre de Pouilly.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Gex
Intercommunalité Pays de Gex Agglo
Maire
Mandat
Hubert Bertrand
2020-2026
Code postal 01630
Code commune 01354
Démographie
Gentilé Saint-Genésiens
Population
municipale
13 243 hab. (2018 )
Densité 1 355 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 37″ nord, 6° 01′ 30″ est
Altitude Min. 419 m
Max. 502 m
Superficie 9,77 km2
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Genis-Pouilly
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Genis-Pouilly
Géolocalisation sur la carte : Ain
Saint-Genis-Pouilly
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Saint-Genis-Pouilly
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Saint-Genis-Pouilly
Liens
Site web saint-genis-pouilly.fr

    Elle se trouve dans le pays de Gex. Bordant la frontière suisse, elle fait partie de l'agglomération transfrontalière de Genève. De par sa population de plus de 12 000 habitants, c'est l'une des dix villes les plus importantes du département de l'Ain.

    Saint-Genis-Pouilly accueille sur son territoire une grande partie des installations de physique des particules du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, haut-lieu de la recherche fondamentale mondiale. C'est au CERN que la commune doit l'essentiel de son développement depuis le milieu des années 1960.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à la limite entre la plaine du Léman et les premières pentes du Massif du Jura.

    Crozet Chevry
    Sergy N Prévessin-Moëns
    O    Saint-Genis-Pouilly    E
    S
    Thoiry Satigny ( Suisse, GE)

    L'altitude de la commune varie de 419 mètres (à l'extrémité sud de la commune, au confluent entre l'Allondon et le Nant de l'Ecra) à 502 mètres (à l'extrémité nord de la commune, dans le hameau de Flies).

    Les différents hameaux de la commune sont : Flies, Pouilly et Pregnin.

    Climat

    La station météorologique de Cointrin, située sur l'aéroport international de Genève, fournit des données pertinentes sur le temps qui règne à Saint-Genis-Pouilly. Cette station est en effet située à seulement 6,5 km du centre de la commune et à une altitude similaire (420 m)[1]. Les données fournies par cette station sont disponibles en temps réel sur le site de MétéoSuisse[2].

    L'ensoleillement annuel est de 1 828 heures (à comparer avec 1 661,6 heures pour Paris, 2 899 heures pour Toulon, la ville la plus ensoleillée de France, et 2 181 heures pour Cimetta, la station la plus ensoleillée de Suisse). L' ensoleillement est particulièrement faible en décembre (49 heures, 51,4 heures à Paris), essentiellement en raison du stratus hivernal caractéristique du bassin lémanique, alors qu'il est beaucoup plus important en été (263 heures en juillet pour 212,2 heures à Paris). Il tombe en moyenne 1 005 mm de précipitations par an (à comparer avec 637 mm pour Paris, 1 483 mm pour Biarritz, la ville la plus arrosée de France, et 2 837 mm pour Säntis, la station la plus arrosée de Suisse[3].

    Saint-Genis-Pouilly connaît, comme tout le pays de Gex et le canton de Genève, des coups de Joran, le vent froid descendant du Haut Jura vers le lac Léman, où il provoque parfois des tempêtes.

    Hydrographie

    Plusieurs cours d'eau traversent ou bordent Saint-Genis-Pouilly : Lion, Allondon, Nant de l'Ecra, Bief de la Janvoin, Ouaf, Grand Journans et Petit Journans. En 2005 et 2006, ces cours d'eau ont fait l'objet d'une interdiction de tout prélèvement pour cause de sècheresse. En 2004, seuls l'Allondon et le Lion l'avaient été. En juin 2009, l'ensemble des cours d'eau de Saint-Genis-Pouilly a fait l'objet de restrictions des prélèvements[4]. Le débit de l'Allondon est surveillé à Saint-Genis-Pouilly par une station du réseau HYDRO dont les mesures sont télétransmises[5],[6].

    Voies de communication et transports

    Saint Genis-Pouilly possède des trottoirs et voies pour piétons dans toute la ville, mais il manque notamment des structures aux portes et aux sorties, notamment vers Prévessin-Moens et Thoiry..

    Voies routières

    Saint-Genis est située au début de la route à deux fois deux voies en direction de Bellegarde-sur-Valserine qui commence au rond-point de la Porte-de-France. La commune souffre d'embouteillages aux heures de pointes, surtout en hiver, du fait que les communes voisines n'ont pas la possibilité d'être reliées par des transports en commun qui désengorgeraient le trafic.

    Pistes cyclables

    La municipalité fait de gros efforts en matière de pistes cyclables, qui commencent à être construites dans toute la commune. La piste cyclable la plus notable est celle longeant la rivière du Lion[réf. nécessaire].

