Grumman F-14 Tomcat

Le Grumman F-14 Tomcat est un avion de chasse embarqué, dont la particularité était de posséder des ailes à géométrie variable. Destiné à protéger la flotte d'attaques aériennes, il fut le premier chasseur conçu aux États-Unis à intégrer les leçons de la guerre du Viêt Nam. Il est devenu mondialement célèbre en 1986, grâce au film Top Gun, avec Tom Cruise.

Pour les articles homonymes, voir F14.

Grumman F-14 Tomcat

F-14D en 2003 sur l'USS Abraham Lincoln (CVN-72).

Constructeur Grumman
Rôle Avion de chasse puis multirôle
Statut Toujours en service (Iran uniquement)
Premier vol
Mise en service
Date de retrait • US Navy :
• Toujours en service dans l'armée de l'air iranienne
Coût unitaire 38 millions de $ en 1998
Nombre construits 712
Équipage
2 (1 pilote, 1 navigateur (RIO))
Motorisation
Moteur Pratt & Whitney TF30-P-414
puis
General Electric F110-GE-400
Nombre 2
Type Turboréacteurs à double flux
Poussée unitaire 92 kN
Dimensions
Envergure De 11,65 à 19,50 m
Longueur 19,10 m
Hauteur 4,88 m
Surface alaire 52,49 m2
Masses
À vide 18 036 kg
Carburant en interne : 7 459 kg
réservoirs pendulaires : 1 646 kg
Avec armement 27 700 kg
Maximale 33 730 kg
Performances
Vitesse maximale 2 485 km/h (Mach 2,34)
Plafond 15 700 m
Vitesse ascensionnelle 9 145 m/min
Rayon d'action 927 km
Charge alaire 468,7 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,91
Armement
Interne Un canon M61A1 Vulcan de 20 mm
Externe 6 580 kg de bombes/missiles :
air-air : AIM-54 Phoenix, AIM-7 Sparrow, AIM-9 Sidewinder
• air-sol (pour le F-14D) : Mk.82 (LDGP ou AIR), GBU-12 Paveway II, GBU-38/B JDAM
Avionique
Radar AWG-9 (F-14A) puis APG-71 (F-14D), liaison 4, liaison 16

Entré en service en 1974, il a été retiré du service de l'US Navy en 2006.

Conception

Le F-14 fut conçu pour remplacer la version navale du F-111, le F-111B. Le développement du F-111B fut prématurément abandonné, début 1968, dès qu'il apparut que l'appareil, trop gros et trop lourd, serait inapte aux opérations à partir d'un porte-avions. La mission du F-14 était de protéger les porte-avions des attaques de bombardiers, et l'avion était donc surtout équipé de missiles air-air à longue portée et d'un puissant radar d'interception.

Le F-14 était un biréacteur biplace à géométrie variable : il pouvait « replier » ses ailes autour de pivots situés dans les apex de raccord au fuselage. Il adaptait ainsi son profil aérodynamique aux conditions de vitesses transsoniques et supersoniques (voilure repliée) ou de vitesses basses, lors d'approches et de combats tournoyants (voilure dépliée). Il était opéré par un tandem : un pilote devant et son officier d'interception radar à l'arrière (RIO : Radar Intercept Officer). Cette disposition était inspirée de celle du F-4 Phantom II et procurait à l'ensemble une grande souplesse opérationnelle.

Historique

Photo d'un cockpit de F-14A.

Le , l'US Navy publia le cahier des charges d'un nouveau chasseur embarqué pour ses Carrier Air Wings, pouvant atteindre une vitesse de Mach 2 et susceptible d'être armé de missiles air-air de toutes les portées disponibles, de l'AIM-9 Sidewinder (guidage infrarouge, courte portée) à l'AIM-54 Phoenix (guidage radar, très longue portée). L'appareil reprendrait plusieurs équipements développés pour le F-111B, en particulier le système d'armement : radar multicible Hughes AN/AWG-9, missiles AIM-54 Phoenix et turboréacteurs TF30-P. Grumman fut déclaré vainqueur le . Ce n'était pas le premier avion à flèche variable de Grumman. Ce constructeur avait en effet conçu précédemment le XF10F Jaguar et était associé au programme F-111.

