Planfoy

Planfoy est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Planfoy
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Pilat
Maire
Mandat
Cédric Loubet
2020-2026
Code postal 42660
Code commune 42172
Démographie
Gentilé Planfoyards, planfoyardes [1]
Population
municipale
1 053 hab. (2018 )
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 02″ nord, 4° 26′ 29″ est
Altitude Min. 597 m
Max. 1 099 m
Superficie 12,27 km2
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Planfoy
Géolocalisation sur la carte : Loire
Planfoy
Géolocalisation sur la carte : France
Planfoy
Géolocalisation sur la carte : France
Planfoy
Liens
Site web planfoy.fr

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Planfoy se trouve dans au sud-est du département de la Loire, dans le parc naturel régional du Pilat. À vol d'oiseau, elle se situe à km au sud de Saint-Étienne[2], préfecture du département et à 19,3 km de Pélussin, chef-lieu du canton du Pilat dont dépend la commune depuis 2015[3].

    Communes limitrophes de Planfoy
    Saint-Étienne
    La Ricamarie
    Saint-Genest-Malifaux

    On accède au bourg, niché sur les pentes du col de la République, en empruntant la RD 1082 (ex-RN 82) sur 6 kilomètres depuis Saint-Étienne et sur 20 kilomètres depuis Bourg-Argental.

    Relief

    La commune est en zone de montagne au titre de la loi Montagne. L'altitude du territoire communal varie de 597 mètres à 1099 mètres[Note 1],[4].

    Hydrographie

    Planfoy est drainée par le Furan, en limite communale avec Saint-Étienne, barré des deux barrages du Gouffre d'Enfer et du Pas de Riot; le Furet qui prend sa source à l'extrême sud du territoire communale, et l'Ondenon en limite communale avec Saint-Genest-Malifaux.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[5].

    Une partie du territoire communal est incluse dans deux sites Natura 2000[6] :

    • La « Vallée de l'Ondenon, contreforts nord du Pilat », au nord et nord-ouest du territoire communal, d'une superficie de 869,1 ha[7].
    • Les « Tourbières du Pilat et landes de Chaussitre », au sud du territoire communal, d'une superficie de 351 ha[8].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces forestiers. La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), prairies (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (4 %), zones urbanisées (2,8 %)[9].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT Sud Loire, approuvé le sur un territoire de 117 communes[10].

    En matière de planification, la commune dispose d'un plan local d'urbanisme approuvé le [11].

    Habitat et logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune est de 476, alors qu'il était de 412 en 2007[I 1]. Parmi ces logements, 85,3 % sont des résidences principales, 10,1 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants (contre 3,8% en 2007 pour ces derniers). Ces logements sont pour 85,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,1 % des appartements[I 2]. En 2017, 85,2% des résidences principales sont occupés par leur propriétaire contre 14,4% en location[I 3].

    Toponymie

    Planfoy signifierait « le plateau des fées » mais trouverait son origine dans les plantations de « fayards », nom donné localement au hêtre[12].

    Histoire

    Avant de devenir commune le , la commune de Planfoy était rattachée à la Grand-Église de Saint-Étienne jusqu'en 1822, puis devint une simple paroisse.

    L'économie des XVIIIe, XIXe et du début du XXe siècle était basée sur la production agricole, la sylviculture et la passementerie, qui comptait jusqu'à 21 ateliers, pour la fabrication de ruban, grâce au métier Jacquard.

    La commune a été raccordé au réseau électrique en 1927 et à l'eau potable en 1932[13].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Planfoy est membre de la communauté de communes des Monts du Pilat, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [14].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Saint-Étienne, au département de la Loire et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15], en tant que circonscriptions administratives[15]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Pilat depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[16] et à la quatrième circonscription de la Loire pour les élections législatives[17].

    Politique et administration municipale

    Le conseil municipal de Planfoy, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[19].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1907 1971 Baron de Rochetaillée    
    1971 1989 Jacques Bethenod (1931-2010)    
    mars 1989 mars 2008 Emmanuel Courbon    
    mars 2008 janvier 2010 Georges Baroux    
    janvier 2010 mars 2010 Délégation préfectorale    
    mars 2010 mars 2014 Véronique Granger    
    mars 2014 mars 2020 Jean-François Louison    
    mars 2020 En cours Cédric Loubet    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2018, la commune comptait 1 053 habitants[Note 2], en augmentation de 5,41 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    909772784744760761708684666
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    607596622642548421568479417
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018
    5367077788528959019079991 053
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis les années 1970, la commune connaît une croissance démographique soutenue due principalement à l'installation de jeunes actifs qui travaillent à Saint-Étienne, dont l'entrée d'agglomération est située à 8 min en voiture (rond point Velocio). De plus, la population de la commune rajeunit puisqu'en en 2017, 22.8 % des habitants ont moins de 14 ans[I 4]. Planfoy est une des communes les plus diplômées du département de la Loire avec 46,9 % de la population non scolarisée de plus de 15 ans qui détient un diplôme du supérieur[I 5].

