Montigny-le-Bretonneux
Montigny-le-Bretonneux est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France. Comme les habitants de Montigny-lès-Cormeilles dans le Val-d'Oise, ses habitants se nomment les Ignymontains et Ignymontaines.
Pour les articles homonymes, voir Montigny.
Montigny-le-Bretonneux | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Versailles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines | ||||
Maire Mandat |
Lorrain Merckaert 2020-2026 |
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Code postal | 78180 | ||||
Code commune | 78423 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ignymontains, Ignymontaines | ||||
Population municipale |
32 575 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2 796 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 46′ 16″ nord, 2° 02′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 150 m Max. 171 m |
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Superficie | 11,65 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montigny-le-Bretonneux (bureau centralisateur) |
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Législatives | 1re circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.montigny78.fr/ | ||||
Située à 25 km au sud-ouest de Paris, la commune a connu une très forte expansion démographique pendant le dernier quart du XXe siècle du fait de son intégration dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. En effet, de petit village de campagne, Montigny-le-Bretonneux, est devenue, entre autres, le siège de grandes entreprises internationales.
Géographie
Localisation
À vol d'oiseau, Montigny-le-Bretonneux est située à 25 km au sud-ouest de Paris[1] et à 9 km[2] au sud-ouest de Versailles.
Communes limitrophes
La ville fait partie intégrante de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Au nord de la zone d'activités du Pas du Lac, la commune est limitrophe avec Bois-d'Arcy et Saint-Cyr-l'École. Au nord-ouest, la partie du territoire faisant partie de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines est limitrophe avec Élancourt, Les Clayes-sous-Bois et Trappes. La commune est bordée à l'ouest par la ville de Trappes, à l'est par la ville de Guyancourt et dans sa partie sud-est par la ville de Voisins-le-Bretonneux. Au sud, le ruisseau de Gironde définit la limite avec Magny-les-Hameaux qui est membre du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Élancourt et Les Clayes-sous-Bois | Bois-d'Arcy | Saint-Cyr-l'École | ||
Trappes | N | Guyancourt | ||
O Montigny-le-Bretonneux E | ||||
S | ||||
Trappes | Magny-les-Hameaux | Voisins-le-Bretonneux |
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 165 hectares ; son altitude varie de 150 à 171 mètres[3].
Montigny-le-Bretonneux est située sur la continuité du plateau de Saclay. Le col du Manet, unique col d'Île-de-France, est le point culminant de la commune[4].
Hydrographie
L'étang de Saint-Quentin a été creusé dans les années 1677-1678[5] ; situé sur les territoires des communes de Trappes et de Montigny-le-Bretonneux, il est intégré dans la base de plein air et de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Au sud de la commune, à la frontière avec Magny-les-Hameaux, coule le ruisseau de Gironde qui est l'amont de la Mérantaise, elle-même étant un affluent de l'Yvette.
Le bassin de la Sourderie au sud de la commune est l'un des patrimoines architecturaux de la commune.
Le cours amont disparu de la Bièvre est mis en valeur dans le centre urbain de Saint-Quentin aménagé dans les années 1980. L’avenue de la source de la Bièvre, le canal urbain, l’église Saint-Quentin des sources et le parvis des sources en sont une évocation. À l’angle de l’avenue des Prés et de la rue des Coquelicots à Montigny-le-Bretonneux, près de la voie ferrée de la ligne Paris-Rambouillet, la source est matérialisée symboliquement par une sculpture en forme de disque de 25 mètres de diamètre conçue en 1992 par le sculpteur Nissim Merkado comprenant un dispositif qui puise dans le sous-sol un filet d’eau déversé dans un canal. Ce canal a été modifié de sa conception originelle par la construction des bâtiments de l’université à la place de l’ancien square des sources. De cette sculpture jusqu’au parc des sources de la Bièvre à Guyancourt, un ensemble de canaux dans le centre de la ville nouvelle correspondrait au cours de l’ancien ruisseau.
- Avenue des sources
- Canal quai Fernand-Pouillon
- église Saint-Quentin des sources à gauche
- Sculpture : source de la Bièvre
Voies ferroviaires
La commune est desservie par la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Cette gare est située sur la ligne Paris-Montparnasse ↔ Chartres ↔ Le Mans. Elle est desservie par la ligne C du RER, ainsi que par les Transilien N et U.
