Saint-Cannat

Saint-Cannat est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Saint-Cannat

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Jacky Gerard
2020-2026
Code postal 13760
Code commune 13091
Démographie
Gentilé Saint-Cannadens, Saint-Cannadennes
Population
municipale
5 678 hab. (2018 )
Densité 155 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 20″ nord, 5° 17′ 55″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 391 m
Superficie 36,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pélissanne
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Cannat
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Saint-Cannat
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cannat
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cannat
Liens
Site web http://www.saint-cannat.fr

    Ses habitants sont appelés les Saint-Cannadéens ou Saint-Cannadens.

    Géographie

    Situé sur la nationale 7 à 17 km de Salon-de-Provence et 17 km du centre-ville d'Aix-en-Provence, le village se trouve à une altitude comprise entre 190 et 230 m. Le nord de la commune est bordé par la chaîne de la Trévaresse, entre 250 et 390 m d'altitude à cet endroit.

    Le sud est bordé par la chaîne d'Éguilles et le ruisseau de la Touloubre. Ce ruisseau y coule au pied de son versant nord.

    Saint-Cannat est composée de plusieurs quartiers, tels que la Galinette, le Val Dernier, Sainte-Marguerite, Saint-Estève, les Cépages, les Fontaines, les Sources, la Roselière, la Violette, le Deven et beaucoup d'autres.

    Communes limitrophes de Saint-Cannat
    Lambesc Rognes
    La Barben
    Lançon-Provence Éguilles Aix-en-Provence

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cannat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cannat, une unité urbaine monocommunale[4] de 5 634 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (16,6 %), forêts (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,4 %), cultures permanentes (14,2 %), zones urbanisées (13,7 %), terres arables (12,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8 %), prairies (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Antiquité

    Le village tient son nom de Canus Natus, homme d'église romain du Ve siècle[11] qui deviendra évêque de Marseille. Quelque temps après son enterrement, un hameau voit le jour[11].

    Moyen Âge

    Au XIIe siècle, l'archevêque Pierre inscrit Castrum Santi - Cannati dans un de ses écrits[11].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le roi de France, Charles VI, intervient et envoie le sénéchal de Beaucaire, Enguerrand d’Eudin, qui fait la conquête de Saint-Cannat à l’été 1383. Lorsque Louis Ier meurt et que sa veuve, Marie de Blois, arrive en Provence pour défendre les droits de son fils Louis II, elle réclame que le sénéchal lui cède la ville, ce qu’il refuse par instruction du roi de France[12].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Au XIIIe siècle, les villageois se rebellent contre leur archevêque et se tournent vers le baron des Baux-de-Provence, puis vers les rois de Sicile (plus exactement, Frederic III d'Aragon et éventuellement Louis XIII). Cependant, ce régime prend fin trois ans plus tard. À la même époque, les Templiers s'établissent en ces lieux[11].

    Période moderne

    Lorsque Jean dit « Le Bâtard d’Anjou », marquis de Pont-à-Mousson et seigneur de Saint-Cannat, fils naturel du bon Roi René d’Anjou, décède, il laisse tous ses droits sur Saint-Cannat en héritage à sa fille, Catherine (alias Marguerite) d’Anjou Saint-Cannat (?-1589). Par son mariage à Marseille, le , avec François de Forbin-Soliers (v.1499-1572), marquis de Soliers, les biens de la petite fille de René reviennent à son époux et à leurs héritiers.

