Martigny-Combe

Martigny-Combe est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Martigny.

Pour les articles homonymes, voir Martigny (homonymie) et Combes.

Martigny-Combe

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Suisse
Canton Valais
District Martigny
Localité(s) Martigny-Croix, Les Rappes, La Fontaine, Le Cergneux, Le Fays, Le Brocard, Le Borgeaud, Le Pied-du-Château, Le Sommet-des-Vignes, Ravoire
Communes limitrophes Martigny, Bovernier, Orsières, Trient, Salvan
Président(e) Florence Carron Darbellay (PDC)
NPA 1921
No OFS 6137
Démographie
Gentilé Les Comberains, Comberaines
Population
permanente
2 292 hab. (31 décembre 2019)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 11″ nord, 7° 02′ 22″ est
Altitude Min. 499 m (Martigny-Croix)
Max. 2 884 m (Le Bonhomme)
Superficie 37,63 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
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Martigny-Combe
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Martigny-Combe
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Martigny-Combe
Liens
Site web www.martigny-combe.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Toponymie

    Il y a souvent confusion entre Martigny-Combe, Martigny-Croix, Martigny-Bourg et Martigny. En fait, Martigny-Croix est le chef-lieu de la commune de Martigny-Combe, et Martigny-Bourg un quartier de la commune de Martigny.

    La commune de Martigny-Combe comprend plusieurs villages (Martigny-Croix, les Creusats, Le Brocard, Le Borgeaud, Les Rappes, Le Pied-du-Château, La Fontaine, Le Cergneux, Le Fays, Le Sommet-des-Vignes, Ravoire) et quelques hameaux (Plan-Cerisier, Le Perret, Le Chanton, etc.).

    Géographie

    Plan-Cerisier.

    La commune de Martigny-Combe s'étend au sud du coude du Rhône et par conséquent au sud de Martigny. La géographie de la commune s'entend dans une de ses appellations anciennes : la Combe de Martigny. Le terme « Combe » renvoie au celtique cumba : « combe, petit vallon étroit et court ». Ce terme a passé au latin et est resté vivant en français et en francoprovençal. Ainsi, le territoire de la commune s'étend en grande partie dans cette combe qui monte en pente assez raide de la plaine (Martigny) jusqu'au col de la Forclaz, entre la Croix des Prélayes et le Mont de l'Arpille. Il est parcouru par le torrent de Saint-Jean qui prend sa source dans le mont Bovine, près du col de la Forclaz et qui se jette dans la Dranse, entre Le Brocard et Martigny-Croix. Trois rivières la délimitent en partie : le Durnand au sud-est (limite avec la commune de Bovernier), la Dranse à l'est (limite avec la commune de Martigny) et le Trient à l'ouest (limite avec la commune de Salvan).

    Martigny-Croix (ou La Croix) est aujourd'hui au carrefour des routes internationales vers la France (par le col de la Forclaz) et vers l'Italie (par le col du Grand-Saint-Bernard). Cette position en fait un lieu de passage fréquenté depuis l'Antiquité. Les voyageurs qui, de Martigny-Croix, se rendaient en direction de l'Italie, remontaient le cours de la Dranse ; ils traversaient le Brocard et passaient au pied du village du Borgeaud. Le chemin franchissait successivement les torrents de Saint-Jean, du Lavanchy, du Tiercelin, du Borgeaud et du Durnand. Aujourd'hui, une route internationale à voies rapides, la route principale 21, passe sur ou sous ces cours d'eau. Mais comme ils peuvent être impétueux, surtout à la fonte des neiges ou lors de fortes pluies, d'importants ouvrages de génie civil ont été érigés, surtout pour le Tiercelin et le Lavanchy, qui descendent des pentes raides du mont Bovine. En outre, depuis 1964, un long viaduc de 300 mètres (le plus long du Valais à ce moment-là) permet d'éviter le village du Brocard. Sa construction coïncide avec l'année de l'inauguration du tunnel du Grand-Saint-Bernard.

    Le voyageur qui montait vers le col de la Forclaz (1 527 m) marchait d'abord jusqu'au Brocard, puis tournait à droite vers Les Rappes, pour monter ensuite dans le vallon de La Combe, en passant par La Fontaine, Le Cergneux et Le Fays. Si un chemin muletier permettait de franchir le col depuis fort longtemps, il faudra attendre 1887 pour qu'une route rende le passage possible aux chars, aux diligences puis, dès 1920, aux voitures. Si cette première route serpentait dans le vallon, la nouvelle, terminée en 1957, monte en pente plus douce dans les vignobles puis dans les forêts du Mont de l'Arpille. C'est par le col de la Forclaz que le dernier préfet français du Valais, Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau, quitta le pays en plein hiver 1813. Des voyageurs prestigieux comme Horace Bénédict de Saussure (Voyages dans les Alpes, t. 2, Genève 1786, p. 96-97), Rodolphe Töpffer (Voyages en zigzag) ou Théophile Gautier (1868) en parlent dans leur récit de voyage.

