Limbes

Dans la religion catholique, la doctrine des limbes (du latin limbus, « marge, frange ») désigne un état de l'au-delà situé aux marges de l'enfer. Par extension, ils désignent un état intermédiaire et flou.

Pour les articles homonymes, voir limbe.

Descente du Christ dans les Limbes par Domenico Beccafumi, Pinacothèque nationale de Sienne.
Jésus dans les Limbes par Andrea Mantegna.

Le , la commission théologique internationale de l'Église catholique romaine a publié un rapport consultatif sur la question, déclarant que « la volonté salvifique universelle de Dieu et la médiation corrélativement universelle du Christ signifient que toutes les notions théologiques qui, en définitive, remettent en question la toute-puissance de Dieu, et en particulier sa miséricorde, sont inadéquates »[1]. Le concept de « limbes » comme état dans lequel seraient les enfants non baptisés est donc « une vision trop restrictive du salut »[2], contraire à la nature même de Dieu, miséricordieux et sauveur et à la nature universelle du Salut[2]. « L'idée des limbes, que l'Église a employée pendant des siècles pour désigner le sort des enfants qui meurent sans baptême, n'a pas de fondement clair dans la Révélation, même si elle a été longtemps utilisée dans l'enseignement théologique traditionnel. »[3]. Cependant, cela « demeure une opinion théologique possible »[4].

Origine

Le mot n'apparaît ni dans la Bible, ni chez les Pères de l'Église[5]. Il émerge au XIIIe siècle dans la pensée scolastique, qui distingue deux limbes.

Limbe des patriarches

Le limbus patrum (limbe des patriarches) reçoit les âmes des justes morts avant la résurrection de Jésus Christ. Il correspond au « sein d'Abraham » mentionné dans l'Évangile selon Luc (16:22)[6]. Ces âmes, qui ne pouvaient entrer au paradis, scellé depuis la faute d'Adam, sont libérées par Jésus lors de sa descente aux enfers entre le Vendredi saint et le jour de Pâques. La tradition scolastique se fonde ici sur la première épître de Pierre, laquelle indique que Jésus « est allé prêcher aux esprits en prison » (3:19). Des légendes et textes du moyen âge ajoutent au récit de la passion de Jésus celui de sa descente au limbe de l'enfer [7]. Au début du XVIe siècle encore, Albrecht Dürer figure la descente du Christ au Limbe dans deux gravures sur bois de 1509 et 1510 et une gravure sur cuivre de 1512[8].

Limbe des enfants

Le limbus puerorum (limbe des enfants) reçoit les âmes des enfants morts avant d'avoir reçu le baptême. Il constitue une réponse théologique à la question du devenir de ces âmes qui, sans avoir mérité l'enfer, sont néanmoins exclues du paradis à cause du péché originel. Cette question, qui remonte aux premiers temps du christianisme, reçoit une réponse relativement floue de la part des premiers Pères de l'Église. Grégoire de Nysse (Sur les enfants morts prématurément) comme Grégoire de Nazianze (Discours, XL, 23) affirment que ces âmes ne sont pas destinées à souffrir dans l'au-delà, mais sans autre précision.

Enguerrand Quarton : rare représentation du limbus puerorum (limbe des enfants) dans le Couronnement de la Vierge (1454)

Pour Augustin d'Hippone, il n'existe aucune possibilité de destin intermédiaire entre le paradis et l'enfer : les âmes des enfants non baptisés sont vouées à l'enfer, ce qui explique l'insistance d'Augustin en faveur d'un baptême immédiat des enfants. En réaction au pélagianisme qui promettait l’entrée dans la « vie éternelle » (mais non, toutefois, dans le « Royaume de Dieu ») il fait condamner au concile de Carthage (418) l'idée d'un lieu intermédiaire accueillant les enfants morts sans baptême mais ce concile n’a toutefois pas explicitement souscrit à tous les aspects de la sévère vision d’Augustin sur le sort des enfants qui meurent sans le baptême[9].

