Le Rheu

Le Rheu est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Le Rheu

La mairie du Rheu.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Mickaël Bouloux (PS)
2020-2026
Code postal 35650
Code commune 35240
Démographie
Gentilé Rheusois
Population
municipale
8 914 hab. (2018 en augmentation de 12,27 % par rapport à 2013)
Densité 472 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 07″ nord, 1° 47′ 44″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 48 m
Superficie 18,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Rheu
(ville-centre)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Rheu
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Le Rheu
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Le Rheu
Géolocalisation sur la carte : France
Le Rheu
Géolocalisation sur la carte : France
Le Rheu
Liens
Site web www.lerheu.fr

    Elle borde la ville de Rennes à l'ouest avec sa voisine Vezin-le-Coquet.

    La population a été estimée à 8 159 habitants en 2014. Elle était de 5 735 habitants en 1999 et 3 080 habitants en 1968. Les habitants sont les Rheusois et les Rheusoises.

    Géographie

    La commune du Rheu est située dans un paysage bocagé et est composée de trois principaux foyers de peuplement : le centre-ville du Rheu, les Landes d'Apigné à l'est autour de la D 224 (rue Nationale et ancienne route de Lorient venant de Rennes), et le bourg de Moigné (ancienne commune ayant fusionné avec Le Rheu le ) au sud.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le Rheu se trouve intégralement dans le bassin de la Vilaine. La commune a comme frontière naturelle le fleuve la Vilaine à l'est (frontière avec Rennes) et deux de ses affluents, la rivière la Flume au nord-est (frontière avec Vezin-le-Coquet) et au nord (frontière avec Pacé) et le ruisseau du Lindon au sud-ouest (une petite partie de la frontière avec Chavagne).

    Le ruisseau le Lindon traverse le bourg du Rheu, bien que la majorité de celui-ci soit couverte.

    Transports

    Les deux accès principaux à la commune sont la voie express Rennes-Lorient (RN 24) et la « seconde ceinture rennaise » (RD 288).

    La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole :

    Le centre est desservi par les lignes 54, 76 et 154ex.

    Les landes d'Apigné sont desservies par les lignes 54, 55 et 56.

    Moigné est desservie par la ligne 56.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 737 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,1 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Rheu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine du Rheu, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[15] et 15 347 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), prairies (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), eaux continentales[Note 6] (2,7 %), forêts (1,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Le Rheu et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

    Le logement au Rheu en 2017
    Le Rheu Ille-et-Vilaine
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 4 057 546 440
    Part des résidences principales (en %) 92,2 86,2
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 6,9
    Part des logements vacants (en %) 6,3 6,9
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 55,8 59,8

    Morphologie urbaine

    La proximité de Rennes dès la décennie 1950 provoqua le développement rapide mais mal contrôlé du lotissement des Landes d'Apigné (600 habitants), éloigné du bourg historique. La municipalité de l'époque y vit une menace pour l'unité communale et décida d'organiser désormais la croissance autour de l'ancien bourg. Ayant fait appel à l'architecte Gaston Bardet, celui-ci créa deux lotissements (de l'Ouest et des Sports) à l'aspect de cités-jardins pavillonnaires en appliquant quelques principes comme la séparation des circulations piétonne et automobile (rare à l'époque), l'intégration des zones de loisirs comme les terrains de sports ou de jeux au sein des îlots d'habitation et l'importance accordée aux espaces verts. Un autre quartier, celui de la Motte, fut construit selon les mêmes principes après le départ de l'architecte. Plus tard la municipalité a aménagé une zone d'activités, accueillant notamment l'INRA et le lycée agricole Théodore Monod, dans la zone comprise entre le bourg et les Landes d'Apigné[22].

    Le Rheu dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [23]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

    Toponymie

    Extrait de la Tabula ducatus britanniae gallis, où l’on peut lire « Lireu ». Le symbole utilisé signifie pagi (bourgs).

    Les formes anciennes attestées sont : de Rodo (1279), Le Rou (1388), Le Ru (1539)[24], Lireu (XVIIe siècle, voir la carte ci-contre).

    Le nom breton de la commune est Reuz [25]. Cette forme est artificielle pour ce toponyme qui n’est pas breton et n’a pas subi l’influence phonétique du breton. Le nom de la ville L'Reû en gallo[26].

    Histoire

    Origine

    Des documents datant de 1240 et 1279 attestent de l'existence des paroisses de Moigné et du Rheu.

