Papyrus (papier)
La feuille de papyrus, appelée plus simplement le papyrus (en grec ancien πάπυρος / papyros, en latin papyrum ou papyrus[1]), est un support d'écriture obtenu grâce à la transformation des tiges d’une plante, appelée également papyrus (Cyperus papyrus). Son invention remonte à près de 5 000 ans. Il était utilisé en Égypte et autour de la mer Méditerranée[2].
Pour les articles homonymes, voir papyrus.
La fabrication des papyrus
Platon place le papyrus dans la catégorie des matériaux composés, comme le liège ou la corde[3]. Les Égyptiens ont mis au point des techniques particulières qu'il est difficile de relater, car on ne peut utiliser que l’unique source littéraire qui ait été conservée sur le sujet, le texte de Pline l'Ancien.
De manière générale, le principe de fabrication des feuilles de papyrus réside dans la superposition de fines lamelles découpées dans la tige de la plante, humidifiées, placées en couches entrecroisées et compressées.
- Formules 58 et 59 du papyrus d'Ani
- Fabrication moderne du papier à base de papyrus
- Différentes façons de découper les tiges pour les assembler
- Feuille en papyrus du XXIe siècle
- Fragment de papyrus du IIIe siècle
- Les formules des transformations du papyrus d'Ani.
Première étape : la préparation des bandelettes
La première étape de la fabrication des feuilles consiste à découper des bandes dans la tige de papyrus. Il fallait, selon Pline l'Ancien[4], utiliser une aiguille pour tailler des bandelettes minces et larges dans la tige de la plante. Selon lui, les meilleures bandes sont extraites du cœur de la tige (parce qu'elles sont plus humides et plus souples). Cependant, les termes de Pline sont flous. H. Ragab[5] critique le texte de Pline l'Ancien dans lequel il remarque « beaucoup d’invraisemblances et d’incertitudes ». En effet, selon lui, ce texte ne parle pas du travail sur l’écorce avant le traitement, il ne précise pas que la plante doit être travaillée fraîche et qu’elle ne doit pas l’être quand elle trop mature.
Il existe de nombreuses méthodes pour le découpage des bandelettes : parmi elles, les méthodes Ragab A, Basile, Hendricks.
Deuxième étape : l'assemblage des bandelettes
Selon Pline l'Ancien[6], les bandes découpées étaient étalées sur toute leur longueur dans le sens vertical puis horizontal sur une table humidifiée par l’eau du Nil. Pline remarque que ces bandes étaient égalisées, c'est-à-dire que, lors de l’assemblage de la première couche, les bandes étaient découpées de façon à ce qu’aucun brin ne dépasse. Le limon naturellement présent dans l'eau du Nil agissait sur les bandes comme une colle[7]. Aucune autre colle à proprement parler n'était utilisée[8]. En effet, E. Menei[9] a montré que, lors de la fabrication, tout était prévu pour permettre l'encollage des feuilles. En effet, elle a remarqué que les artisans égyptiens laissaient libre sur l’un des côtés du rectangle une frange de fibres horizontales.
Troisième étape : le séchage et les finitions
Pline[7] décrit brièvement l’étape du séchage. Les feuilles sont mises sous presse puis exposées au soleil afin de les faire sécher. Le pressage des feuilles joue un rôle important dans la consolidation des bandes de papyrus. Après cela, Pline[10] affirme que l’étape du séchage est primordiale, parce qu’elle affecte la qualité du papyrus et , en particulier, sa capacité à retenir l’encre. Un séchage trop rapide peut être à l’origine d’odeurs et de moisissures[11]. Une fois que la feuille de papyrus est suffisamment sèche, ses aspérités sont polies avec une dent ou un coquillage (voir illustration), mais avec modération, car une feuille trop polie devient trop lisse pour recueillir l’encre[12]. Pourtant, tous les auteurs antiques ne partagent pas cet avis. Cicéron[13] et Martial[14] préfère des papyrus bien lisses pour écrire. Enfin, les feuilles que l’on appelle maintenant « kollema »[15],[8]sont assemblées afin de former un rouleau.
