Lançon-Provence

Lançon-Provence est une commune française située au centre du département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Lançon-de-Provence redirige ici.

Pour les articles homonymes, voir Lançon.

Lançon-Provence

L'hôtel de ville en 2018.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Julie Arias
2020-2026
Code postal 13680
Code commune 13051
Démographie
Gentilé Lançonnais
Population
municipale
8 947 hab. (2018 )
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 36″ nord, 5° 07′ 43″ est
Altitude 107 m
Min. 3 m
Max. 236 m
Superficie 68,92 km2
Unité urbaine Lançon-Provence
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Lançon-Provence
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Lançon-Provence
Géolocalisation sur la carte : France
Lançon-Provence
Géolocalisation sur la carte : France
Lançon-Provence
Liens
Site web lancon-provence.fr

    Dans l'usage, le nom de Lançon-de-Provence est fréquemment utilisé pour désigner la commune, jadis dénommée simplement Lançon (Lançoun en graphie provençale mistralienne) et rebaptisée Lançon-Provence depuis 1919.

    Géographie

    Localisation

    La commune se trouve à 7 kilomètres de Salon-de-Provence, à 15 kilomètres de Miramas, à 32 kilomètres d'Aix-en-Provence, à 46 kilomètres du centre-ville de Marseille, à 58 kilomètres d'Avignon, à 78 kilomètres de Nîmes et à 124 kilomètres de Montpellier.[réf. nécessaire]

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de onze communes :

    Relief et géologie

    Un pied en ville, l’autre dans la nature, Lançon-Provence, d’une superficie de 6 892 hectares (dont près de 4 000 hectares d’espaces naturels), est classée parmi les plus grandes communes du département. Elle est répartie en trois agglomérations (le centre-ville, les Baïsses, Sibourg), distantes d’environ huit kilomètres l’une de l’autre. Son paysage est varié, allant de la plaine côtière aux collines des confins d’Eguilles et de Saint-Cannat. Du hameau des Quatre Termes sur les hauteurs de Coudoux, jusqu'à quelques centaines de mètres du bord de l'étang de Berre, elle est traversée par la chaîne d'Éguilles d'est en ouest sur 10 km. Hormis la partie sud proche de cet étang, le reste de la commune est vallonné, notamment le village où une petite chaîne de colline de 2 km appelée « Coste longue » (135 m), traverse la partie orientale du village. Grâce à ses 3 935 hectares d’espaces verts, quatre itinéraires de randonnée soit 37,8 km de chemins sont accessibles en toute sécurité.[réf. nécessaire]

    Climat

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1982 - 2012 :

    Mois J F M A M J J A S O N D
    Température moyenne (°C) 5.2 6.6 9.2 12.3 16.2 19.8 22.3 21.5 18.8 14.4 9.6 5.8
    Température minimale (°C) 1.1 2 4.4 7.3 11 14.2 16.4 15.8 13.6 9.8 5.4 2
    Température maximale (°C) 9.4 11.2 14.1 17.3 21.4 25.5 28.2 27.2 24 19.1 13.8 9.6
    Précipitations (hauteur en mm) 43 55 47 46 44 37 18 36 69 81 66 59
    Source: Météo France / Station de Salon de Provence

    Voies de circulation et transports

    Entrée de ville Ouest RD113

    Transports routiers

    Depuis Lyon, le nord et l'est de la France : par l'autoroute A7, échangeur A7/A54, sortie Salon-sud, puis D 538 - D 113 direction Marseille sur 5 kilomètres.

    Depuis Nîmes et le sud-ouest : par l'autoroute A54, sortie no 14 Salon-Ouest, puis D 113 direction Marseille sur 5 kilomètres.

    Depuis Aix-en-Provence et la Côte d'Azur : par l'autoroute A8, sortie no 28 Coudoux, puis par la D 19 ou par la D 10 direction la Fare-les-Oliviers sur 4 kilomètres et D 113 direction Salon-de-Provence sur 7 kilomètres.

    Depuis Marseille : par l'autoroute A7, sortie no 28 (Rognac-Berre), puis D 113 direction Salon-de-Provence sur 15 kilomètres. La ville donne son nom au péage de l'A7, ainsi qu'à une aire de service accessible sur cette même autoroute et également située sur le territoire communal.

    Transports ferroviaires

    Depuis Paris, l'est, le nord et l'ouest : par TGV jusqu'à la gare d'Aix-en-Provence TGV, puis navette autocars direction Salon-de-Provence

    Autres : par train corail ou TER jusqu'à la gare d'Avignon-Centre ou de Miramas, puis TER (ligne Avignon - Miramas via Cavaillon) jusqu'à Salon-de-Provence, puis autocar direction Aix-en-Provence ville ou gare d'Aix-en-Provence TGV.