    Transport ferroviaire

    La ligne Collonges-Fort-l'Écluse - Divonne-les-Bains (frontière) desservait Saint Genis Pouilly mais est actuellement désaffectée. En mai 2009 a été créée une association pour la promotion du rail dans le pays de Gex[7] dont le but est la réouverture de la ligne et son intégration dans le système Léman Express.

    Les deux gares principale de Genève, Genève-Cornavin et Genève-Aéroport sont accessibles par les lignes des TPG, tandis qu'un bus TER de la SNCF relie la gare TGV de Bellegarde en environ une demi-heure.

    Transports en commun

    La commune est desservie par les lignes de bus 66 et 68 des Transports publics genevois (TPG), par un TER Ferney-Voltaire - Val-Thoiry, et un autre Divonne-les-Bains - Bellegarde-Gare TGV.

    Les hameaux de Pouilly, Pregnin et Flies ne sont pas desservis par ces infrastructures.

    Transports aériens

    L'aéroport international de Genève, aux 120 destinations, se trouve à proximité et est facilement reliable via la ligne 68 des Transports publics genevois.

    Risques naturels

    Selon l'étude réalisée en 2002 par la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt[8], Saint-Genis-Pouilly est classée en zone à risque d'inondation de plaine. Selon une autre publication officielle[9], la commune est classée en zone à risque de crues torrentielles ou de plaine de type rapide. Enfin, selon la fiche des risques majeurs de Saint-Genis-Pouilly publiée par le portail de la prévention des risques majeurs du Ministère de l’Écologie[10], la commune est classée en zone à risque d'inondation avec enjeu humain.

    Le risque d’inondations dans la commune est dû aux débordements occasionnés par les crues torrentielles des rivières l’Allondon, du Grand Journans et du Petit Journans, des ruisseaux le Lion et l’Ouaf[11].

    Comme toutes les autres communes du canton de Gex, Saint-Genis-Pouilly est classée en zone de sismicité Ib, c'est-à-dire que le risque sismique y est faible[12]. En 2007, un nouveau zonage est élaboré au Ministère de l’Écologie[13], mais il semble ne pas devoir modifier significativement le classement des communes du pays de Gex.

    Zones naturelles

    La partie de la vallée de l'Allondon qui se trouve sur le territoire de la commune constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[14].

    La commune est peu boisée (son taux de boisement est entre 10 et 20 %[15]).

    La commune dispose de parcelles boisées sur le territoire de la commune Crozet, au flanc du Jura au sud de la télécabine. On y trouve un arboretum.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Genis-Pouilly est une commune urbaine[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[19] et 184 962 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (18,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16 %), forêts (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), prairies (1,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Morphologie urbaine

    Saint-Genis-Pouilly se compose de deux bourgs (Saint-Genis et Pouilly) et deux hameaux (Pregnin et Flies). Les deux bourgs tendent, vu leur extension croissante, à ne plus former qu'un tandis que les deux hameaux restent encore séparés l'un de l'autre et des deux bourgs. Le bourg de Pouilly est notamment séparé du hameau de Pregnin par la route de contournement du bourg de Saint-Genis.

    Logement

    L'habitat de Saint-Genis-Pouilly est essentiellement composé de logements en immeubles collectifs (67,3 % du parc) et de résidences principales (91,0 % du parc)[26]. Les immeubles collectifs sont concentrés dans le bourg de Saint-Genis.

    La commune compte une proportion significativement plus importante de résidences principales en immeubles collectifs que les autres communes de l'arrondissement : si près des deux tiers (65,5 %) des Saint-genésiens habite en immeuble collectif, moins d'un Gessien[27] sur deux (46,5 %) y habite[28].

    Le pays de Gex, l'Ain, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la France métropolitaine comptent une majorité de propriétaires de leur résidence principale. Par contre, Saint-Genis-Pouilly compte une majorité de locataires (seulement 43,9 % des résidences principales sont occupées par leur propriétaire). Seule Ferney-Voltaire compte, dans le pays de Gex, une plus faible proportion de propriétaires de leur résidence principale (33,5 %)[29]. Il est possible que le grand nombre de fonctionnaires internationaux habitant dans ces deux communes explique cette particularité.

    Projets d'aménagements

    Entre 2013 et 2020, de nombreuses nouvelles zones résidentielles ont vu le jour, dont[30] :

    • La construction d'immeubles résidentiels à Pouilly
    • La construction d'immeubles résidentiels et commerciaux derrière le Centre Culturel Jean Monnet
    • La construction d'un quartier résidentiel à la place de la caserne des pompiers et du terrain de pétanque de la rue de Genève

    De plus, un centre médical a vu le jour vers la Porte de France ainsi qu’une annexe du Lycée International de Ferney-Voltaire.

