Robin des Bois

Robin des Bois (en anglais : Robin Hood)[1] est un personnage fictif, héros légendaire[1],[2] et archétypal du Moyen Âge anglais. D'abord sujet d'une tradition orale[2], il devient un personnage littéraire au XIVe siècle, avec des œuvres telles que Piers plowman Pierre le Laboureur ») de William Langland[2], puis le héros de diverses gestes du XVe siècle telles que The Lytell Geste of Robin Hood[2].

Pour les articles homonymes, voir Robin des Bois (homonymie).

Robin des Bois/Robin Hood

Nom original Robin Hood
Alias Robin Longstride
Origine Royaume-Uni
Sexe Masculin
Espèce Humain
Cheveux Bruns
Yeux Bruns
Caractéristique Prend à l'État pour rendre au peuple (souvent de l'argent).
Arme favorite Arc
Adresse Quelque part dans la Forêt de Sherwood
Famille Marianne, sa femme
Entourage Frère Tuck
Petit Jean
Joyeux Compagnons
Ennemi de Shérif de Nottingham
Prince Jean
Guy de Gisbourne

Selon la légende telle qu'elle est répandue aujourd’hui, Robin des Bois était un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale (en). Habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés, il détroussait les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l'argent des impôts prélevés, selon les idéaux des auteurs.

Étymologie

« Robin » signifie « homme de loi, juge » en langage familier (et vieilli)[3]. Par ailleurs, Hood signifie en anglais « capuche, capuchon », mais peut aussi signifier « truand », Robin Hood étant peut-être originellement « Robin le Truand »[4]. Ainsi, la capuche pourrait être un élément ajouté a posteriori par la légende anglo-saxonne pour expliquer son nom anglais par cette coiffe, et ne plus l'associer à son côté criminel[5].

L'anglais Robin Hood signifie donc littéralement « Robin à la capuche »[6], ou « Robin au capuchon »[4]. Le français « Robin des Bois » provient d'une erreur de traduction issue d'une confusion entre hood capuche, capuchon») et son paronyme wood bois »)[6],[7].

Histoire et légende

Robin des Bois et Petit Jean, par Louis Rhead en 1912.

La première mention de Robehod ou Hobbehod date de 1228 dans un document judiciaire : un parchemin recense un Robinhood mis en prison pour non-paiement d'une dette ou d'une amende[8]. La majorité des références datent de la fin du XIIIe siècle : entre 1261 et 1300 en Angleterre, on retrouve pas moins de huit références à un certain Rabunhod[9].

Au début du XIVe siècle, des ballades populaires célèbrent les aventures de Robin des Bois, notamment d'un Robin, chef d'une équipe de lutteurs qui apparaît lors des fêtes paroissiales[10]. Il est dès lors suffisamment connu dans la tradition orale pour apparaître dans la littérature : la première mention manuscrite d'une œuvre littéraire de Robin des Bois se trouve dans Pierre le laboureur (Piers Plowman) de William Langland (1377), où Sloth, un prêtre paresseux, déclare : « Je connais des rimes de Robin des Bois. » Trois ans plus tard, le chroniqueur écossais Jean de Fordun écrit que le personnage de Robin des Bois dans les ballades « plaît mieux que tous les autres. »