Transports en commun
La commune est desservie par :
- les lignes 401, 414, 415, 419, 444, 460, 461, 463, 464, 465, 466, 467, 468 et 475 du réseau de bus Sqybus ;
- les lignes 91.10 et 91.11 de la société de transport Albatrans ;
- les lignes 5, 10, 50 et DF de la société de transport Hourtoule ;
- les lignes 67 et 501 de la société de transport Transdev Houdan ;
- la ligne Y Express du réseau de bus Phébus ;
- la ligne 75 de la société de transport Transdev Ecquevilly ;
- la ligne Express 16 de la société de transport Transdev Montesson Les Rabaux ;
- la ligne 503 de la société de transport Transdev Nanterre ;
- la ligne Express 307 de la société de transport SAVAC ;
- la ligne Express 78 exploitée par les sociétés de transport Transdev Houdan et Hourtoule ;
- la ligne Express 4 exploitée par les sociétés de transport Courriers de Seine-et-Oise et Hourtoule ;
- la ligne Express 100 et 502 exploitée par les sociétés de transport Autocars Tourneux ;
- la ligne N145 du réseau Noctilien.
Urbanisme
Typologie
Montigny-le-Bretonneux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
La commune est constituée de neuf quartiers[14]:
- le Pas du lac, au nord de la commune, où se trouve une base de loisirs : c'est le quartier le plus étendu, qui regroupe la principale zone d'entreprises, notamment avec le siège social français de Mercedes ;
- Saint-Quentin, au nord-est : c'est là que se situent la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que les centres commerciaux SQY Ouest et Espace Saint-Quentin, ce quartier est à la fois le centre actuel de la commune et celui de l'ancienne ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines ;
- les Prés, au centre ;
- le Plan de Troux, à l'est ;
- le Village, à l'ouest, plus vieux quartier de la ville, où on retrouve l'église Saint-Martin et l'ancienne mairie[15];
- la Sourderie nord et la Sourderie sud, au sud-est, où se trouvent l'hôtel de ville et le conservatoire de musique municipal ;
- le Plan de l'Église ;
- le Manet, au sud-ouest.
Son territoire est urbanisé à plus de 50 %, les espaces ruraux incluant les espaces forestiers se trouvent essentiellement, d'une part dans le sud vers le Manet et d'autre part vers le nord à l'intérieur de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 53,82 % | 586,68 |
Espace urbain non construit | 20,06 % | 205,30 |
Espace rural | 26,12 % | 278,63 |
Source : Iaurif[16] |
Projets d'aménagements
La commune participe à l'opération d'intérêt national (OIN) de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, opération dont le territoire s'étend sur 49 communes. L'objectif est de mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies[17].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous différentes formes : Montegni, Montani[18] et Mintegni en 1204, Montigneium au XIIIe siècle, Montingniacum en 1228[19] Montigniacum et Montiniacum[20] en 1250, Montiniacum le Brestonneux en 1351[20], Montigny en 1370[21], Montagny le Bristonneux en 1547[22], c'est aussi à cette époque qu'apparaît le déterminant complémentaire le Brestonneux, Montaygny le Brestonneux en 1554[22], Montaygny le Brestonneux en 1674[23], Montigny en 1711[24] avec; au cours des siècles quelques variantes telles que Bertonneux, Montigny le Bertonneux en 1740[23], Montigny en 1750[25], Montigny en 1781[26], Montany en 1785[27], Montigny le Brétonneux en 1800[28] pour arriver à Bretonneux[29].
Montigny, dont l'étymon est généralement donné sous la forme latinisée Montaniacum, est un type toponymique répandu dont la signification exacte ne fait pas l'unanimité.
Pour « Bretonneux » : La thèse avancée par l'historien Victor R. Belot dans son ouvrage sur l'histoire de la ville paraît vraisemblable[30]. Dès le XIVe siècle, les archives qu'il a compulsées mentionnent l'existence de Montiniacum-le-Brestonneux, qui évoluera au fil des siècles suivants. L'étymologie la plus exacte est que le mot serait dérivé du francique brestoineux qui signifie marécage. « Le Bretonneux », entouré de marécages issu du mot brestonneux (bret ou brai dans le sens « bourbier »)[31]. Quoi qu'il en soit, Montigny-le-Bretonneux et Voisins-le-Bretonneux ont été érigées sur des terres marécageuses, et sont toujours aujourd'hui séparées par les lieux-dits "la Grande Ile" et la "Petite Ile".