    Le projet d'extension du tramway genevois jusqu'au rond-point de la Porte de France a, quant à lui, été abandonné[31].

    Début mars 2020, les projets de la commune et du pays de Gex sont les suivants :

    • L'aménagement du rond-point Porte de France pour permettre un trafic voiture et bus plus fluide[32]
    • La construction d'un centre aquatique dans le secteur Porte de France[33]
    • La construction d'immeubles résidentiels et d'un hôtel dans le secteur Porte de France[34]
    • La construction d'un grand centre commercial nommé « open ». Ce projet est controversé, les infrastructures routières n'étant pas adaptées au trafic que cela engendrerait[35]
    • La création d'un complexe de différents équipements sportifs, ainsi que le réaménagement de l'actuelle aire de jeux, situé « Sous les Vignes »[36]

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la ville.

    C'est en 1887 que l'appellation actuelle, Saint-Genis-Pouilly, apparaît sur les registres de l'état civil. Auparavant, ce sont les noms de Pouilly-Saint-Genis ou Pouilly-Saint-Genix qui étaient utilisés[37]. Avant la Révolution française, les deux bourgs étaient identifiés séparément jusqu'à leur fusion. À cette période, la commune prend temporairement les noms de Commune-du-Centre et Lecentre[38].

    Pouilly était une petite cité gallo-romaine dont le nom vient sans doute du latin Pauliacum. Dans son atlas historique, G. Debombourg situe Pulliacum à l'époque du second royaume de Bourgogne (879-1032) là où il situe sur ses cartes religieuses l'église de Pouilly-St-Genis[39]. Dans ses Preuves, il cite un texte de 993 qui mentionne Pulliacum[40]. Un mémoire de 1698 mentionne un certain Balthazard comme noble de Prengin, dans le pays de Gex (peut-être est-ce le nom donné à cette époque à l'actuel hameau de Pregnin). Entre 1601 et 1789 il est fait mention de la Baronnie de Saint-Genist[41].

    Nom de domaine d´origine gallo-romaine Polliacum, Pulliacum, dérivés avec le suffixe -acum du gentilice Paulius ou Pollius[42]. Homonymie avec les nombreux Pauilhac, Paulac, Pouillac, Poillé, Pouilly, Pouilley, Pollieu, etc., recensés par Albert Dauzat. Ainsi, le toponyme "Pouilly" peut également faire référence à l'une des tribus rustiques de Rome Pollia à laquelle les enfants de légionnaires, nés dans les provinces de l’Empire, appartenaient par le droit du sol[43].

    Au fil du temps, Saint-Genis prit de l'importance. Son relais des Postes Royales, à côté de l'actuelle chapelle, fit croître le bourg et Pouilly-Saint-Genix devint Saint-Genis-Pouilly. Pregnin figure dans les Procès-verbaux du Directoire[44]. Le nom de Saint-Genis provient sans doute, comme dans le cas de Saint-Genis-Laval, de Saint Genest, comédien romain de la seconde moitié du IIIe siècle, martyrisé sous Dioclétien[45].

    Histoire

    Antiquité

    Les origines de Saint-Genis-Pouilly remontent à l'époque gallo-romaine. La colonie romaine Colonia Iulia Equestris fondée par Jules César entre 50 et 45 av. J.-C. s'étendait jusqu'à Thoiry et englobait donc le territoire qui devait devenir Saint-Genis-Pouilly. La grande villa de Pouilly, construite au Ier siècle et située aux alentours de l'actuelle église de Pouilly, était habitée par une famille riche, comme en témoignent les bijoux, bagues et bracelets qui y ont été retrouvés[46].

    Des tombes en tuiles (dalles de molasse ?) découvertes à Pouilly au début du XIXe siècle (1821 ?) indiquent l'existence d'une population sur le territoire de la commune au VIIe siècle[47].

    Plusieurs trésors ont été enfouis à Pouilly entre 250 et 300[48] lors des invasions des Allamands et ensuite, vers 406, lors des invasions burgondes.

    Plusieurs tombes du VIe siècle ont été découvertes à Pregnin[49]. Le prieuré fut établi par quelques moines à Pouilly à la fin du Xe siècle[50]. Le lieu-dit les Châtelets, situé au nord de Pregnin, doit sans doute son nom à la présence au IIIe siècle de petits forts situés sur la route romaine longeant le Jura[51].

    Moyen Âge

    En 1301, Uldric, seigneur de Saint-Genis renouvelle son hommage au Dauphin[52].

    Au Moyen Âge, les quatre villages de Saint Genis, Pouilly, Pregnin et Flies sont fortement peuplés ; 81 feux sont recensés. Les habitants possèdent un gros troupeau de bovins de 261 vaches laitières. L'activité principale est l'alpage qui permet de produire des fromages de gruyère qui sont commercialisés à Genève.

