Rebais

Rebais est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Rebais

Vue de la rue Principale de Rebais au niveau de l'école Docteur-Farny.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité CC des Deux Morin
Maire
Mandat
Benoît Carré
2020-2026
Code postal 77510
Code commune 77385
Démographie
Gentilé Resbaciens
Population
municipale
2 290 hab. (2018 )
Densité 207 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 50″ nord, 3° 13′ 57″ est
Altitude 153 m
Min. 119 m
Max. 187 m
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rebais
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives 4e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Rebais
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Rebais
Géolocalisation sur la carte : France
Rebais
Géolocalisation sur la carte : France
Rebais
Liens
Site web http://rebais.com/

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Rebais dans le département de Seine-et-Marne.

    Rebais est situé dans l'Est du bassin parisien, dans la partie de la Brie historiquement connue sous le nom de Brie champenoise. La commune se situe environ à mi-distance entre Paris (75 km) et Reims (80 km). Le site de la commune est composé en partie de la plaine de Brie, notamment le hameau de La Boyère.

    Communes limitrophes

    Six communes sont limitrophes de Rebais[1],[2].

    Doue La Trétoire La Trétoire
    Saint-Denis-lès-Rebais N Saint-Léger
    O    Rebais    E
    S
    Saint-Siméon Saint-Rémy-la-Vanne Saint-Léger

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 119 mètres à 187 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 145 mètres d'altitude (mairie)[3]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,8 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 755 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -3,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[5]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[7]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 49 km à vol d'oiseau[8], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[9] à 11,6 °C pour 1991-2020[10].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Rebais.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • le ru de Raboireau (anciennement Resbac), 12,48 km[11], et ses deux affluents :
      • le cours d'eau 01 du Crémadot, 1,32 km[12],
      • le fossé 01 de l'Ancien Bois des Versseaux, 1,47 km[13] ;
    • le ru de de Fosse-Rognon, 5,31 km[14], affluent de l’Orgeval.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,8 km[15].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[16].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[17]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Rebais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rebais, une unité urbaine monocommunale[25] de 2 288 habitants en 2017, constituant une ville isolée[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 106 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés[30] dont le plus important est La Boyère.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5% ), zones urbanisées (12,3% ), prairies (2,2 %)[31].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[34],[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 994 dont 69,6 % de maisons et 30 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 86,9 % étaient des résidences principales, 2,8 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants[Note 5].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 60 % contre 36,5 % de locataires[36] dont, 17,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 3,5 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d’autocars :

    La gare SNCF la plus proche est la Gare de La Ferté-Gaucher, desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Est (ligne P), située à 11,4 kilomètres, (14 minutes).

    Toponymie

    Cette commune s'est d'abord appelée Marchesio car il y avait deux grands marais où se vautraient les marcassins, nom indo-européen dérivé.

    Rebais est attesté précocement sous les formes Resbacis en 635[39], C. Resbaci en 637[40], Resbacus en 642[39].

    Ce toponyme doit son nom au ruisseau Resbacenum, Resbacem appelé actuellement le Ravoireau (Bach : ruisseau)[40]. Il appartient à toute une série de noms de lieux du nord de la France issus d'un hydronyme et composés avec les éléments germaniques raus, roseau, qui a donné l'ancien français ros, diminutif rosel (roseau) et *baki, ruisseau (cf. allemand Bach, ruisseau), d'où le sens global de « ru, ruisseau aux roseaux », sans doute surnom de l'actuel ru de Raboireau.

    Homonymie étymologique avec Rebais aux Bottereaux (Eure, sans forme ancienne), Rebaix (Belgique, Rosbais XIIe siècle), Rebets (Seine-Maritime, Rosbacium 854) ; Rebecq (Belgique, Rosbacem 877) ; Robecq (Pas-de-Calais, Rosbeccam 1104) ; Roubaix (Nord, de Rosbays 1122) ; Rohrbach (Moselle, Rorback 1150), etc.

    Histoire

    Dans les années 630, Dadon (saint Ouen) fonde le monastère de Rebais, sur les terres de chasse du roi Dagobert Ier, près d'un torrent nommé Resbac. Il en confie la charge à Saint Aile (ou saint Agile), fils d'Arnoald, membre de la cour de Childebert II. La ville devient alors le siège de l'abbaye Saint-Pierre de Resbacum. Au XVIIe siècle, l'abbaye est reconstruite par les mauristes et accueille une école de cadets du Royaume.