Son 1er vol eut lieu le . Le programme connut beaucoup de problèmes de surcoûts, de délais et de problèmes techniques (plusieurs appareils s'écrasèrent) et la société Grumman se trouva en grande difficulté. La décision du Shah d'Iran d'acheter l'avion en 1974 aida à poursuivre le programme[1]. L'appareil entra en service opérationnel en dans l'US Navy. À son entrée en service, ses performances étaient très supérieures à celles de ses contemporains soviétiques. Il était en fait le premier avion d'une nouvelle génération. Celle-ci succédait aux fameux « Century Fighters » et à leurs équivalents embarqués de la période 1955–1970.

Ligne de production de F-14A au Naval Weapons Industrial Reserve Plant, Calverton (en), en 1986.

L'appareil fut ensuite modernisé, et les modèles suivants F-14B et F-14D reçurent un turboréacteur de la génération suivante, le General Electric F110 (le réacteur du F-15 Eagle et du F-16 Fighting Falcon) pour remplacer le TF30-P, peu fiable et dépassé.

Soixante-dix-neuf F-14A, légèrement bridés au niveau du radar Hugues AWG-9, furent livrés à l'Iran avant la révolution islamique de 1979.

Le dernier des 632 exemplaires de l'US Navy fut livré en 1992, et l'avion fut officiellement retiré du service le . Le Tomcat a depuis été remplacé par le F/A-18E/F Super Hornet.

F-14A des « Jolly Rogers » (VF-84), années 1980.

Spécifications

Moteurs

  • F-14A : deux Pratt & Whitney TF30, d'une poussée de 9 480 kg chacun. Ces turboréacteurs, qui équipaient aussi les F-111, n'avaient pas été conçus à l'origine pour les avions de chasse et ils posèrent de graves problèmes. Beaucoup d'avions s'écrasèrent à cause de ces moteurs, qui furent le grand point faible de l'appareil. Ils calaient fréquemment aux angles d'attaque élevés et durant les phases de lancement de missiles. Ils assuraient cependant une vitesse maximale quand-même très élevée ;
  • F-14B : deux General Electric F110-GE-400, d'une poussée de 12 283 kg chacun. Ces turboréacteurs étaient plus fiables et donnaient à l'avion une autonomie plus importante.

Radar

  • F-14A : Hughes AN/AWG 9. L'antenne de ce radar était particulièrement imposante, avec un diamètre de 91 cm. Sa portée maximale était de 190 km et un avion de combat pouvait être accroché à une distance de 140 km. Vingt-quatre cibles pouvaient être poursuivies en même temps, et six missiles pouvaient être tirés simultanément sur six d'entre-elles. C'était un radar Doppler à impulsions, qui permettait de détecter des cibles volant à très basse altitude, tels que des missiles de croisière ;
  • F-14D : Hughes AN/APG 71. Ce radar disposait de nettes améliorations en matière de calcul numérique, d'élimination d'échos parasites et de portée. Certains de ses modules était dérivés de ceux du radar APG-70 du F-15E.

Armement

Le F-14 étant d'abord un intercepteur, il n'était au départ équipé que de missiles air-air. Jusqu'à six missiles à longue portée AIM-54 Phoenix pouvaient être emportés, dont quatre entre les deux réacteurs, dans des supports carénés. Deux missiles à courte portée AIM-9 Sidewinder pouvaient s'y ajouter. Les missiles Phoenix pouvaient être remplacés par des missiles à moyenne portée AIM-7 Sparrow, moins performants mais moins coûteux. l'AIM-120 AMRAAM a été testé avec succès pour être tiré depuis le F-14 mais cette configuration n'a pas dépassé le stade des essais.

F-14A du PMTC avec des missiles AIM-120 (1981).

Plus tard, le F-14 a été équipé de bombes, notamment de bombes JDAM (Joint Direct Attack Munition) à partir de 2001. Il avait d'ailleurs reçu à cette occasion le surnom de « bombcat ».

Le F-14 était aussi doté d'un canon M61 Vulcan de 20 mm, qui avait une cadence de tir de 6 000 coups par minute.

Comparaisons

Par rapport au F-15 Eagle, le F-14 disposait d'un radar plus performant et d'un système d'arme plus évolué. Mais ses moteurs étaient moins puissants et moins fiables, et sa vitesse maximale et son autonomie plus faibles. Toutefois, ses ailes à géométrie variable lui permettaient de décoller et d'atterrir sur des distances plus courtes que le F-15, et le rendaient aussi plus manœuvrable[citation nécessaire].

Durant les années 1970, le shah d'Iran a choisi le F-14 car il le jugeait supérieur au F-15. Il assista à une confrontation entre les deux chasseurs organisée en sur la base aérienne d'Andrews[2].