    Époque moderne

    XVe et XVIe siècles ;

    Pouilly-Saint-Genix prospère fortement à l'abri d'un monastère bénédictin. En 1536 cependant, les Bernois détruisent complètement la ville et le monastère[53].

    XVIIe siècle

    La construction de la route royale transforme l'économie de Saint-Genis et des bourgs voisins. Maréchaux-ferrants, commerces, auberges, complètent l'agriculture.

    XVIIIe siècle
    Carte de Cassini - Feuille Genève - Zone de Saint-Genis-Pouilly

    La feuille Genève de la carte de Cassini, dont les levés ont été réalisés par Calon de Felcourt entre 1759 et 1761, permet d'identifier le bourg de Pouilly, les hameaux de Pregnin et Flies, ainsi que le Moulin St-Genis. La route de Lyon à Genève et sa bifurcation jusqu'à Gex y sont aussi clairement visibles. Ces routes, facilement identifiables car rectilignes sur la quasi-totalité de leur tracé dans le pays de Gex, existent encore aujourd'hui.

    Époque contemporaine

    XIXe siècle

    À partir de 1817, le marais de Pouilly, situé autour de l'ancien château, est drainé car il cause de nombreuses fièvres dans les villages de Pregnin et Pouilly. En 1820, des fontaines publiques, dans chaque hameau, remplacent les puits particuliers. La fontaine de la place de Saint-Genis est construite entre 1824 et 1826.

    XXe siècle

    Entre les deux guerres mondiales, c'est la diamanterie Donnet qui est l'industrie principale de la commune.

    C'est l'extension sur France du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), au milieu des années 1960, qui fit de Saint-Genis-Pouilly la petite ville coquette[54] qu'elle est aujourd'hui. C'est aussi grâce à la présence du CERN que le tissu économique local s'est considérablement densifié et diversifié.

    Le tunnel abritant la boucle de 27 kilomètres du Large Hadron Collider, l'accélérateur de particules du CERN passe à une centaine de mètres sous la commune[55].

    Événements notables

    Quelques événements dans l'histoire de la commune :

    Année Événement
     1536  Les armées bernoises saccagent, brûlent et rasent la ville de Pouilly-Saint-Genix et son prospère monastère bénédictin[53]
     1590  Le château de Pouilly est détruit sur ordre des Conseils[56]
     1591  Les troupes espagnoles de don Olivaros mettent le pays de Gex à feu et à sang[57]
     1601  Avec tout le pays de Gex, Saint-Genis-Pouilly est rattachée à la France.
    Reprise du fief de Saint-Genix par Françoise de Lambert[58]
     1662  Le temple protestant de Pouilly est détruit le 30 novembre sur ordre de l'évêque de Genève[59] Celui de Pregnin est aussi détruit cette même année[60]
     1722  La seigneurie de Saint-Genix passe à l'Evêque et prince de Genève[61]
     1887  Première mention de Saint-Genis-Pouilly comme nom de la commune.

    Politique et administration

    Hôtel de ville.

    Tendances politiques et résultats

    Référendums nationaux

    Lors du vote[62] concernant le traité établissant une constitution pour l'Europe, le 29 mai 2005, 1 865 des 3 089 inscrits ont voté et les 1 838 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante : 1 087 oui (59,14 %) et 751 non (40,86 %).

    Lors du vote concernant le traité de Maastricht, le 20 septembre 1992, 1 814 des 2 576 inscrits ont voté et les 1 774 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante: 1 186 oui (66,85 %) et 588 non (33,15 %). Au niveau national, une faible majorité s'était dégagé : seulement 51,04 %.

    Élections municipales

    Deuxième tour des élections municipales du 18 mars 2001. Au total, sur les 3 023 inscrits, il y a eu 1 807 votants et 1 765 suffrages exprimés[63].

    Liste Tête de liste Voix  % Sièges
    Un avenir pour tous H. Bertrand 859 48,67 22
    En avant M. Hayotte 689 39,04 6
    Unis pour réussir M. Mugnier 217 12,29 1

    Aux élections municipales de 2008, deux listes se sont opposées lors d'un unique tour le 9 mars.

    Liste Tête de liste Voix  % Sièges
    Un avenir pour tous H. Bertrand 1082 54,8 23
    Ouverture et renouveau M. Chenu-Durafour 894 45,2 6

    Les élections de mars 2014 ont vu une nouvelle victoire de la liste conduite par le maire sortant. Avec 2376 votants et 2266 suffrages exprimés sur 4106 inscrits, le taux d'abstention était de 42,13 % pour cette élection[64].

