Grand Pardon de Chaumont

Le Grand Pardon de Chaumont, connu historiquement comme Grand Pardon général de peine et de coulpe[lj 1], est une fête religieuse qui se tient à Chaumont depuis la fin du XVe siècle. Depuis le le Grand Pardon de Chaumont est inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[1].

Le Grand Pardon de Chaumont *


À l'origine, le Grand Pardon de Chaumont était tant spirituel que théâtral. De nos jours encore, cette tradition reste un événement religieux et culturel que soutient toute la ville de Chaumont.

Demandant :
Jean de Montmirel
Approbation :
Sixte IV, le 8 février 1475
Création :
le 4 octobre 1476
Célébrant :
évêque de Langres hormis 1476
Dernière édition :
le 24 juin 2018
Prochaine édition :
le 24 juin 2029
Inscription :
Domaines Pratiques festives
Pratiques rituelles
Lieu d'inventaire Chaumont
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Histoire

Portrait dans la basilique.

Origine

Si la fondation exacte de l'église paroissiale de Chaumont reste inconnue, il y avait un document indiquant l'existence de cure de Chaumont en 1212, sous la juridiction de l'évêque de Langres. À la suite de l'évolution de cet établissement, le nouvel évêque de Langres Guy Bernard décida de solliciter le Saint-Siège, afin d'y fonder un chapitre de chanoines. En 1451, la paroisse comptait déjà douze chapelains[lj 2].

En 1475, Jean de Montmirel, fils d’un modeste mercier chaumontais, devenu docteur en droit canonique et chanoine de Langres, promu évêque de Vaison-la Romaine, puis Référendaire[2] du pape Sixte IV, est au faîte d’une brillante carrière ecclésiastique[ac 1]. Celle-ci l’a conduit à occuper d’importantes fonctions à la Curie romaine et à obtenir des papes, honneurs et prébendes.

Jean de Montmirel n’a pas oublié Chaumont, sa ville natale. Il obtient, le , du pape l’élévation de l’église en collégiale[ej 1], avec un corps de chanoines dotés de toutes sortes de privilèges[ej 2].

Puis, le [ej 3],[ej 4], le pape signa une bulle accordant à perpétuité une indulgence plénière à tous ceux qui, chaque fois que la fête de Saint-Jean-Baptiste () tombera un dimanche, visiteront la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Chaumont[ej 3], s’y confesseront entre les deux vêpres[ej 5]. Le Grand Pardon général de peine et de coulpe[lj 1],[ej 6] de Chaumont naquit.

Inauguration difficile

Toutefois, ces nouveaux privilèges avaient provoqué une énorme contestation. Cette dernière était tellement forte que n'eut pas lieu le premier jubilé du , initialement fixé par la bulle en faveur de l'inauguration[sc 1].

C'est la raison pour laquelle, le , Simon Magnien, subdélégué du Saint-Siège, s'installa au chapitre[hc 1]. Le roi de France Louis XI aussi intervint avec sa lettre patente datée du , avant l'arrivée de la fête accordée. En effet, Montmirel, demeurant à Rome même après la promotion en tant qu'évêque n'était pas capable de maîtriser la situation[hc 2]. En conséquence, le pape Sixte IV dut, en dépit de son intention, attribuer cette indulgence pour l'année courante seulement, enfin la fête de saint François d'Assise[ej 7]. La lettre supplémentaire de Sixte IV datée le eut effet, et le Grand Pardon de Chaumont attribué à l'évêque Montmirel fut tenu le , fête de Saint François[sc 1].

Les désaccords restaient encore lors du jubilé de 1487. Une ordonnance fut rédigée de sorte que les règles soient convenables[ej 8]. Le , un concordat important fut conclu, afin de stabiliser le Grand Pardon, entre les doyens et chanoines de l'église ainsi que les bourgeois, manants et habitants de Chaumont [lire en ligne].

Les successeurs de Sixte IV n'hésitèrent pas, par conséquent, à continuer ce privilège et depuis cela le jubilé est régulièrement célébré à des intervalles constants de 6, 5, 6 et 11 ans[3]. Cette irrégularité est donnée en raison de l'existence de l'année bissextile, qui fait passer la fête de saint Jean-Baptiste du samedi au lundi, sans faire coïncider le dimanche[as 1]. Cet événement Pardon général de Chaumont attirait non seulement tous les fidèles dans le royaume mais également des pèlerins des pays voisins[ej 9].

