Laurent Grandguillaume

Laurent Grandguillaume, né le [2] à Besançon, est un homme politique français, ancien député de la Côte-d'Or, essayiste, et entrepreneur.

Ne doit pas être confondu avec Laurent Petitguillaume ou Laurent Guillaume.

Laurent Grandguillaume

Laurent Grandguillaume en 2012.
Fonctions
Député de la 1re circonscription
de la Côte-d'Or

(5 ans)
Élection
Législature XIVe
Prédécesseur Bernard Depierre
Successeur Didier Martin
Conseiller général de la Côte-d'Or
Élu dans le canton de Dijon-5

(3 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection
Réélection 27 mars 2011
Prédécesseur François Rebsamen
Successeur Céline Maglica
Adjoint au maire de Dijon

(4 ans, 5 mois et 18 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Besançon, Doubs, France
Nationalité française
Diplômé de Université de Bourgogne
CELSA
Profession Directeur Général Adjoint[1]

Président bénévole de l'association nationale Territoires zéro chômeur de longue durée, il est l'auteur de la loi d'expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée, votée à l'unanimité du Parlement en 2016. Cette loi a autorisé l'expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée dans dix premiers territoires. Il agit en particulier aux côtés d'ATD Quart Monde sur ce projet.

Élu local puis national, il a été entre mars 2008 et septembre 2016 conseiller municipal de Dijon et président du groupe majoritaire. Adjoint au maire de Dijon, François Rebsamen, délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie locale, vice-président délégué aux finances du Grand Dijon, et conseiller général du canton de Dijon-5 jusqu'en 2016. Mandats desquels il a démissionné en , à la suite de son élection le en tant que député de la première circonscription de la Côte-d'Or.

Son rôle de médiateur a été reconnu nationalement dans le cadre de deux conflits : celui entre auto-entrepreneurs et artisans en 2013, et celui entre taxi, VTC et plateformes numériques en 2016. Ses propositions de sortie de crise ont toujours été adoptées à l'unanimité au Parlement. En 2016, il est qualifié de "Pompier de la République" par Le Figaro.

Membre du Parti socialiste (PS) entre 1996 et 2017, il en a été notamment le numéro 3 en tant que secrétaire national à l'organisation et aux adhésions[3]. Il a été un des animateurs du courant réformiste sur le sujet du travail avec le mouvement Entreprendre à gauche[4]. Face à l'absence de refondation des idées, il quitte le Parti socialiste en 2017 et s'engage dans la vie associative.

Également essayiste, il publie son premier livre en pour appeler la gauche à une refondation des idées sur l'entreprise, le monde du travail, les technologies, l'environnement et la démocratie. Il publie ensuite un nouvel essai sur le civisme appelant les citoyens à se mobiliser pour voter.

Il est aujourd'hui expert des mutations du travail, des nouvelles formes d'emploi, et des innovations sociales.

Biographie

Laurent Grandguillaume, né à Besançon, a tout d'abord suivi ses études à Dijon à l’université de Bourgogne au sein de laquelle il obtient une licence et une maîtrise de sciences économiques avec une spécialité en Finances et en Politique monétaire. Il est influencé en particulier par le post-keynésianisme et en particulier par l'Ecole du circuit. Il est également titulaire d'un master 2 en Management, Organisation et Ressources humaines de l'Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication (CELSA) de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il publie un mémoire qui porte sur la relation entre les travailleurs indépendants et les entreprises, et les nouveaux enjeux pour les ressources humaines. Il s'intéresse alors en particulier à la sémiologie et aux travaux de Theodor W. Adorno et Max Horkheimer sur la notion d'industrie culturelle.

Après avoir travaillé dans un grand établissement financier, il rejoint en 2001 l’équipe de François Rebsamen, maire de Dijon, en tant que conseiller spécial auprès du maire sur les thématiques des finances, des ressources humaines et des services à la population. Il participe à l’élaboration de nombreux projets locaux en particulier pour le développement économique du territoire en lien avec les entreprises.

