Maureillas-las-Illas

Maureillas-las-Illas est une commune française, située dans la comarque du Vallespir et dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Maureillanais en français ou Morellasesos en catalan.

Pour les articles homonymes, voir Maureillas (homonymie).

Maureillas-las-Illas

Maureillas-las-Illas
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Jean Vila
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66106
Démographie
Gentilé Maureillanais, Maureillanaises (fr.)

Morellasesos, Morellaseses (ca.)

Population
municipale
2 561 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 29′ 29″ nord, 2° 48′ 39″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 1 320 m
Superficie 42,10 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Céret
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Maureillas-las-Illas
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Maureillas-las-Illas
Géolocalisation sur la carte : France
Maureillas-las-Illas
Géolocalisation sur la carte : France
Maureillas-las-Illas

    Géographie

    Localisation

    La commune de Maureillas-las-Illas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[1].

    Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, et à km de Céret[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Les Cluses (2,4 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (2,8 km), Le Boulou (4,1 km), Céret (4,8 km), Le Perthus (5,2 km), Vivès (5,7 km), Montesquieu-des-Albères (6,6 km), L'Albère (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Maureillas-las-Illas fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[5].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Le Canigou vu de Maureillas.

    Le pic des Salines, situé sur l'ancien territoire de Las Illas, est le point culminant de Maureillas-las-Illas à 1333 mètres d'altitude. Il marque la limite de commune avec Céret et la frontière entre l'Espagne et la France avec la commune de Maçanet de Cabrenys.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    Les rivières traversant la commune sont :

    • Le Maureillas, qui prend sa source sur la commune et conflue au Boulou ;
    • La rivière de Las Illas, affluent du Maureillas, qui prend sa source et conflue sur la commune ;
    • La rivière de la Rome, affluent du Maureillas, qui conflue sur la commune ;
    • La rivière de la Coume Bouquère, affluent de la Rome, qui conflue sur la commune.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 822 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Boulou », sur la commune du Boulou, mise en service en 1962[14]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de précipitations de 726 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 24 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].

    Un espace protégé est présent sur la commune : les « Rivières la Carança, la Tet et de Maureillas », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 107,3 ha[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[24] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[26] ;
    • le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Maureillas-las-Illas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Céret, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[31] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), cultures permanentes (3,6 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Foyer municipal.

    Le peuplement principal se situe à Maureillas. Différents hameaux existent :

    Logement

    Un projet de construction de 28 logements pour 65 personnes est actuellement à l'étude[37].

    Voies de communication et transports

    Route d'accès à Las Illas depuis le col de Manrella.
    • La D13 en provenance de Saint-Jean-Pla-de-Corts au nord traverse la commune du nord au sud jusqu'au hameau de Las Illas.
    • La D618 puis la D900 en direction du nord-est relie Maureillas au Boulou.
    • La D13B puis la D900 en direction de l'est relie Maureillas aux Cluses.
    • La D618 en direction de l'ouest relie Maureillas à Céret.
    • LA D13F traverse la commune de l'ouest vers le sud et relie Céret à Las Illas.
    • Depuis le , les véhicules légers peuvent aller en Espagne par le col de Manrella grâce à une piste carrossable depuis le hameau de Las Illas. Depuis ce col, la route GI-505 mène directement sur la commune de La Vajol. la route est ouverte à la circulation publique à la suite de longues tractations entre la municipalité et la propriétaire des terrains concernés[38]. Auparavant, les véhicules passaient par des chemins privés lesquels étaient parfois entravés par le propriétaire et même par la préfecture du département pour empêcher tout passage clandestin. La piste, commençant en côte sur une épingle à cheveux, n'est guère facile d'accès. Elle ne constitue donc pas une alternative aux fréquents engorgements de l'autoroute A9 et de la route nationale 9 au passage du col du Perthus.

    La ligne 530 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Arles-sur-Tech, et la ligne 550 relie la commune à Céret et à Argelès-sur-Mer.