Histoire
Jusqu'au XXe siècle : des marécages et un petit village
Située à la limite du Parisis et de la région du Hurepoix[32] Montigny-le-Bretonneux a longtemps été un petit village de la région parisienne.
Avant la Révolution, le village faisait partie du domaine du parc du château de Versailles. L'avenue des Quatre-Pavés-du-Roy doit d'ailleurs son nom à quatre pavés marqués d'une fleur de lys délimitant le domaine royal. Ces pavés se retrouvent sur le logo actuel de la commune.
Époque contemporaine
La commune a été intégrée dans le périmètre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines lors de sa création dans les années 1970.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [33], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription des Yvelines.
Elle faisait partie de 1801 à 1987 du canton de Versailles-Ouest, année où est créé le canton de Montigny-le-Bretonneux dont elle est le chef-lieu avant d'en devenir le bureau centralisateur dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
Dans le cadre du premier Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Parisienne (SDAURP) est décidé la création d'une ville nouvelle dénommée Saint-Quentin en Yvelines, créée en 1972.
Son aménagement est confié à l'Établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY), puis, en 1972, au Syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN) et enfin, en 1984, Syndicat d'agglomération nouvelle (SAN). Sa mission étant achevée, il se transforme en communauté d'agglomération le , la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont la commune est toujours membre.
Liste des maires
Politique environnementale
L'étang de Saint-Quentin au nord de la commune comporte une réserve naturelle nationale. Elle présente des atouts écologiques par la présence d'eaux douces stagnantes, de roselières et de zones humides[40]. Cette réserve est également classée Natura 2000 depuis [41]. Enfin, la ville fut récompensée d'une première fleur au Concours des villes et villages fleuris le [42].
Jumelages
- Kierspe (Allemagne) depuis 1988 (15 octobre), voir Kierspe
- Lunca (Mureş) (Roumanie) depuis 1989 (17 avril)
- Denton (Angleterre) depuis 1992 (5 décembre), voir Denton
- Wicklow (Irlande) depuis 1993 (19 juin)
- San Fernando (Cadix) (Espagne) depuis 1997 (6 décembre)
- Marostica (Italie) depuis 2007 (23 juin)[43]
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 32 575 habitants[Note 4], en diminution de 3,12 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (8,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 23,5 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 8,5 %) ;
- 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 23,6 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 26,3 %, plus de 60 ans = 8,2 %).
Enseignement
Montigny-le-Bretonneux accueille l'Institut culturel franco-japonais - École japonaise de Paris, école japonaise à l'étranger de l'aire urbaine de Paris. Elle accueille également sur son territoire une partie du campus de l'UVSQ, notamment le bâtiment de l'UFR des sciences de la santé Simone Veil. Enfin, en , l'ESTACA s'installe dans un nouveau bâtiment construit au Pas du Lac, sur l'avenue Paul-Delouvrier.
Lycées :
Manifestations culturelles et festivités
En janvier/février, Montigny et l'agglomération saint-quentinoise accueillent le festival « Polar dans la ville » pendant huit jours : spectacles culturels, courts-métrages, débats, dédicaces, lectures, concerts…
En mai, deux vide-greniers : le principal réunit plusieurs centaines d'exposants sur l'avenue Nicolas-About et le second environ une centaine au château de la communauté d'agglomération.
En juin : la « Cavalcade », un défilé costumé, avait lieu tous les deux ans jusqu'en 2010 principalement avenue Nicolas-About. Ce défilé regroupait les associations locales, mais aussi des villes jumelées. Depuis 2011, cette manifestation est remplacée par « La fête de la ville » se déroulant à la ferme du Manet.
En octobre, est organisée la course à pied « Parcourir Montigny ».
En décembre, chaque année et ce depuis plus de 20 ans, un marché de Noël est organisé à la ferme du Manet[48]. En 2014, le marché a accueilli plus de 20 000 personnes[49].
Santé
Plusieurs centres médicaux existent dans la ville et un laboratoire d'analyses médicales se situe dans le quartier Saint-Quentin, près de la gare.