    Plus tard, au Moyen Âge, le climat d'insécurité aurait favorisé l'instauration du système féodal avec ses seigneuries (La Freslonière, la Motte au Vicomte, Apigné, Méjussaume) et l'édification de nombreux manoirs. On trouve aussi une tombe du XVe et la sacristie datant du XVe siècle.

    La Révolution française fut bien accueillie par la population. En 1790, les communes du Rheu et de Moigné furent créées et leurs maires élus au suffrage universel.

    Durant le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, le développement des deux communes fut relativement calme.

    Les maires successifs faisaient partie de la noblesse (familles Freslon, Boisbaudry).

    Le développement de la cité-jardin

    Au début des années 1950, la commune du Rheu est essentiellement rurale et l'activité est limitée aux commerces et artisans du bourg et de l'axe des Landes d'Apigné. Le maire de l'époque, Jean Châtel, veut faire du Rheu, une petite ville, en raison de l'industrialisation du secteur (installation de Citroën à la barre Thomas à Rennes). Il lance la première opération d'urbanisme en 1955 aux Landes d'Apigné, le long de la RN 24 de l'époque (devenue depuis la « route nationale »), 110 pavillons sont créés mais l'expérience ne le satisfait pas.

    En 1959, il décide donc de faire appel à Gaston Bardet, directeur des études de l'Institut International et supérieur d'urbanisme appliqué de Bruxelles[27].

    Gaston Bardet devient urbaniste conseil du Rheu pendant 10 ans et y impose le concept de cité-jardin. Concept désirant concilier développement du lien social, l'aménagement intelligent des axes de circulation, et la mise en place d'un cadre de verdure. Il mettra ainsi en chantier trois lotissements : le lotissement est, le lotissement des Oiseaux (avenue des Cygnes, rue des Mésanges, etc.) et le lotissement des Sports (avenue des Sports, rue des Tennis, etc.).

    Le , la commune de Moigné est rattachée à la commune du Rheu[28]. La superficie de la commune passe de 1 410 à 1 889 hectares. Le nombre d'habitants passe de 2 001 à 2 291.

    Au début des années 1970 après le départ de Gaston Bardet, la ville lance le lotissement de la Motte, un lotissement en opposition aux principes de Bardet. L'opération ne sera pas renouvelée. En 1971, les premiers habitats collectifs apparaissent dans la commune (Résidence la Noë, Petit Verger, etc.). En 1976, la commune crée le quartier de la Bouvetière où se mélangent habitat collectif et pavillonnaire, puis le quartier du Clos-Joury.

    Un collège expérimental (absence de notation, absence de grillages, construction de plain-pied, laboratoire de langues, salle de spectacle) est construit en plein centre bourg en 1974. Il prendra le nom de collège Georges-Brassens au milieu des années 1980, et reviendra dans la norme à ce moment-là.

    En 1977, le lycée agricole des Trois-Croix de Rennes (qui a laissé la place au lycée Victor-et-Hélène-Basch) déménage et s'installe au Rheu.

    Depuis 2003, le lycée agricole Rennes-Le-Rheu porte le nom de lycée Théodore-Monod.

    Le centre-ville

    Place de la Fontaine.

    Au milieu des années 1980, le centre-ville du Rheu est complètement redessiné. La plupart des maisons et des bâtiments autour de la mairie et de l'église sont rasés afin de créer un centre-ville entièrement piétonnier. De nombreux immeubles d'habitat sont créés avec au rez-de-chaussée de ces immeubles, des cellules commerciales afin de constituer un véritable centre commercial au cœur de la ville.

    En 1986, la ferme de la Noé est partiellement rénovée afin de devenir un centre culturel (centre la Noé) accueillant le siège de l'association Agora et différentes activités (cours de musique, centre de loisirs jusqu'au début des années 2000, maison des jeunes, Le Parking – salle de répétition pour les musiques actuelles). La partie non rénovée du centre la Noé devrait prochainement être détruite afin d'accueillir de nouveaux logements collectifs. En face de La Noë, a été construite la Maison des jeunes, inaugurée en .

    Les bâtiments du COSEC sont en rénovation depuis 2006, avec la construction d'une grande salle de niveau régional, la rénovation des vestiaires et de l'ancienne salle (livrée en 2008) ainsi que la construction d'un dojo et d'une salle de danse (actuellement en travaux).

    En 1988, la commune lance la ZAC des Champs-Freslons (quartier des Champs-Freslons, des Perrières, de la Cranais, de la Colline/la Mare), qui prévoit la construction de 900 logements. Les fermes des Champs-Freslons et des Perrières sont rénovées afin d'accueillir le siège du Sporting Club pour la ferme des Champs-Freslons et la bibliothèque et certaines activités de l'Agora pour la ferme des Perrières. Le centre de loisirs et la halte-garderie déménagent dans le quartier de la Cranais à l'emplacement de l'ancienne maison de la famille du maire Jean Châtel.