Au cours du XVe siècle se forge la légende de Robin des Bois dans plusieurs ballades qui s'étoffent : A Gest of Robyn Hode (La geste de Robin des Bois) est un conte enfantin, compilation de plusieurs poèmes du XIVe siècle, qui le présente comme un hors-la-loi au grand cœur, affrontant un système corrompu avec son arc long (arme ignoble au sens étymologique du terme) ; Robin et le moine, histoire sanglante dans laquelle il détrousse les riches pour son propre compte et tue des gens avec flegme ; Robin et le potier, conte comique dans lequel il berne le shérif de Nottingham grâce à la femme de ce dernier ; Gest[11] présente une version complète de l’histoire de Robin des Bois (avec les personnages du bûcheron Petit Jean et de Stuteley, chef du groupe de paysans que Robin a sauvé de la potence). Des historiens marxistes comme Rodney Hilton[12] en ont fait le symbole de la révolte paysanne alors que Robin des Bois apparaît dans ces textes plutôt comme un yeoman[13]. D'après les recherches de Laurence Belingard, maître de conférence en histoire anglaise à l'université d'Avignon[14], le personnage décrit dans certaines ballades populaires n'a rien à voir avec l'image du noble justicier mais plutôt comme un paysan parfois cruel et violent. Elle note par exemple des passages où le héros décapite un moine, ou d'autres où il décapite un enfant.

D'après les recherches de Rodney H. Hilton le personnage ne met jamais en cause l'ordre monarchique : il se prosterne devant le roi, Richard Ier, « notre noble roi ». « Illusion bien médiévale celle qui met le roi du côté des paysans », du fait des nombreux conflits qui l'ont opposé - uniquement pour les intérêts de la couronne - aux propriétaires, oppresseurs des serfs. Cette erreur aboutit au « désastre populaire de 1381 »[15].

De nombreuses versions imprimées de ces ballades apparaissent au début du XVIe siècle au moment où l'imprimerie connaît ses premiers essors en Angleterre. Son image a cependant changé : il n'y est plus question d'un personnage aussi cruel qu'au siècle précédent, et Robin est désormais qualifié de gentleman, ce qui à cette époque signifie un commerçant ou un fermier indépendant. Ce n'est qu'à la fin du siècle qu'il acquiert dans les pièces élisabéthaines (par exemple en 1601 The Downfall and Death of Robert, Earl of Huntingdon, La chute et la mort de Robert, comte de Huntingdon) un titre de noblesse et prend le nom de « Robin de Loxley », ou encore de « Robert Fitz Ooth, comte de Huntingdon » : du hors-la-loi, les auteurs des pièces de théâtre le transforment (phénomène de gentrification) en noble dépossédé volant les riches pour donner aux pauvres.

Son association romantique avec Marianne (ou « Marion », parfois appelée « Mathilde ») date de cette période tardive. Le nom de « Marion » provient d'une pastourelle lyrique du poète français Adam de la Halle, Le Jeu de Robin et Marion (vers 1283). À part les noms, rien cependant ne permet d'établir une correspondance entre les deux personnages. Ils se rencontrent soit dans les fêtes paroissiales (ballades dans lesquelles ils font partie tous deux du petit peuple, elle étant présentée comme une danseuse), soit dans la demeure seigneuriale du père de Lady Marianne (pièces de théâtre les présentant comme des nobles). Marianne devient même le double féminin de Robin au XIXe siècle (guerrière montant à cheval). Apparaît à la même période le frère Tuck, confesseur de Marianne[13].

À la fin du XVIe siècle, l'histoire de Robin des Bois recule dans le temps pour se situer vers les années 1190 au moment où le roi Richard Cœur de Lion part pour la troisième croisade.

Au XVIIe siècle, Robin des Bois figure dans The Sad Shepherd (Le Triste Berger, 1641) de Ben Jonson. Puis, au XIXe siècle, Robin des Bois devient un des héros du roman Ivanhoé (1819) de Walter Scott, ce qui en fait un personnage mondialement popularisé. L'idée que Robin est un rebelle saxon combattant les seigneurs normands et vole aux riches pour donner aux pauvres[16] date de cette époque.

On a accusé de plagiat Thomas Love Peacock (1785-1866) pour le célèbre Maid Marian, paru trois ans après Ivanhoé. Peacock a toujours soutenu que son livre avait été écrit en 1818, un an avant la parution de celui de Scott. L’influence de Rabelais y est sensible, notamment à travers le personnage de frère Tuck.

