Mornant

Mornant est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Mornand.

Mornant

Tour de la Dîme.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC du Pays mornantais
Maire
Mandat
Renaud Pfeffer
2020-2026
Code postal 69440
Code commune 69141
Démographie
Gentilé Mornantais
Population
municipale
6 050 hab. (2018 )
Densité 382 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 11″ nord, 4° 40′ 23″ est
Altitude Min. 287 m
Max. 471 m
Superficie 15,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mornant
(ville isolée)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mornant
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Mornant
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Mornant
Géolocalisation sur la carte : France
Mornant
Géolocalisation sur la carte : France
Mornant

    Géographie

    Mornant est une commune, d'une superficie de 1 576 ha, située dans le département du Rhône à 24 kilomètres au sud-ouest de Lyon.

    Le relief

    Située au sud des monts du Lyonnais, sur les contreforts orientaux du Massif central, la commune se caractérise par un relief complexe d’une altitude moyenne de 370 m, marqué par de nombreuses ruptures créées par le réseau hydrographique. Le Mornantet constitue la plus forte coupure dans le territoire selon une ligne nord-ouest/sud-est :

    • au nord-est, le plateau descend modérément en direction du Jonan,
    • au sud-ouest, le plateau est encore redécoupé par les deux sillons profonds de la Condamine et du Fondagny.

    Géologie et pédologie

    Le plateau sur lequel Mornant s’est implantée, est un ensemble constitué de terrains cristallins homogènes essentiellement composés de gneiss. Cependant, de vastes ellipses granitiques plus dures peuvent apparaître : ce sont elles qui déterminent alors partiellement les formes en relief, les ondulations à grand rayon de courbure dégagées par l’érosion linéaire. Ce vaste « décapage » largement préparé par la tectonique (multiples failles « hachant » le plissement hercynien au pied des monts du Lyonnais) a donné naissance à un véritable glacis, glacis d’érosion surtout à l’ouest d’une ligne Vernay-Grande Pavière, glacis d’accumulation à l’est de cette ligne avec un colmatage progressif des fonds de vallons (landes de Montagny, Chassagny, Taluyers) donnant naissance à une vaste plaine alluviale et humide. Les colluvions ennoient çà et là des chicots rocheux, ceci est particulièrement sensible dans la topographie (apparence « calme » du tracé des courbes de niveau).

    Hydrographie

    Mornant est drainée par les ruisseaux du Fondagny, du Corsenat et de la Condamine, ainsi que par les rivières du Mornantet et son affluent le Jonan. Le lac de la Madone est une retenue d'irrigation.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Mornant est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mornant, une unité urbaine monocommunale[4] de 5 938 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), zones urbanisées (15,4 %), terres arables (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Peut-être du participe présent du verbe francoprovençal mòréné, « barrer d'un mur de pierres » une propriété, un champ, etc.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le vallon du Calichet et l'aqueduc, illustrés par Joannès Drevet (1854–1940).

    Comme en témoignent certains vestiges, la région de Mornant devait être habitée dès l’époque gauloise et même, peut être, avant puisqu’il faut signaler un ensemble mégalithique situé au milieu d’un champ au hameau de Luet (l’ensemble pourrait remonter à – 3000, mais certains spécialistes doutent du fait qu’il s’agisse d’un dolmen).

    Les Romains, pendant le règne d’Hadrien (début du IIe apr. J.-C.), construisirent un aqueduc qui, venant du Pilat amenait l’eau jusqu’à Lyon. L’aqueduc du Gier[11] traverse la commune de Mornant du sud au nord sur une longueur de 6,4 kilomètres. Presque entièrement souterrain, il ressortait à l’air libre pour franchir cinq vallées par des ponts. Aujourd’hui, on peut encore voir les vestiges de trois de ces ponts :

    • Le pont sur le Mornantet qui est le vestige le plus important et qui a fait l’objet d’une mise en valeur (c’est aussi le seul qui soit protégé au titre des Monuments Historiques).
    • Le pont de Corsenat
    • Le pont de la Condamine.