En , il est élu adjoint de la ville de Dijon délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie locale, et créé notamment le festival Kultur'Mix et les budgets participatifs des commissions de quartier. Spécialiste des finances publiques, il préside la commission des finances du Grand Dijon en sa qualité de Vice-Président délégué aux finances de la communauté d'agglomération du Grand Dijon. Il participe ainsi aux grandes décisions destinées à renforcer l’attractivité de l’agglomération dijonnaise dont notamment la réalisation des deux lignes de tramway dont il pilote le financement.

En , il devient conseiller général du canton de Dijon V et à ce titre siège au Conseil général de la Côte-d'Or dans la commission relative à l'aménagement du territoire, l'économie, le logement, l'agriculture et le développement durable. Il est réélu avec une large majorité lors des élections cantonales de 2011.

Élu député de la 1re circonscription de la Côte d'Or, il démissionne de son mandat de conseiller général. Il a également démissionné de ses mandats d'adjoint au maire de Dijon et de vice président du Grand Dijon avant le mois de septembre 2012 dans le respect de ses engagements en matière de non-cumul des mandats entre le mandat de parlementaire et l'exécutif local.

Médiateur auprès du Premier Ministre dans les conflits entre les autoentrepreneurs et les artisans, puis entre les chauffeurs de taxi, de VTC et les plateformes, il réussit à faire adopter des mesures de sortie de crise à l'unanimité du Parlement à deux reprises. Il attire l'attention des responsables politiques sur la question de la paupérisation des travailleurs indépendants dont l'autonomie n'est pas garantie.

En 2016, il porte la proposition de loi d'expérimentation visant à résorber le chômage de longue durée, dite loi "Territoires zéro chômeur de longue durée" qui autorise l'expérimentation dans dix territoires. Elle est adoptée également à l'unanimité du Parlement.

Il poursuit ensuite ses engagement dans le bénévolat associatif notamment à travers l'expérimentation nationale "Territoires zéro chômeur de longue durée" et devient sur le plan professionnel Directeur Général Adjoint du groupe Newlife-Freeland qui accompagne des consultants et des formateurs dans la création de leur activité.

L'engagement au Parti socialiste

Il est membre du Parti socialiste (PS) de 1996 à 2017.

Il devient secrétaire fédéral aux droits de l'Homme et à la laïcité de la fédération de Côte-d'Or du PS en 1998. Il est élu secrétaire de la section de Dijon, dite section Jean Moulin, en 2001, succédant ainsi à François Rebsamen qui occupait cette fonction depuis 1998. La section de Dijon du PS devient alors l'une des plus importantes en France en nombre d'adhérents[réf. nécessaire] (jusqu'à 900 en 2006). Aline Ferrière lui succède à cette fonction en juin 2015 après 14 ans de mandat.

Membre depuis 2003 du conseil national du PS, il en a été le délégué national à la formation puis au développement du parti et à la rénovation. Il a notamment participé à l'organisation du Congrès national de Dijon en 2003, congrès fondateur pour engager une profonde rénovation, et à la mise en place de la campagne nationale d'adhésion de 2006 qui voit des dizaines de milliers de nouveaux adhérents en quelques jours.

Il est élu secrétaire national adjoint aux fédérations le , secrétaire national à l'organisation et aux adhésions en à l'occasion du congrès de Toulouse où il préside la dernière Commission des résolutions. Puis il devient secrétaire national aux politiques industrielles et à l'entreprise en .

En 2016, il publie "La gauche a perdu sa boussole : offrons lui un GPS", un essai destiné à tenter d'éveiller un sursaut de la gauche. Il y développe le besoin de prendre en compte les grandes mutations de ce début du XXIe siècle : la transition technologique face à la révolution numérique, la transition économique face au technocapitalisme, la transition écologique face à l'anthropocène, la transition démocratique face au technopouvoir. Il appelle en particulier à réinventer le travail, à préparer l'entreprise du futur, à transformer le fonctionnement de notre Etat et à faire France.

Le , dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, il annonce qu'il quitte le Parti socialiste face à l'absence de volonté de débat et d'analyse sur les causes de l'échec du PS[5].

Le Député, entrepreneur politique

Il intègre en début de législature, le , la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale. Il est élu membre du bureau du groupe socialiste, radical et citoyen de l'Assemblée nationale et Vice-Président du groupe. Il est désigné par la commission des finances rapporteur spécial sur l'immigration, l'asile et l'intégration, le . Il intègre la Mission d'évaluation et de contrôle en aux côtés de Régis Juanico et le Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières où il représente l'Assemblée nationale.