    Toponymie

    Formes anciennes

    Les anciennes formes connues du nom de Maureillas sont Maurelianum (1011), Maurelanis (XIIe siècle), Maurellans et Maurellas (XVe siècle), Maurallas et Maurellas (XVIIe siècle)[39].

    Maureillas est la forme francisée de la forme catalane moderne Maurellàs. La dernière forme apparue en catalan est celle de Morellàs, correspondant à l'orthographe moderne normalisée, mais faisant disparaitre la diphtongue de la première syllabe respectueuse de l'étymologie et de la prononciation d'origine[39].

    Étymologie

    Maureillas vient sans doute d'un nom de domaine de l'époque du Bas-Empire romain, d'après le nom de son propriétaire Maurelius, suivi du suffixe -anos (pluriel de -anum). Le nom n'a donc rien à voir avec les Maures[39].

    Langue régionale

    La commune se nomme Morellàs i les Illes en catalan[40].

    Histoire

    Plan de la bataille de Maureillas en 1674.

    Le premier seigneur connu de Maureillas est Raimond de Maurallar, cité en 1147, mais il est probable que la seigneurie de Maureillas ait existé depuis le XIe siècle. Sous Jacques II de Majorque, celle-ci devient la propriété des frères Arnau Ier et Simon de Llupia. Par la suite, Arnau II, fils d'Arnau Ier, commet l'erreur d'être resté fidèle à Jacques III de Majorque et est dépossédé de la seigneurie par Pierre IV d'Aragon[41].

    Après le traité des Pyrénées de 1659, Maureillas devient française.

    Le , durant la révolte des Angelets, l'armée du vice-roi de Catalogne entre en Roussillon avec 12 000 hommes et 2 500 chevaux. Après la prise du fort de Bellegarde, Maureillas est prise par les envahisseurs descendant directement du fort et redevient brièvement catalane. Suivront dans l'immédiat les redditions du Boulou, de Céret et d'Arles[42].

    Maureillas devient commune en 1790.

    Maureillas absorbe la commune de Saint-Martin-de-Fenollar par décision préfectorale du , confirmée par l'ordonnance royale du . La raison en est la faible population de Saint-Martin-de-Fenollar, constituée de 46 habitants à l'époque, en habitat éparse, aux faibles revenus et n'assurant pas la gestion des affaires courantes pour cause d'illetrisme de la totalité de la population[43].

    Maureillas fusionne avec Las Illas et Riunoguès en 1972 pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[44]. La fusion est rendue effective par l'arrêté préfectoral du et un nouveau conseil municipal est installé dès le . Cependant, le dernier maire de Las Illas, Raymond Commenge, saisit le tribunal administratif le et l'arrêté est alors mis en sursis. Le ministère de l'intérieur attaque le jugement du tribunal administratif devant le Conseil d'État au mois de novembre et la décision du tribunal est suspendue le , réactivant la fusion. Enfin, l'affaire est de nouveau jugée au tribunal administratif qui finira par valider définitivement la fusion le [43].

    Politique et administration

    Canton

    La commune de Maureillas fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790, ainsi que toutes les communes qui y ont été successivement rattachées pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[45]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

    Administration municipale

    La commune de Maureillas fait partie de la communauté de communes du Vallespir. Créée en 1997, celle-ci regroupe dix communes (Céret, Le Boulou, Maureillas-las-Illas, Reynès, Saint-Jean-Pla-de-Corts, Taillet, Vivès, et depuis 2014 L'Albère, Les Cluses et Le Perthus), avec Céret comme ville siège.

    Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et onze conseillers[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[47]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 François Delclos    
    1791 1791 François Dallioz    
    1791 1792 Christia    
    1792 1793 Pierre Cabanas    
    1793 1797 Joseph Arthus    
    1797 1800 Jean Llanso    
    1800 1808 Joseph Arthus    
    1808 1813 Joseph Ribes    
    1813 1814 Pierre Fourcade    
    1814 1815 Joseph Ribes    
    1815 1816 Jean Taulera    
    1816 1830 François Ferrer    
    1830 1838 Jean Fourcade    
    1838 1843 François Bach    
    1843 1848 Jean Fourcade    
    1848 1850 François Bach    
    1850 1852 François Taulera    
    1853 1870 Jean Fourcade    
    1870 1871 Paul Justafré    
    1871 1874 Théodore Justafré    
    20 février 1874[48] 1876 André Miro    
    1876 1878 Norbert Cayrol    
    1878 1881 Michel Mirapeix    
    1881 1883 Jean Marill    
    1883 1888 Michel Mirapeix    
    1888 1912 Jean Marill-Macabies    
    1912 1919 Paul Marill-Planes    
    1919 1925 Joseph Étienne Jacques Marill    
    1925 1945 Pierre Bonaventure Joseph Solé    
    1945 1977 Pierre Marius Désiré Barcelo    
    Jean Barcelo    
    Jean-Daniel Amiot DVD  
    André Bordaneil[49],[50] MoDem puis
    UDI-FED
    Médecin
    2e vice-président de la CC du Vallespir
    En cours Jean Vila    

    Jumelages

    Maureillas est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1720 1730
    56 f69 f56 f60 f40 f32 f34 f89 f98 f
    1755 1767 1774 1789 - - - - -
    119 f585 H98 f120 f-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2018, la commune comptait 2 561 habitants[Note 8], en diminution de 4,19 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3604275947509039439741 0191 047
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1151 1991 2391 4071 4871 5021 3481 3751 386
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3331 3081 3241 2391 1771 2161 1201 0811 068
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0931 1081 3701 7062 0372 2812 5462 6722 559
    2018 - - - - - - - -
    2 561--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[55] 1975[55] 1982[55] 1990[55] 1999[55] 2006[56] 2009[57] 2013[58]
    Rang de la commune dans le département 47 38 40 42 43 43 45 46
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 60 élèves (2016)[59] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 125 élèves environ en 2019-2020.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes patronales : et [60] ;
    • Foire : 2e dimanche d'octobre[60].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 851 [61].

    Entreprises et commerces

    Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an, les vastes suberaies (forêts de chênes-liège) qui s'étendent autour de Maureillas-las-Illas, bénéficient de conditions climatiques et écologiques parfaites. En 1950, la moitié de la population œuvrait à la fabrication du bouchon et de ses dérivés. Aujourd'hui, l'industrie a disparu mais les caractéristiques plastique, phonique et thermique du liège laissent entrevoir de possibles nouveaux débouchés pour la filière. C'est dans cette optique que s'impliquent les acteurs concernés et les pouvoirs publics (municipalité et conseil général à travers la Charte Forestière de Territoire de la Suberaie des Albères et des Aspres).

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Maureillas-las-Illas compte plusieurs monuments de natures diverses, parmi lesquels plusieurs églises et un dolmen. Deux d'entre eux sont classés monuments historiques.

    Chapelle Saint-Martin-de-Fenollar

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1967[62].

    Située près de l'ancienne Voie Domitienne, juste avant le franchissement des Pyrénées, Saint Martin de Fenollar est une petite église d'architecture préromane, citée pour la première fois dans un texte de 844, comme possession de l'abbaye d'Arles sur Tech. Elle était à l'origine couverte d'une charpente en bois, et reçût plus tard une voûte de pierre et, surtout, au cours de la première moitié du XIIe siècle, elle fut décorée d'importantes fresques. Ce décor présente sur les murs l'histoire de l'incarnation (Annonciation, Nativité, Annonce aux bergers, Adoration des Rois Mages) et, au-dessus, la vision de la Majestas Domini, inspirée de l'apocalypse; le Christ entouré du Tétramorphe reçoit l’hommage des vingt-quatre vieillards.

    Il s'agit du plus important décor peint du Roussillon, plutôt proche, par le style, des productions méridionales d’Aquitaine et du Languedoc, et différent du Grand Style italo-byzantin, illustré par les peintres de Taüll, en Catalogne Sud. Par sa palette réduite et par sa puissance d'expression, c’est une œuvre singulière qui impressionna fortement les artistes modernes et, particulièrement, Picasso et Braque lors de leur venue en 1910.