    Personnage marquant de l'histoire de Rebais, saint Aile (Agilus) naît en Franche-Comté entre 583 et 585 dans une famille de la haute aristocratie franque installée à Port-sur-Saône. Vers 594, son père Agnoald, conseiller du roi Childebert II, et sa mère Deutérie l'envoient au célèbre monastère de Luxeuil, près de Besançon. Fondée à la fin de l'année 593 par le moine irlandais saint Colomban, cette abbaye est alors un modèle de ferveur chrétienne organisé autour de la prière, de la mortification et de l'étude des Saintes Écritures[41]. Sa formation terminée, saint Aile commence à parcourir les routes de Gaule aux côtés d'Eustaise, disciple de Colomban et futur abbé de Luxeuil. Il participe alors à l'important travail d'évangélisation mené dans le Jura, en Bavière et en Brie. Il est ainsi présent lorsque Eustaise guérit miraculeusement la cécité de sainte Fare avant de fonder pour elle le monastère de Faremoutiers, vers 620.

    Revenu à Luxeuil, saint Aile est appelé en 628 pour être évêque de Langres, charge qu'il refuse. En 635, il est invité à prendre la tête de l'abbaye de Jérusalem-en-Brie (Saint-Pierre de Rebais), que saint Ouen est en train d'édifier sur les bords d'une rivière appelée Resbac. Natif du Soissonais, saint Ouen et son frère Adon avaient été bénis dans leur enfance par saint Colomban alors qu'ils séjournaient à Ussy-sur-Marne. C'est donc naturellement que, après avoir occupé des postes importants à la cour de Dagobert, ils avaient choisi de se consacrer à la vie religieuse. Adon assiste ainsi saint Ouen dans la fondation de l'abbaye de Rebais avant d'installer l'abbaye Notre-Dame à Jouarre, vers 637. Quant à saint Ouen, il devient archevêque de Rouen en 640[41].

    Saint Aile arrive à Rebais en 636, accompagné d'une douzaine de frères de Luxeuil. Il est officiellement reconnu abbé du monastère l'année suivante, à l'occasion d'un concile réunissant les évêques des Gaules à Clichy. Très actif dans l'organisation de la vie du jeune monastère, saint Aile aime aussi à s'isoler régulièrement à quelques distances de sa communauté. C'est au cours de l'une de ses retraites que, pris par la soif, il touche la terre de son bâton, faisant jaillir une source miraculeuse[41].

    À la mort du saint, vers 650, ce lieu devient un centre de pèlerinage pour les moines de Rebais qui décident d'y édifier un prieuré et une chapelle qui resteront en activité jusqu'à la Révolution française. En 1792, les bâtiments de l'abbaye Saint-Pierre et du prieuré dédié à saint Aile sont déclarés biens nationaux et vendus comme tels. Tombant en ruines le prieuré est racheté au XIXe siècle par un prêtre de Meaux qui le transforme en orphelinat. Faisant reconstruire les bâtiments et la chapelle, il met également en valeur la source miraculeuse autour de laquelle chaque année, le premier dimanche de septembre, une messe est célébrée en l'honneur de saint Aile dont la fête se plaçait le avant d'être décalée au [41]. Les bâtiments de l'orphelinat abritent désormais une maison de retraite départementale.

    Il reste actuellement de nombreuses traces témoignant de l'attrait suscité par saint Aile. Ainsi, l'église Saint-Jean-Baptiste de Rebais, la seule des trois églises de l'abbaye à avoir survécu, conserve les reliques du saint, une bannière processionnelle (XIXe siècle) à son effigie et une belle statue de bois polychrome réalisée au XVIIe siècle. De même, ce sanctuaire abrite le « gisant de saint Aile » sculpture commémorative du XIIIe siècle représentant le saint avec sa crosse d'abbé et un livre[41]. Il est à noter que cette église de Rebais possède une sœur jumelle en Saône-et-Loire, où était vénéré saint Philibert, ancien abbé de Rebais[42].

    Politique et administration

    La mairie de Rebais.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune est située dans le département de Seine-et-Marne, mais a été rattaché successivement à trois arrondissements :

    La commune était depuis la Révolution française le chef-lieu du canton de Rebais. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Coulommiers[43].

