Hautmont

Hautmont est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Haumont.

Hautmont

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CA Maubeuge Val de Sambre
Maire
Mandat
Stéphane Wilmotte
2020-2026
Code postal 59330
Code commune 59291
Démographie
Gentilé Hautmontois
Population
municipale
14 601 hab. (2018 )
Densité 1 190 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 55″ nord, 3° 55′ 31″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 184 m
Superficie 12,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Maubeuge (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Maubeuge (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
Législatives 12e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hautmont
Géolocalisation sur la carte : Nord
Hautmont
Géolocalisation sur la carte : France
Hautmont
Géolocalisation sur la carte : France
Hautmont

    Hautmont comme beaucoup de villes du Nord, a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Elle est en conflit lors de la guerre franco-autrichienne et durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle.

    Géographie

    Description

    Haumont est une ville du Hainaut français située dans la vallée de la Sambre, frappée depuis les années 1970 par la désindustrialisation et la crise de la sidérurgie du Nord-Pas-de-Calais.

    Elle est située à km au sud-ouest de Maubeuge, à 14 km de la frontière franco-belge, à 23 km au sud de Mons, à 31 km au sud-est de Valenciennes et à 64 km au nord-est de Saint-Quentin, et est desservie par la route nationale 2 qui contourne la ville en 2 × 2 voies.

    La gare d'Hautmont, située sur la Creil - Jeumont (section des anciennes liaisons internationales Paris-Bruxelles-Amsterdam et Paris-Cologne-Berlin avant la mise en service de Thalys par la LGV Nord), est desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre Valenciennes et Jeumont. Les voyageurs ont accès à une offre ferroviaire plus importante en gare de Maubeuge.

    Le centre-ville est desservi par 8 des 31 lignes du réseau de transports en commun de Maubeuge (STIBUS).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Un réseau fluvial, la Sambre passe à Hautmont. Elle est canalisée au gabarit Freycinet (250 t) de Landrecies (canal de la Sambre à l'Oise) jusqu'à son confluent avec le fleuve la Meuse à Namur.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 875 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 69 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Hautmont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 22 communes[17] et 111 393 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,4 %), terres arables (26 %), prairies (15,1 %), forêts (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    L'étymologie du nom de Hautmont vient d'après la construction d'un petit oratoire, dédié à Saint-Waast, sur un petit monticule situé sur la rive droite de la Sambre au lieu-dit « Mont-Aigu » que le village d'Hautmont paraît avoir pris son nom[réf. nécessaire].

    Histoire

    Origines

    C'est après la construction d'un petit oratoire, dédié à Saint-Waast, sur un petit monticule situé sur la rive droite de la Sambre au lieu-dit « Mont-Aigu » que le village d'Hautmont paraît avoir pris son nom. Onulphe d'Hautmont, ou Onulfus Altimontensis, est moine bénédictin de l'abbaye d'Hautmont, vers 1050. Il est connu par son œuvre hagiographique[réf. nécessaire].

    Moyen Âge

    En 643, Vincent Madelgaire, comte et gouverneur du Hainaut (né vers 610 à Strépy), membre de la cour du roi Dagobert Ier, aide l’action missionnaire et entreprend de faire bâtir un monastère en un lieu appelé Altus Mons. Dagobert lui offre en outre les reliques du pape saint Marcel, mort martyr en 309. Vincent Madelgaire épouse Waudru avec laquelle il aura quatre enfants, Landry, Madelberte, Aldetrude et Dentelin. Waudru, après leur décision commune de se séparer pour se consacrer à la vie monastique, fait construire un monastère sur un vaste domaine qui deviendra le berceau de la ville belge de Mons. L'abbaye accueillit saint Ansbert, évêque de Rouen, exilé par Pépin de Herstal. En 829, création d'une école à l'abbaye d'Hautmont et en 880 a lieu le sac de l'abbaye par des pillards danois.[réf. nécessaire]

    Époque moderne

    Abbaye d'Hautmont en 1598 (Albums de Croÿ).