Sports
La commune dispose de nombreux stades ou gymnases, ainsi que d'une piscine (le centre aquatique du Lac), inaugurée en et le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines ouvert en .
La commune possède notamment un club de baseball, les Cougars de Montigny-le-Bretonneux, fondé en 1988 et évoluant en Division 1.
Culture
La commune abrite le MUMED. Une partie de l'établissement est dédiée aux loisirs et aux contenus multimédias, une autre partie est dédiée au musée de l'histoire de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines[50].
Cultes
Les Ignymontains disposent de trois lieux de culte catholique. Le territoire de la commune dépend du diocèse de Versailles et couvre deux paroisses dont les lieux de culte sont les églises Saint-Martin et Saint-Pierre au sein de la paroisse de Montigny-Voisins[51] avec un seul curé, l'abbé Pierre-Hervé Grosjean et l'église Saint-Quentin-les-Sources au sein de la paroisse de Montigny-Guyancourt[52].
La commune compte également deux lieux de culte pour les communautés protestantes de l’Église protestante évangélique et de l’Église protestante unie.
Il y a aussi une mosquée, administrée par l'Association des musulmans de Montigny.
Économie
La commune accueille la direction régionale d’Île-de-France de l’Insee et plusieurs sièges sociaux : l'éditeur de logiciels Auralog, BMW France, Hertz France, le fabricant de verres ophtalmiques Rodenstock, Grand Optical, Banque Populaire Val de France, SKF France, Mercedes-Benz France et Mercedes-Benz Financial Services France depuis 2014[réf. nécessaire].
Statistiques économiques
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Le « château de Montigny-le-Bretonneux », ou château de la Couldre, fut édifié en 1863 par le maire de l'époque Vincent Notta. En 1973, le château est racheté par les communes locales. Après rénovation, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines y installe ses locaux. La propriété comprend un parc de 13 hectares (libre d'accès) et un château d'une trentaine de pièces.
La « Ferme du Manet » est un vaste domaine regroupant plusieurs bâtiments (grange, bergerie...). Il est supposé que son origine soit liée à celle de la commanderie des Templiers à Élancourt. L'abbaye de Port-Royal acquiert le domaine de 65 hectares au XIIIe siècle. Au fil des siècles, le domaine augmente et l'activité prospère. Après 1790, la ferme change de propriétaire, d'abord Georges-Pierre Verdier, maître de la poste aux chevaux de Versailles, puis la famille Notta et la famille Gilbert qui vont progressivement mener la ferme vers l'industrialisation. L'État rachète le terrain en 1970, afin de mettre en place la ville nouvelle. L'exploitation cesse en 1978 et la ferme est laissée à l'abandon durant quatorze ans ; enfin, la commune de Montigny-le-Bretonneux se porte acquéreur dans le but de redonner vie à ce lieu historique. Commencent alors d'importants travaux de rénovation, qui s'achèvent en 1991. La ferme du Manet accueille aujourd'hui un poney club, des séminaires, des célébrations, des expositions, spectacles.
Le château du Manet date du début du XXe siècle ; il est construit sur une propriété de 21 hectares en lisière du bois Saint-Benoît, à proximité de la ferme du Manet. Le domaine, qui est classé en zone de protection des espaces boisés, est la propriété de la société Crédit agricole depuis les années 1980.
L'église Saint-Martin est située au cœur du « village ». Elle fut construite vers le XIIIe siècle. Après avoir subi plusieurs guerres et démolitions, l'église est reconstruite en 1610. En , la charpente du clocher, le plancher, les abat-son du clocher et le système actionnant la cloche furent refaits par un charpentier de Trappes.
Le fort de Saint-Cyr fut construit après le siège de Paris de 1870 afin d'assurer la protection de la capitale. Sa construction débute en 1875 et s'achève en 1879, année où les premières troupes armées y sont installées. Après la Première Guerre mondiale, le fort sert à l'armée de station météo et de dépôt d’armements. Une école de météorologie occupe les lieux après la Seconde Guerre mondiale. Enfin, le fort sert aujourd'hui d'archives photographiques du ministère de la Culture.