    Bernard de Forbin est le dernier seigneur Forbin de Saint-Cannat et de Saint-Rémy. Il teste le , aliène son fief de Saint-Rémy pour la dot de sa fille Lucrèce de Forbin et vend Saint-Cannat pour la somme de 106 000 livres à Henri de Covet de Marignane (1602-ap.1644), procureur général au parlement d'Aix (1632), baron de Marignane (1638), premier consul d’Aix (1641) et gouverneur de la Tour de Bouc (1644). À la différence des Forbin-Soliers, par incommodité, les nouveaux seigneurs de Saint-Cannat délaissent bien vite l’ancienne maison des seigneurs évêques. Ils édifient le Château-Neuf, vaste bastide accolée à l’ancien rempart, face à la route d’Aix, qu’ils auront à peine le temps d’occuper. En 1715, Joseph-Marie de Covet (1693-1752), fils de Jean-Baptiste II (précédent seigneur de Saint-Cannat) de Diane-Marie Crussol-D’Uzès (?-1707), vend son fief avec le château à peine achevé à un riche négociant et armateur, Jean-Baptiste de Bruny (1665-1723), baron de la Tour d'Aigues.

    Par la suite, le fief de Saint-Cannat est dévolu à Véronique Marie Jeanne Hiéronyme de Bruny (?-1756), dame de Saint-Cannat, mariée, le à Marseille, à Paul de Suffren (1679-1756), seigneur de Saint-Tropez, premier procureur. À la mort de son père et malgré les protestations de son frère François (1690-1772), Véronique Marie Jeanne Hiéronyme de Bruny de Saint-Cannat (?-1756) revendique l'héritage de Saint-Cannat, appuyée en cela par les Suffren. Le jeune roi de France, Louis XV, statue en 1725 en faveur des Suffren : il fait ériger la seigneurie en marquisat, au profit de Paul de Suffren et de sa descendance[13].

    Statue de Pierre André de Suffren à Saint-Cannat.

    Né au château de Saint-Cannat, le , Pierre André de Suffren est le deuxième fils de Paul (1679-1756), chevalier, seigneur de Saint-Tropez, de Richebois-Lamole, marquis de Saint-Cannat et de Véronique de Bruny (?-1756). Destiné à une carrière d’armes et bien que n’ayant pas été marquis de Saint-Cannat en lieu et place de son frère, sa vie bien plus prolifique ne peut être ignorée ici. Car Pierre André de Suffren (1729-1788) était un véritable enfant du Pays, Provençal dans tous ses traits de caractère et un citoyen à part entière de Saint-Cannat. Le village demeure depuis et pour longtemps encore lié à l’image du grand homme, stratège d’exception de la Marine Royale : le Bailli de Suffren.

    Les désirs de changements, liés à une situation politique, économique et sociale dramatique, en déliquescence d’une monarchie absolue aux abois, poussent les Saint-Cannadéens à rédiger leur cahier de doléances en vue des États généraux de 1789. Au début, il n'est rien reproché au lieutenant de Dieu sur terre : le roi de France, Louis XVI. Mais il lui est demandé de considérer l’affranchissement de tous les cens et la restitution des tailles avec intérêts pour les biens nobles détenus par un roturier de nature (détenus essentiellement par les Suffren de Saint-Cannat), la vénalité des charges de la magistrature et l’abolition de la dîme. En bref, les Saint-Cannadéens demandent à être affranchis du « cruel esclavage » de leur seigneur, François-Antoine de Suffren (1726-ap.1817), pour n’avoir de seigneur que Sa Majesté[14].

    Période contemporaine

    Vers 1824, le marquis de Suffren, pair de France, vend sa terre de Saint-Cannat à monsieur Tardieu, négociant de Marseille.

    Le , un terrible tremblement de terre ravage le village, détruisant notamment la chapelle Notre-Dame-de-Vie, l'ancienne maison des Templiers, l'église, de belles maisons Renaissance, les remparts médiévaux et endommage gravement le Château-Neuf, maison natale du bailli de Suffren. Le style architectural sera en partie respecté lors de la reconstruction des maisons du village[11].

    Par ailleurs, les années 1984 et 1994 connaissent de graves inondations, à la suite de violents orages[11].

    En , un important incendie de 800 hectares ravage une partie de la commune.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'or, à une canne, feuillée en forme de palme, de sinople, accostée de deux fleurs de lis, d'azur.