Si Augustin précise que ces âmes ne souffrent en enfer que de la « peine la plus douce » (Enchiridion, 103), sa rigueur explique le revirement des théologiens du bas Moyen Âge. Dans le limbe des enfants, les âmes se trouvent dans un état intermédiaire : elles n'encourent pas les souffrances de l'enfer mais sont privées de la béatitude du paradis. La nature précise de cet état fait l'objet d'une controverse scolastique ; la question est de savoir si ces âmes souffrent du dam, c'est-à-dire de la privation de cette béatitude. Thomas d'Aquin estime d'abord dans le Scriptum super sententias qu'elles sont résignées puis, dans le De malo (q.5, art. 1-3), argumente en faveur de leur ignorance radicale de cette privation[10]. En comparaison, explique-t-il, l'homme ne souffre pas de ne pouvoir voler dans les airs. Pour Thomas, les âmes de ces enfants jouissent donc d'un bonheur naturel : « toute douleur est exclue de leur peine ».

En , la Commission théologique internationale publie un document selon lequel la théorie des limbes « n’a pas de fondement clair dans la Révélation, même si elle a été longtemps utilisée dans l’enseignement théologique traditionnel. »[3] Et plus loin dans ce même texte : « Outre la théorie des limbes (qui demeure une opinion théologique possible), il peut donc y avoir d’autres manières d’intégrer et de sauvegarder les principes de foi fondés dans l’Écriture. »[11]

Les limbes dans la doctrine catholique

Les limbes, en particulier les limbes des enfants, n'ont jamais été définis comme un dogme de l'Église catholique au sens strict. Ils ont toutefois fait partie pendant longtemps de la doctrine catholique officielle et en particulier de l'enseignement.

En effet, avant même la venue de Thomas d'Aquin, le pape Innocent III se démarque de la thèse augustinienne en disant, dans une lettre à l'archevêque d'Arles, que ceux qui meurent avec le seul péché originel souffriront de la privation de la vue de Dieu mais ne subiront pas d'autres peines[12].

Affirmation originelle

Le Catéchisme de saint Pie X mentionne le limbe des patriarches en son chapitre 6 consacré au cinquième article du Symbole de Nicée :

« Les limbes [sont le] lieu où étaient les âmes des justes en attendant la Rédemption de Jésus-Christ. (…) Les âmes des justes ne furent pas introduites dans le paradis avant la mort de Jésus-Christ, parce que le paradis avait été fermé par le péché d’Adam et qu’il convenait que Jésus-Christ, dont la mort le rouvrait, fût le premier à y entrer. »

Quant au limbe des enfants, dans son chapitre V, on demande à la question no 100 : « Où vont les enfants morts sans baptême ? » et on répond : « Les enfants morts sans baptême vont aux Limbes, où il n'y a ni récompense surnaturelle ni peine ; car, souillés du péché originel, et celui-là seul, ils ne méritent ni le paradis ni non plus l'enfer ou le purgatoire »[13].

La notion de limbes a initialement émergé dans la pensée théologique comme conséquence logique de l'existence du péché originel et du baptême en tant qu'instrument de salut.

L'existence des limbes, selon le Dictionnaire de théologie catholique[14], se déduit logiquement d'un principe dogmatique dégagé lors du concile de Vatican I, selon lequel ceux qui meurent avec le seul péché originel sont privés de la vision béatifique, tandis que ceux qui ont commis personnellement des péchés graves subiront en plus les châtiments de l'enfer. Cette position, par rapport à l'affirmation d'Innocent III, intègre l'apport de Thomas d'Aquin : la privation de la vision béatifique n'est pas explicitement désignée comme une souffrance.

La position de Pélage, que l'Église de son époque critiqua à cet égard, était pourtant voisine : Dieu ne pouvait en aucun cas selon lui envoyer des enfants n'ayant pas fauté personnellement en enfer, mais il se pouvait en effet que leur non appartenance à l'Église les prive de béatitudes bien plus grandes. Sa position fut cependant jugée téméraire, laissant entendre que l'homme pourrait se passer du Christ. Le terme de "semi-pélagienne" concernant des positions similaires est évoqué lors de la passe d'armes entre le jésuite et le janséniste dans le film consacré aux hérésies La Voie lactée.