En 1976, l'architecte espagnol Ricardo Bofill et son Taller de Arquitectura, mandaté par l'EPA de la Ville Nouvelle en 1969, créé deux ensembles immobiliers (« Les Arcades du Lac » et « Les Templettes ») autour d'un étang artificiel de 4 ha creusé pour l'occasion, le « bassin de la Sourderie », située à cheval sur les communes de Montigny et Voisins-le-Bretonneux. Le quartier des « Arcades du Lac » édifié dans un style néoclassique, caractéristique à l'architecte se compose de deux parties : l'une s'organise autour de la place d'Andalousie, et l’autre à cheval sur le Bassin, « l’Aqueduc ». L'ensemble regroupe 350 logements dont un tiers de logements sociaux. Il se trouve en face de celui des « Templettes » aménagé en 1984[54].
Art urbain
Marta Pan a, en 1992, intégré ses sculptures monumentales, « La Perspective », dans l’architecture des espaces publics situés boulevard Vauban. Les sculptures monumentales de Marta Pan assurent la liaison entre le centre commercial lui-même et l'entrée du parc des Sources de la Bièvre. Trois sculptures composent ce cheminement : les engouffrements, les marches et la Perspective.
Les engouffrements sont situés face à l’église Saint-Quentin-les-Sources de Montigny-le-Bretonneux ; ils sont constitués de trois symboles : le carré, le rond et le triangle qui dans la culture asiatique signifient : l'univers, la terre et la pensée. Puis, avec ses arcs de cercle et ses jeux d’eau situés à Guyancourt, La Perspective relie le quartier commercial de Saint-Quentin avec le Carré urbain dessiné par l’artiste Dani Karavan en 1999 et situé dans le Parc des Sources de la Bièvre. Ce parc des Sources, œuvre de Paul Soun (paysagiste) et Bertrand Lemoine (architecte), est le trait d’union vert entre Montigny et Guyancourt[55].
L'entrée des Jardins du parc depuis l'avenue du Centre a fait l'objet, en 2012, d'une mise en lumière sur le thème des pétales de rose.
Équipements culturels
La commune accueille, depuis 2005, le nouveau siège des archives départementales des Yvelines dans un bâtiment spécialement conçu, situé dans le quartier du Pas du Lac. Ces archives étaient anciennement situées à Versailles, dans la Grande Écurie du château. Le Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines est situé au cœur de Saint-Quentin-en-Yvelines non loin de la gare et du théâtre.
La ville dispose également sur son territoire du théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et d'un multiplex UGC de seize salles. La mairie possède en plus une salle de spectacle (la ferme du Manet) et une salle de cinéma (la salle Jacques-Brel, qui sert aussi de salle de spectacle).
Personnalités liées à la commune
- Joseph-Nicolas de Champeaux, député du clergé aux États-Généraux de 1789[réf. nécessaire].
- Ricardo Bofill réalise les arcades et le viaduc de la ville vers 1970[54].
- Éric Judor a habité la commune[56]. Il habite désormais à Dampierre-en-Yvelines.
- Omar Sy a effectué sa scolarité dans un lycée de Montigny le Bretonneux[57],[58]
- Shy'm, née à Trappes, a grandi à Montigny le Bretonneux au pas du Lac[réf. nécessaire].
- Hoshi, a grandi à Montigny-le-Bretonneux[59].
Héraldique
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Les armes de Montigny-le-Bretonneux se blasonnent ainsi : d'argent au mont de sinople terrassé d'azur sommé d'une maison pigeonnée de trois pièces d'argent maçonnée ouverte et ajourée de sable, accompagnée de deux mouchetures d'hermine posées à dextre et à senestre, au chef parti, en un d'azur à trois fleurs de lys d'or posées 2 - 1, en deux aussi d'azur au chevron d'or cantonné de trois molettes du même. |
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La couleur verte en bas symbolise la vocation agricole de la commune. La couleur bleue sous-jacente rappelle le caractère marécageux de la commune, sans oublier l'étang de Saint-Quentin, la source de la Bièvre ou le ruisseau de Gironde. On note que les mouchetures d'hermine marquent l'ancienne dépendance à la prévôté de Montfort-l'Amaury, une ancienne seigneurie des comtes devenus ducs de Bretagne. La partie supérieure gauche rappelle l'appartenance au domaine royal de la commune. La partie supérieure droite rappelle l'appartenance d'anciens seigneurs de Montigny à la noblesse d'épée[60].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Orthodromie entre "Montigny-le-Bretonneux" et "Paris" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Montigny-le-Bretonneux" et "Versailles" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le Col du Manet », sur Site cyclos-cyclotes.org (consulté le ).