    Afin de satisfaire la demande croissante en logement dans l'agglomération rennaise, la ville lance en 2004, la ZAC des Huberdières et décide d'initier la rénovation de la ferme de la Mare où ouvrira en 2014 la nouvelle médiathèque L'Autre Lieu.

    À partir de 2008, une nouvelle ZAC est prévue : la ZAC de la Tremeliere. Près de 1 000 logements y seront construits dans ce nouveau quartier d'ici à 2014. Le développement de ce quartier sera assuré par l'urbaniste et architecte iranienne Nasrine Seraji.

    Par ailleurs, une réflexion sur le secteur des Acquets est engagée. Des équipements tels qu'une salle multifonction ainsi qu'un centre commercial devraient y être construits[Quand ?].

    La commune obtient en 1987 deux fleurs au concours national du fleurissement puis quatre fleurs depuis 1989. Elle obtient même en 1996, le grand prix national du fleurissement.

    Hypothèses de développement urbain

    Des études en vue du développement futur du Rheu pour les vingt prochaines années ont été menées en 2003. Il est ainsi envisagé à court et moyen terme :

    • l'urbanisation du secteur de la Tremelière, des acquets et à proximité du secteur de la Freslonière ;
    • la mise en place d'équipements collectifs aux landes d'Apigné ;
    • le désenclavement du tissu commercial du centre-ville ;
    • la valorisation de la Vilaine avec un pôle de loisirs et de promenade, des restaurants, des hôtels ;
    • une modification des accès à la ville et du développement urbain : accès depuis la route de Lorient (RN 24) souvent embouteillé, urbanisme et axes de circulations tendant à unifier la ville du Rheu aujourd’hui éclatée entre le bourg du Rheu, les landes d'Apigné et Moigné.

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois marmites de sable aux anses du champ et ardentes aussi de gueules, à la bordure componée d'or et de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton du Rheu, créé lors du redécoupage cantonal de 2014 et dont elle est le bureau centralisateur. Avant cette date, elle appartenait au canton de Mordelles.

    Pour l'élection des députés, Le Rheu fait partie de la huitième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Florian Bachelier (LREM). Sous la IIIe République, elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 3e circonscription (Rennes-Montfort).

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

    Intercommunalité

    Le Rheu appartient à Rennes Métropole depuis sa création le , la ville faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .

    Le Rheu fait aussi partie du Pays de Rennes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[29].

    Conseil municipal actuel

    Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le à l'issue du second tour, celui-ci ayant été organisé dans un contexte particulier, lié à la pandémie de Covid-19. Actuellement, il est réparti comme suit :

    GroupeEffectifStatut
    « Le Rheu demain, pour une ville solidaire, écologique et citoyenne » (PS)22majorité
    « Le Rheu nouveau citoyen » (LREM)7opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 François Guérin    
    1792 1795 Claude Dorvo   Fut exécuté dans le Bois de la Motte par des Chouans
    1795 1799 Limeul    
    1799 1799 Pierre Jouan    
    1799 1802 Pierre Garnier    
    1802 1808 Florent Limeul    
    1808 1829 Jean-Baptiste Delisle    
    1829 1830 Jean Guérin    
    1830 1832 Brunetière    
    1832 1857 Jean-Baptiste Milon    
    1857 1874 Jean-Marie Bourgeault    
    1874 1876 Jean-Marie Dolivet    
    1876 1876 Louis Bouteloup    
    1876 1904 Albert de Freslon    
    1904 1916 Pierre de Freslon    
    1916 1919 Jean-Marie Roullé   Faisant fonction de maire
    décembre 1919[30] mai 1935 Henry de Freslon Conservateur Propriétaire
    Conseiller d'arrondissement (1904 → 1940)
    mai 1935 mai 1953 Hippolyte du Boisbaudry (1880-1960) DVD  
    mai 1953 1971 Jean Châtel (1922-2014) CD puis
    UDF-CDS
    Boulanger
    Conseiller général du canton de Mordelles (1964 → 1988)
    Vice-président de Rennes District (1970 → 1971)
    1972 19 juin 1995 Jean Auvergne (1932-2008) MRG-SE Ingénieur des travaux publics et bâtiment, maire honoraire
    Vice-président de Rennes District (? → 1989)
    19 juin 1995 24 mars 2001 Gérard Pourchet (1943-2010) CDS puis
    UDF-FD
    Inspecteur général de l'Éducation nationale
    Conseiller régional de Bretagne (1983 → 2004)
    Vice-président du conseil régional de Bretagne (1992 → 2004)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    24 mars 2001 2 avril 2015 Jean-Luc Chenut[31] PS DRH Archipel Habitat Rennes
    Conseiller général du canton de Mordelles (2008 → 2015)
    Conseiller départemental du canton du Rheu (2015 → )
    4e vice-président de Rennes Métropole (2008 → 2015)
    11 avril 2015 En cours Mickaël Bouloux[32] (1972- ) PS Ingénieur
    20e vice-président de Rennes Métropole (2020 → )
    Liste des maires de Moigné
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1800 François Bellay    
    1800 1832 Jean-Olivier Agaësse    
    1832 1855 Paul Gautier    
    1855 1858 Jean-Marie Durand    
    1858 1860 Pierre Bellay    
    1860 1865 Louis Lefeuvre    
    1865 1868 Mathurin Guiheu    
    1868 1876 Louis Lefeuvre    
    1876 1895 Jean-Marie Durand    
    1895 1900 Étienne Bellay    
    1900 1935 Julien Bellay    
    1935 1941 Joseph Priour    
    1941 1945 Joseph Chatel    
    1945 1953 Augustin Dubreil    
    1953 1965 Joseph Gruel (1913-1991)    