Relativisation de la thèse

La réflexion théologique moderne, mettant plus volontiers en avant l'idée de divine miséricorde et de salut universel, a poursuivi l'évolution vers un possible salut des enfants morts sans baptême. Le IIe concile œcuménique du Vatican affirme ainsi dans la constitution dogmatique Gaudium et Spes (§22-5) promulguée en 1965: « puisque le Christ est mort pour tous, et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit-Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal. »

Le Catéchisme de l'Église catholique n'utilise plus le terme de « limbes » quand il évoque le sort des enfants morts sans baptême :

« Quant aux enfants morts sans baptême, l'Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés, et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui Lui a fait dire « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas » (Mc 10:14) nous permettent d'espérer qu'il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D'autant plus pressant est aussi l'appel de l'Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint baptême. (CEC-1261) »

Abandon de la thèse

Dès 1984, le cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI), alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérait à titre personnel que la notion de limbes éternelles n'était qu'une hypothèse et que cette hypothèse pouvait être abandonnée. En 2004, la Commission théologique internationale a entamé une réflexion sur ce sujet. Lors de son assemblée plénière du 2 au , elle a déclaré que « l'idée des limbes éternelles, comme lieu auquel sont destinées les âmes des enfants morts sans baptême, peut être abandonnée sans problème de foi. » Cette conclusion sur les limbes des enfants est confirmée en 2007. « Il y a lieu de croire que Dieu pourvoit au salut de ces enfants, précisément parce qu'il n'a pas été possible de les baptiser[15],[16] ». D'après le document final, « Dieu n’a pas lié sa puissance aux sacrements au point de ne pouvoir sans eux conférer l’effet des sacrements (...) les petits enfants ne mettent aucun obstacle personnel sur le chemin du salut (...) Dieu peut donc donner la grâce du baptême sans que le sacrement soit conféré, et ce fait doit être particulièrement rappelé dans les cas où il serait impossible de conférer le baptême. » [17]

Concernant les non-baptisés adultes, le document déclare que « la grâce de Dieu est à la portée de tous les hommes et sa providence embrasse tout. » Le concile Vatican II enseigne que Dieu ne refuse pas « les secours nécessaires à leur salut » à ceux qui, sans qu’il y ait faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance explicite de Dieu, mais qui, avec l’aide de la grâce, « travaillent à mener une vie droite ». Dieu illumine tous les hommes « pour que, finalement, ils aient la vie » (Vatican II, Constitution dogmatique Lumen gentium sur l’Église, no 1).
La grâce « agit invisiblement » dans les cœurs de tous les hommes de bonne volonté. « Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation ultime de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal. »[18]

Pèlerinages et Embryologie sacrée

Jusqu'à la décision du pape Benoît XVI[19], le cas des enfants morts sans baptême était souvent une torture morale pour les parents croyants. La dévotion populaire a mis en place ce qu'on appelait des « sanctuaires à répit » : on considérait que les enfants y ressuscitaient miraculeusement le temps nécessaire pour recevoir l'eau sainte. C'est le cas par exemple à Avioth (Meuse) dans la Basilique Notre-Dame d'Avioth[20], ou bien de la chapelle Notre-Dame de la Vie à Saint-Martin de Belleville, en Savoie[21]. Dans l'actuelle Seine-et-Marne, la Vierge noire de Pringy était invoquée à cette fin[22]. Il y avait aussi à Saint-Martin-d'Heuille, dans le Nivernais, un oratoire (ou un autel ?) consacré à Notre-Dame de Pitié et le , un enfant mort y aurait été ressuscité et aurait pu recevoir le baptême[23].

Mais que faire des embryons et des fœtus ? C'est sur ce problème que s'est penché François-Emmanuel Cangiamila dont l'Embriologia sagra, traduite en français par l'abbé Dinouart en 1775, a fait longtemps autorité. Il fallait vérifier dans ce qu'avait rejeté la femme s'il ne se trouvait pas un embryon, même minuscule, et le baptiser sub conditione (car on n'était pas sûr qu'il était vivant) en disant : « Si tu vivis » ; lorsqu'on n'était pas sûr qu'il s'agissait d'une forme humaine on précisait encore : « Si tu es homo et vivis » ou « Si tu es homo et capax[24] ».

Quand l'accouchement était difficile et mettait en péril la vie de l'enfant, il ne fallait pas hésiter à baptiser sur le premier membre qui se présentât, la main par exemple. Mais comme on n'était pas sûr de la validité de ce baptême, il fallait le réitérer au cas où l'enfant naissait vivant : « Si tu non es baptisatus ». Si l'accouchement se révélait trop difficile, on allait jusqu'à introduire de l'eau tiède avec la main ou une seringue afin de toucher l'enfant (ou au moins son enveloppe) en même temps qu'on prononçait les paroles sacramentelles. Ce qui n'empêchait pas ensuite un nouveau baptême sub conditione.