    Liste Tête de liste Voix  % Sièges
    Un avenir pour tous H. Bertrand 1167 51,5 22
    Réveilles-toi M. Chenu-Durafour 1099 48,5 7

    Liste des maires

    Liste des maires[65]
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1896 1919 Louis Michaud    
    décembre 1919 1945 Albert Donnet    
    mai 1945 1970 Aristide Grillet    
    novembre 1970 1971 René Despierre    
    mars 1971 1977 Pierre Blaison    
    mars 1977 1989 Lucienne Duret    
    mars 1989 1995 Hubert Bertrand DVG Artisan
    juin 1995 2001 Lisette Jean DVD  
    mars 2001 En cours Hubert Bertrand PRG Artisan
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Finances locales

    La commune[66] a supporté en 2008 (2005) un total de charges de fonctionnement de 7.13 (6.64) M€ et un total de 3.34 (4.06) M€ d'investissements, alors que ses produits de fonctionnement se montaient à 8.92 (7.96) M€ et ses ressources d'investissement à 3.55 (3.69) M€. Elle a donc dégagé un résultat d'ensemble positif de 2.00 (0.96) M€ cette même année.

    Au 31 décembre 2008 (2005), Saint-Genis-Pouilly était endettée à hauteur de seulement 0.95 (2.12) M€, soit 118 (288) € par habitant (les communes de 5 000 à 10 000 habitants —la strate— ont une dette moyenne de 1021 (935) € par habitant).

    Ceci alors que les recettes provenant de la taxe professionnelle étaient faibles: 0.55 (0.53) M€ (soit 68 (72) € par habitant alors que la moyenne de la strate était de 249 (211) € par habitant).

    2008 2005 Variation
    Charges de fonctionnement 7.13 M€ 6.64 M€
    Investissements 3.34 M€ 4.06 M€
    Produits de fonctionnement 8.92 M€ 7.96 M€
    Ressources d'investissement 3.55 M€ 3.69 M€
    Résultat 2.00 M€ 0.96 M€
    Dette 0.95 M€ 2.12 M€
    Dette par habitant 118 € 288 €

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Genésiens[67].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].

    En 2018, la commune comptait 13 243 habitants[Note 3], en augmentation de 37,45 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    628637621742836865762781858
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    760780787787797884821752720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    687719722655656656639612647
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    9042 0303 5494 6315 6966 3837 2378 6279 854
    2018 - - - - - - - -
    13 243--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Une population en rapide augmentation

    La population de Saint-Genis-Pouilly est en rapide augmentation depuis le milieu des années 1960 : Une des conséquences de cette augmentation rapide de la population (ainsi que de celle des communes voisines tant en France qu'en Suisse) est l'augmentation rapide du prix des logements. Ainsi, par exemple, le prix au mètre carré d'un appartement ancien dans le pays de Gex a augmenté de 59 % entre 2000 et 2004, selon l'INSEE[72].

    Une population internationale

    La proximité de la Suisse et des organisations internationales installées à Genève explique qu'une partie significative de la population de la commune soit étrangère ou d'origine étrangère. Ainsi, selon l'INSEE en 2015, la commune comptait parmi ses 10 824 habitants 4 493 immigrés (nés étranger à l'étranger) soit 41,5 % de sa population totale[73],[74],[75].

    Enseignement

    Cinq écoles élémentaires sont réparties sur la commune[76] :

    • l'école du Jura située derrière l'ancienne mairie[77] ;
    • l'école du Lion située vers le cours d'eau du même nom ;
    • l'école de Pregnin située dans ce hameau ;
    • le groupe scolaire Boby-Lapointe situé dans les Hauts de Pouilly (entre le bourg de Saint-Genis et celui de Pouilly) ;
    • le groupe scolaire de la Diamanterie situé près du rond-point Porte-de-France.

    Un collège, dénommé Jacques-Prévert[78], accueille les élèves des communes de Saint-Genis-Pouilly, Sergyet Crozet. Cet établissement public local d'enseignement a été restructuré de 2007 à 2010 pour une capacité totale de 600 élèves. Le nombre d'élèves en 2010-2011, est de 480, 652 en 2018-2019 et de 653 en 2019-2020.

    Le collège recevait auparavant les élèves des communes de Saint-Genis-Pouilly, Sergy, Thoiry, Saint-Jean-de-Gonville et Péron, le secteur a été modifié lors de l'ouverture du collège de Péron à la rentrée 2009 et une nouvelle fois lors de la rentrée 2019 pour faire baisser le nombre d'élèves, notamment au collège de Saint-Genis[79]. Le contraire a été le cas : le nombre d'élèves dans tous les collèges gessiens a fortement augmenté.