    Église Saint-Étienne de Maureillas

    La chapelle Saint-Martin-de-Fenollar est un site parrainé par le Réseau Culturel Terre Catalane. Il est possible de la visiter.

    Église Saint-Michel de Riunoguès
    Église Saint-Étienne de Maureillas

    Elle a une abside voûtée sur arcs diaphragmes. L'église abrite un important mobilier : des retables du Christ et de saint François (XVIIe), de la Trinité (XVIIIe), une chaire (XVIIIe), une commode (XVIIIe), une « cadireta » (XVIIIe) ainsi que les statues d'un Christ du XVIIe et de deux Vierges à l'Enfant du XIIIe et XVIIIe. Elle contient également une toile de saint Michel du XVIIe siècle entièrement rénovée.

    En 1187, dame Alisende par testament dit: ...Pour aider Saint-Étienne de Maureillas (Maurelianis), je laisse audit monastère (Saint-Génis) tout le mas de Guillaume Nerdera avec les hommes et les femmes, les issues et les régrès et tout ce qui m'est advenu par ma mère Englesa, de sorte que ceci soit un alleu franc et libre pour ledit monastère...[réf. nécessaire]

    Église Saint-Michel de Riunoguès

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1989[63].

    Façade nord de l'église Notre-Dame du Remède
    Église Notre-Dame du Remède
    Chapelle Sainte-Madeleine de Maureillas
    Chapelle Saint-Madeleine de Maureillas
    Dolmen de la Siureda
    Musée du Liège
    Tour Bel Oeil

    La Tour est située à 308 mètres d’altitude. Aujourd'hui en ruine, il ne reste plus que la base de forme cylindrique. Elle dominait Maureillas et offrait un panorama à 360°. Il s’agissait d’une tour de guet datant du Moyen Âge, s'inscrivant dans le système défensif de la plaine du Roussillon développé depuis les Romains jusqu'à la fin du Royaume de Majorque[64]

    Patrimoine environnemental

    Maureillas possède un territoire vaste et boisé qui offre un large choix pour le tourisme de pleine nature, avec la présence de 5 campings sur sa commune.

    À ce titre, Maureillas offre une large gamme de circuits de randonnées équestre, pédestre et VTT. Parmi elles, on peut retenir un intérêt particulier pour les circuits suivants :

    • Dolmen de la Siureda et Torre Bel Ull : au départ du Prat de la Farga, 8,5 km (2 h 30) avec un dénivelé de 300 m ;
    • Coll de Portells : au départ de Riunoguès, 10 km (3 h 30) avec un dénivelé de 400 m ;
    • Sur les traces des Trabucaires : au départ de Las Illas, 15 km (5 h 00) avec un dénivelé de 780 m ;
    • Sur les traces des Romains : au départ de Maureillas ou Riunoguès, la randonnée passe par les ruines de Panissars ainsi que le Castell de Moros avec possibilité de faire un détour par le Fort de Bellegarde ;
    • Coll del Priorat : au départ de Riunoguès ;
    • Coll de Fontfreda i Puig de les Salines : passe par le col de Fontfrède, à partir duquel les évadés passaient en Espagne durant l'Occupation. Une stèle en mémoire aux Évadés de France y a été construite.

    Personnalités liées à la commune

    • Camille Fourquet (1890-1965) : instituteur devenu résistant sous le nom de Pernot, né à Maureillas ;
    • Pierre-Olivier Georget (1965-) : champion du monde 2012 de Scrabble classique, habitant de Maureillas.