    Du Moyen Âge à l'époque moderne

    Après les invasions barbares, les Burgondes occupèrent la région. Une abbaye fut construite à Monteclare. Elle fut détruite vers 855, lors des guerres qui opposèrent les héritiers de Charlemagne. Si l’on en croit un document daté du Xe environ, le bourg de Mornant était défendu à cette époque par une enceinte fortifiée qui aurait été construite avec les pierres de l’abbaye. La forme urbaine du centre-bourg, la disposition des maisons autour de l’église en indiquent le tracé. Le rempart était bordé de fossés dont le souvenir s’est maintenu dans les noms de la rue des Petits-Terreaux et de la rue des Fossés.

    Le château qui joignait l’église au nord-ouest a été démoli vers 1910. À l’intérieur du centre-bourg ancien, il faut noter la présence de nombreuses maisons qui sont encore le témoignage des siècles passés. On peut ainsi trouver des maisons remontant au XVe.

    Les Mornantais vinrent au secours de Jacques de Bourbon à la bataille de Brignais, le , où ils arrivèrent "Fifres en tête" d'où le surnom de "Fifres" donné aux Mornantais et les "deux fifres d'or en sautoir" figurant dans les armoiries de la ville. La devise des Mornantais est d'ailleurs : "Fifres nous sommes, fifres nous resterons"[12].

    XIXe et XXe siècles

    Au milieu du XIXe siècle, Mornant connaît une sorte d’apogée et compte alors près de 2 500 habitants. L’industrie locale occupe la moitié de la population dans la fabrication de chapeaux de feutre, le tissage du velours par les canuts, la broderie à l’aiguille. L’agriculture est en pleine prospérité et fait vivre l’autre moitié de la population, notamment avec la vigne qui, à elle seule, occupe plus de 400 hectares. En 1861, la mairie est inaugurée en limite de la partie ancienne du centre bourg. En 1880, l’invasion du phylloxéra détruit la majeure partie du vignoble et, à la fin du XIXe siècle, l’industrie locale disparaît sous les coups de boutoir de la grande industrie. La Grande Guerre saigne à blanc la jeunesse de Mornant qui, en 1920, ne compte plus que 1 614 habitants. La commune ne retrouve son essor qu'après 1945.

    Politique et administration

    Mornant est le chef-lieu du canton de Mornant qui regroupe 13 communes et le siège de la communauté de communes du Pays mornantais (COPAMO).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Jean Condamin DVD Conseiller général du canton de Mornant (1945 → 1965)
    Les données manquantes sont à compléter.
    Jean Palluy CD puis UDF-CDS Conseiller général du canton de Mornant (1965 → 1994)
    Président du conseil général du Rhône (1979 → 1990)
    Paul Delorme UDF Géomètre-expert
    Conseiller général du canton de Mornant (1994 → 2015)
    Guy Palluy PS Agriculteur
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (2004 → 2015)
    Yves Dutel UMP Garagiste
    (réélu en 2020) En cours
    (au 6 juin 2020)
    Renaud Pfeffer LR Ancien assistant parlementaire
    Conseiller départemental du canton de Mornant (2015 →)
    1er vice-président du conseil départemental du Rhône (2015 →)
    Président du Communauté de communes du Pays mornantais (2020 →)

    La mairie

    La mairie.

    C'est un bâtiment construit en 1860-61 par l'agent voyer Parrel et restauré en 1981. La façade est surmontée d'une horloge encastrée dans un oculus de pierre.

    La poste

    La poste.