Autour du personnage de Robin, de nombreuses incohérences se sont introduites au fil du temps. Il est dit que Robin le Seigneur de Locksley (chef-lieu du comté de Hallamshire) fut dépossédé de ses terres par le Shérif de Nottingham et déclaré hors-la-loi. Le shérif apparaît en effet dans les premières ballades, où Robin finit par le décapiter, mais il n'y est pas question de ses terres. Ses autres ennemis sont un chasseur de primes du nom de Guy de Gisbourne, ainsi que de riches abbés, lesquels sont également tués par Robin. Mais si les anciennes ballades font mention d'un prêt accordé par Robin à un chevalier malchanceux, elles ne disent rien d'une redistribution des rapines aux pauvres. Il est dit encore que Robin réside dans la verte forêt de Sherwood, dans le comté de Nottingham, alors que les ballades le font évoluer à Barnsdale (en), dans le comté de York, soit à près de 80 kilomètres au nord.

Robin des Bois sur le drapeau du Nottinghamshire.

Du Moyen Âge à nos jours, chansons et ballades, pièces de théâtre et comédies musicales, films et séries de télévision ont façonné un mythe en résonance avec leur époque, soumis au passage à de nombreuses manipulations idéologiques, comme le montrent par exemple le personnage de Marianne, qui joue tantôt le rôle d'une guerrière, tantôt celui d'une jeune fille passive, ou celui de Robin des Bois lui-même, présenté tantôt comme un vulgaire bandit, tantôt comme un résistant qui combat pour une juste cause. Par ailleurs tout en idéalisant Robin des Bois, Egon Pierce et Alexandre Dumas le font périr d'une mort violente. Blessé, recueilli dans un couvent, une religieuse, lointaine parente d'un normand, feint de le soigner et enlève le pansement pour que coule le sang. Agonisant, il enjoint à ses compagnons de ne pas le venger. Dans La rose et la flèche Richard Lester s'inspirera de l'histoire en imaginant la religieuse sous les traits de Marianne. Les deux images de Robin des bois porteur des valeurs d'une justice sociale redistributive et d'un combat contre les Normands ne coïncident pas forcément. Les œuvres d'Egon Pierce et d'Alexandre Dumas privilégiant la deuxième image font admettre au héros l'alliance avec les riches yeomen saxons. Les compagnons de Robin des Bois de Donald E Cooks, œuvre se déroulant sous le règne du roi Jean sans Terre qui privilégie la première image, reproche aussi au roi Jean, par la bouche d'un des compagnons de Robin des Bois, d'avoir, par sa négligence, fait perdre la Normandie à l'Angleterre.

Localisations et recherches

Le Major Oak dans la forêt de Sherwood

Dans les versions modernes de la légende, Robin Hood aurait élu domicile dans la forêt de Sherwood, dans le comté du Nottinghamshire. Pour cette raison, les gens du comté entretiennent une affinité particulière avec le personnage : depuis 2011 une silhouette de Robin des Bois est représentée sur le drapeau du comté tout comme les grands panneaux routiers entrant dans le comté représentent Robin des Bois avec son arc et une flèche, l'accueil des personnes à « Robin Hood County ». La BBC de Nottingham utilise aussi l'expression « Robin Hood County » sur ses programmes réguliers.

Un des plus fameux sites liés à Robin des Bois est le « Major Oak Tree », un chêne plusieurs fois centenaire considéré comme le repaire du héros et de ses comparses. Pour appuyer cette affirmation, l'université de Nottingham réalise en 2010 une étude des grottes de Nottingham, dans le but « d'accroître le potentiel touristique de ces sites ». Le projet utilise un scanner laser 3D afin de produire un document en trois dimensions permettant d'analyser et de localiser plus de 450 grottes de grès autour de Nottingham où l'on pourrait trouver des traces probantes de l'existence de Robin des Bois à Nottingham.