    Transports aériens

    aéroport de Marseille Provence, puis navette autocars direction Salon, ou taxi (20 kilomètres).

    Toponymie

    RD19 en arrivant de Salon-de-Provence

    Le nom officiel de la commune est Lançon-Provence. Il a été fixé par un décret ministériel en date du publié au Journal officiel du samedi .

    L’origine du nom « Lançon » serait la suivante :
    • lan» est un terme celto-ligure qui signifie promontoire rocheux ;
    • coenum est un mot latin qui évoque les marécages.
    [réf. nécessaire]

    Lorsque les premiers habitants l’ont nommé ainsi, Lançon était encore perché sur son promontoire rocheux entouré de marécages. Jules César fut le premier à entreprendre des travaux d’assainissement, il y a deux mille ans. Le nom de la commune en provençal est Lançoun-Prouvènço, en graphie mistralienne.[réf. nécessaire]

    Urbanisme

    Typologie

    Lançon-Provence est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lançon-Provence, une unité urbaine monocommunale[4] de 8 959 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,7 %), cultures permanentes (15,7 %), terres arables (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), prairies (3 %), forêts (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    De nombreuses traces d'habitats préhistoriques ou protohistoriques ont été retrouvées en divers points de la commune de Lançon : Château Calissanne, Coudounèu, Sénéguier, Constantine[11].

    Ferme grenier du VIe siècle av. J. C.

    À la suite d'un incendie dans la colline près de la RN 113 (devenue RD 113), les vestiges d'une ferme grenier fortifiée ont été découverts et un important matériel archéologique y a été retrouvé, sous l'égide du CNRS et confié à la salle du patrimoine de la ville. Ce site est connu d'après la combe qui jouxte ce petit promontoire rocheux : la Coudounéu. Le grenier a été utilisé de 550 av. J.-C. jusqu'à environ 450 av. J.-C., où il a été détruit par un incendie. Des maquettes ont été réalisées pour reconstituer les lieux avant la destruction et au moment de leur découverte[12].

    Oppidum de Constantine du IIe siècle av. J.C.

    Oppidum de Constantine (IIe siècle av. J.-C.).

    Le site de Constantine, lui aussi situé sur la chaîne de La Fare, à quelques kilomètres plus à l'ouest, était un oppidum datant du IIe siècle av. J.-C. Il offre la particularité d'avoir été abandonné vers 30 apr. J.-C., pour être de nouveau occupé à partir du milieu du Ve siècle, à l'époque des invasions barbares. Il couvre une superficie importante de près de 5 ha. Deux vestiges frappent le visiteur : la muraille nord est et le temenos abritant l'aven et le puits. L'enceinte, dotée de 3 portes montre une ouverture aux chariots et par conséquent une activité économique que la configuration actuelle ne laisse pas supposer. La voie de la porte sud est encore identifiable. Celle de la porte nord apparait peut être sur les photos des documents en référence, menant à la crête et l'actuel chemin. Les différents appareils témoignent des différentes époques. La deuxième période d'occupation a donné plusieurs vestiges intéressants dont une chapelle et des sarcophages rupestres. Connu depuis toujours, ce site n'a été l'objet de fouilles à vocation scientifique qu'à partir du XXe siècle. La dernière campagne a mis au jour un sanctuaire gaulois et une habitation très importante d'une superficie de 700 mètres carrés.[13]

    Le site porterait le nom de Constantine en référence à L'empereur Constantin qui y serait passé (Il a effectivement séjourné à Arles un temps nommée Constantina).[14]

    Depuis le XVe siècle, le site a été écumé par les chasseurs de trésors en quête de statue de l'empereur Constantin en or, ou bien d'une chèvre en or, légendes attachées à Nostradamus qui y situe un trésor.[14]

    Moyen Âge

    Château XIIe siècle.
    Porte de la Glacière, 3e enceinte, XIVe siècle.