    Voir aussi

    Ouvrages et thèses

    • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas Riunoguès. Pyrénées-Orientales. Les Écoles. Saint-Estève, Les Presses littéraires, coll. "Maureillas, Las Illas, Riunoguès, 3", 2004.
    • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas Riunoguès et le Roussillon : Las Illas-Riunoguès Maureillas et la fusion des trois communes. Maureillas, Cantaloube, 2001.
    • Cantaloube Pierre, Maureillas, Las Illas Riunoguès (Pyrénées-Orientales) / 1, Maureillas. Maureillas, Pierre Canteloube, 2000.
    • Cantaloube Pierre, Cinquantenaire du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas : 1947-1997, historique du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas et du département, Saint-Estève, Les Presses littéraires, 1997.
    • Cantaloube Pierre, Le liège à Maureillas las Illas et dans les Pyrénées Orientales, Maureillas las Illas. Ouvrage réalisé pour le Musée du liège de Maureillas las Illas, coll. "Maureillas las Illas et son histoire, no 1.", 1991.
    • Claustre Françoise ; PONS Patricia, Le dolmen de la Siureda (Maureillas) et les mégalithes du Roussillon, Ceret, Groupe de Préhistoire du Vallespir et des Aspres, 1988.
    • Collection « L'histoire de nos monuments » fiche no 5
    • Faseuille Dominique, Procès de l'association des malfaiteurs de Las Illas, dits Trabucayres.[- Complainte]., Saint-Gaudens, J.-P.-S. Abadie, 1846.
    • Guisset Bonaventure, Las Illas : monographie et notes d'histoire : histoire de la commune de Las Illas, Pyrénées-Orientales (nouvelle édition), Maureillas-Las Illas, 2000.
    • Justafre Marc, Permanence et mutations d'une famille au sein d'une communauté des Pyrénées catalanes (thèse d'histoire). Université de Toulouse-Le Mirail, 2001.
    • Poisson Olivier, Guide : Saint-Martin de Fenollar. Perpignan, Le Publicateur, 1991.
    • Romule Dede, Transformations du milieu social villageois de l'arrière-pays pyrénéen : le cas de Maureillas-Las-Illas (thèse de sociologie). Toulouse, Université de Toulouse-Le Mirail, 1995.