Quatrième étape : l'encollage
Pline[7] explique qu'il fallait vingt feuilles pour former un rouleau de papyrus. Il semble que les feuilles étaient le plus souvent assemblées avant l’écriture. Les chercheurs ont longtemps pensé que les feuilles n’étaient reliées qu'après l'écriture. G. Lafaye[16] reprend cette thèse dans un article. Mais il devait être plus simple pour les copistes d'écrire directement sur le rouleau déroulé et déjà assemblé. En effet, on remarque que certains copistes écrivent grâce à des calames sur les joints des feuilles. Cela montre aussi que le papyrus était vendu par rouleaux et non par feuilles.
Pline décrit le procédé d’encollage[17]. Les artisans utilisaient une colle fabriquée à base de farine délayée dans de l’eau bouillante et agrémentée de quelques gouttes de vinaigre. Il était aussi possible d’utiliser une colle faite avec de la mie de pain bouillie. Ces colles devaient respecter la souplesse du papyrus et relier avec flexibilité les différentes feuilles entre elles. On posait la colle à la jointure de deux feuilles, puis on amincissait cette zone à l’aide d’un maillet[11]. Les jointures étaient presque invisibles[9], et il était même possible d’écrire dessus. E. Menei a pu, grâce à l’observation minutieuse de nombreux papyrus antiques, montrer le savoir-faire et l’habileté des fabricants antiques.
Utilisation et mise en forme générale des papyrus
D'abord utilisé pour transcrire l'oral, le papyrus est resté durant l'Antiquité très dépendant de celui-ci. Mais les Égyptiens, puis les Grecs et les Romains ont progressivement pris conscience qu'il était bien plus qu’une simple transcription d’une parole orale.
Les papyrus, sous le coup de l'État dès l'Ancien Empire, étaient exportés dans tout le bassin méditerranéen[2]. En raison de leur prix élevé, ils étaient souvent grattés pour pouvoir être réutilisés, formant alors ce que l'on appelle des palimpsestes[2].
Qualités des papyrus
Il existait diverses qualités de papyrus. Pline cite toutes les catégories de papyrus.
- L'auguste et le livie, encore plus fins et plus larges que le hiératique, n'apparaissent que sous l'Empire. Tous deux mesuraient treize doigts de large, soit 24,05 cm[15].
- Le hiératique est le plus beau et le plus fin. Il était appelé ainsi car il était utilisé pour les textes sacrés. Il mesurait onze doigts[18], c'est-à-dire 20,35 cm[15]
- L'amphithéâtrique doit son nom au fait qu'il était fabriqué près de l'amphithéâtre d'Alexandrie. Sa largeur était de neuf doigts, soit 16,65 cm[15].
- Le saïtique est nommé ainsi car il venait de Saïs. Il faisait de sept à huit doigts de largeur, c'est-à-dire de 12,95 à 14,80 cm[15]. Il était de qualité médiocre, car il était fabriqué à partir des déchets restant de la composition de plus beaux papyrus.
- Le taénéotique était de mauvaise qualité et vendu au poids.
- L'emporitique n’était pas utilisé pour l'écriture, mais pour l'emballage des marchandises.
Pline estime qu'un rouleau pouvait contenir vingt feuilles. B. Legras[19] a remarqué qu’il y avait souvent un lien entre la longueur des rouleaux et le genre littéraire du texte.
Organisation du contenu des papyrus
On peut décrire la mise en forme du contenu grâce aux différents papyrus connus et analysés à ce jour. Les hommes de l’Antiquité écrivaient généralement sur la partie interne des papyrus, dans laquelle les fibres sont disposées horizontalement. De cette manière, le calame n’accrochait pas les fibres. Le texte était disposé par colonnes appelées selis[11]. Seuls des documents officiels de la République romaine appelés transversa charta étaient écrits sur toute la longueur du rouleau. Ces colonnes étaient parfois numérotées dans la marge du haut ou du bas[20]. Le titre était indiqué sur la première page du rouleau, appelée prôtokollon. On constate également qu’au bas de la dernière colonne, sur la dernière page, appelée eskatokollon, on trouvait un colophon où le copiste précisait le titre de l’ouvrage, le nombre de feuillets et le nombre de colonnes. Parfois, des titres de chapitres, appelés rubrica[21], étaient inscrits à l’encre rouge.
Le texte était noté sans séparation entre les mots, sans majuscules et sans ponctuation (système scriptuo continua).