    Entre 1565 et 1625, c'est l'âge d'or du Grand Hautmont[C'est-à-dire ?] sous le règne de l'abbé Gaspard Hanot. L'abbaye de Hautmont est rénovée et de nouveaux bâtiments sont construits. Une brasserie s'installe également. En 1589, Gaspard Hanot fait ramener à Hautmont les reliques de saint Marcel, déposées précédemment dans le refuge de l’abbaye de Mons pour les préserver des pillages[réf. nécessaire].

    Révolution française

    Lors de la Révolution française, le village d'Hautmont compte 552 habitants. L'abbaye est l'une des plus prospères du Hainaut. Contrairement à de nombreuses autres, l'abbaye n'a pas été totalement détruite à la Révolution française, grâce à Dom Ghuislain Dusart qui, le , a réussi à calmer les paysans venus pour piller et détruire l'abbaye. Dom Ghuislain, en leur ouvrant la porte, leur demanda de respecter les lieux et leur offrit la nourriture qu'ils demandaient.[réf. nécessaire]

    L'industrialisation

    Lors de la Monarchie de juillet, en 1843 est créée à Hautmont la nouvelle usine de la Société Anonyme des laminoirs, forges, fonderies et usines de la Providence. La création de cette usine va susciter de nombreuses autres[réf. nécessaire].

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, la ville se trouve en zone occupée par les troupes allemandes. Certains Hautmontois sont internés dans le camp de prisonnier allemand de Stargard comme Adelson Dubois qui prend part au Siège de Maubeuge en 1914 avec le 145e régiment d'infanterie et qui est fait prisonnier à la suite de la capitulation de la ville[24]

    La ville d'Hautmont est libérée le . Le , les troupes anglaises entrent dans le bois d'Hautmont. Tout au long de la journée, la ville est arrachée à l'ennemi. Le fort sera quant à lui reconquis dans la nuit.

    Entre-deux-guerres

    Dans l'entre-deux-guerres, Amand Goubert participe au Tour de France durant les années 1928 à 1933. Il tient ensuite à Hautmont, avec son épouse, un magasin de cycles et mobylettes[réf. nécessaire]. Alfred Steinmetz, gagne la XIe édition de Paris-Strasbourg en 1936[25].

    Seconde Guerre mondiale

    Jeanne Leroux, artiste et chef d'entreprise aux Ateliers Leroux, est résistante pendant la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire].

    Le Hautmont contemporain

    Le , la Tornade en Val-de-Sambre de 2008, tornade d'au moins de catégorie F3 sur l'échelle de Fujita améliorée, peut-être F4, frappe la ville en faisant 3 morts et 18 blessés. Elle provoque de gros dégâts à travers la ville et ses alentours avec 700 logements endommagés dont 200 rendus inhabitables[26],[27]. Un odonyme local (Boulevard du 3-Août-2008 ) rappelle cet événement.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Hautmont se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.

    La commune se trouvait depuis 1910 dans le canton de Maubeuge-Nord, qui a été scindé en 1958 pour former le canton d'Hautmont[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Avesnes-sur-Helpe.

    Intercommunalité

    Hautmont était membre de la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre dont Hautmont est désormais membre. .

    Tendances politiques et résultats

    Joël Wilmotte devient maire à la suite des élections de mars 1989 et est réélu dès le premier tour jusqu'en 2020[29].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste UMP menée par le maire sortant Joël Wilmotte remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 377 voix (29 conseillers municipaux élus, dont 8 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[30],[31] : - Frédéric Divina (DVG, 557 voix, 11,05 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Ghislaine Bruyere-bourgeois (PCF, 456 voix, 9,05 %,, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Jean-Michel Moulun (FN, 354 voix, 7,02 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Willy Bell (DVD, 295 voix, 5,85 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 47,19 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, deux listes sont opposées[32] : celle LR du maire sortant Joël Wilmotte, qui obtient 1 748 voix (47,03 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) et est devancée de 220 voix par la liste DVD menée par son fils Stéphane Wilmotte  qui bénéficie du ralliement de la liste LFI du premier tour menées par Antony Larroque[29]  , qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 968 voix (52,96 %, 26 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires).
    Lors de ce scrutin, marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 60,55 % des électeurs se sont abstenus[33],[34]