Dans le cadre des relations internationales, il est Vice-Président du groupe d'amitié France-Belgique.

Il a été coresponsable d’une coordination d'environ 140 députés socialistes à l’Assemblée nationale avec Gwendal Rouillard, Député du Morbihan, et Martine Pinville, Députée de Charente, créée le , et réunissant des députés proches de François Hollande.

Il crée en un groupe de réflexion national "Entreprendre à gauche" avec une dizaine de députés socialistes, dont notamment Thierry Mandon, Alain Fauré, Gwendal Rouillard et Sophie Errante. L'objectif est d'organiser régulièrement des débats avec des entrepreneurs et des syndicats afin d'être force de proposition pour le redressement économique. Le groupe publie le une tribune dans le journal La Tribune[6] après avoir organisé une rencontre avec l'économiste Dan Breznitz, spécialiste des questions de ré-industrialisation aux États-Unis, et Claude Bartolone à l'Assemblée nationale. A l'été 2013, Il prend position pour le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires. Spécialiste de l'entreprise, il est nommé par le Premier ministre, Manuel Valls, Co-président du conseil de simplification pour les entreprises en , avec Guillaume Poitrinal, entrepreneur, pour élaborer les mesures nationales de simplification, puis avec Françoise Holder, fondatrice notamment des Boulangeries Paul.

Il est rapporteur thématique de plusieurs textes : la loi portée par Benoît Hamon relative à la consommation sur la partie banque et assurances, la loi portée par Emmanuel Macron sur la partie simplification pour les entreprises. Il est rapporteur de la mission d'information commune sur la Banque Publique d'Investissement Bpifrance à l'issue de laquelle il fait des propositions pour mieux prendre en compte les « très petites entreprises » (TPE) et les PME.

Il est considéré par l'agence de communication la Rumeur comme le deuxième député le plus influent de la XIVe législature de la Cinquième République française après le député de la Nièvre Christian Paul.

Le Député, médiateur

À la demande du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, il effectue une mission pour le gouvernement en tant que médiateur national afin de sortir de l'opposition entre les autoentrepreneurs et les artisans, dans le cadre du débat sur le projet de loi de Sylvia Pinel. Le projet de loi, qui prévoit de diviser le seuil de chiffre d'affaires des autoentrepreneurs par deux, suscite une vive opposition des autoentrepreneurs rassemblés dans le mouvement des Poussins, et ne satisfait pas pleinement les artisans. Laurent Grandguillaume réunit, chaque semaine pendant deux mois, les principaux acteurs du conflit et élabore des propositions de sortie de conflit dans le consensus. Il travaille en lien avec Alain Griset et Fleur Pellerin. Ses propositions sont répertoriées dans un rapport intitulé "Passer du parcours du combattant au parcours de croissance". Elles sont adoptées à l'unanimité dans la loi Pinel sur les TPE, le commerce et l'artisanat, permettant ainsi de généraliser la simplification pour les microentreprises et de sortir durablement du conflit.

Le , le Premier ministre Manuel Valls le sollicite pour proposer des solutions dans le cadre du conflit des chauffeur de taxi et de VTC face aux plateformes numériques. En tant que médiateur national, de nouveau, il réunit alors tous les acteurs et propose des solutions conciliant la sécurité du consommateur (qualification, identification des acteurs et contrôles), la modernisation du secteur (nouveaux usages numériques, transmission du data à un régulateur), et la création d'un fonds de garantie sur les licences pour redonner de la visibilité aux acteurs. Il retrouve à l'occasion de cette mission Alain Griset. Si les propositions suscitent une vive opposition de la multinationale Uber qui refuse toute régulation, il porte une loi de sortie de conflit votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale et au Sénat, la loi n° 2016-1920 du relative à la régulation, à la responsabilisation et à la simplification dans le secteur du transport public particulier de personnes. Il travaille à cette occasion en lien étroit avec le Sénateur Jean-François Rapin proche de Xavier Bertrand.