Les utilisations
Durant l'époque romaine, l'Égypte avait le monopole de la production de papyrus dans tout l'empire[22]. Ce produit de grande consommation ne servait pas seulement comme support d'écriture (livres, registres fiscaux, actes notariés, correspondance), mais aussi pour la fabrication des mèches de chandelles[23]. Les papyrus ont été employés dans différents domaines :
- Littérature (prose, poésie, théâtre) ;
- Correspondance (notamment celle de Cicéron) ;
- Actes législatifs (lois, transactions, baux, actes de propriété, taxes) ;
- Comptes et inventaires (Aristophane et usage du grammateion).
Pratique de la lecture
Un papyrus se lit à deux mains, chacune tenant un bout du document. L’iconographie offre de nombreuses illustrations de cette activité, et on peut remarquer sur ces dessins les positions de lecture adoptées. Traditionnellement, il semble que le lecteur tenait le rouleau dans sa main gauche et qu’il le déroulait avec sa main droite. Puis, au fil de la lecture, la main gauche réenroulait tandis que la droite déroulait. Lorsque l’ouvrage était achevé, il fallait réenrouler le document jusqu’au début pour le lecteur suivant [11]. Il semble que les lecteurs de l’Antiquité procédaient toujours d’une façon identique. L’usage était de lire le papyrus à voix haute, car il fallait déchiffrer un texte écrit en scriptuo continua[réf. nécessaire]. Par exemple, saint Augustin est surpris de voir saint Ambroise lire silencieusement[24].
Déclin de l'utilisation des papyrus
Les Grecs et les Romains, d'abord consommateurs du papyrus, sont devenus de véritables acteurs de son développement. En effet, ils ont repris l’organisation mise en place par les Égyptiens. Toutefois, le fait que le papyrus n’ait été fourni que par l’Égypte semble avoir posé des problèmes, puisque les hommes de l’Antiquité ont tenté de développer et d’améliorer d’autres supports de l’écrit, comme le parchemin.
Petit à petit, le commerce du papyrus se fait plus difficilement, et ce matériau est supplanté en Europe occidentale par le parchemin, fabriqué à partir de peaux généralement d'agneau, mais aussi de veau ou de chevreau. Le parchemin s'impose progressivement pour tous les actes écrits, soit lorsque les voies d'importation de papyrus vers l'Europe sont bloquées à la suite de l'expansion de l'islam au milieu du VIIIe siècle[25], soit parce que la production de parchemin est moins chère, locale, et que ce support se conserve mieux[26]. Le parchemin restera le principal support de l'écrit durant une bonne partie du Moyen Âge, mais sera à son tour progressivement remplacé par le papier, d'invention chinoise, qui pénètre en Sicile et en Espagne au cours du XIIe siècle et sera indispensable à la fabrication des livres imprimés.
La conservation des papyrus
Dans les climats secs, comme en Égypte, le papyrus se conserve convenablement, mais, dès qu'il est exposé à l'humidité, sa structure se désagrège et l'encre se diffuse dans les fibres végétales, comme ce fut le cas pour les manuscrits importés en Grèce et en Italie. Certains exemplaires bien conservés ont été retrouvés en Égypte, comme les papyrus d'Éléphantine, et les découvertes d'Oxyrhynque ou de Nag Hammadi. À Herculanum, la « Villa des Papyrus », qui contient la bibliothèque du beau-père de Jules César, fut préservée de l'éruption du Vésuve, et possède de nombreux papyrus intéressants, qui n'ont pas encore tous été déchiffrés.
Le rouleau de papyrus le plus ancien qui nous soit parvenu provient de Saqqarah et date de 2900 avant notre ère[27]. On n'a toutefois pas découvert de papyrus grecs antérieurs au IVe siècle avant notre ère. Les documents antérieurs qui n'avaient pas été copiés sur parchemin sont donc perdus[28].
Papyrus connus
Voici une liste des papyrus les plus connus. Il s'agit d'une liste non exhaustive, à laquelle on peut facilement ajouter le papyrus d'Ipou-Our, le papyrus d'Astarté, le papyrus Revenue Laws, le papyrus de Milan, le papyrus pascal, le papyrus Hood.