    Le territoire de la commune de Martigny-Combe abrite un site naturel protégé, d'importance nationale (classé en 1991). Il s'agit d'un haut-marais situé sur le Mont de l'Arpille, à 1 900 m d'altitude et appelé « La Gouille verte ». Il héberge plusieurs grandes raretés floristiques, comme des sphaignes (mousses ressemblant à des éponges), le rossolis (une plante carnivore), la linaigrette engainante, la laiche des bourbiers, etc.

    Histoire

    Lorsque Jules César raconte la "bataille d'Octodure" (Martigny) dans la Guerre des Gaules (III/1-6), il peine à reconnaître que les troupes de son légat Galba furent mises en déroute par les autochtones, soit les Véragres, aidés des Sédunes. Durant l'hiver 57/56, ceux-ci avaient déferlé sur le camp romain installé près d'Octodure. Ils l'avaient fait depuis les "hauteurs" et les "montagnes environnantes". Même si l'emplacement de l'Octodure des Véragres est controversé, on peut penser qu'une partie des autochtones a pu s'élancer depuis les hauteurs de l'actuel village du Brocard ou des Rappes. L'historien Louis Blondel avait même émis l'hypothèse que le vicus des Véragres devait se situer sur la colline Saint-Jean, au-dessus du Brocard, une colline qui sera au Moyen Âge occupée par un château.

    À l'époque romaine, le territoire de la commune abritait une petite nécropole romaine, située à l'extérieur du périmètre urbain de Forum Claudii Vallensium (Martigny). Elle renfermait des tombes à incinération, probablement vers le milieu du Ier siècle ap. J.-C., soit du temps de la fondation de la ville romaine. C'est en 1891 que l'on découvrit ces six tombes au pied du Mont-Ravoire, en défonçant une vigne au lieu-dit "Les Bans" (près du départ de l'actuelle route du col de la Forclaz). En plus des urnes, on sortit de terre de nombreux objets : pièces de monnaie, fibules, anneaux de cheville "valaisans", petits oiseaux en terre cuite, récipients divers, etc. Autant de trouvailles que l'on peut actuellement admirer au Musée de l'Hospice du Grand-Saint-Bernard[3].

    Au Moyen Âge, le territoire de l'actuelle commune de Martigny-Combe faisait partie de la châtellenie de Martigny. Cette châtellenie appartenait au prince-évêque de Sion, qui y était représenté par un vidomne et un châtelain. Elle était convoitée par le comte de Savoie, qui l'obtiendra en 1384 (jusqu'en 1475). Dans un premier temps, le château de l'évêque se dressait au sommet de la colline (moraine) de Saint-Jean, au-dessus du Brocard, contrôlant ainsi les routes allant vers le Grand-Saint-Bernard et la Forclaz. À une date inconnue (XIIIe siècle), il a été abandonné au profit du nouveau château de La Bâtiaz, plus près de la plaine du Rhône. Malheureusement seuls quelques murs et une citerne sont encore visibles de nos jours, au milieu de la forêt. Un petit bourg devait s'étendre devant le château, à l'extrémité duquel se dressait une chapelle, reconstruite au XVIIe siècle et rénovée récemment (2002). Au XIVe siècle, un petit village a pris naissance au pied de la colline: Pied du Château. Aucune campagne sérieuse de fouilles archéologiques n'a été menée sur le site, à l'exception de l'inspection faite par Louis Blondel dans les années 1940. Depuis le XVIIIe siècle (mais peut-être depuis le Moyen Âge), la chapelle est dédiée à saint Jean-Baptiste.

    Politique

    Martigny-Combe est une commune politique indépendante depuis 1841. Auparavant, elle faisait partie du « Grand Martigny » (Martigny-Ville, Martigny-Bourg, La Bâtiaz, Charrat, La Combe, Trient). Par arrêté du de cette année-là, le Conseil d'État du canton du Valais érige la nouvelle commune sous le nom de « Commune de la Combe ». Il faudra attendre le pour qu'un nouvel arrêté entérine la dénomination « Martigny-Combe ». Jusqu'en 1845, le territoire de la commune comprend aussi La Bâtiaz et Trient. Le , La Bâtiaz est érigée en commune indépendante. Le , c'est au tour de Trient de se constituer en une nouvelle commune. La configuration géographique actuelle (soit l'étendue territoriale) de la commune de Martigny-Combe remonte donc, pour simplifier, à 1900.