On[Qui ?] peut donc considérer le Tomcat comme un des meilleurs avions de combat occidentaux, de sa mise en service en 1973 jusqu'aux années 2000, lorsqu'a été mise en service une nouvelle génération d'avions comme le F-22 Raptor, l'Eurofighter Typhoon, le Saab JAS 39 Gripen et le Dassault Rafale.

Engagements

Le F-14 est à l'origine un avion destiné à l'US Navy. Il est capable d'emporter six missiles AIM-54 Phoenix, utilisés pour les missions d'interception à longue distance. Leur portée de 160 kilomètres, ainsi que leur capacité à être tirés simultanément sur des cibles différentes, fournissaient au F-14 une puissance de feu inimaginable pour un avion embarqué de l'époque (BVR - « Beyond Visual Range »). Aux mains d'un bon pilote, c'était un adversaire redoutable.

Quatre victoires furent remportées par l'US Navy contre des chasseurs libyens dans les années 1980, lors de deux accrochages dans le golfe de Syrte. Le premier accrochage eut lieu le , quand deux F-14 de l'escadrille VFA-41 (en) furent engagés par deux Su-22 qui firent feu avec des missiles à guidage infrarouge. Les F-14 réussirent à esquiver les missiles et ripostèrent en abattant les deux avions libyens avec des missiles à courte portée AIM-9 Sidewinder. Le deuxième accrochage eut lieu le , quand deux F-14 du VFA-32 (en) abattirent deux MiG-23, respectivement avec un missile à moyenne portée AIM-7 Sparrow et un missile AIM-9 Sidewinder.

Un F-14 affecté à l'USS Saratoga (CVA-60) a abattu à la suite d'un tir ami un RF-4C Phantom de l’USAF le en Méditerranée lors d'un exercice[3].

L'État impérial d'Iran commanda quatre-vingts exemplaires du F-14. Soixante-dix-neuf furent livrés avant l'embargo à la suite de la révolution iranienne et le dernier entra en service dans l'US Navy. Malgré l'embargo, l'armée de l'air iranienne a réussi à maintenir en état de vol une trentaine de F-14, notamment en achetant clandestinement des pièces de rechange aux États-Unis.

Il a souvent été dit dans la presse occidentale que l'Iran avait utilisé ses F-14 comme mini-AWACS lors de la guerre Iran-Irak. Cependant, des recherches plus récentes montrent qu'il a intensivement participé aux combats aériens[4]. Les F-14 iraniens revendiquent environ 151 victoires aériennes dont 117 sont considérées comme confirmées par les auteurs ; au moins 61 de ces victoires furent obtenues au missile AIM-54 Phoenix[5]. Au moins cinq Tomcat auraient été abattus en combat aérien, dont deux par des Dassault Mirage F1[6].

Variantes

Un total de 712 F-14 furent construits entre 1969 et 1991 dans l'usine Grumman de Bethpage, État de New York[7] :

  • YF-14A : Prototypes et avions de préproduction. 12 furent construits ;
  • F-14A : 545 F-14A furent livrés à l'US Navy et 79 à l'Iran (le 80e F-14A construit pour l'Iran fut livré à l'US Navy[7]). Les 102 derniers F-14A furent livrés avec une version améliorée du moteur TF30-P-414A[8]. Des modifications furent introduites en fin de vie pour ajouter le tir de munitions de précision ;
  • F-14A + Plus ou F-14B : Version améliorée du F-14A, avec des moteurs General Electric F110-400. Une grande partie de l'avionique fut conservée ainsi que le radar AN/AWG-9. 38 nouveaux avions furent construits et 48 F-14A furent mis au standard de la version B[9]. À la fin des années 1990, 67 F-14B furent modifiés pour prolonger la durée de vie de leur structure et améliorer l'avionique offensive et défensive. Cette nouvelle version reçut le nom de F-14B Upgrade[8] ;
  • F-14D Super Tomcat : La dernière version opérationnelle du F-14. Les moteurs TF-30 originaux furent remplacés par des General Electric F110-400, comme pour le F-14B. Le F-14D eut aussi une nouvelle avionique numérique, une planche de bord tout écran et un nouveau radar AN/APG-71 en remplacement de l'AN/AWG-9. 37 avions furent construits et 18 F-14A mis à jour[9] ;
  • Une version avancée de l'avion, le Super Tomcat 21, a été envisagée. Ses caractéristiques comprenaient entre autres une vitesse de croisière supersonique, une signature radar réduite et une plus grande autonomie. Mais Dick Cheney, alors ministre de la Défense, ordonna la fin du programme F-14 et la destruction des chaînes de montage de l'avion. C'est également à son initiative que fut lancé le développement du F/A-18E/F Super Hornet, destiné à assurer le rôle qui aurait pu échoir au Super Tomcat 21[9] ;
  • F-14AM Tomcat : Version améliorée du F-14A effectuée par l'Iran. Il est équipé de nouveaux missiles Fakour 90.