- Chronologie du dispositif hydraulique mis en place pour alimenter les eaux de Versailles.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- http://www.montigny78.fr/decouvrir-montigny/presentation-de-la-ville/
- qui sert maintenant de centre des associations d'anciens combattants de la ville
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 22 octobre 2014
- http://www.oin-h238.fr/fr/index.php Oin.
- Archives de Notre Dame de Paris [source insuffisante].
- Archives de Port Royal[source insuffisante].
- Pouillé de Sens[source insuffisante].
- Archives Nationales KK12.
- Actes divers seigneurs de Voisins[source insuffisante].
- Actes des seigneurs de Guyancourt [source insuffisante].
- Léopold Delisle [réf. non conforme].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Itinéraires [source insuffisante].
- Carte généralité de Paris [source insuffisante].
- Actes d'église [source insuffisante].
- Dictionnaire étymologique, Topographique, Archéologique, Toponymie, de la Seine-et-Oise (Yvelines), archives départementales des Yvelines [source insuffisante].
- Histoire d’un village d’Île-de-France, Montigny-le-Bretonneux, préface de Nicolas About, maire de Montigny et député des Yvelines, édité à compte d’auteur 1979 (FRBNF 35838493)
- Groupe historique de Toussus-le-Noble.
- Victor Belot, Histoire d'un village d'Île-de-France... Montigny-le-Bretonneux, 1979, 145 pages, p. 10, FRBNF 35838493.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- La liste des maires est affichée à la mairie sur une plaque.
- « Joseph, Nicolas de Champeaux (1753 - 1815) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Laurent Mansart, « Saint-Quentin-en-Yvelines : la succession de Michel Laugier à la présidence est ouverte », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
- « Montigny-le-Bretonneux : l’ex-adjoint à la sécurité succède au maire devenu sénateur », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne) « Montigny-le-Bretonneux : Ce lundi soir, le conseil municipal s’est réuni pour élire son successeur : Jean-Luc Ourgaud, adjoint chargé de la Sécurité, seul candidat, a été choisi par ses collègues ».
- Laurent Mauron, « Municipales à Montigny-le-Bretonneux : Lorrain Merckaert monte en première ligne : Directeur de cabinet des maires Nicolas About, Michel Laugier et Jean-Luc Ourgaud, ce quadragénaire postule à leur succession à la tête de la ville », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
- Sébastien Birden, « Yvelines : les premiers maires officiellement élus... masque sur le visage : Plusieurs conseils municipaux ont eu lieu ce samedi, installant dans leurs fonctions des maires désignés dès le premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Seul nouveau maire installé ce samedi, Lorrain Merckaert (DVD), désormais édile de Montigny-le-Bretonneux, a dû affronter une adversaire avant d'être officiellement élu. Il l'a emporté avec 33 voix sur 39 ».
- « Zones humides en France, », sur Zones-humides.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Extrait du Journal Officiel du 6 janvier 2004. », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Ignymontain n°147 », sur Site officiel de la mairie (consulté le ).
- Jumelage avec Marostica
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Montigny-le-Bretonneux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Marché de Noël à Montigny-le-Btx, édition 2014 », sur site officiel de la ville (consulté le ).
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- « La médiathèque renaît en Mumed », sur montigny78.fr (consulté le ).
- Site de la paroisse de Montigny-Voisins.
- Site du groupement paroissial de Montigny Guyancourt.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Article sur les Arcades du Lac et Les Templettes.
- Campus de Saint-Quentin-en-Yvelines Urbamet.
- Site d'Éric Judor.
- « Omar Sy: « Mon rire c’est mon anxiolytique » », Gala, (lire en ligne).
- Marie Guichoux, « Omar Sy : "Les boulots que Samba fait, je n'en ai fait aucun" », L'Obs, (lire en ligne).
- « Hoshi, étoile montante à Montigny », L'Ignymontain, no 142, , p. 3 (lire en ligne).
- p. 9 du livre de : BELOT, Victor R., "Histoire d'un village d'Ile-de-France... Montigny-le-Bretonneux", 1979, 145 pages, FRBNF 35838493
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