Cependant, la localisation de Nottingham est un sujet de discorde en Angleterre. Alors que le shérif de Nottingham et la ville elle-même apparaissent dans les premières ballades (Sherwood est spécifiquement mentionné dans la ballade Robin Hood et le moine), certaines des ballades originales (même celles référençant Nottingham) localisent plutôt l'action de Robin des bois vers Barnsdale, dans une zone se situant entre Pontefract et Doncaster, dans le comté du Yorkshire.

Par ailleurs, il semble que les ballades, qui placent l'action dans ce comté, soient géographiquement plus précises. Cette idée est renforcée pour certains par la prétendue similitude entre le nom « De Locksley » (auquel Robin des Bois a été très souvent apparenté) à la ville de Loxley, dans le Sud du Yorkshire, près de Sheffield.

La Robin Hood's Bay sur la côte du Yorkshire

Les environs de Tideswell se disputent aussi le lieu de l'action, les registres du tribunal local font état d'un grand nombre d'apparitions du nom « Robert de Lockesly » en 1245.

On peut mentionner aussi le petit village de Robin Hood's Bay sur la baie homonyme de la côte du Yorkshire, où une ballade anglaise et une légende racontent l'histoire de Robin des bois à l'assaut de pirates français, venus piller les bateaux et la côte nord-ouest. Les pirates se rendirent et Robin des bois rendit le butin aux pauvres du village, appelé désormais "Baie de Robin Hood".

Plusieurs localités affirment posséder la tombe de Robin des Bois.

Chronologie

  • Vers 1283 : Première mention de Marianne. Adam de la Halle : Le Jeu de Robin et Marion.
  • Vers 1377 : Première mention de Robin (Robyn hood). William Langland : Piers Plowman (Pierre le laboureur)
  • Vers 1450 : Premières ballades et premières pièces connues.
  • Vers 1495 : L'imprimeur Wynken De Worde publie A Gest of Robyn Hode, chanson de geste composée d'après plusieurs ballades anciennes.
  • 1765 : Vieille ballade anonyme, non datée, « Robin Hood and Guy of Guisborne », collectée par Thomas Percy dans Reliques de l’ancienne poésie anglaise.
  • 1795 : Première compilation importante de ballades anciennes. Joseph Ritson : Robin Hood: A Collection of all the Ancient Poems, Songs and Ballads, now extant, relative to that celebrated Outlaw.
  • 1819 : Premier grand roman historique. Walter Scott : Ivanhoé.
  • 1822 : Roman de Thomas Love Peacock : Maid Marian.
  • 1838 : Premier grand feuilleton journalistique. Pierce Egan the Younger : Robin Hood and Little John: or, The Merry Men of Sherwood Forest. Alexandre Dumas en tirera la matière de deux romans, en réalité écrits par sa maîtresse Marie de Fernand[17], et publiés à titre posthume : Le Prince des voleurs (1872) et Robin Hood le Proscrit (1873).
  • 1883 : Premier grand classique de la littérature enfantine. Howard Pyle : The Merry Adventures of Robin Hood of Great Renown in Nottinghamshire.
  • 1891 : Première opérette à succès aux États-Unis. Reginald De Koven (musique) et Harry B. Smith (livret) : Robin Hood.
  • 1908 : Premier film. Film muet britannique réalisé par Percy Stow : Robin Hood and His Merry Men.
  • 1936 : Première bande dessinée. Parue au Canada dans The Toronto Telegram. Ted McCall (scénario) et Charles Snelgrove (dessins) : Robin Hood and Company.
  • 2017 : Première publication en France d'une traduction des poèmes et ballades médiévales de Robin des Bois par Jonathan Fruoco dans Les Faits et Gestes de Robin des Bois : Poèmes, ballades et saynètes (UGA Editions).