    Liste des présidents successifs
    Période Identité Parti Divers
    2017-2021 Florence Carron Darbellay PDC Avocate et juriste, mariée avec le conseiller d'Etat Christophe Darbellay (PDC)
    2013-2016Jacques FlückigerMCIRetraité, ancien instructeur dans l'armée suisse
    2001-2012Philippe PierrozMCIExpert-comptable
    1965-2000François Rouiller (1927-2010)PDCDéputé (1973-1985) ; Président de la commission de recours en matières fiscales ; Président de l'UCOVA ; expert-comptable
    1937-1964Amédée Saudan (1894-1972)PDCPropriétaire, encaveur ; capitaine dans l'armée suisse
    1907-1936Antoine Mathey (1881-1966)PDCDéputé (1933-1953) ; Président doyen d'âge du Grand Conseil, ; agriculteur ; capitaine dans l'armée suisse
    1901-1906Louis Morand (1867-1921)PRD
    1899-1900Lucien Gay-DescombesPRD
    1897-1898Adolphe MorandPRD
    1885-1896Pierre-Joseph RouillerPDC

    Démographie

    Évolution démographique
    1970 1980 1990 2000 2005 2010
    9821 0351 2611 7311 8992 199
    Sources: Journal communal,

    Ces trente-cinq dernières années, la commune de Martigny-Combe a connu un fort boom démographique, puisque la population a doublé entre 1970 et 2005, passant de 982 à 1 899 habitants. L'accroissement a été le plus marqué entre 1990 et 2000 (+ 470).

    Économie

    Sommet-des-Vignes.

    Pendant longtemps, les principaux secteurs d'activité de la commune de Martigny-Combe ont été l'agriculture (prés, arbres fruitiers), la viticulture, la paysannerie (élevage de vaches, de chèvres, de moutons; fromageries), la sylviculture, ainsi que l'artisanat. Dans les années 1920-1930, les frères Dubois de Genève firent même creuser une galerie dans le Mont de l'Arpille dans l'espoir de trouver de l'or[4]. En vain !

    Même si ces activités demeurent de nos jours, elles n'occupent plus que quelques personnes. Avec ses 88 hectares de vigne, par exemple, la commune détient aujourd'hui le 23e rang du canton du Valais. Le premier rang est tenu par Chamoson, avec 427 hectares[5]. Une dizaine d'encaveurs produisent un vin de qualité, apprécié dans et hors du canton. Les principaux alpages (L'Arpille, La Forclaz, La Giétaz ou La Dzitte, Bovine) sont encore utilisés en été pour nourrir un bétail provenant souvent des communes extérieures.

    Le territoire de la commune abrite plusieurs cafés, restaurants et hôtels, dont un trois étoiles, ainsi qu'une épicerie. De petites entreprises familiales subsistent (gypserie, peinture, menuiserie, sanitaires, chauffage, etc.), ainsi que des garages (vente de voitures et d'essence).

    La plus grande partie de la population active travaille à Martigny ou dans la région, dans le secteur des services.

    Infrastructures

    Église et chapelles

    Le territoire de Martigny-Combe fait partie de la paroisse de Martigny, desservie par les chanoines de la congrégation du Grand-Saint-Bernard. L'église Saint-Joseph, à Martigny-Croix, a été consacrée le , par Mgr Nestor Adam, évêque de Sion. L'architecte est Marius Zryd, de Martigny. Les vitraux sont de Paul Monnier.

    La chapelle Notre-Dame de Lourdes de Ravoire a été consacrée le . Les plans sont dus à l’architecte F.-C. Besson. Elle possède plusieurs vitraux de Paul Monnier. Le chanoine François-Nestor Adam, futur évêque de Sion, en fut recteur de 1934 à 1939.

    La commune abrite encore quatre autres chapelles de moindre importance: la chapelle de La Fontaine (consacrée le et dédiée à la Nativité de la Vierge Marie), celle de Mayen-Basse (construite en 1953, en dessous du col de la Forclaz), celle de La Crettaz (aménagée en 1945 dans le bâtiment qui abritait l'école) et finalement, la plus ancienne, la chapelle Saint-Jean, dont les fondations remontent au Moyen Âge. Cette dernière est le seul édifice classé "monument historique cantonal" de la commune. La chapelle de Charavex, dans les mayens de Ravoire, a été construite en 1761 sur un alpage ; elle appartient à la bourgeoisie de Martigny et abrite un tableau du XVIIIe s.

    Écoles

    Un centre scolaire a été inauguré en 1980 à Martigny-Croix. On le doit à l'architecte Raymond Métral. Un puzzle géant, œuvre du peintre Jean-Claude Rouiller (1939-1980) et de sa femme Gaby, orne sa façade principale. Intitulé "L'Envol", il symbolise, à travers un grand oiseau, la mission de l'école par rapport à la vie. Le centre abrite les classes enfantines (première et deuxième années) et primaires (de la première à la sixième année). Tous les enfants des différents villages de la commune fréquentent ses classes.