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2018, la commune comptait 8 914 habitants[Note 7], en augmentation de 12,27 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8246498101 0101 0088919301 0231 074
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0021 0571 0139729791 0221 0061 011994
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9889931 010895877877892963974
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 7103 0803 8694 2765 0275 7336 9207 6968 571
    2018 - - - - - - - -
    8 914--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sur le territoire de la commune se situent trois complexes scolaires publics, le collège Georges-Brassens et le lycée d'enseignement général et agricole Théodore-Monod avec une option en maraîchage biologique.

    Événements et vie de la commune

    Un jeu de Mölkky.
    • Les Tablées du Rheu, salon gastronomique et des produits du terroir créé en 1985 : mars (25 000 visiteurs, 220 exposants)
    • Carnaval : fin mars
    • Arts en folie/Agorafolies : animations et expositions culturelles et artistiques dans de multiples lieux de la commune (mi-mai à mi-juin)
    • Fête de la musique : vendredi précédant ou suivant la Fête de la musique du
    • Grand prix cycliste et retraite aux flambeaux : juillet
    • Prix ado des arts plastiques (juin) : prix réservés aux adolescentes et adolescents d'Ille-et-Vilaine
    • Braderie jeunesse : octobre
    • Marché hebdomadaire, le samedi matin
    • Organisation des mondiaux 2016 du jeu de Mölkky
    • Saison culturelle : tout au long de l'année[38].

    Vie associative

    Centre culturel La Noë.

    La vie associative et culturelle du Rheu s'organise autour de deux grandes associations :

    Toutefois bien d’autres associations animent la vie culturelle et sociale de la commune et notamment l’école intercommunale de musique de la Flume, dont le siège est situé au Rheu depuis 2008.

    L'Agora

    Le Centre Culturel et d’Activités Agora est une association culturelle de 1 000 membres[39], siégeant à l'ancienne ferme La Noë, créée en 1959 sous le nom de CCOR et renommée AGORA en 1991. L'association :

    • regroupe une vingtaine d’activités de pratiques artistiques et culturelles (aquarelle, arts plastiques, danses (classique, jazz, hip-hop), théâtre, langues (allemand, anglais), découverte musicale dans un partenariat avec l'école intercommunale de musique de la Flume, randonnées pédestres, club nature, patchwork, informatique, etc.) ;
    • organise des événements (forum des associations, carnaval, fête de la musique, Prix Ado départemental des Arts Plastiques, etc.) ;
    • organise des expositions et des spectacles dans la commune.

    Elle est titulaire de licences d'entrepreneur de spectacles pour cette activité. Le secteur jeunesse d’Agora (CLSH, Maison des jeunes, halte-garderie) qui existait depuis plus de vingt ans est passé sous compétence municipale en 2005. Agora a centré ses activités dans le domaine culturel, spectacles et loisirs culturels.

    Sporting Club Le Rheu

    Le Sporting Club (2 300 licenciés) créé en 1965 et composé de 19 sections sportives : football (1928), basket-ball, gymnastique volontaire, pétanque, billard français, haltérophilie, musculation, rugby à XV (Sporting club Le Rheu rugby)[40], cyclotourisme, jogging, course, sports loisirs, judo, karaté, aïkido, tennis, golf, kart cross, volley-ball.