Il fallait même baptiser si l'on n'était pas sûr d'avoir affaire à un être humain. En pareil cas, la formule sacramentelle variait évidemment suivant les cas. Voir Le baptême des monstres dans l'Église catholique.

Les Limbes dans le Coran

Dans la tradition musulmane, les limbes sont moins un lieu de résidence intermédiaire pour les morts qu'une antichambre du paradis. Le Coran[25] décrit cette scène : au jour du jugement dernier, tous les humains seront ressuscités par Allah et se tiendront debout et nus sur Terre. Tandis que ceux dont le poids des bonnes actions sera plus grand que celui des mauvaises seront aux paradis et ceux dont les mauvaises œuvres seront plus lourdes que les bonnes seront en Enfer, il y aura ceux dont les bonnes et mauvaises actions auront un poids équivalent. Ils se trouveront sur Al-Araf, décrit comme une immense plateforme ou un mont. Ils regarderont les croyants qui sont aux paradis et les salueront, puis leurs visages seront tournés de force vers l'Enfer. Ils y verront les mécréants, reconnaîtront certains d'entre eux et les blâmeront pour leurs vices. Puis, devant leurs suppliques et leur repentance, Allah par sa miséricorde leur accordera le paradis.

  1. Et entre les deux, il y aura un mur, et, sur al-Araf seront des gens qui reconnaîtront tout le monde par leurs traits caractéristiques. Et ils crieront aux gens du Paradis : "Paix sur vous ! " Ils n'y sont pas entrés bien qu'ils le souhaitent.
  2. Et quand leurs regards seront tournés vers les gens du Feu, ils diront : "Ô notre Seigneur! Ne nous mets pas avec le peuple injuste".
  3. Et les gens d'al-Araf, appelant certains hommes qu'ils reconnaîtront par leurs traits caractéristiques, diront : "Vous n'avez tiré aucun profit de tout ce que vous aviez amassé et de l'orgueil dont vous étiez enflés !"
  4. Est-ce donc ceux-là au sujet desquels vous juriez qu'ils n'obtiendront de la part d'Allah aucune miséricorde...? - Entrez au Paradis ! Vous serez à l'abri de toute crainte et vous ne serez point affligés.

Une vision critique : le spiritisme

Le spiritisme admet de multiples niveaux dans l'au-delà, mais réfute l'idée de limbes éternelles. Ainsi Allan Kardec écrit dans Le Ciel et l'Enfer, à propos de la doctrine des Limbes :

« La simple logique repousse une pareille doctrine au nom de la justice de Dieu. La justice de Dieu est tout entière dans cette parole du Christ : « À chacun selon ses œuvres . » ; mais il faut l'entendre des œuvres bonnes ou mauvaises que l'on accomplit librement, volontairement, les seules dont on encourt la responsabilité, ce qui n'est le cas ni de l'enfant, ni du sauvage, ni de celui de qui il n'a pas dépendu d'être éclairé. »

 Allan Kardec, Le Ciel et l'Enfer, chapitre IV, paragraphe 8, Les limbes.

Selon la philosophie spirite, aucune situation n'est figée et immuable dans l'au-delà, au contraire tout dépend des efforts de chacun pour progresser[26].

Représentation dans les arts

Dans la peinture

Par la sculpture

Installation artistique

Dans la littérature

Théâtre

Cinéma

Séries télévisuelles

Jeux vidéo

Langue française

Au figuré, les limbes indiquent un état incertain, indécis[28] que l'on retrouve dans l'expression « ce projet est resté dans les limbes.»