Les compagnons de Robin des Bois

Les hommes de main de Robin des bois et en français, les « Joyeux Compagnons ». Ce sont :

  • Frère Tuck (Friar Tuck), un moine ;
  • Marianne, la fiancée de Robin (Marian, Mathild, Marion) ;
  • Petit Jean, un des plus célèbres compagnons de Robin (Little John) ;
  • Will l'Écarlate, le neveu de Robin (Will Scarlett) ;
  • Allan A'Dayle, ménestrel ;
  • Much, fils de meunier[18].
  • Will Stuteley
  • Sir Richard de la Plaine

Censure

En 1953, dans le cadre du maccarthysme et de la chasse aux « communistes » aux États-Unis, Robin des Bois est assimilé à de la « propagande communiste » par l’État de l'Indiana et retiré des bibliothèques[19].

Adaptations

Musique

  • Robin Hood, or Sherwood forest (1784), opéra-comique de William Shield.
  • Robin des bois (1824), adaptation française de l'opéra de Weber, Der Freischütz (sans rapport avec le livret original).
  • Robin Hood, opéra-comique de Reginald de Koven
  • (Everything I Do) I Do It for You bande son (coécrite et interprétée par Bryan Adams) du film Robin des Bois : Prince des voleurs (1991).
  • Robin des bois, le musical, (2005) comédie musicale écrite par Lix Norman et produite par Olivier Hoogstoel.
  • Locksley, La légende de Robin des bois (Création le à l'Opéra Théâtre de Metz (Moselle)), musical écrit par Rémi Delekta, François Xavier Borsi et Ferdinand Bistocchi, avec Fabrice Pereira, Adeline Krenc, Guillaume Gosley, Chloé Coulemon, Thierry Fischer, Thierry Bonnet, Annaik Kratzer, Jacques Emery, Denis Marcellin, Laura Boutron et la troupe de Locksley mus'.
  • Robin des Bois (2013) comédie musicale avec Matt Pokora, Stéphanie Bédard, Sacha Tran, Caroline Costa, Dume, Marc Antoine, Nyco Lilliu.

Robin, personnage principal

Le mythe de Robin des Bois a connu énormément d'adaptations à l'écran  :

Affiche du film Robin Hood de 1922 avec Douglas Fairbanks.
Années 1900
Années 1910
Années 1920
Années 1930
Années 1940
Années 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2010
Télévision

Personnage secondaire ou parodie

Théâtre

Romans

  • Alexandre Dumas
    • Le prince des voleurs, 1872.
    • Robin Hood le proscrit, 1873.
  • Suzanne Pairault (Hachette, Idéal-Bibliothèque)
    • Robin des Bois, 1953.
    • La revanche de Robin des Bois, 1958.
    • Robin des Bois et la flèche verte, 1962.
  • Donald E. Cookes Les Compagnons de Robin des Bois, Rouge et Or, 1967. L'œuvre se passe en 1212 un an après le décès de Robin des bois, «mort d'une grave blessure », « lâchement assassiné par une femme ». Les anciens compagnons de Robin des Bois, Petit-Jean, Will Scarlett, Will Stuteley, Frère Tuck reprennent le combat contre la tyrannie du roi Jean après avoir intégré dans leur bande un jeune aristocrate, dépossédé de ses terres par les hommes du roi Jean. Il s'appelle Arthur Fitzooth et ressemble comme un frère à leur ancien chef ; en fait le cousin de Robin Fitzooth de Locksley. Leur combat aboutira, avec l'aide d'Etienne Langton, à la signature de la Grande Charte.
  • Michael Mopurgo Robin des bois Folio Junior. Réécriture de la légende dans ce roman jeunesse.
  • Jérôme Noirez, La dernière flèche, Mango, 2010. Le personnage principal est Diane, 15 ans, fille de Robin. Elle se rend à Londres avec son père, veuf depuis la mort de Marianne, survenue plusieurs années auparavant.
  • Claude Merle, Robin des bois, héros de légende, Bayard, 2010.
  • Elena Kedros, La Légende de Robin, Poket jeunesse, 2015. Et si Robin était une fille ?