    Enseignement

    La commune dispose d'une école maternelle privée, d'une école primaire publique « Charles Exbrayat », ainsi que d'une crèche multi-accueil « Les Lucioles » d'une capacité d'accueil de 18 enfants[24].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Étienne de Planfoy

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Étienne, bâti en 1872[13].
    • Le barrage du Pas-du-Riot et celui du Gouffre d'Enfer, retenues d'eau destinée à alimenter la ville de Saint-Étienne. Ce sont aussi des lieux de promenades et d'activités sportives, comme la via ferrata située face au mur du barrage du Gouffre d'Enfer.

    Le Guizay

    Le Guizay est un hameau de la commune de Planfoy. L'endroit est connu pour offrir un point de vue sur l'agglomération stéphanoise.

    L'organisation spatiale stéphanoise est nettement visible, le promontoire donne plein axe sur les rues Charcot-de Gaulle-Bergson (place Bellevue à Massenet, du sud au nord). On aperçoit aussi les quartiers périphériques, grands ensembles de Montchovet, la Cotonne, Montreynaud[Note 3]. Le faubourg de Terrenoire, la ville de Saint-Jean Bonnefonds à l'est. L'on devine les pPrincipaux équipements métropolitains tel que le Zénith et le stade Geoffroy-Guichard.

    Ce belvédère exposé au vent, est accessible depuis Saint-Étienne par une route très sinueuse[Note 4]. En montant depuis Saint-Étienne, via les quartiers de Solaure-Croix de l'Orme[Note 5], on a une intéressante perspective de la vallée de l'Ondaine, et des communes qui la bordent : La Ricamarie, Le Chambon et Firminy.

    Au sommet, à 860 m d'altitude, on parvient au lieu-dit Croix de Guizay, où se trouvent plusieurs antennes de radio-télécommunication pour la télévision et la téléphonie mobile, ainsi qu'une table d'orientation, un monument, deux restaurants et une ferme équestre.

    De nombreux sentiers de randonnée passent au Guizay. La Croix de Guizay domine, plein sud, le barrage de l'Ondenon, alors que d'autres itinéraires s'enfoncent à travers bois pour rejoindre Saint-Genest-Malifaux.

    Saint-Étienne depuis le Guizay

    Manifestations

    Héraldique, devise et logotype

    La commune ne dispose pas de blason[29].

    Personnalités liées à la commune

    • L'écrivain Charles Exbrayat (1906-1989) habita à Planfoy à partir des années 1960 et jusqu'à 1984.
    • Le groupe Dub Inc dont certains membres ont vécu dans la commune[30].

    Galerie

    Notes et références

    Notes

    1. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. Espaces en cours de réaménagement depuis la fin des années 2000.
    4. Interdite aux véhicules de plus de 10 t, ce qui pose des soucis pour l'acheminement des convois de bois de coupe.
    5. Intersection RN 88, sortie 25.2 du périphérique -- belvédère non indiqué depuis la rocade, il faut entrer en ville, repasser au-dessus de la voie rapide et prendre la 1re à droite.

    Insee

    • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne (page consultée le 25 décembre 2020)]
    1. LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie en historique depuis 1968
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation
    4. POP T0 - Population par grandes tranches d'âges
    5. FOR G2 - Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)

    Autres sources

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Orthodromie entre "Planfoy" et "Saint-Étienne" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Planfoy" et "Pélussin" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. Carte de Planfoy, sur Géoportail, consulté le 25 décembre 2020.
    5. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique (consulté le )
    6. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Planfoy » (consulté le ).
    7. « INPN - FSD Natura 2000 - FR8201762 - Vallée de l'Ondenon, contreforts nord du Pilat - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
    8. « INPN - FSD Natura 2000 - FR8201761 - Tourbières du Pilat et landes de Chaussitre - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
    9. « CORINE Land Cover | Données et études statistiques - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    10. « SCOT SUD LOIRE - Site du SCOT », sur SCOT SUD LOIRE - Site du SCOT (consulté le )
    11. « PLU », sur Planfoy, (consulté le )
    12. « Planfoy », sur Association Anciens Maires de la Loire (42) (consulté le )
    13. « Histoire », sur Planfoy, (consulté le ).
    14. « CC des Monts du Pilat - fiche descriptive au 1er octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté en )
    15. « Métadonnées de la commune de Planfoy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    16. « Décret n° 2014-260 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Loire », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
    17. « Découpage électoral de la Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    18. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de plus de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
    19. « Les fonctions d'un maire », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Services », sur Planfoy, (consulté le )
    25. « VELOCIO SAINT ETIENNE », sur Montée Vélocio (consulté le )
    26. « La Tawa – Les 10 ans ! » (consulté le )
    27. « Planfoy: la Tawa, un festival toujours aussi bon enfant », sur Le Progrès, (consulté le )
    28. « Jazz au Sommet », sur www.jazzausommet.com (consulté le )
    29. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
    30. « LOIRE. Dub Inc à la conquête du monde », sur www.leprogres.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Dorna, Histoire de Planfoy, Saint-Étienne, Dumas, , 40 p. (notice BnF no FRBNF32039810)

    Articles connexes

    Liens externes

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