    La famille des Brussans-Paillol, qui possédait la seigneurie de Lançon au XIe siècle, est vraisemblablement à l’origine de la création de l’ancien village, époque où les paysans durent se regrouper pour se défendre. Il se situait en bas du village actuel, au niveau de la RD 113 avec en son centre la chapelle Saint-Cyr. Ce n’est qu’après l’acquisition de Lançon par Raymond des Baux en 1116 que les habitants ont abandonné la plaine pour s’installer sur l’éperon rocheux autour du château bâti par les Seigneurs des Baux. Raymond Ier des Baux s'y fit construire un château, dont il reste aujourd'hui encore d'importants vestiges. Il a légué à la commune son blason (« Une étoile à 16 rais d’or sur fond d’azur »). François Ier dota le village d'une nouvelle enceinte, elle aussi encore visible au cœur du vieux village. Les trois enceintes construites successivement, toujours en partie existantes, témoignent des différentes étapes du développement de ce bourg castral. Après la chute de l'Empire Romain, il semble que les Lançonnais abandonnent peu à peu l'habitat regroupé en grands domaines, pour s'installer dans la plaine. La silhouette du château qui domine le village rappelle une longue histoire médiévale. Mais Lançon ne put se développer réellement qu'après l'assèchement des marais qui occupaient toute la plaine à l'ouest du village, ainsi que les abords de l'étang de Berre. Les cultures vivrières et la vigne s'y sont durablement développées. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, la communauté de Lançon adhère à l’Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Elle fait même partie des plus fidèles et maintient son soutien même après la reddition d’Aix.[réf. nécessaire]

    Temps modernes

    C'est seulement au XVIIIe siècle que prend place le grand développement architectural de Lançon, lié à la paix civile ; à la prospérité agricole favorisée par le Canal de Craponne et à l'ascension économique et politique d'une bourgeoisie locale affranchie à la tutelle seigneuriale. Lançon est alors un territoire essentiellement producteur d’huile d’olive. Les oliveraies occupent 49 % des terres.[réf. nécessaire]

    Époque contemporaine

    Vue générale de Lançon-Provence

    En 1898, le village compte 1 325 habitants protégés par un hôpital de quatre lits. A l'approche du XXe siècle, Lançon est surtout une commune agricole. Ses principales ressources sont le blé, le vin, l'huile et les amandes auxquelles s'ajoute l'élevage du mouton et celui du ver à soie. En 1926, le chiffre de la population n'est plus que de 947. Lançon est un territoire essentiellement producteur d’huile d’olive et développe la culture de la vigne. Au XXIe siècle, la commune approche le nombre de 10 000 habitants. Elle possède deux parcs d’activités en expansion. Toutefois elle a une vocation principalement résidentielle. Les Lançonnais travaillent essentiellement sur le bassin d’activités du pourtour de l’étang de Berre.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1995 Antoine Toran[15]    
    1995 2014 Georges Virlogeux PS Professeur d'Université
    2014 décembre 2020
    (démission)
    Michel Mille UMP-LR Agriculteur
    décembre 2020 En cours Julie Arias[16] LR Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La municipalité a signé un contrat de jumelage :

    et en étudie deux autres en 2020, après plusieurs rencontres en 2018 et 2019 : Radstock[Note 3] en Angleterre et Alpedrete en Espagne.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 8 947 habitants[Note 4], en augmentation de 3,18 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1122 2092 2112 0902 0602 0151 9341 9061 943
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9091 9962 0221 7491 6631 5081 4731 3251 290
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2851 2621 1259609479489211 0341 428
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6642 0182 7433 9906 2246 6887 5307 6748 473
    2017 2018 - - - - - - -
    8 9598 947-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival Equinoxe, le Printemps du théâtre
    • Festival LOL, carnaval
    • Championnat de France Trial Moto
    • Festival Musique à la Ferme (musique de chambre)
    • Fête de la musique
    • Fête de la Saint-Jean
    • Week-end Taurin
    • Estivades des Roquilles, festival théâtral de plein air
    • Les Fest'inn (restaurants éphémères et ambiance musicale)
    • Festival Soun de Lançoun (musiques et traditions provençales)
    • Fête votive de la Saint-Symphorien
    • Forum Inter-Associations
    • Les Médiévales
    • Concours de peinture de la ville
    • Marchés de Noël

    Économie

    Entreprises et commerces

    • Cultures de la vigne et de l'olivier
      Deux parcs d'activités d'entreprises (les Sardenas au sud ouest, la Coudoulette au nord).
    • Grands domaines viticoles et oléicoles de renommée internationale pour certains.
    • Activités agricoles.
    • Artisans d'art.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La chapelle Saint-Cyr, au sud du village.
    Maison de Foresta, rue Pavé d'Amour
    Pigeonnier de la Goiranne

    La commune comprend de nombreux sites et monuments[21] :