    Politique locale

    À la suite du rejet de ses comptes pour la campagne des élections municipales 2014 par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) le , Joël Wilmotte a été déclaré inéligible par le Tribunal administratif le . Il a fait appel, ce qui suspend la mise en œuvre de ce jugement jusqu'à l'intervention de cette nouvelle décision. De plus, afin de « contourner » cette inéligibilité, dix-neuf conseillers municipaux ont démissionné, ce qui entraine l'organisation de nouvelles élections municipales, organisées les 1er et [35],[36].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37].
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 mai 1945 Antoine Barrière CFLN  
    13 mai 1945 novembre 1947 Marcel Depecker PCF Ingénieur
    19 novembre 1947 1953 Paul Trouillet SFIO  
    1953 mars 1954 Roland Princelle PCF Lamineur
    14 mars 1954 1965 Marcel Aimé SE Conseiller général d'Hautmont (1958 → 1965)
    1965 mars 1977 Jean Damien   Conseiller général d'Hautmont (1965 → 1976)
    mars 1977 mars 1989 Jean-Claude Wasterlain PCF Conseiller général d'Hautmont (1976 → 1988)
    mars 1989 25 juin 2015[38] Joël Wilmotte[39],[40] PS, SE,
    RPF puis UMP
    Conseiller général d'Hautmont (1994 → 2015)
    Président de la CC Sambre - Avesnois (1994 → 2013)
    Déclaré inéligible pendant 1 an[41]
    4 juillet 2015[42],[43] mai 2016 Stéphane Wilmotte LR Fils du précédent
    Démissionnaire
    juin 2016[44] octobre 2016 Daniel Devins   Conseiller municipal
    octobre 2016[45] juillet 2020 Joël Wilmotte[46] LR Conseiller départemental d'Avesnes-sur-Helpe (2015 →)
    juillet 2020[47] En cours
    (au 3 août 2020)
    Stéphane Wilmotte LR Fils du précédent
    Vice-président de la CC Maubeuge Val de Sambre (2014 → )
    Élu à la tête d'une liste dissidente face à son père

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Hautmont.
    VillePays
    HalverAllemagne
    KaliszPologne

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 14 601 habitants[Note 8], en augmentation de 2,31 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5806276427657779009341 0341 428
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2233 3353 8624 9066 9739 2049 31710 23811 336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12 85813 12815 03413 27915 24816 01214 63614 19715 978
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    18 59417 87019 17518 46117 47516 02915 19014 11514 548
    2018 - - - - - - - -
    14 601--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007
    Pyramide des âges à Hautmont en 2007 en pourcentage[50].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,8 
    75 à 89 ans
    9,3 
    11,3 
    60 à 74 ans
    12,9 
    17,5 
    45 à 59 ans
    18,8 
    19,4 
    30 à 44 ans
    18,7 
    22,1 
    15 à 29 ans
    20,1 
    24,7 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[51].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Manifestations culturelles et festivités

    * Hautmont Capitale de Noël[52]
    • Hautmont Belle-Île
    • Salon Art'Expo
    [réf. nécessaire]

    Sports

    L'Association sportive hautmontoise est un club de football ancien, qui a notamment disputé les championnats de France professionnels de 1936 à 1939[réf. nécessaire].

    Économie

    La société Vicat dispose d'une unité de production de béton.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'abbaye de Hautmont
    • Abbaye d'Hautmont, ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1992[54].
    • Chapelle Saint-Éloi fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 2005[55].
    • Église Notre-Dame de l'Assomption (1862-1871) avec fonts baptismaux romans en pierre bleue à frises sculptées (classés).
    • Villas et commerces de style Art déco.
    • Gare d'Hautmont.
    • Le cimetière militaire situé à l'intérieur du cimetière municipal.
    • Le Fort de Haumont[56]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Hautmont se blasonnent ainsi : D’or à trois chevrons de sable.