Nom | Date de production | Lieu de découverte | Lieu de conservation | Informations complémentaires | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Le papyrus Westcar | XVIIIe dynastie | Musée égyptien de Berlin | Chronologie basée sur le règne du pharaon Khéops | ||
2 | Les papyrus d'Abousir | - | -2477/-2467 | Compréhension du fonctionnement de la société de l'Égypte antique. | ||
3 | Le papyrus Prisse | -1900 | - | Bibliothèque nationale de France | Deux traités sur la morale. | |
4 | Le papyrus mathématique de Rhind | -1700/-1500 | British Museum de Londres | 87 problèmes mathématiques | ||
5 | Le papyrus mathématique de Moscou | -1850 | Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou | Résultats mathématiques | ||
6 | Les papyrus Kahun | - | -1700 | Musée Petrie d'archéologie égyptienne à University College de Londres | Traité de médecine et de mathématiques | |
7 | Le papyrus Edwin Smith | -1600 | Bibliothèque de l'académie de médecine de New York | Traité de chirurgie de guerre. | ||
8 | Le papyrus Ebers | -1550 | Ramesséum | Université de Leipzig | Traité de médecine | |
9 | Le Livre des morts | - | -1700/+63 | Musée égyptologique de Turin | Contenus religieux, hymnes aux dieux | |
10 | Le papyrus d'Ani | XIXe dynastie | British Museum | appartient au Livre des morts | ||
11 | Le papyrus de Turin | XIIIe dynastie | Musée égyptologique de Turin | judiciaire, érotique, plan de lieux. | ||
12 | Le papyrus Harris | - | XXe dynastie sous Ramsès III | Médinet Habou | British Museum | Le plus long papyrus découvert en Égypte (41 m) |
13 | Le papyrus Wilbour[29] | - | XXe dynastie sous Ramsès V | Musée de Brooklyn | Textes administratifs | |
14 | Les papyrus Amherst | - | vers -1134 | Morgan Library and Museum | Ensemble de textes littéraires, religieux, juridiques | |
15 | Le papyrus Greenfield | XIe siècle avant notre ère | British Museum de Londres | Transcription du Livre des morts | ||
16 | Les papyrus d'Éléphantine | - | rédigés au IVe siècle avant notre ère | Musée égyptien de Berlin, Musée de Brooklyn | relatant la vie d'une communauté juive en Égypte aux VIe/Ve siècle avant notre ère | |
17 | Les papyrus d'Herculanum[30] | - | La villa des Papyrus | Musée archéologique national de Naples | carbonisés lors de l'éruption du Vésuve en 79, textes philosophiques grecs | |
18 | Le Codex de Berlin[31] | - | Ve siècle | Neues Museum de Berlin | Textes chrétiens apocryches | |
19 | Les papyrus d'Oxyrhynque | fin du Ve siècle | - | Documents administratifs | ||
20 | Le papyrus P52[32] | 1re moitié du IIe siècle | John Rylands Library de Manchester | Contient deux passages du chapitre 18 de l'Évangile selon Jean | ||
21 | Le papyrus 46 | - | entre 175 et 225 | - | Papyrus Chester Beatty et Université du Michigan | Epître paulinienne |
22 | Le papyrus d'Artémidore | -150 | - | Musée des Antiquités de Turin | Texte de géographie // Authenticité controversée | |
23 | Le papyrus de Leyde / papyrus de Stockholm | IIIe siècle | Leyde aux Pays-Bas, au Rijksmuseum van Oudheden | Compilations de recettes techniques relatives à l'argent, l'or, les pierres et les étoffes | ||
Le Journal de bord du prêtre Tehuti Merer est un matériau précieux comprend des informations sur l'extraction du calcaire, son transport sur le Nil jusqu'au chantier de Gizeh, où il a probablement été utilisé pour la couche extérieure de la Grande Pyramide. Il confirme également que la pyramide était au stade final de construction de la dernière année de Khéops, et identifie le rôle du demi-frère du roi, Ânkhkhâf, qui était chargé de cette dernière phase.
Notes et références
- papyrus, i, m/f ou papyrum, i, n signifie papyrus, mais aussi papier selon A. Ernout, A. Meillet, J. André, Dictionnaire étymologique de la langue latine : histoire des mots, Klincksieck, 2001, p. 480-481.
- Georges Jean, L'écriture, mémoire des hommes, Gallimard, 2007, p. 42.
- Platon, Pol., 288e.
- Pline, XIII, 23, 74.
- H. Ragab, Le papyrus : contribution à l’étude du papyrus et à sa transformation en support de l’écrit, Le Caire, 1980, p. 116-117.
- Pline, XII, 23, 77.
- Pline, XIII, 23, 77.
- N. Lewis, Papyrus in classical antiquity, Oxford, 1974.