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de la Brie des Morin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2011, et auquel elle avait transféré un certain nombre de ses compétences dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le la communauté de communes des Deux Morin dont Rebais est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1835   Honoré Christophe Tirriou   Notaire, conseiller d'arrondissement
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? février 1881 Louis Deshors    
    février 1881 mai 1892 François Farny Rad. Docteur en médecine
    Conseiller d'arrondissement (1885 → 1895)
    mai 1892 mai 1896 Louis Deshors    
    mai 1896 octobre 1919 François Farny Rad. Docteur en médecine
    Sénateur de la Seine-et-Marne (1909 → 1919)
    Conseiller général de Rebais (1895 → 1913)
    Décédé en fonction
    décembre 1919 juillet 1920 Robert Bomby    
    juillet 1920 1924 Georges Mutel (1870-1924)   Cultivateur
    Décédé en fonction
    1925  ? André Meillet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1983 Émile Filliatreaud SE  
    mars 1983 aout 2016[46],[47] Christian Lantenois SE Pharmacien
    Vice-président de la CC de la Brie des Morin (2014 → 2016)
    Décédé en fonction
    octobre 2016[48] mai 2020 Germain Tanière SE Retraité de l'Éducation nationale
    Vice-président de la CC de la Brie des Morin
    mai 2020[49] 10 novembre 2020 Daniel Bonhomme   Retraité de l'Éducation nationale
    Démissionnaire
    10 novembre 2020[50] En cours
    (au 13 novembre 2020)
    Benoît Carré   Directeur S2E, ancien adjoint

    Jumelages

    La ville est jumelée avec  Lierde (Belgique) depuis 1971 même si un lien amical existait depuis 1960 entre les deux communes, via la famille Dierickx[51]. Le jumelage des communes de Rebais et de Lierde a été officialisé le [52].

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [53],[54].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Rebais gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[55].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[55],[57].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[55],[58],[59].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2018, la commune comptait 2 290 habitants[Note 7], en augmentation de 4 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3221 2431 2161 0221 0761 1141 0801 1241 115
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0771 1861 2241 0811 2191 1961 2471 2881 320
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2771 3661 4331 1831 1771 1421 2051 1171 147
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2231 3241 4481 7071 7512 0202 0672 1462 230
    2018 - - - - - - - -
    2 290--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École maternelle.

    La ville dispose d'une école maternelle, d'une école primaire (école primaire Docteur-Farny, construite entre 1884 et 1886) ainsi que d'un collège, l'établissement Jacques-Prévert, construit en 1977.

    Sports

    École primaire Docteur-Farny.

    La ville dispose d'équipement sportifs de bon niveau, notamment deux terrains de football en plein air (l'un en sable, l'autre en herbe), deux terrains de basket en plein air, un mini-golf, un gymnase construit en 1984, un dojo et un terrain de pétanque. Ces installations ont favorisé la présence de nombreux clubs sportifs :

    • C.S.R : Club Sportif Resbaciens
      • Section foot
      • Section gymnastique
      • Section pétanque
      • Section yoga
      • Section natation
    • A.S.R : Association Sportifs Resbaciens
      • Section boxe française
    • Autres association sportives
      • Musculation du canton de Rebais
      • Club de judo.

    Personnalités liées à la commune

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 918 (dont 46 % imposés), représentant 2 300 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 560 euros[64].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 772, occupant 906 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,9 % contre un taux de chômage de 10,1 %. Les 22,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,1 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[65].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 173 dont 21 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 29 dans la construction, 58 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 26 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 11 étaient relatifs aux autres activités de services[66].

    En 2020, 22 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 18 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[67].

    Agriculture

    Rebais est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[68].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[69]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 69 ha en 1988 à 109 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Rebais, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Rebais entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[68],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 14 9 9
    Travail (UTA) 36 22 21
    Surface agricole utilisée (ha) 963 1 011 977
    Cultures[70]
    Terres labourables (ha) 877 982 955
    Céréales (ha) 533 662 632
    dont blé tendre (ha) 452 412 393
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 43 162 153
    Tournesol (ha) 43 s s
    Colza et navette (ha) s 24 s
    Élevage[68]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 31 8 9

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • l'église Saint-Jean-Baptiste de Rebais ;
    • la maison de l'Imprimerie ;
    • les jardins et les ruines de l'abbaye Saint-Pierre.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi : « De gueules aux deux clefs d’or passées en sautoir, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys aussi d’or ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois…
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

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    Cartes

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