Retrait

En 1994, le Congrès des États-Unis rejeta les propositions de la société Grumman de développer une nouvelle version du F-14, le Super Tomcat 21. Il fut décidé de remplacer le F-14 par le F/A-18E/F Super Hornet, bien que cet avion ne dispose pas d'un radar aussi puissant ni de missiles aussi performants que ceux du F-14.

La dernière mission de guerre du F-14, une opération de bombardement sur l'Irak, eut lieu le . Le dernier vol d'un F-14 américain eut lieu le .

Depuis, beaucoup d'appareils ont été donnés à des musées et les autres ont été démantelés, afin que l'Iran ne puisse pas obtenir clandestinement de pièces de rechange. L'Iran, le seul acquéreur étranger de cet avion, est aujourd'hui le seul utilisateur du F-14.

Culture populaire

Deux F-14 décorés du drapeau pirate de l'escadron VF-84 « Jolly Rogers » pendant le tournage de Nimitz, retour vers l'enfer.

En plus d'être l'avion vedette du film Top Gun, le F-14 apparaît dans un grand nombre de films ayant un rapport avec l'US Navy moderne.

Dans Nimitz, retour vers l'enfer, deux Tomcat sont ramenés, avec le porte-avions USS Nimitz, dans le passé en 1941 et affrontent des Mitsubishi A6M Zero dans une longue scène de combat aérien.

Le F-14 joue un rôle clé dans trois des albums de Buck Danny : Mission Apocalypse, Les Pilotes de l'enfer, et Le Feu du ciel.

À noter que le F-14 Tomcat fut choisi par la société Williams Pinball pour le thème d'un flipper sorti en 14 502 exemplaires en 1987. Flipper dont le design fut élaboré par Steve Ritchie[10]

Le Tomcat figure dans de nombreux épisodes de la série JAG.

Dans l'univers du jeu vidéo, le F-14 apparaît dans After Burner et nombre de simulations aériennes : Flight Simulator X, FlightGear Flight Simulator, Tomcat Alley, Over G fighter, Tom Clancy's H.A.W.X, Digital combat simulator et dans la plupart des jeux Ace Combat. On le retrouve également dans les jeux Wargame: AirLand Battle et Wargame: Red Dragon en tant qu'intercepteur longue portée de l'OTAN et dans le jeu vidéo de stratégie Empire Earth. Sans oublier les différentes adaptations du film Top Gun en jeu vidéo. Présent également dans le simulateur DCS World ainsi que pour le nouveau Microsoft Flight Simulator 2020.

Notes et références

  1. (en) Gillcrist 1994, p. 44-45
  2. (en) Gillcrist 1994, p. 4
  3. https://www.wearethemighty.com/articles/that-time-a-navy-f-14-accidentally-on-purpose-shot-down-an-air-force-f-4-during-an-exercise
  4. (en) Tom Cooper et Farzad Bishop, Iranian F-14 Tomcat Units in Combat, Osprey Publishing, coll. « Osprey Combat Aircraft » (no 49), , 96 p. (ISBN 1-84176-787-5)
  5. (en) « Iranian Air-to-Air Victories 1976-1981 », sur ACIG.info, (consulté le ), (en) « Iranian Air-to-Air Victories, 1982-Today », sur ACIG.info, (consulté le ).
  6. (en) « Iraqi Air-to-Air Victories since 1967 », sur ACIG.info, (consulté le ).
  7. (en) Simon Beck, « Production du F-14 Tomcat », sur US Warplanes.net (consulté le )
  8. (en) « F-14 Tomcat : variants », GlobalSecurity.org, (consulté le )
  9. (en) Torsten Anft, « F-14 Bureau Numbers », Home of the M.A.T.S. - The F-14 Tomcat Reference Work (consulté le )
  10. (en) « F-14 Tomcat », sur The Internet Pinball Database, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Pierre-Alain Lambert (ill. Michel Debarre), Grumman F-14 Tomcat, Paris, coll. « Avions et pilotes » (no 23), , 95 p. (ISBN 978-2-35250-484-9, EAN 9782352504849, notice BnF no FRBNF45538037)

Voir aussi

Développement lié

Aéronefs comparables

Articles connexes

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