    Construite entre 1902 et 1905, elle faisait office à l'origine d'hôtel des postes, de justice et d'école. Elle se trouve à l'emplacement des dépendances du château (au fond de la place se trouve l'ancien pigeonnier carré). Le centre du premier étage s'orne d'un cartouche sculpté aux armes de la ville, tandis qu'au second étage se trouve le cadran circulaire du baromètre.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 6 050 habitants[Note 3], en augmentation de 9,01 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0041 9202 3172 2462 1472 4442 2232 3852 370
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2862 5622 4412 3382 3582 1682 1832 0452 053
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0541 8041 7131 6141 6361 6511 6611 6471 884
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 1982 3352 7303 3233 9004 6725 1345 5145 582
    2018 - - - - - - - -
    6 050--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Mornant est située dans l’académie de Lyon.

    Sur la commune se trouvent une école maternelle et primaire publique "Le petit prince", le collège public Pierre de Ronsard et l'établissement privé Saint-Thomas d'Aquin regroupant école primaire, collège et lycée.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 133  ce qui plaçait Mornant au 4 424e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[17].

    Culture locale et patrimoine

    L'aqueduc romain du Gier

    La tour du Vingtain et les remparts

    Le mot « Vingtain » vient du nom d'un impôt local, le vingtième, prélevé au Moyen Âge pour l'entretien et la réparation des remparts urbains dans le Lyonnais.

    • La tour du Vingtain est le monument le plus typique Mornant ; c'est un donjon carré d'une hauteur de 18,2 mètres avec des murs d'environ un mètre d'épaisseur. Elle présente un bel appareillage de pierre renforcé par des chaînes d’angle. Vestige visible des anciennes fortifications qui à partir du XIe siècle protégeaient la ville, elle a aussi servi pour les auditions de justice et de prison (il reste des grilles et des portes cloutées). De son sommet on a un superbe panorama sur « le Pays mornantais » et par temps clair la vue s'étend jusqu'à Lyon. Elle accueille actuellement l'office du tourisme. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
    • Un pan de rempart, construit en moellons, renforcé par une chaîne d’angle harpée, est visible à l’angle de la rue des Fossés et de la rue Carémi. Le souvenir du rempart et des fossés est maintenu par des noms de rues (fossés, petits terreaux) et la disposition des maisons.

    Église Saint-Pierre

    Façade de l'église.
    Clocher.

    L'église actuelle date du XVe siècle, elle remplace une ancienne église présente dès le VIIIe siècle. Construite en pierre de Tournus dans le style ogival, elle a été agrandie en 1846 par l'architecte Antoine Chenevard. De petites fenêtres correspondent à l'ancien passage vers le château situé en partie sur l'emplacement de la Place Saint-Pierre et démoli en 1910. Elle est classée monument historique.

    • Façade : Le portail est celui du XVe siècle. Au-dessus se trouve la Rosace des Pénitents qui mesure 2,40 m de diamètre. Sur un des pilastres apparaît le Carémi une figure médiévale grotesque taillée dans le granit. Elle représente peut-être saint Christophe portant l'Enfant Jésus sur son dos. Le mot Carémi vient de Carême : À la fin de la Semaine sainte, les enfants célébraient la fin du Carême en lançant des pierres sur la tête de Carémi, dont ils faisaient ensuite brûler l'effigie, montrant ainsi que Carême était mort.
    • Intérieur :

    Le chœur, le transept et premières travées datent du début du XVe siècle ou de la fin du XIVe siècle. Les stalles du chœur (en chêne du Rhin), les boiseries, le maître autel et les tribunes au-dessus du portail datent de 1854 et sont classées Monument historique. Les clefs de voûte représentent les armoiries des bienfaiteurs de Mornant.

    • La Chapelle du nord :

    On y voit le vestige d'une ancienne porte romane. Sur le pilier du transept nord la coquille Saint-Jacques est un souvenir de pèlerins du XVIIe siècle.

    • Chapelle de la Vierge est ornée d'un retable et d'une niche gothique. À droite de l'autel, le tableau de la Crucifixion du Christ a été offert par Napoléon III en 1863 pour remercier les Mornantais d'avoir bien voté (100 %).