    Un lycée avec section technique a ouvert en automne 2016 à l'entrée de la commune, il s'agit d'une extension du lycée international de Ferney-Voltaire[80]. Il fait partie du projet Porte de France qui accueille déjà un gymnase (dans l'école de la Diamanterie), et qui prévoit une piscine dont l'ouverture est prévue en mars 2020[81]. Le projet du tramway, plébiscitée par la majorité des habitants de la commune, a été abandonné à la suite de querelles politiques entre la mairie de Saint-Genis-Pouilly et l'intercommunalité.

    Manifestations culturelles et festivités

    La Fête de l'Oiseau[82] est la principale fête communale. Elle a lieu fin mai ou début juin sur un week-end et est organisée par l'association loi 1901 des Chevaliers de l'Oiseau. Durant tout le week-end la fête foraine bat son plein. Un défilé avec chars fleuris et musiques a lieu le dimanche après-midi avec le roi, le roitelet, la reine et ses demoiselles d'honneur en tête de cortège. Le tir à l'oiseau, se rattachant à la tradition du Papegai, qui a lieu le lundi, détermine qui seront les nouveaux roi et roitelet. La reine et ses demoiselles d'honneur sont élues lors d'une soirée dansante qui a lieu en février.

    Santé

    La commune est très mal équipée en matière de santé comme l'intégralité du pays de Gex qui souffre du trop haut coût de la vie pour les nouveaux médecins. Une maison médicale a été construite dans le secteur Porte de France, mais il reste de nombreux cabinets vides.

    Sports

    Plusieurs associations sportives sont présentes à Saint-Genis-Pouilly. On y trouve un club d'athlétisme, un club de badminton, un club d'arts martiaux, un club de rugby (RC CERN Meyrin Saint-Genis, évoluant en championnat suisse) mais également les clubs[83] de gym, basketball, escrime, football, de danse, de judo, de pétanque, et de ski.

    Économie

    Saint-Genis-Pouilly est, depuis l'implantation du Technoparc[84], le siège privilégié de l'activité économique du pays de Gex. Pour aider au développement économique du bassin local, l'Agence de Développement du Pays Bellegardien[85] a d'ailleurs établi ses locaux à Saint-Genis-Pouilly.

    Zone franche

    Saint-Genis-Pouilly bénéficie, tout comme les autres communes du pays de Gex, du statut très particulier de zone franche instauré par le Congrès de Vienne dans le second Traité de Paris du 20 novembre 1815[86] De ce fait, les marchandises importées ou exportées hors de l'Union européenne ne sont pas soumises aux droits de douane.

    Si ce statut a connu des changements importants par le passé[87], il semble aujourd'hui stabilisé. L'absence de droits de douane est particulièrement intéressant pour les particuliers habitant la zone franche lorsqu'ils achètent des véhicules fabriqués en dehors de l'Union européenne car ceux-ci sont normalement frappés de droits de douane spécifiques importants (environ 10 %). Ces véhicules sont facilement identifiables sur les routes puisqu'ils sont immatriculés en plaques rouge avec la nouvelle immatriculation. Dans la seconde moitié du XXe siècle le sucre et le beurre hors Union étaient aussi très prisés dans la zone franche.

    Revenus de la population et fiscalité

    Taux des taxes d'habitation en vigueur dans le pays de Gex en 2006 (Saint-Genis-Pouilly en rouge)

    Depuis quelques années, le taux de la taxe d'habitation est resté fixé à 7,78 %. Comme indiqué dans le graphique ci-contre, ce taux était en 2006 quasiment égal au taux moyen appliqué par les communes du pays de Gex : 7,69 %[88].

    Emploi

    Selon l'enquête annuelle de recensement menée par l'INSEE[89] en 2004, le taux de chômage dans la commune était de 7,9 % (contre 7,4 % en 1999).

    Culture et patrimoine

    Monuments laïques

    • Ruines du château de Flies (XIIIe siècle)
    Les seigneurs du nom sont cités en 1287.
    • Château de Pouilly (pour mémoire)
    Le château qui devait exister vers 1184 et détruit en 1590.
    • Des sépultures gallo-romaines des VIe – VIIIe siècles se trouvent encore dans le cimetière entourant l'église de Pouilly.

    Monuments religieux

    • L'église Saint-Pierre de Pouilly, rue de l'Église (porche et chœur du XIIIe siècle) est sans doute l'élément du patrimoine architectural communal le plus connu. L'église est romane, sauf son chœur qui est gothique.
    • Le Temple réformé et église évangélique Mennonite, 13 rue de Lyon.

    Espaces verts et fleurissement

    Panneau avec les deux fleurs.

    En 2014, la commune de Saint-Genis-Pouilly bénéficie du label « ville fleurie » avec « 2 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[90].