    • Site salyens de Constantine (IIe siècle av. J.-C.), inscrit à l'inventaire des monuments historiques, le plus grand oppidum celto-ligure de Provence, situé sur les terres aujourd'hui privées de Calissanne qui se prolonge jusqu'au belvédère de Château-Virant (sur la route des Baïsses).
    • Tracé de l'ancienne via Aurelia (voie romaine) (limite nord de la commune sur neuf kilomètres) ; deux bornes milliaires restent visibles, dont la borne milliaire de Caseneuve en bordure de la route de Pélissanne à Éguilles (D 17).
    • Chapelle Saint-Symphorien (Xe siècle) (route de Coudoux).
    • Chapelle Saint-Cyr (environ XIIe siècle), classée monument historique (sur la RD 113).
    • Vestiges du château des seigneurs des Baux-de-Provence (XIIe siècle) et des trois murs d'enceintes (centre historique).
    • L'église Sainte Julitte construite au XIVe siècle à l’intérieur de la troisième enceinte avec agrandissements au XVIIIe siècle et restaurée considérablement entre 2018 et 2020.
    • Portes d'hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, et maison dites des Templiers bâti par la famille Foresta, classée monument historique (centre historique).
    • Moulins à huile et moulin à farine (domaines privés).
    • Télégraphe Chappe (XVIIIe siècle), moyen de communication visuel (sur la RD 113).
    • Hôtel Pascalis (XIXe siècle), ancien hôtel bourgeois.
    • Deux anciens hôtels de roulage (gîtes pour voyageurs et relais pour chevaux) dont un abrite la médiathèque aujourd'hui.
    • Canal de Marseille (XIXe siècle) (quartier Val de Sibourg).
    • Pigeonniers du XIXe siècle.
    • Grand canal EDF reliant la Durance à l'étang de Berre.

    Patrimoine culturel

    Musée Robert-Cheylan au château Virant, collection d'outils de vignerons.

    Lançon-Provence et le cinéma

    En 1957, Jean Boyer tourna devant l'église place Eugène-Pelletan une scène du film Le Chômeur de Clochemerle, avec Fernandel.[réf. nécessaire]

    Personnalités liées à la commune

    Statue E.Signoret, place de l'église Sainte Julitte
    • Raymond Ier des Baux, constructeur du château fort et de sa première enceinte.
    • Emmanuel Signoret, poète lyrique qui s'inspira de la ville pour ses poèmes.
    • Edmond Théry (1854-1925), journaliste financier, économique et viticulteur. Propriétaire de plusieurs domaines dont celui de Château Virant.
    • Merri Franquin (1848-1934), musicien, trompettiste né et décédé à Lançon.
    • Adam de Craponne (1526-1576), Salonais, ingénieur du roi, bienfaiteur de la région de par ses travaux d'assèchement et de canalisations de la Provence. Il crée à ses frais une dérivation sur Lançon.

    Héraldique

    Blasonnement :

    D'azur à l'étoile de 16 rais d'or[22].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • F. Farnarier, La seigneurie de Lançon, période française (1481-1564), p. 222-237, dans Provence historique, tome 10, fascicule 41, 1960 (lire en ligne)
    • F. Barrès, Quatre saisons à Lançon-Provence (livre d'art et de photographie), 2019

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Radstock est située au sud-ouest de la Grande-Bretagne, dans le comté du Somerset. C’est une cité de banlieue d’environ 8 000 habitants, à 14 km de Bath et 26 de Bristol. La ville doit son essor à la découverte du charbon dans sa région auXVIIIe siècle.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Lançon-Provence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Protohistoire et Préhistoire – Les Amis du Vieux Lançon » (consulté le )
    12. Florence Verdin, Françoise Brien-Poitevin, Lucie Chabal et Philippe Marinval, « Coudounèu (Lançon-de-Provence, Bouches-du-Rhône) : une ferme-grenier et son terroir au Ve s. av. J.-C », Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 19, no 1, , p. 165–198 (DOI 10.3406/dam.1996.1170, lire en ligne, consulté le )
    13. Florence Verdin, « L'oppidum de Constantine (Lançon-de-Provence, B.-du-Rh.) : un exemple d'établissement de hauteur réoccupé durant l'Antiquité tardive », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 34, no 1, , p. 105–121 (DOI 10.3406/ran.2001.1075, lire en ligne, consulté le )
    14. « L'oppidum de Constantine à Lançon », sur Sandrine Chabre - Historienne de l'Art - Provence (consulté le )
    15. L'ancien maire de la ville, Antoine Toran, est décédé
    16. « Lançon-Provence : le nouveau maire est une femme », sur La Provence, (consulté le )
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. sources : site de la ville de Lançon-Provence et site de l'office de tourisme de Lançon
    22. Louis J S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, Librairie Bachelin-Deflorenne, Paris, (lire en ligne)
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