Le Député, entrepreneur social porteur du projet « Territoires zéro chômeur de longue durée »

Il est l'auteur et le rapporteur de la loi n° 2016-231 du d'expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée, dite loi "territoires zéro chômeur de longue durée". Cette loi a été votée à l'unanimité de l'Assemblée nationale et du Sénat, et soutenue par le mouvement associatif dont ATD Quart Monde, Emmaüs France, le Secours Catholique, la Fédération des acteurs de la solidarité(ex FNARS), le pacte civique et Bleu Blanc Zèbre.

Après une rencontre avec Patrick Valentin d'ATD Quart Monde, il a créé un groupe de travail en 2014 à l'Assemblée nationale afin de préparer une proposition de loi visant à expérimenter l'idée des « territoires zéro chômeurs de longue durée ». Il fait appel à Michel de Virville pour s'appuyer sur son expertise.

Après de nombreuses auditions, il a déposé la proposition de loi « d'expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée » en à l'Assemblée nationale. Après un avis du Conseil d'Etat et du CESE, il a fait adopter la loi à l'unanimité de l'Assemblée nationale et du Sénat. La loi a été promulguée le .

Elle permet, à travers un fonds national présidé par Louis Gallois, de financer des emplois en contrat à durée indéterminée, dans le secteur de l'économie sociale et solidaire, pour répondre à de nouveaux besoins, dans 10 territoires expérimentaux, pendant cinq ans : Colombelles (Calvados), Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), Jouques (Bouches-du-Rhône), Mauléon (Deux-Sèvres), la Métropole de Lille, la communauté de communes Nièvre et Forêt (Nièvre), le 13e arrondissement de Paris, Pipriac (Ille-et-Vilaine), Thiers (Puy-de-Dôme) et Villeurbanne quartier Saint-Jean (Rhône). Ces emplois sont proposés aux chômeurs de longue durée sur la base de leurs compétences. Le financement est de 17 000 euros par poste créé et par an, correspondant à l'économie générée, pour l'Etat et les collectivités territoriales, par la sortie du chômage de longue durée des personnes volontaires. Il s'agit de raisonner sur les coûts évités par la sortie du chômage de longue durée. En Europe, la ville de Bruxelles compte aussi s'inspirer de ces expérimentation.

En , Il crée l'association Territoires zéro chômeur de longue durée, avec comme membres fondateurs ATD Quart Monde, Emmaüs France, le Secours Catholique, le Pacte Civique et la Fédération des acteurs de la solidarité. L'objectif est d'être un comité de vigilance pour les dix premières expérimentations et de défendre l'extension avec la création d'un « droit d'option » pour tout territoire. Les villes de Marseille, de Lille, de Bordeaux, de Lyon, de Nantes, de Lille, de Paris, Grenoble, de Poitiers ont rejoint l'association, tout comme plus d'une centaine de territoires en France, pour préparer la deuxième étape.

Le , il est invité par le professeur William Julius Wilson, qui fut ami de Pierre Bourdieu, à présenter « Territoires zéro chômeur de longue durée » à l'université Harvard aux États-Unis[7] et à la John F. Kennedy School of Government. Willian Julius Wilson, sociologue américain, a travaillé notamment sur les ghettos noirs et leur transformation depuis les années 1970. Cette conférence a lieu devant de nombreux acteurs internationaux. Ce fut l'occasion pour Laurent Grandguillaume de s'intéresser en particulier aux travaux sur les freins culturels, au-delà des freins sociaux et économiques.

Il continue la mobilisation avec tous les acteurs en tant que Président de l'association Territoires zéro chômeur de longue durée pour obtenir une extension à de nouveaux territoires. Le Président de la République Emmanuel Macron l'inscrit le dans la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Le comité de soutien parlementaire au projet est composé de 220 parlementaires de tous les groupes politiques représentés au Parlement.

Il rencontre de nombreux intellectuels pour élargir les réflexions autour du projet : le philosophe Bernard Stiegler sur la question du numérique et du travail, le juriste Alain Supiot au Collège des Bernardins sur le sens du collectif de travail, et les sociologues Dominique Méda et Isabelle Ferreras sur les fondamentaux du projet. Il s'intéresse en particulier aux travaux de l'économiste américaine Pavlina R. Tcherneva pour qui l'expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée est une incarnation internationale de la garantie d'emploi pour tous, garantie qui s'inscrit dans le cadre du Green New Deal.