Bande dessinée

Jeux vidéo

Comédie musicale

Autres

  • Le 94e épisode de Star Trek : La Nouvelle Génération, Qpidon réalisé par Cliff Bole, plonge l'équipe de l'Enterprise dans une reconstitution de Robin des Bois.
  • Dans une ancienne version de Warhammer, la Bretonnie avait la possibilité d'inclure des personnages fortement inspirés de Robin des Bois : Bertrand le brigand, chef des archers de Bergerac, Hugo le Petit (qui était imposant) et Guy le Gros (frère Tuck).
  • Dans le manga français de Mika Pen dragon, un personnage se nomme Oud et son vrai nom est Roby Delokusulai.
  • Dans l'épisode « Le Justicier », de la saison 3 de Kaamelott, un personnage nommé Robyn, incarné par Roland Giraud prend la défense des paysans en révolte face au Roi Arthur.
  • Le personnage principal du comic Green Arrow doit beaucoup[C'est-à-dire ?] à Robin des Bois.
  • Robin Mask est un des catcheurs surhumains dans le japanime Muscleman, symbolisant l'Angleterre.
  • Dans le jeu vidéo League of legend, le personnage de Ashe possède une apparence qui se nomme « Ashe de Sherwood » faisant référence à Robin des Bois.
  • Dans la série anglaise Doctor Who, le 12e docteur se trouve impliqué dans le combat opposant Robin des Bois et le shérif de Nottingham.
  • En 2018, le vidéaste français Joueur du Grenier parodie la franchise dans son épisode sur les jeux Robin des Bois avec les vrais noms des personnages. Frédéric Molas (JDG) raconte l'histoire de Robin des Bois à sa « fille » ; il incarne Robin des Bois, Sébastien Rassiat joue le rôle du Shérif de Nottingham et les membres du Curry Club jouent Petit Jean et Frère Tuck (Rabbin des Bois).
  • Le film Stan & Ollie montre que Laurel et Hardy travaillant sur une parodie de Robin des Bois pour le cinéma.
  • Robin des Bois est souvent représenté avec un chapeau à bec.

Notes et références

  1. Encyclopédie Larousse.
  2. Encyclopædia Universalis.
  3. Centre national de ressources textuelles et lexicales - Robin² sur https://cnrtl.fr/definition/robin
  4. Jégou et Panfili 2015.
  5. Voyage au cœur des mythes, contes et légendes, Éditions Chronique, , p. 47
  6. Brasey 2009.
  7. http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=356
  8. Des archives seigneuriales de la même période mentionnent des fugitifs nommés Robert Hood, mais c'est un nom très courant en Angleterre
  9. Holt, J. C., Robin Hood, Ed : Thames & Hudson, 1982
  10. Historia spécial no 125, mai 2010
  11. Appelé aussi A Gest of Robyn Hode
  12. Rodney H. Hilton, Robin des Bois a-t-il existé ?, Collections de L'Histoire no 36, juillet 2007
  13. François Amy de La Bretèque, La légende de Robin des Bois, Ed : Privat, 2001
  14. Robin Hood, du paysan rebelle au noble justicier : étude diachronique des archétypes fondateurs du mythe de Robin Hood à travers quelques représentations trans-médiatiques du personnage : Belingard, Laurence / Atelier national de Reproduction des Thèses / 1999
  15. Rodney H. Hilton, "Robin des Bois", L'Histoire, no 21 - mars 1980, p. 46-47.
  16. http://web.univ-pau.fr/saes/pb/rech2001/01_emed.htm
  17. « "Le Prince des voleurs" », sur http://www.dumaspere.com (consulté le )
  18. A Geste of Robyn Hode (ligne 15)
  19. « Einstein, robin des bois et le maccarthysme », sur histoireetsociete,
  20. (en) Robin Hood-Winked sur l’Internet Movie Database

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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