    La tribune des pénitents permettait à ceux-ci d'y chanter l'office. La confrérie des Pénitents blancs a été fondée en 1663 et défilait en procession dans le village le Vendredi saint ; elle s'est arrêtée en 1890, sous la pression des anti-cléricaux.

    • Le clocher : Il date du XVIIIe siècle et contient cinq cloches, dont une dite cloche espagnole, rapportée comme butin elle aurait été récupérée par les Mornantais car le chariot qui la transportait avait cédé.

    Les maisons

    Maison de pays

    Le centre-ville est riche de maisons construites du XVe siècle au XVIIIe siècle et restaurées avec soin ; elles sont situées pour la plupart à l'intérieur du "vingtain".

    • De l'impasse du Château à la rue du Château plusieurs maisons allant du XVIe au XVIIe siècle correspondent aux réserves de grain et aux caves des comtes de Lyon. On peut y voir l'entrée d'une ancienne auberge. Au no 3 de la rue du Château une porte d'entrée, surmontée d'un linteau orné d'un blason martelé marque l'entrée d'une traboule appelée Impasse de la Vaure. À l'intérieur se trouve un puits du XVe siècle ainsi que la porte de sortie de l'auberge.
    • La maison des Prieurs et son annexe sont situés au no 10 et au no 5. La maison des XVe et XVIe siècles a été remaniée. Il en reste un étage de combles en bois, une porte ornée d'un arc en accolade, des fenêtres à meneaux et une statue de la Vierge à l'Enfant. Cette maison a appartenu aux prieurs jusqu'en 1707, où le dernier d'entre eux, François de Murard, en fit don à la paroisse afin de créer une école de filles confiée aux sœurs de Saint-François. L'annexe située au no 15 conserve la trace d'une ancienne échoppe avec l'arc de boutique fermé de deux volets de bois.
    • Dans la rue Joseph-Venet on remarque au no 8 un bâtiment en L, c'est l'ancien presbytère. Au no 6, une belle maison construite sur trois niveaux avec une cave voûtée et à l'étage une partie en surplomb, construite en brique et en bois. La porte est surmontée d'un linteau et au-dessus se trouve un petit fenestron à encadrement chanfreiné. C'est actuellement la Maison de Pays : elle sert pour des expositions d'art, d'artisanat, sur le patrimoine, les produits régionaux. Certaines pièces sont garnies de meubles régionaux des XVIIIe et XIXe siècles. On y trouve aussi un puits de 1728, et au premier étage une plaque de cheminée aux armes de saint Antoine[Lequel ?].
    • La rue Bourgchanin permettait de rentrer dans la ville en venant de Rive-de-Gier ou de Givors. Comme elle est très pentue, les attelages devaient changer de monture pour arriver en haut. Au no 34, se trouve une maison de voituriers avec ses remises et écuries. En parcourant cette rue on découvre de beaux linteaux et de belles demeures aux no 15-17-22 bis et 34. Au no 4, à l'angle de la rue Patrin on trouve une maison particulièrement intéressante pour ses colonnes avec base et chapiteau qui soutiennent un avant-toit. Les caves présentent trois entrées différentes en raison de la pente.
    • Le Clos Donzel : cet ensemble de bâtiments sert aujourd'hui de bibliothèque. C'était au XVIIe siècle la propriété de madame de Vernon. Ses descendants l'ont vendue en 1752 à un notaire lyonnais dénommé Patrin. En 1794, il devint la propriété de la famille Perrel puis à madame Donzel. Il a été acheté en 1961 par la commune. C'est un ensemble de deux bâtiments perpendiculaires à la rue Patrin qui se font face autour d'une cour. La maison principale flanquée de deux tours carrées abrite la bibliothèque municipale.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Mornant bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[18].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De sinople aux deux flûtes d'or passées en sautoir, liées de gueules[19].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Mornant », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 110
    12. in "Mornant en Lyonnais" par Noël Delorme ; C. Martinere et fils ; Saint Martin en Haut, 1951
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    18. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    19. Article sur Mornant sur OLDJP - La banque du blason
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