    .

    Elles sont identiques aux premières armoiries du comté de Hainaut.

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Hautmont et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Hautmont et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Matricule d'Adelson Dubois (archivesdepartementales.lenord.fr)
    25. Alfred STEINMETZ, vainqueur de Paris - Strasbourg en 1936 (cdm.athle.com)
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    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. M. P., « Treize villes où tout peut arriver », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24268, , p. 4-5.
    30. Résultats officiels pour la commune Hautmont
    31. « À Hautmont, le sacre pour Joël Wilmotte, « fier » et réélu dès le premier tour : Le suspense aura été de courte durée. Il n’est pas encore 19 heures, ce dimanche au centre culturel, mais déjà, l’issue du vote hautmontois ne laisse pas place à l’ambiguïté. Les visages des opposants sont fermés. Lui est souriant, lorsqu’une heure plus tard, il proclame les résultats définitifs. Et pour cause. Joël Wilmotte, maire sortant, est réélu dès le premier tour des élections, et l’emporte haut la main, avec 67,02 % des voix. Un plébiscite », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Municipales : le casting est finalisé, c'est reparti pour un tour », La Voix du Nord, édition Hainaut-Douaisis, no 24244, , p. 3.
    33. Maxime Pedrero etPierre Rouanet, « Municipales: à Hautmont, fin de règne pour Joël Wilmotte, battu par son fils Stéphane : Au terme d’un scrutin au coude-à-coude, les Hautmontois ont finalement donné la victoire à Stéphane Wilmotte. Après plus de trente ans aux manettes de la ville, son père, Joël Wilmotte, est écarté du pouvoir », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Rafaela Biry-Vicente, « Municipales à Hautmont : Stéphane Wilmotte prend le siège de maire à son père Joel Wilmotte : C'est la fin de l'ère Joel Wilmotte à Hautmont, mais ce sera toujours un Wilmotte qui dirigera la ville puisque Stéphane, son fils l'a battu avec près de 53% des suffrages », France Bleu Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Le quadragénaire qui avait siégé dans le conseil municipal de son père pendant 15 ans qui l'avait même remplacé quand il avait été frappé d'inéligibilité, a donc battu son père avec le soutien de la liste de la France Insoumise qui s'était retiré du 2° tour ».
    35. M. D., « Séisme à la mairie : Joël Wilmotte pourrait perdre son siège de maire : La Commission nationale des comptes de campagne a rejeté ceux de l’élu hautmontois, pour manquement à un article essentiel du Code électoral. Explications et réactions. », La Sambre La Frontière, no 1952, , p. 16.
    36. Marie Delattre, « Joël Wilmotte, maire d’Hautmont, déclaré inéligible pour un an : Le 15 décembre, le tribunal administratif de Lille s’est penché sur l’affaire Wilmotte. Le maire d’Hautmont, lors des élections municipales de mars, avait en effet commis « la malencontreuse erreur » de faire figurer sur sa liste deux membres issus de son association de financement de campagne. Une bévue sanctionnée le 31 décembre. Joël Wilmotte a été déclaré inéligible pour un an », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Les maires de Hautmont », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    38. « Joël Wilmotte n’est plus le maire d’Hautmont : Après moult rebondissements, l’affaire est entendue. Joël Wilmotte est contraint par le Conseil d’État de démissionner de tous ses mandats locaux, dont son poste de maire, excepté son poste de conseiller départemental obtenu en mars. Une décision qui pèsera lourd sur l’avenir d’Hautmont », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    39. « Le ton est donné lors de l’installation du conseil municipal : L’installation du conseil municipal s’est déroulée au centre culturel samedi dernier. Quelques passes d’armes ont été relevées », La Sambre La Frontière, no 1921, , p. 20.