Notes et références

  1. Commission théologique internationale 2007, § 2.
  2. http://www.zenit.org/fr/articles/les-enfants-morts-sans-bapteme-eux-aussi-destines-au-paradis
  3. Commission théologique internationale 2007, § 3.
  4. « L’espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême (2007) »
  5. Didier Lett, article « Limbes » du Dictionnaire du Moyen Âge (dir. Claude Gauvard, Alain de Libera et Michel Zink), Presses Universitaires de France, 2002, p. 834.
  6. « Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. » Extrait de la traduction de Louis Segond (1910), de même que les autres citations de la Bible dans l'article.
  7. « Ceste est la ystoire de Nostre-Seignor Jhu-Crist, et coment il souffri passion et torment et morte por sauvement de la humaine generation, et por gieter les ames hors dos limbe d'enfer, qui estaient en tenebres » (dans Migne, Dictionnaire des légendes, Troisième et dernière Encyclopédie théologique, tome quatorzième, 1855, col. 704-705, n. 443-444).
  8. Cf. entre autres Nicole Garnier-Pelle, Albrecht Dürer et la gravure allemande, Somogy, 2003, p. 75.
  9. Commission théologique internationale 2007, § 19.
  10. Serge-Thomas Bonino, « La théorie des limbes et le mystère du surnaturel chez saint Thomas d'Aquin », Revue thomiste, vol. 101 (2001), p. 131-166.
  11. Commission théologique internationale 2007, § 41.
  12. Voir par exemple (en) Catholic Encyclopedia, article « Limbo » (1913).
  13. Catéchisme de Saint Pie X, LITOO, 1969, p. 37.
  14. Dictionnaire de théologie catholique, article « Limbes », col. 767, qui se réfère à un document du concile Vatican I : Constitution dogmatique sur la religion dogmatique, Collection Lacensis, tome VII, p. 565.
  15. Commission théologique internationale 2007.
  16. Voir également (en) un entretien avec Sara Butler, membre de la Commission théologique internationale (magazine Inside the Vatican).
  17. http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_con_cfaith_doc_20070419_un-baptised-infants_fr.html
  18. http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_con_cfaith_doc_20070419_un-baptised-infants_fr.html b) La miséricordieuse philanthropie de Dieu. point 81
  19. le 20 avril suivant cette brève du journal le Monde
  20. Article sur le pèlerinage
  21. Chapelles, menhirs et fontaines miraculeuses sur pmabio.over-blog.com
  22. http://www.mairie-pringy77.fr/pageLibre00010015.html Site municipal de Pringy
  23. Voir le 24 octobre dans l'histoire
  24. On trouve ces formules dans le Rituale Romanum (ed. 1952), au titre II chapitre i Praenotanda de sacramento baptismi rite administrando, rubriques 19 à 22. elles ne sont pas reprises dans le rituel moderne.
  25. Sourate 7, Al-Araf (« Les limbes »), versets 42-51. Al-Araf vient du mot Araf en arabe qui veut dire reconnaitre ou connaitre. C'est la même logique étymologique que apocalypse=ce qui est dévoilé.
  26. « Selon la doctrine spirite, d'accord avec les paroles même de l'Évangile, avec la logique et la plus rigoureuse justice, l'homme est le fils de ses œuvres, pendant cette vie et après la mort; il ne doit rien à la faveur. Dieu le récompense de ses efforts, et le punit de sa négligence aussi longtemps qu'il est négligent. » Allan Kardec, Le Ciel et l'Enfer, chapitre VI, paragraphe 22.
  27. « La Baguette des Limbes - Wiki Dofus - L'Encyclopédie Dofus », sur wiki-dofus.eu (consulté le )
  28. entrée Limbes du CNRTL

Sources

  • Jacques Gélis, Les enfants des limbes. Mort-nés et parents dans l'Europe chrétienne, Paris, Audibert, 2006.
  • Giordano Berti, « Le Limbe », in Les Mondes de l'Au-Delà, Gründ, Paris 2000.
  • Coran, sourate 7 : Al-Araf.
  • Commission théologique internationale (trad. de l'anglais par l'abbaye de Fontgombault), L’espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême [« The Hope of Salvation for Infants Who Die without Being Baptised »], Rome, (lire en ligne)
  • [Hennaux 2013] Jean-Marie Hennaux, « Faut-il encore parler des limbes ? », Nouvelle Revue théologique, t. 135 (no 2003/4), , 1re partie (« Varia »), art. no 2, p. 549-568 (DOI 10.3917/nrt.354.0549, résumé, lire en ligne, consulté le ).
  • [Morel 2004] Marie-France Morel, « La mort d'un bébé au fil de l'histoire », Spirale, no 31 (2004/3) : « Mort d'un bébé, deuil périnatal : témoignages et réflexions », , 1re partie (« Le dossier »), art. no 3, p. 15-34 (DOI 10.3917/spi.031.0015, lire en ligne, consulté le ).

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