    Patrimoine culturel

    • Le Théâtre du Bordeau, inauguré en 2006, offre 250 places assises aux amateurs de théâtre, danse, musique et autres arts de la scène. Depuis janvier 2020, des films y sont également projetés,
    • Pregn'Art, le week-end annuel au cours duquel des artistes locaux exposent dans les jardins du hameau de Pregnin est l'une des manifestations dédiées aux art plastiques.

    Science

    Le CERN apporte à la commune une ouverture sur la physique de pointe qui est assez unique dans le monde, puisque des conférences y sont organisées très fréquemment et que certaines d'entre elles sont ouvertes au public. La visite du CERN à Saint-Genis-Pouilly constitue en 2009, le 6e site touristique le plus visité du département de l'Ain avec 25 419 visiteurs.

    Héraldique

    La commune de Saint-Genis-Pouilly porte :

    D'azur à trois tours d'or maçonnées de sables, ouvertes et ajourées du champ[91].

    Aujourd'hui, la commune utilise exclusivement un logo moderne qui figure en bonne place sur les pages de son site et de ses publications.

    Logos

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Cependant, cette station étant moins proche du Jura que Saint-Genis-Pouilly, elle sous-estime vraisemblablement la pluviométrie effectivement observée sur la commune. En effet, comme on peut le constater en consultant les bulletins mensuels publiés par Météo France pour le département de l'Ain, il tombe d'autant plus de pluie que l'on s'éloigne du lac Léman et que l'on se rapproche des sommets du Jura.
    2. MétéoSuisse.
    3. [PDF] Normes climatologiques Genève−Cointrin, Période de référence 1981−2010, MétéoSuisse.
    4. Observatoire Départemental de l'Eau - Département de l'Ain, « Mesures contre la sècheresse » (consulté en ).
    5. Les données fournies par cette station sont accessibles sur son serveur.
    6. L'évolution du débit de l'Allondon à moyen terme est quant à elle disponible sur le site de l'Observatoire départemental de l'Eau.
    7. association pour la promotion du rail dans le pays de Gex.
    8. [PDF] Direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Ain, « Département de l'Ain - Risques naturels » (consulté en ).
    9. Préfecture de l'Ain, « Communes concernées par le risque inondations » (consulté en ).
    10. Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Risques majeurs - Saint-Genis-Pouilly » (consulté en ).
    11. [PDF] Préfecture de l'Ain et société MB management, « Document d'information sur les risques majeurs » (consulté en ).
    12. Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Zonage sismique de la France » (consulté en ).
    13. Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Nouvelle carte d’aléa sismique » (consulté en ).
    14. Les ZNIEFF de type I sont des zones de taille souvent petite, qui présentent un intérêt naturel particulier (p.ex. en abritant des espèces animales ou végétales protégées). Elles concourent à la préservation des biotopes concernés. Plus d'informations sont disponibles sur le site de l'INPN.
    15. [PDF] Département de l'Ain, « Document de gestion de l'espace agricole et forestier - Taux de boisement - Carte » (consulté en ).
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    19. « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Données de la série P_LOGB du recensement de 1999.
    27. Habitant du pays de Gex. Les habitants de Gex sont appelés Gexois et Gexoises.
    28. Calculé d'après les données de la série R_MRP du recensement de 1999. L'usage de la série P_LOGB donne des chiffres parfois différents car dans cette série il n'est pas fait de distinction entre les résidences principales et les autres (de ce fait les communes disposant d'un parc important de logements saisonniers —été ou hiver— essentiellement collectifs se voient attribuer un taux de logements en immeuble collectif ne reflétant pas l'habitat de leurs habitants ; tel est le cas, par exemple, de Lélex).
    29. Selon les données de la série P_LOGA du recensement de 1999.
    30. Selon les données du Journal Municipal de Saint-Genis Pouilly TRAIT D'UNION n°104 juillet-août 2013
    31. Christian Lecomte, « Une mobilité à deux vitesses dans le Grand Genève », sur https://www.letemps.ch, (consulté le )
    32. Aménagement carrefour « Porte de France » en vue du BHNS jusqu’à Meyrin-CERN
    33. saint-genis-pouilly.fr, Le centre aquatique de Saint-Genis
    34. Porte de France : un nouveau quartier qui se dessine
    35. Acte IV du grand projet de « SHOPPING CENTER » du Pays de Gex : le projet OPEN ne verra finalement pas le jour… en 2021
    36. Sous les Vignes : le sport en coeur de Ville
    37. Voir l'ordonnance royale 16556 du 11 février 1824 reprise dans Bulletin des lois du Royaume de France - 7e série - Tome 18", Paris, 1824, p. 120.