    40. « Joël Wilmotte reprend sa place de maire : « Nous rétablissons la situation » : 1989, 1993, 1995, 2001, 2008, 2014 et… 2015. Et de sept pour Joël Wilmotte, qui a été réélu maire d’Hautmont ce samedi matin. Sans surprise. Sans suspense. Avec la même majorité. En somme, on prend les mêmes et on recommence », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    41. « Joël Wilmotte, maire d'Hautmont, déclaré inéligible pour un an », Nord Éclair, (lire en ligne).
    42. « Adoubé par le conseil, le fils Wilmotte devient maire d’Hautmont : Nouvelle surprise ce samedi matin à Hautmont. Alors qu’on attendait Daniel Devins, c’est Stéphane Wilmotte qui a été élu maire par ses pairs. Une candidature, poussée par la majorité, face à Jean Lesage (PS). Le fils succède donc au père après 25 années de mandats. Pour combien de temps ? », La Voix du Nord, .
    43. « Hautmont : Joël Wilmotte réélu dès le 1er tour : On votait ce dimanche à Hautmont. Pour la troisième fois en deux ans et demi ! Et c'est une nouvelle fois le maire sortant Joël Wilmotte l'a emporté », France 3 Nord-Pas-de-Calais, (lire en ligne) « Il faut dire que c'est la 3e fois en deux ans et demi qu'ils étaient appelés aux urnes. En septembre 2014, ses comptes de campagne sont rejetés. Ses troupes avaient alors démissionné du conseil municipal pour provoquer de nouvelles élections en février 2015. Il est réélu mais est déclaré inéligible en juin 2015. Il donne alors les manettes de la ville, en juillet 2015 à son fils Stéphane, qui démissionne finalement en mai 2016 pour redonner la place à son père ».
    44. Maxime Pedrero, « Daniel Devins est le nouveau maire d’Hautmont « jusqu’à l’automne » : Réunis, ce mercredi, pour trouver un successeur à Stéphane Wilmotte, démissionnaire, les élus hautmontois ont élu Daniel Devins maire de la ville. Une fonction qu’il dit vouloir assumer « de manière transitoire jusqu’à l’automne », confirmant à mots à peine voilés la tenue d’élections municipales dans les mois à venir », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    45. « Joël Wilmotte a été réélu - Diviser et exclure : la méthode n’a pas changé : A peine les résultats des élections municipales proclamés, Joël Wilmotte a provoqué un incident avec les élus de l’opposition. Le ton est donné pour les trois ans et demi à venir », La Sambre La Frontiere, no 2052, , p. 18 « Il est près de 19h30, dimanche 2 octobre, quand Daniel Devins prend le micro pour annoncer les résultats des élections municipales. Avec 79,94 % des suffrages exprimés, la liste menée par Joël Wilmotte rafle 30 sièges sur les 33 à pourvoir. Mais plusieurs chiffres sautent aux yeux. A commencer par celui de l’abstention : seuls 30,55 % des électeurs sont allés voter (soit 2 986 votants sur 9 773 inscrits). Une participation qui ne cesse de diminuer : 59,44 % en 2008, 52,81 % en 2014, 36,66 % en 2015 ».
    46. « Ça s'est passé en 2016 : Joël Wilmotte de retour à la mairie », La Sambre La Frontière, no 2064, , p. 16.
    47. Matthias Dormigny, « Hautmont : Stéphane Wilmotte est officiellement le nouveau maire », L'Observateur de la Sambre, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Stéphane Wilmotte, seul candidat au poste, a été élu avec 28 voix ».
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    50. « Évolution et structure de la population à Hautmont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    51. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    52. Événements, consulté le 19 octobre 2015.
    53. « verrerie Darche, puis usine de peinture et vernis Leroux », sur http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr (consulté le ).
    54. Notice no PA00107927, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. Notice no PA59000111, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. photos du fort d'Haumont, faisant partie de la ceinture fortifiée de Maubeuge
    57. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération

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