    Avant la construction du centre scolaire, les enfants suivaient les cours dans les écoles aménagées dans certains villages de la commune : La Croix, Les Rappes, La Fontaine, Le Cergneux (Inzerby), Le Brocard, Le Borgeaud, Ravoire (fermée en 2016), La Crettaz.

    Loisirs

    Le stade de football du FC La Combe -stade de L'Espérance- a été inauguré à La Condémine (Martigny-Croix), au bord de la Dranse, en 1970. Le , il a été détruit par cette dernière, sortie de son lit.

    À côté, on y trouve la salle des fêtes de L'Eau vive, inaugurée en 1996.

    Les amateurs de ski se retrouvent au sein du ski-club Eclair (fondé en 1929 à La Fontaine). Ceux de pétanque fréquentent le club des Cadets, fondé en 1964.

    Dans les forêts de Ravoire, un couvert a été construit en plein air pour permettre aux sociétés ou aux groupes locaux d'organiser toutes sortes de fêtes. Ravoire possède aussi une colonie de vacances et sept fours à pain, en partie encore en fonction.

    Le groupe folklorique de « La Comberintze » a été fondé en 1947 par Marius Saudan. Depuis, il a acquis une certaine réputation sur la scène internationale.

    La fanfare « La Persévérance », fondée par Maurice Rouiller, se produit régulièrement depuis 1976 dans différentes manifestations locales et régionales telles que le Festival des musiques du Bas-Valais, la Saint-Joseph (fête patronale de Martigny-combe), la Saint-Jean ainsi que d'autres animations lors des différentes manifestations. La fanfare a aussi une école de musique qui forme ses futurs musiciens. Son concert annuel se tient en mars.

    Le territoire communal offre plusieurs possibilités de promenades : dans le vignoble, dans ces pittoresques villages ou hameaux comme Plan-Cerisier, ou Ravoire (Marche des fours à pain, chaque année, depuis 1973), dans les forêts ou alpages, etc.

    Le , le Tour de France a traversé le territoire de la commune. Parti de la Place centrale de Martigny, le peloton effectua le départ réel de l'étape Martigny - Verbier, à Martigny-Croix, devant l'immeuble des Meubles Moret.

    Transports

    Personnalités

    Jumelage

    Depuis 1994, la commune est jumelée avec Pont-l'Abbé-d'Arnoult, en Charente-Maritime.

      Pont-l'Abbé-d'Arnoult  (France)

    Bibliographie

    • Journal communal, 2005-
    • 25e anniversaire FC La Combe, 1968-1993, Martigny-Combe, 1993 (108 p.)
    • Louis Blondel, "Le vieux château de la Crête de Martigny ou de Saint-Jean", in Vallesia 5 (1950), p. 185-192
    • La Comberintze, Société des vieilles danses, Martigny-Combe, 1947-1997, Martigny-Combe, 1997 (32 p.)
    • Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 264 [détail des éditions]
    • Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, 2005, p. 574
    • Philippe Farquet, Martigny: chroniques, sites et histoire, Martigny, 1953 (plusieurs pages concernent Martigny-Combe, du Moyen Âge au XIXe siècle)
    • Florent Maret, La communauté de Martigny aux XIVe et XVe siècles, Lausanne, 1989, (mémoire de licence dactylographié non publié, Université de Lausanne, faculté des lettres, 181 p.)
    • Edouard Morand, Martigny 1940-1990: ce demi-siècle où tout a changé, Martigny, Édition Pillet, 1993 (surtout le chapitre intitulé "Martigny-Combe, c'est à côté", p. 331-336)
    • La route de la Forclaz: publication en souvenir de l'inauguration de la nouvelle route été 1957, [Soleure] 1957 (La route et la circulation routière, no 8)
    • Lucien Tête, Martigny-Combe : de la création de la commune en 1841 à nos jours, Martigny-Combe, 2015

    Références

    1. « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2019 », sur Office fédéral de la Statistique.
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. In François Wiblé, Martigny-la-Romaine, Martigny, 2008, p. 43, 195-197, 215
    4. La mine oubliée: l'or du Mont de l'Arpille, Servion : Une Rencontre... des images, 2010. - DVD, 20 min.
    5. In Le Chevalier de l'Ordre de la Channe, no 5, 2e année (2006?)

    Liens externes

    • Site officiel de la commune ouvert en 2008 et refait en 2021, avec reprise du texte de Wikipedia pour la description géographique et l'aperçu historique.
    • Portail du Valais
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