    38. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
    39. Debombourg, Georges (1859). Atlas historique du département actuel de l'Ain. Imprimerie Louis Perrin.
    40. Ibid., preuve no  71 : "In nomine .. Rodolphus rex ... Pulliacum villam in abbatia Agaunenfe per praecetum concederemus ... hoc donativum fummae pietatis gratia peractum hunc praeceptalem fieri praecipimus ..."
    41. Ibid., carte pour la période de 1601 à 1789.
    42. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » (consulté en ).
    43. Xavier GOUVERT, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 837.
    44. [PDF] Archives nationales, « Procès-verbaux du Directoire, An V - An VIII, Tome 3 (p.97) » (consulté en ).
    45. D'autres origines ont aussi été proposées. Plusieurs sont mentionnées dans une autre encyclopédie.
    46. Malgouverne A., Melo A. (1986). Histoire du Pays de Gex - Tome 1 : des origines à 1601. Intersections. p. 35
    47. Ibid., p. 36
    48. Ibid., p. 39
    49. Ibid., p. 43
    50. Ibid., p. 49
    51. Ibid., p. 29
    52. Ibid., p. 67
    53. Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex, J. Brossard, Bourg-en-Bresse, 1851, p. 453-456.
    54. La ville a reçu sa deuxième fleur en 2006.
    55. National Geographic, "Au cœur de la matière", p75, mars 2008
    56. Voir Histoire de Genève depuis son origine, A. Thourel, 1832, Tome 2, p. 338.
    57. Voir Histoire de la réunion a la France des provinces de Bresse, Bugey et Gex sous Charles-Emmanuel Ier, J. Baux, ?, p. 338.
    58. Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex ..., J. Brossard, 1831, p. 411; reprise du fief de Farges (auquel le cens de Pouilly est attaché) par Pompée de Gribald, Ibid. p.418; mention est aussi faite du rattachement du cens de Pouilly au fief de Flies (Ibid., p. 418); mention du rattachement des rentes et cens de Saint-Genix au fief de Sergier (Ibid., p. 416) mais aussi de Pougny (Ibid., p. 417)
    59. Voir Histoire des églises réformées du Pays de Gex, T. Claparède, 1856, p. 130.
    60. Voir La France protestante, E. & E. Haag, 1858, p. 379.
    61. Ibid. p. 412
    62. Sauf indication contraire, les résultats présentés ci-dessus sont ceux fournis par le Ministère de l'Intérieur.
    63. Le Pays Gessien, 23 mars 2001
    64. Résultats du 1er tour des élections municipales 2014 ‑ Saint-Genis-Pouilly
    65. FranceGenWeb, « Les maires de Saint-Genis-Pouilly » (consulté en ).
    66. Les chiffres indiqués proviennent des comptes des collectivités pour 2008 (2005) publiés par le Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie.
    67. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
    68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    69. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    70. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    72. INSEE Rhône-Alpes, « Prix des appartements: forte hausse du côté français de l’agglomération transfrontalière de Genève », La Lettre, no 68, (lire en ligne).
    73. INSEE, « IMG1A - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en 2015 Commune de Saint-Genis-Pouilly (01354) ».
    74. INSEE, « Recensement de la population francaise de mars 1999 - Donnés pour Saint-Genis-Pouilly » (consulté en ).
    75. INSEE, « Recensement de la population francaise de mars 1999 - Donnés pour l'Ain » (consulté en )
    76. « Écoles maternelles et élémentaires », sur Saint-Genis-Pouilly, (consulté le )
    77. L'ancienne mairie-école, construite en 1864 et située au 13 rue de Genève, est devenue le Centre de Loisirs (C'est l'un des rares édifices anciens restant sur la commune.
    78. « Collège Jacques Prévert », sur jacquesprevert.ent.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
    79. « Nouvelle sectorisation du Pays de Gex », sur georgescharpak.ent.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
    80. « Lycée international », sur Saint-Genis-Pouilly, (consulté le )
    81. « Le centre aquatique de Saint-Genis », sur Saint-Genis-Pouilly, (consulté le )
    82. Fête de l'Oiseau.
    83. [PDF] mairie de Saint-Genis-Pouilly, « Saint-Genis-Pouilly - Liste des associations » (consulté en ).
    84. Site du Technoparc.
    85. Agence de Développement du Pays Bellegardien.
    86. Les Alpes, enjeu des puissances européennes .... Honoré Coquet. Harmattan, 2003. p. 38.
    87. Santschi C. et al. (1982). Encyclopédie de Genève. Association de l'Encyclopédie de Genève. Tome 1, pp 109-111.
    88. Préfecture de l'Ain, « Etat des impositions locales levées par les communes en 2006 » (consulté en ).
    89. [PDF] INSEE, « Enquête annuelle de recensement 2004 - Chiffres clés » (consulté en ).
    90. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    91. Armes de Saint-Genis-Pouilly, sur labanquedublason2.com
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