- E. Menei, « Remarques sur la fabrication des rouleaux de papyrus : précisions sur la formation et l’assemblage des feuillets », Revue d’égyptologie, 1993, p. 185-188.
- Pline, XIII, 25.
- M.-A. Desboeufs, Papyrus et parchemin dans l’Antiquité gréco-romaine, 2008.
- Pline, XIII, 25, 81.
- Cicéron, Epistulae ad Quitum fratrem, II, 14, 1.
- Martial, XIV, 209.
- N. Lewis, L’industrie du papyrus dans l’Égypte gréco-romaine, Paris, 1934.
- Georges La Faye, s.v. « Liber », dans Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, t. 3.2, 1915, Austria, p. 1177.
- Pline, XIII, 26, 82.
- Le doigt est une unité de mesure romaine. Un doigt équivaut à 1,85 cm.
- B. Legras, Lire en Égypte, Paris, 2002.
- La Faye (Georges), s.v. « Liber », Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, 1915, Autriche, p. 1178.
- Ovide, Tristes, I, 1, 2.
- Pirenne 1937, p. 62.
- Pirenne 1937, p. 62-63.
- Saint Augustin, Confessions, 6, III, 3, 20-35.
- Pirenne 1937, p. 120.
- Pirenne, Mohammed and Charlemagne, critiqued by R.S. Lopez, "Mohammed and Charlemagne: a revision",Speculum1943, p. 14–38.
- Baez 2013, p. 97
- Baez 2013, p. 115
- Bernadette Menu, Le régime juridique des terres et du personnel attaché à la terre dans le papyrus Wilbour. Dissertation, Lille, 1970.
- (1986) IV. The Herculaneum Papyri, Bulletin of the Institute of Classical Studies 33, p. 36–45.
- Michel Tardieu, Écrits gnostiques : Codex de Berlin, Éditions du Cerf, coll. « Sources gnostiques et manicheennes », , 518 p. (ISBN 978-2-204-02015-2)
- James Keith Elliott, A bibliography of Greek New Testament manuscripts, Cambridge University Press, 2000 (seconde édition révisée), « P52 », p. 31
Voir aussi
Bibliographie
- (es) F. Baez, Los primeros libros de la humanidad : El mundo antes de la imprenta y el libro electrónico, Madrid,
- (de) H. Blanck, Das Buch in der Antike, Munich, Beck,
- R. Drenkhahn, Papyrus [« Lexikon der Ägyptologie »], Wiesbaden, Wolfgang Helck, Wolfhart Westendorf (Hrsg.) Bd. IV,
- (en) D. Diringer, The Book before Printing : Ancient, Medieval and Oriental, New York, Dover Publications,,
- Henri Pirenne, Mahomet et Charlemagne, Bruxelles, (lire en ligne)
- M.-E. Boutroue, Le savoir sur l'écriture et sa transmission à la Renaissance, ou comment fabriquer du papier de papyrus selon Pline l'Ancien,
- Pline l'Ancien, Histoire naturelle (lire en ligne)
- A. Dureau de la Malle, « Mémoire sur le papyrus et la fabrication du papier chez les anciens », Mémoires de l'Institut de France, vol. 19, no 1, , p. 140–183 (DOI 10.3406/minf.1851.1025, lire en ligne, consulté le )
- M.-A. Desboeufs, Papyrus et parchemin dans l'Antiquité gréco-romaine,
- A. Ernout, A. Meillet et J. André, Dictionnaire étymologique de la langue latine : histoire des mots, Klincksieck,
- G. Jean, L'écriture, mémoire des hommes., Gallimard,
- H. Ragab, Le papyrus : contribution à l’étude du papyrus et à sa transformation en support de l’écrit, Le Caire,
- N. Lewis, Papyrus in classical antiquity, Oxford,
- E. Menei, Remarques sur la fabrication des rouleaux de papyrus : précisions sur la formation et l’assemblage des feuillets., Revue d'égyptologie,
- N. Lewis, L'industrie du papyrus dans l'Egypte gréco-romaine, Paris,
- C. Vandendorpe, Du papyrus à l'hypertexte. Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Montréal, Boréal, 1999
Articles connexes
Liens externes
- Étude sur l'analyse des papyrus pour datation
- L'aventure des écritures : Supports - Dossier pédagogique de la BNF
- Portail de l’Égypte antique
- Portail de l’écriture
- Portail de la peinture