Le est déposée à l'Assemblée nationale la proposition de loi visant à l'extension de l'expérimentation à plus de 50 nouveaux territoires, avec le soutien du Président de la République Emmanuel Macron. Elle prévoit également la sécurisation de l'expérimentation pour les dix premiers territoires d'expérimentation.

Le projet s'internationalise en particulier à Bruxelles en Belgique où une expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée est en préparation.

Le retrait de la vie politique pour de nouveaux engagements

Le , il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections législatives de 2017. En faveur d'une limitation du cumul des mandats en nombre et dans le temps, il explique vouloir retrouver le secteur privé après dix années de mandats locaux et nationaux. Il démissionne par la même occasion de son mandat de conseiller municipal de Dijon[8],[9].

Dans le même esprit, il défend l'idée d'une loi qui limite le cumul des mandats à deux mandats successifs pour des mandats locaux et nationaux. Le , il annonce qu'il ne se représentera à aucun renouvellement de ses mandats électifs pour se consacrer à d'autres formes d'engagement, en particulier au bénévolat en tant que Président de l'association nationale "Territoires zéro chômeur de longue durée". Pour lui, la politique au sens de la vie de la cité ne se limite pas aux mandats électifs, mais prend aussi tout son sens dans le bénévolat associatif notamment.

Les engagements associatifs bénévoles

Il s'investit bénévolement depuis 2017 dans de nombreux projets qui concernent l'autonomie économique, les mutations du travail et l'inclusion.

Il est vice-président de la Fondation Travailler Autrement[10], think tank qui produit des publications sur les nouvelles formes d'emploi, les tiers-lieux. Il a participé avec Patrick Levy-Waitz à la création de l'association France Tiers-Lieux[11] qui soutient l'émergence de nouveaux tiers-lieux en France dans les territoires urbains, péri-urbains et ruraux, en lien avec l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires[12].

Il est membre de l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) dans laquelle il participe au comité de rédaction de la revue Personnel. Il donne bénévolement son avis sur des dossiers de financement de projet d'ONG au sein de la Fondation Accenture et de la Fondation Banque Palatine.

Il est aujourd'hui Président bénévole de l'ONG Territoires zéro chômeur de longue durée[13] qui soutient l'expérimentation, organise la capitalisation et préparer son passage à l'échelle en France comme à l'étranger.

Les engagements entrepreneuriaux

Aujourd'hui, il est Directeur Général Adjoint du groupe Newlife-Freeland[14], leader dans le domaine de l'accompagnement à la création d'activité, il pilote le développement commercial du groupe, la formation professionnelle / ressources humaines et la recherche. Cette PME est le leader national dans son domaine.

Il est expert des mutations du travail, des nouvelles formes d'emploi, et des innovations sociales.

Distinction

Chevalier dans l'Ordre National du Mérite[15]

Ouvrages

  • La gauche a perdu sa boussole, offrons-lui un GPS !, éditions du Moment, .
  • Je vote ou pas ?, éditions Albin Michel, .

Notes et références

  1. Fiche Assemblée nationale
  2. Le Bien Public, 05 mai 2017, page 10.
  3. Entreprendre à gauche « La compétitivité c'est bien, la "coopétition" c'est mieux. », La Tribune, Opinions, 8 février 2013.
  4. Sébastien Tronche, « Le député PS Laurent Grandguillaume ne se représentera pas au nom du non-cumul dans le temps », sur Le Lab Europe 1, (consulté le ).
  5. B.L. et Charlotte Becquart, « Législatives 2017 : Laurent Grandguillaume ne se représentera pas », sur France 3 Bourgogne, (consulté le ).
  6. « Fondation Travailler Autrement, vers les nouvelles formes d'emploi », sur www.fondation-travailler-autrement.org (consulté le )
  7. « Accueil France Tiers-Lieux, association nationale des tiers-lieux », sur France Tiers Lieux (consulté le )
  8. « L'Agence nationale de la Cohésion des territoires », sur Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales (consulté le )
  9. « Territoires zéro chômeur de longue durée » (consulté le )
  10. « Freeland vous aide à devenir indépendant », sur www.freeland.com (consulté le )
  11. Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  1. Economie Entreprise "Laurent Grandguillaume, pompier de la République", Le Figaro, Economie Entreprise, .

Liens externes

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