    Articles

    • A. Barthès, S. Coulon, J. Leflaive, F. Peres, J.-L. Rols et L. Ten-Hage, « Impact of Drought on Diatom Communities and the Consequences for the use of Diatom Index Values in the River Maureillas (Pyrénées-Orientales, France) », River Research and Applications, v° 31, n° 8, 2015, p. 993-1002.
    • Marie-Louise Blangy, « Eglise Sant Miquel de Riunoguers », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9, , p. 51–56.
    • Marie-Louise Blangy, « Riunoguès, un premier village disparu », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9, , p. 49–50.
    • Marie-Louise Blangy, « Histoire de Riunoguès et de sa Vierge romane », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 8, , p. 27–34.
    • Jean-Auguste Brutails, « L'Eglise Saint-Martin-de-Fenouillar », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, Impr. nationale, no 4 (1886), .
    • André Bordaneil, « Maureillas, Las Illas, Riunoguès et l'art préroman ou Comment le Vallespir est-il devenu une terre chrétienne et à quelle époque exactement ? », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 27-48.
    • Pierre Cantaloube, « La gendarmerie prévue à Las Illas en 1847 et transférée au Perthus », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 83-90.
    • Pierre Cantaloube, « Les élections de 1871 à Maureillas et l’élection de Lazare Escarguel(1816-1893) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 101-104.
    • Pierre Cantaloube, « Les cahiers de doléances de Maureillas et Las Illas () », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 73-81.
    • Pierre Cantaloube, « L'ermitage de Les Salines », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 23, , p. 75-80.
    • Pierre Cantaloube, « Adieu à l'école des Filles de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22, , p. 53-56.
    • Pierre Cantaloube, « La frontière de Las Illas, du XVIIe siècle à nos jours », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21, , p. 75-92.
    • Pierre Cantaloube, « Las Illas et les puits à neige (XVIIe - XIXe siècle) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 20, , p. 27-42.
    • Pierre Cantaloube, « Guerre 1939-1945. Les évadés de France des Pyrénées-Orientales à Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 19, , p. 57–64.
    • Pierre Cantaloube, « Les Maureillanais du 2e Génie réfugiés en Suisse (juin 1940) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 19, , p. 53–56.
    • Pierre Cantaloube, « Maureillas sous l’occupation allemande », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18, , p. 65–72.
    • Pierre Cantaloube, « L’église fortifiée de Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18, , p. 27–34.
    • Pierre Cantaloube, « La Société de Secours Mutuels de la commune de Maureillas (1849-2001) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 14, , p. 57–66.
    • Georges Castellvi, « El siure dels Trabucaires, Le chêne des Trabucayres (Fenollar, Maureillas Las ILLAS) Mythe ou réalité », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 91-99.
    • Georges Castellvi et Sabine Castellvi Got, « Recherches sur la station d’ad Centuriones (Saint-Martin de Fenollar) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9, , p. 33–42.
    • Guillem Castellvi, « Fortifications allemandes de Maureillas-Las Illas (1944) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°23, 2014, p. 87-96.
    • Guillem Castellvi, « Occupation allemande du Perthus et Maureillas-Las Illas (6e partie) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°22, 2013, p. 73-82.
    • Aymat Catafau, « Le Boulou et Maureillas, deux exemples remarquables de celleres médiévales », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 10, , p. 25-34.
    • Nathalie Gouzet, « Et Maureillas-Las Illas fut… Histoire d’un regroupement de communes (1822-1972) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 12, , p. 31–38.
    • Nathalie Gouzet, « Le village de Las Illas divisé après la chute de Napoléon III », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 11, , p. 57–61.
    • Marcel Juanchich, Jeanine Rodriguez, « Botanique : le bois de micocoulier de Saint Martin de Fenollar », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 88-97.
    • Bruno Segondy, « Les retables restaurés de Riunoguès et du Boulou », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22, , p. 33-38.
    • Bruno Segondy, « Restauration du tableau de Guerra le Jeune, église de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21, , p. 71-74.
    • Jean Spony, « Le patrimoine bati de Maureillas-las illas (du IXe s. au XVIIIe s.) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 82-87.
    • Guy Vicens, « L'auberge du Chêne des Trabucayres », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 109.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Maureillas-las-Illas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Maureillas-las-Illas et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Maureillas-las-Illas et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Maureillas-las-Illas », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Le Boulou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Maureillas-las-Illas et Le Boulou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Le Boulou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Maureillas-las-Illas et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    22. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    23. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Maureillas-las-Illas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF le « fort de Bellegarde » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « ZNIEFF « le Vallespir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF le « massif des Albères » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    30. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Unité urbaine 2020 de Céret », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    32. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    33. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    34. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    37. Site de la mairie section Urbanisme
    38. (ca) http://www.maureillas.fr/nouvelles/page_news_historique.htm Bulletin municipal.
    39. Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
    40. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    41. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    42. Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : du XVIe siècle à 1714, t. 2, J. Villanove, , 326 p. (notice BnF no FRBNF34715572).
    43. Nathalie Gouzet, « Et Maureillas-Las Illas fut... : histoire d'un regroupement de communes (1822-1972) », Cahiers de la Rome, no 12, , p. 31-40 (ISSN 1248-1793).
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Las Illas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    45. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    46. Site de la mairie section Elus
    47. Liste des maires de Maureillas-las-Illas sur MairesGenWeb
    48. Fabricio Cardenas, « Maires nommés en février 1874 dans les Pyrénées-Orientales », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le ).
    49. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    50. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    55. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    56. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    57. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    58. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    59. Ministère de l'Éducation nationale, École maternelle publique Nicolas de Condorcet de Maureillas-las-Illas
    60. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    61. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    62. « Chapelle de Saint-Martin-del-Fenouillar », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    63. « Eglise Saint-Michel-de-Riunoguès », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    64. Tours à signaux du Roussillon
    • Portail des communes de France
    • Portail des pays catalans
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Pyrénées-Orientales
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.