Louis-Alexandre-Élysée de Monspey

Louis-Alexandre-Élysée, marquis de Monspey, né le à Saint-Georges-de-Reneins au château de Vallières et mort le au même endroit, fut un officier des armées du roi et député de la noblesse de la sénéchaussée de Villefranche aux Etats généraux de 1789.

Louis-Alexandre-Élysée de Monspey
Naissance 10 août 1733
Saint-Georges-de-Reneins
Décès 2 mars 1822 88 ans)
Saint-Georges-de-Reneins
Origine Français
Allégeance Royaume de France
 Armée des princes
 Royaume de France
Arme Cavalerie
Gardes du corps du roi
Grade Lieutenant général des gardes du corps du roi
Maréchal de camp de cavalerie
Années de service Autour de 17551814
Commandement Gardes du corps du roi(Compagnie écossaise)
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerres de la Révolution française
Distinctions Ordre de Saint-Louis
Famille Famille De Monspey

Il fut aussi le seigneur d'Arginy et de Vallières, lieutenant général en 1814, il servit aussi au sein des gardes du corps du roi dans la compagnie écossaise.

Biographie

Jeunesse

Né le d'une famille d'ancienne noblesse, il est fils de Joseph-Henri de Monspey, marquis de Monspey, comte de Vallières, chevalier de Malte et de Saint-Louis, capitaine de dragons au régiment de Bauffremont, et d'Anne Levic de Pontevès d'Agoult. Il est placé en qualité de page auprès du dauphin, fils de Louis XV.

Carrière Militaire

Il se voit ensuite confier une lieutenance dans le régiment du Dauphin, il devient ensuite capitaine dans le régiment Royal-Normandie puis, en 1758, dans celui de Poly cavalerie.

Il fit les campagnes de la guerre de Sept Ans, reçut deux blessures à Minden le et fut fait chevalier de Saint-Louis. Le dauphin le fit entrer le comme officier supérieur exempt dans les gardes du corps du roi (compagnie écossaise). Il fut fait colonel de cavalerie en 1770 puis lieutenant des gardes du corps du roi.

Brigadier de cavalerie le , commandant d'escadron des gardes du corps en décembre 1784 puis maréchal de camp le , il fit assez ses preuves pour monter dans les carrosses du roi et recevoir les Honneurs de la Cour en . Il devient lieutenant chef de brigade en 1791 toujours au sein des gardes du corps du roi.

Les états généraux de 1789

Louis-Alexandre-Élysée de Monspey
Fonctions
Royaume de France
Président de l'Ordre de la Noblesse du Beaujolais
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Royaume de France
Membre de l'Assemblée Provinciale du Lyonnais
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Royaume de France
Député de la noblesse aux États généraux
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Député à l'Assemblée nationale constituante
Maire de Saint-Georges-de-Reneins
Membre du conseil général du Rhône
Président du conseil général du Rhône
Biographie
Père Joseph-Henri de Monspey
Mère Anne Levic de Pontevès d'Agoult
Résidence Château de Vallières
Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789

Membre de l'assemblée provinciale du Lyonnais, président de l'ordre de la noblesse du Beaujolais, il fut élu, le , dans cette dernière sénéchaussée, député de son ordre aux États généraux.

Lors de la séance du , il prit la défense des gardes du corps attaqués par Mirabeau et Pétion. Le lendemain, le 6 octobre, Il protégea la vie du roi avec d'autres députés de la noblesse.

L'Armée des Princes

À la suite de l'arrestation de Louis XVI à Varennes le , il remet sa démission à l'Assemblée le , rejoint ensuite l'Armée des Princes à Coblentz et reprend le commandement de la compagnie écossaise qui avait presque entièrement émigré.

Il fait la campagne de 1792 et accompagne après la retraite des princes le général Clerfayt. Il obtint en 1794 le commandement du régiment de cavalerie noble composé exclusivement de gardes du corps et prit part sous le prince de Condé aux campagnes de 1795 à 1797.

Lorsque l'armée se rend en Pologne en 1797, il présente à Louis XVIII, alors à Blankenberg, son fils unique, le comte Louis de Monspey, qui avait fait avec lui les dernières campagnes. Le roi nomme le comte de Monspey capitaine de cavalerie, et remie au marquis le brevet de commandeur de Saint-Louis.

Quand l'armée de Condé se joint au corps de Souvarow en 1799, il obtient un commandement dans la cavalerie noble sous les ordres immédiats du duc de Berry.

Maire de Saint-Georges-de-Reneins et retraite

Après le licenciement, il rentre en France en 1801 et vit dans la retraite, il refuse du gouvernement impérial un emploi de son grade. Il n'accepte que les fonctions de maire de la commune de Saint-Georges-de-Reneins et de membre du conseil général du Rhône, qu'il préside en 1813.

À la Restauration, il reprend sa place dans les gardes du corps mais en raison de son âge, il avait 81 ans, Louis XVIII lui accorde sa retraite avec le titre de lieutenant général et les insignes de grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis le .

État de services

  • Lieutenant de cavalerie en ?.
  • Capitaine de cavalerie en 1758.
  • Officier supérieur exempt des gardes du corps en 1766.
  • Colonel de cavalerie en 1770.
  • Lieutenant des gardes du corps 1780.
  • Brigadier de cavalerie en 1782.
  • Commandant d'escadron des gardes du corps en 1784.
  • Maréchal de camp de cavalerie en 1788.
  • Lieutenant chef de brigade des gardes du corps en 1791.
  • Lieutenant général des gardes du corps en 1814.

Affectations

Décorations

Annexes

Bibliographie

  • Notices et portraits des députés de 1789, Édité sur demande de l'Assemblée Nationale, 3e trimestre 1989, (ISBN 2 11 086117-7).
  • « Louis-Alexandre-Élysée de Monspey », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • État militaire du 2e régiment de cavalerie noble - 1795, Archives Nationales.

Liens externes

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