Jean-Louis Bourlanges

Jean-Louis Bourlanges, né le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique et essayiste français, membre de l'UDF puis du MoDem.

Jean-Louis Bourlanges

Jean-Louis Bourlanges en 2007.
Fonctions
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(7 mois et 11 jours)
Législature XVe
Prédécesseur Marielle de Sarnez
Député français
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 17 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 12e des Hauts-de-Seine
Législature XVe
Groupe politique MoDem (2017-2020)
MDDA (depuis 2020)
Prédécesseur Jean-Marc Germain
Vice-président de la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale

(3 ans, 6 mois et 29 jours)
Président Sabine Thillaye
Législature XVe (Cinquième République)
Président de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen

(6 mois et 29 jours)
Législature 6e
Prédécesseur Jorge Hernandez Mollar
Successeur Jean-Marie Cavada
Président de la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen

(1 an, 2 mois et 20 jours)
Législature 3e
Prédécesseur Alain Lamassoure
Député européen

(18 ans, 5 mois et 6 jours)
Élection 15 juin 1989
Législature 3e, 4e, 5e et 6e
Groupe politique PPE-DE
Successeur Brigitte Fouré
Conseiller régional de Haute-Normandie

(11 ans, 11 mois et 27 jours)
Président Roger Fossé
Antoine Rufenacht
Successeur 16 mars 1986
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF
MoDem
Diplômé de IEP de Paris
ENA
Profession Professeur, haut fonctionnaire

Ancien membre de la Cour des comptes et député européen de 1989 à 2007, il est député des Hauts-de-Seine depuis 2017.

Biographie

Famille et études

Jean-Louis Bourlanges est, par sa mère, en parenté avec l'écrivain Pierre Herbart. Il est petit-fils d'officier de marine et de médecin militaire et originaire de Dunkerque[1].

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1969, il est agrégé de lettres modernes en 1971 et admis à l’École nationale d'administration en 1975. Il est ancien président de la Conférence Olivaint, doyenne des associations étudiantes françaises.

Cour des comptes

Il est nommé auditeur à la Cour des comptes en 1979, puis conseiller référendaire. Le , il est nommé conseiller maître à la Cour des comptes[2].

Professeur

Il est à diverses périodes professeur de lettres en lycée ou professeur associé à l'université Johns-Hopkins. D' à , il est professeur associé à l'Institut d'études politiques de Paris où il donne le cours « Système et vie politiques dans l'Union européenne ».

Auteur

Il est auteur de plusieurs essais politiques et éditorialiste pour divers journaux et magazines. Il a participé régulièrement à l'émission L'Esprit public animée par Philippe Meyer sur France Culture, diffusée le dimanche à 11h, jusqu'au . La direction de la radio ayant décidé de l’écarter temporairement de l’antenne jusqu’à l’élection présidentielle en raison de son engagement pour Emmanuel Macron, il déclare mettre un terme définitif à sa participation[3]. Une pétition est lancée sur internet réclamant sa réintégration[4].

Depuis 2017, il intervient régulièrement dans l’émission Le Nouvel Esprit public, qu’anime Philippe Meyer, et qui est diffusée en podcast.

Parcours politique

En 1966, il cofonde l'Union des étudiants pour le progrès, filiale de l'Union des jeunes pour le progrès[5].

Il est conseiller municipal de Dieppe de 1983 à 1989 et conseiller régional de Haute-Normandie de 1986 à 1998.

Candidat sur la liste de Simone Veil en 1989, il est élu au Parlement européen, puis réélu en 1994 sur la liste de Dominique Baudis et, en 1999, sur celle de François Bayrou. Il a été président de la commission du contrôle budgétaire en 1993 et 1994, rapporteur du budget général de l’Union pour l’année 2000, rapporteur sur la hiérarchie des normes et la typologie des actes de l'Union en 2002 et président de la commission parlementaire mixte UE-Pologne en 2002.

Pressenti pour diriger la liste d'union de la droite et du centre aux élections municipales de 2001 à Rouen, il y renonce quelques mois avant le début de la campagne, laissant le maire centriste de Mont-Saint-Aignan Pierre Albertini concourir aux élections de la capitale haut-normande[6].

Il est président du Mouvement européen-France de 1995 à 1999.

En 2004, il est tête de liste aux élections européennes dans le Nord-Ouest de la France où il arrive en quatrième position avec 11,34 %. Il est élu président de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures au Parlement européen, mais démissionne de ce poste en 2005.

Il est en 2006 membre du conseil d'administration des laboratoires d'idées Notre Europe[7] et Les Amis de l'Europe.

Soutien de François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, il appelle à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour. À la suite de l'élection présidentielle, il s'éloigne de François Bayrou et du MoDem qui ne représente plus le centrisme à ses yeux. François Bayrou, par son opposition constante à la politique de Nicolas Sarkozy et par ses propos parfois teintés d'anti-capitalisme, n'a pas l'esprit de compromis qui caractérise le centrisme selon lui. Il déclare :

« Entre l’UMP, le MoDem et le Nouveau Centre, les enfants de l’UDF n’ont le choix qu’entre une reddition, une secte et un camp de réfugiés[8]. »

En , il est nommé au comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions mis en place par le président de la République Nicolas Sarkozy.

Il abandonne, fin , son mandat de député européen[9].

Il est élu le président de l'Institut du Centre, un laboratoire d'idées voulant représenter toutes les tendances du centrisme[10].

Il soutient l'Alliance républicaine, écologiste et sociale, à la fondation de laquelle il a participé et qui visait à fédérer le Nouveau Centre, le Parti radical, la Convention démocrate, la Gauche moderne et l'Alliance centriste, en vue de présenter un candidat porteur des valeurs du centre droit à l'élection présidentielle de 2012.

Membre de la Commission Trilatérale[11], Jean-Louis Bourlanges ne milite plus dans aucune formation politique mais continue de se réclamer d'une sensibilité modérée « libérale, sociale et européenne ».

Il choisit néanmoins de soutenir Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017[3]. Candidat aux élections législatives qui suivent sous l'étiquette MoDem avec le soutien de La République en marche, il est élu député de la douzième circonscription des Hauts-de-Seine avec 57,9 % des voix au second tour[12]. Il succède à Marielle de Sarnez à la tête de la commission des affaires étrangères de l’assemblée nationale le 21 janvier 2021.[13]

Publications

  • Droite, année zéro, Flammarion, 1988
  • « Le Rendez-vous manqué de la rénovation », dans L'État de l’opinion, Sofres, 1990
  • Le Diable est-il européen ?, Stock, 1992
  • En attente d'Europe avec Marc Abélès, Hachette, 1996
  • L'Europe assassinée, Odile Jacob, 2001

Notes et références

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail de l’Union européenne
  • Portail des Hauts-de-Seine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.