Max Ingrand

Max Ingrand, né le à Bressuire et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un maître-verrier et décorateur français, l'un des plus réputés de l'après-guerre avec Pierre Lardin et Robert Pansart.

Pour les articles homonymes, voir Ingrand.

Biographie

Venu des Eclaireurs de France, Max Ingrand[1] est élève à l'École des beaux-arts de Paris puis à celle des Arts décoratifs, où il eut pour maîtres les grands artistes Jacques Grüber et Charles Lemaresquier.

Il effectue son service militaire en 1929-1930. Mobilisé en septembre 1939, il participe aux campagnes de Hollande et de Belgique et est fait prisonnier à Dunkerque. Il est maintenu en captivité pendant 5 ans à l'oflag IV-D.

Il fut directeur artistique de Fontana Arte, vice-président de la Société des artistes décorateurs, vice-président du Syndicat des verriers d'art et cristalliers de France et président des Anciens élèves de l'École nationale supérieure des arts décoratifs.

Max Ingrand meurt le d'une grippe à l'hôpital de Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 60 ans.

Mariages

En premières noces, Max Ingrand épouse le à Paris (18e arrondisement) Paule, née Paulette Jeanne Rouquié, artiste peintre dont il divorçe en 1945 après en avoir été séparé en 1939 par la guerre. Il s'unit en secondes noces le à Neuilly-sur-Seine à Marie-Alberte-Fernande Madré-Rey, dont il eut deux enfants[1].

Atelier et domiciles

Il a travaillé jusqu'à la fin de sa vie dans l'atelier situé au 8, passage Tenaille dans le 14e arrondissement dans lequel il s'était établi en 1932 et auquel il avait ultérieurement annexé le no 6 pour y installer les bureaux d'étude et un espace de présentation de Fontana Arte. Il demeurait au no 3 rue de la Cité-Universitaire à Paris, puis en dernier lieu au 12, rue Salignac-Fénelon à Neuilly-sur-Seine[2].

Décorations

Œuvre

(liste non exhaustive)

En France

À l'étranger

Publications

  • Max Ingrand, « Technique du verre gravé », L'Art sacré : revue mensuelle, , p. 25-26 (lire en ligne)

Notes et références

  1. Guy Bloch-Champfort, « Ingrand, Max - Biography » sur le site artdecoceramicglasslight.com.
  2. Who's who in France, 1969, p. 1028.
  3. « Cote 19800035/978/13354 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Bourse du Travail et son marché couvert à Calais - PA62000035 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )
  5. Aimée Rivière, « L'église Saint-Sulpice de Seraincourt », Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Pontoise, vol. LXXXI, , p. 133-180 ; p. 165.
  6. Cathédrale Saint-Maclou de Pontoise, Denis Pichon, éd. SAEP
  7. « 20. Le vitrail de l’Europe de Max Ingrand », Documentation et patrimoine DRAC Alsace (consulté le )
  8. « ...et dans la cathédrale », sur www.strasbourg-europe.eu (consulté le )
  9. Caroline Mangez, « Champs-Élysées, un rond-point 6 étoiles », Paris Match, semaine du 28 février au 6 mars 2019, p. 66-71.
  10. « Eglise Saint-Jean-Baptiste », notice no PA28000010, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. Sophie des Déserts, « Appelez-moi de nouveau France », Vanity Fair n°27, septembre 2015, pages 156-165.
  12. St. Dominic's Parish Art & Architecture, St. Dominic's website.

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Pierre Blin et Jean-Yves Andrieux, Max Ingrand(1908-1969). Un atelier de vitrail dans la France du XXe siècle,
  • Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, Max Ingrand : du verre à la lumière, Paris, Norma, , 255 p., relié (ISBN 978-2-915542-24-0)
  • Cédric Rameau Monpouillan, Catalogue de l'exposition, Max Ingrand (1908-1969), Musée du vitrail de Curzay, (1996).
Articles
  • Architectural Digest, , n° 86, p. 86.
  • Jean-Pierre Blin, « Max Ingrand, 1908-1969. Maître-verrier, décorateur », Histoire et patrimoine du Bressuirais, no 78,

Liens externes

  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail des Deux-Sèvres
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.