    Économie

    La zone artisanale (ZA) et commerciale du Chêne vert située aux Landes d'Apigné créée en 1960 et la ZAC d'Apigné sont le moteur de la vie économique de la commune. Ces deux ZAC accueillent plus de 100 petites, moyennes et grandes entreprises. La récente ZAC d'Apigné est destinée à devenir la zone d'activité logistique de Rennes Métropole. La plateforme Colissimo, chargée du tri des colis postaux du Grand Ouest s'y est installée en 2004 et la plateforme logistique Logidis du groupe Carrefour s'y est installée en tout comme les agences de l'infrastructure, de l'IGE et de Process-PSR de SPIE.

    Le centre INRA de Rennes possède deux unités de recherche situées au Rheu près du bois de la Motte depuis 1966 (dédiées à l'amélioration des plantes et biotechnologies végétales et à la biologie des organismes et des populations appliquée à la protection des plantes), un domaine expérimental de 307 ha, une unité expérimentale de testage des porcs et une station de recherches cidricoles et de biotransformation des fruits et légumes. Ce centre emploie environ 250 personnes[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'écart d'Apigné comprend notamment :

    • les étangs d’Apigné ;
    • le château d’Apigné, construit à la fin du XIXe siècle[43] ;
    • le moulin d’Apigné[44],[45].

    Le bourg de Moigné comprend notamment deux monuments (respectivement classé ou inscrit au titre des monuments historiques) :

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Rennes-Saint-Jacques - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Rheu et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 du Le Rheu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
    23. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
    24. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézed, Coop Breizh, , 480 p. (ISBN 2-903708-04-5, OCLC 963221846), p. 389.
    25. Résultats concernant « Le Rheu » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.
    26. « ChubEndret », sur chubri-galo.bzh.
    27. lerheu.fr L’influence de Gaston Bardet, 29 octobre 2018, sur le site www.lerheu.fr
    28. Géographie administrative et d’étude : Commune Moigné (35182) sur le site de l'INSEE.
    29. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. Les élections des maires : arrondissement de Rennes, L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269 (lire en ligne).
    31. Démissionne de son mandat à la suite de son élection comme président du Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine.
    32. « Mickaël Bouloux, nouveau maire, succède à Jean-Luc Chenut », Ouest-France, 13 avril 2015.
    33. Blog du comité de jumelage franco-allemand
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. Spectacles
    39. site officiel de l'Agora
    40. Site officiel du SC le Rheu
    41. Site Internet de l'INRA de Rennes
    42. Notice no IA00007823, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
    43. Notice no IA35046347, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
    44. Notice no IA35027805, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
    45. Notice no IA35000595, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
    46. Notice no PA00090758, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Notice no PA00090757, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Archives

    • Seigneurie et vicomté de Méjusseaume et seigneurie de la Motte-au-Vicomte, au Rheu, cotes 14 J 41, 14 J 69-71 > Fonds Freslon de la Freslonnière, (14J), Archives I et V.

    Filmographie

    • Documentaire Rue des Mésanges de Philippe Baron. Production Vivement Lundi/France 3 (2002)

    Bibliographie

    • Rémy Allain, Le Rheu, 1953-2003 : l'utopie à l'épreuve. Les 50 ans d'une "villette", cité-jardin de la région rennaise, in "De la campagne à la ville", Cahiers Nantais no 58, , Cestan Nantes - ESO UMR 6590 - CNRS
    • Michel Damphousse, L'urbanisation d'une commune de banlieue : Le Rheu, Mémoire de maîtrise de géographie, Rennes, 1973, 184 p.
      Archives d'I&V - 2 J 216
    • Michel Renoult, Le Canton de Mordelles en cartes postales et photos anciennes, éditions Danclau (ISBN 2-907019-39-2)
    • Michel Renoult, Le Rheu, au pays de Rennes en Bretagne, éditions Jean-Pierre Bhir (ISBN 2-902923-12-0)
    • Stephen Musgrave, « Le Rheu: Letchworth in Brittany ? », Town and Country Planning, vol. 71, no 11, p. 289–292, Town and Country Planning Association, London,
      Cet article établit un parallèle entre le développement du Rheu et celui de Letchworth Garden City, en Grande-Bretagne, inspirés du même modèle des cités-jardins.
    • Gaston Bardet, (translated by F.J.Osborn) « False New Towns and new Rural Cities », "Town and Country Planning", vol.35, p. 193-195, Town and Country Planning Association, London, April 1967

    Article connexe

    Liens externes

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