    À cette héraldique traditionnelle, est venue s'ajouter un blason modernisé puis, au mois d', un "nouveau logo" pour la ville.

    Politique et administration

    L'Hôtel-de-Ville.
    Le monument aux morts.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    au XIXème siècle  ? Félix Perret Républicain Conseiller d'arrondissement du canton de Lambesc
    Jean Daumas SE  
    Jean-Pierre Rozan PS  
    En cours Jacky Gérard PS Conseiller général puis départemental
    vice-président de la communauté du Pays d'Aix
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2018, la commune comptait 5 678 habitants[Note 3], en augmentation de 5,38 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7592 0091 9211 8131 6551 7011 7211 9942 006
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9831 9291 8121 7101 5351 4031 2691 2351 212
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2921 2321 2781 0581 1351 1371 0741 0341 086
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 2541 6751 8622 3843 9184 6265 1835 2655 347
    2013 2018 - - - - - - -
    5 3885 678-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Le premier dimanche de septembre est marqué par la fête Notre-Dame qui a lieu depuis 1474. Durant ces festivités se déroulent, entre autres, une fête foraine et une messe, un feu d'artifice, des concerts, des concours de boules, une retraite aux flambeaux dans les rues du village...

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre André de Suffren (1729-1788), dit « Le Bailli de Suffren », vice-amiral, bailli de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
    • Victor Francen (1888-1977), acteur, il possédait une propriété à Saint-Cannat où il s'était retiré, appelée « La Pastorale ».

    Économie

    Saint-Cannat possède entre autres deux pharmacies, quatre bars, boulangeries et coiffeurs, deux alimentations, une boucherie, ainsi que deux fleuristes et une zone d'activités péri-urbaine en développement récent.

    L'activité agricole y demeure très vivace, avec notamment une production viticole dont une grande partie est classée en Coteaux d'Aix-en-Provence.

    La Cave Coopérative Viticole, créée en 1927, a fusionné en 1998 avec celle de Lambesc, où les viticulteurs coopérateurs conduisent désormais la récolte. La Coopérative a conservé à Saint-Cannat, dans un de ses bâtiments, un caveau de vente des vins et autres denrées et objets.

    Cinq domaines viticoles produisent et commercialisent leurs vins en nom propre.

    Culture et patrimoine

    • L'église Notre-Dame de la Vie

    Comme le montrent les deux cartes postales ci-dessus, l'église de Saint-Cannat a été très endommagée par le tremblement de terre du 11 juin 1909. Il a fallu la raser entièrement. Elle a été reconstruite à partir de 1923 à le même place et consacrée en 1927 .


    • Les restes de la chapelle Notre-Dame-de-Vie (XIIe siècle) s'inscrivent dans un petit jardin public qui porte son nom. Cette chapelle a été détruite lors du séisme de 1909 en Provence.
    • La chapelle Saint-Cannat (XVIIe siècle), édifiée en remerciement au saint de la ville pour avoir sauvegardé la population de la peste de 1629, a été épargnée par le tremblement de terre de 1909.
    • Le village possède trois lavoirs et dix fontaines, toutes conservées quasiment dans leur forme d'origine.
    • L'actuelle mairie, édifiée en 1930, a remplacé le Château-Neuf, gravement endommagé par le tremblement de terre.

    L'ancienne gare a été transformée en école maternelle.

    • Le musée Suffren et du Vieux Saint-Cannat, créé en 1949, est installé depuis 2000 dans une ancienne maison de village réhabilitée.
    • Le bâtiment principal de l'ancienne Cave coopérative, emblématique de l'architecture rurale du début du XXe siècle, est classé à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel depuis 2005.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Cannat », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Site officiel
    12. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 407 et 413 (note 61).
    13. Par L.P. de novembre 1725 (AD13, B3400, f°381).
    14. Alexandre Dumont-Castells, "Saint-Cannat (XVIe-XIXe s.), son terroir, ses domaines et ses gentilshommes", GénéProvence, 2013.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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