La Llagonne

La Llagonne (catalan : La Llaguna) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

La Llagonne

Vue aérienne de la Llagonne.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées catalanes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Astruch
2020-2026
Code postal 66210
Code commune 66098
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2018 )
Densité 9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 18″ est
Altitude 1 657 m
Min. 1 546 m
Max. 2 196 m
Superficie 23,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : France
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : France
La Llagonne
Liens
Site web www.lallagonne.fr

    Ses habitants sont appelés les Llagonnais.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, et à 27 km de Prades[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), Planès (4,1 km), Bolquère (4,4 km), Fontpédrouse (5,1 km), Caudiès-de-Conflent (5,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Capcir, un haut plateau situé à plus de 1 400 m d'altitude, constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès[5].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Le col de la Quillane marque la limite de la commune avec Matemale à 1 713 m d'altitude.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 12,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 753 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[13]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 571,7 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 66 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[22],[23].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25] :

    • le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[26] ;
    • « capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de 39 688 ha, présentent de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux. Le site héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux[27] ;

    et au titre de la directive oiseaux[25]

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29] : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (992 ha), couvrant 5 communes du département[30] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du département[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[29] : la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[32].

    Urbanisme

    Typologie

    La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et la station de ski de la Quillanne.

    La ligne 561 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Puyvalador, et la ligne 562 relie la commune à Latour-de-Carol et à Puyvalador.

    Toponymie

    Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune ayant été asséchée au XXe siècle pour y faire passer la RN118, l'ancienne voie royale la contournant par l'ouest.

    Le nom catalan de La Llagonne est la Llaguna[39].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le bourg et les Cortals, vus de l'ouest.
    Tour à signaux, La Llagonne

    Un premier village se trouvait autrefois à 700 m plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un antique sanctuaire[précision nécessaire].

    L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.

    En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.

    En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).

    En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil ». Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. La frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col, juste après Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par la tour des Angles, celle de Prats-Balaguer, celle de Fetges, celle de la Quillane et celle d'Ovansa.

    Hameau des Cortals

    Le hameau des Cortals situé à l’est du village appartient à la baronnie de Nyer, et donc à la famille de Banyuls de 1340 à la Révolution.[réf. nécessaire]

    Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [40].

    Époque contemporaine

    La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo[41].

    Politique et administration

    Canton

    La mairie.

    En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[40],[42].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[43].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[44]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1794 Laurent Parasols    
    1794 1800 Jean Corrieu    
    1800 1805 Michel Vergès    
    1805 1810 Jean-Baptiste Viader    
    1810 1818 Pierre Basso    
    1818 1822 Antoine Roger    
    1822 1826 Antoine Corrieu    
    1826 1830 Antoine Roger    
    1830 1832 Paul Roger    
    1832 1837 Gilles Viader    
    1837 1847 Jean-Antoine Corrieu    
    1847 1848 Laurent Aspero    
    1848 1852 Paul Roger    
    1852 1852 Jacques Delcasso    
    1852 1853 Isidore Claverie    
    1853 1855 Pierre Basso    
    1855 1873 Jacques Delcasso    
    1873 1878 Sauveur Delcasso    
    1878 1881 Jacques Aspero    
    1881 1884 Sauveur Delcasso    
    1884 1900 Antoine Roger    
    1900 1904 Antoine Romeu    
    1904 1913 Isidore Aspero    
    1913 1914 Baptiste Fonbère    
    1914 1917 Martin Corrieu    
    1917 1919 Baptiste Fonbère    
    1919 1925 Antoine Trilles    
    1925 1929 Gilles Nobet    
    1929 1939 Jean Aspero    
    1939 1940 Isidore Puig    
    1940 1983 Jean Aspero    
    1983 1989 François Corrieu    
    1989 1995 Philippe Massot    
    juin 1995 mars 2008 Guy Milani[45] SE  
    mars 2008 mars 2014 Marcel Fourcade SE (Puis EE-LV)  
    mars 2014 En cours Jean-Pierre Astruch[46]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
    56 f20 f11 f4 f5 f4 f27 f21 f273 H
    1774 1789 - - - - - - -
    50 f50 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

    En 2018, la commune comptait 220 habitants[Note 8], en diminution de 5,98 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295303331414447475482480450
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    466470468442455451407411345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376375343285259225226206212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    171164138214243263285246230
    2018 - - - - - - - -
    220--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
    Rang de la commune dans le département 155 149 123 129 125 131 136 137
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école communale.

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[54]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.

    Le secteur du collège est Font-Romeu[55].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [56] ;
    • Fête communale : 1er dimanche d'octobre[56].

    Santé

    La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[57] :
    "On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 378 [58].

    Entreprises et commerces

    • Station de ski alpin La Quillane.
    • Agriculture, élevage de chevaux.
    • Hôtel.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église Saint-Valentin d'Espona.
    • L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au XIIe siècle. Elle est bâtie sur les restes d'un ancien château. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au XVIIIe siècle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le côté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.

    Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du XIIIe siècle et un Christ romano-byzantin du XIIe siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.

    • La tour du Capil : ancienne tour de guet bâtie en 1267 servant à prévenir des invasions françaises du temps où le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.

    Personnalités liées à la commune

    • Simon Fourcade (1984-) : biathlète français, fils du maire Marcel Fourcade.
    • Martin Fourcade (1988-) : biathlète français, frère du précédent.

    Héraldique

    Blason
    Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or.
    Détails
    La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siècle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
    • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Llagonne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de La Llagonne », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 183-184.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Plan séisme » (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Olette - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre La Llagonne et Olette », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Olette - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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