Les Chaumontais et les habitants de la région ont accompagné cette fête religieuse de réjouissances, de liesses et d’animations populaires, parant rues et maisons, de fleurs, de guirlandes, d’écussons de mousse et de verdure.

Bulle de Sixte IV

Pape Sixte IV.

La bulle originale du pape Sixte IV était conservée aux archives de la préfecture de la Haute-Marne. Toutefois, à la suite d'un arrête du département daté du , cette bulle se déplaça, et de nos jours, son existence reste inconnue[ej 4],[4]. Dans les mêmes archives, il existait d'une copie authentique selon lesquelles on retrouve le texte[ej 4],[fv 1]. Faite à la demande de la prévôté, la copie date du 4 juillet 1476[as 2] :

« SIXTUS, Episcopus, Servus, servorum Dei, ......... Datum Romæ apud sanctum Petrum, anno incarnationis Dominiæ millesimo quadringentesimo septuasesimo quinto, sexto idus februarii[ej 10], pontificatus nostri anno quito. Sic signatum supra plicam. P. de Monte. »

Indulgence plénière

Tout comme d'autres jubilés, le Grand Pardon, indulgence plénière et entière, est singulièrement accordé par le pape. En faveur de l'édition de Chaumont, il s'agit de la bulle de Sixte IV, toujours renouvelée.

Depuis 1475, le privilège d'indulgence est attribué à la basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont.

En faveur du Grand Pardon Général de Chaumont, cette indulgence est attachée
— à l'évêque de Langres et à l'église collégiale de Chaumont (actuellement basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont),
— dans l'intervalle entre les premières et les secondes vêpres[5], plus précisément celles de la veille (samedi 23) jusqu'à celles du lendemain[ac 1] au jour où la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste coïncide à un dimanche
— pour tous ceux qui y visitent après avoir confessé (à tous et à chacun des fidèles des deux sexes)[ej 5].

Saint Jean-Baptiste, patron de la basilique de Chaumont, dans un antiphonaire (vers 1395[6]).

Étant donné que cette durée de vêpres est très limitée, chaque pape prolonge normalement cette indulgence pour plusieurs jours, précisée dans sa propre bulle. Ainsi, pour l'année 1855, Pie IX octroya une huitaine de jours supplémentaire et suivante[lj 3] tandis que Sixte IV avait fixé le premier jubilé entre le jeudi 21 et le mercredi 27 1475[ej 11]. (En effet, en 1407 à cause de la foule, le jubilé du Puy-en-Velay avait subi un accident mortel. D'où, il est habituel que les papes prolongent la durée des jubilés.) Il est normal que la décision de Pie IX fût préférée, par exemple lors de l'édition de 1923, car la clôture solennelle huit jours plus tard respecte la manière de la sainte assemblée des Israélites octave[7].

Il est vrai que les fidèles étaient parfois tellement nombreux que les prêtres, également si nombreux, n'étaient pas capables d'entendre leurs confessions dans les établissements religieux. C'est pourquoi les confessions étaient admises, même dans un tribunal provisoire dans la rue[ej 5],[lj 4].

Par ailleurs, le Saint-Pape suspendait l'indulgence à Chaumont, concernant quelques exceptions : vœux vers l'Outremer (ultramarino, indulgence réservée à la Terre sainte), en faveur de Rome (beatorum Petri et Pauli, réservée au pape), vers Saint-Jacques-de-Compostelle (réservée à ce sanctuaire) ainsi que ceux de professer la religion[ej 12]. Ces trois sanctuaires demeuraient, au Moyen Âge, les destinations les plus importantes des chrétiens pour le pèlerinage, étant donné qu'elles étaient liées aux Apôtres. On comprend que le Saint-Siège gardât tout à fait la dignité de ces sanctuaires.

Dates des Grands Pardons

Historique

Quelques chiffres importants

S'il y a eu plusieurs vagues de participations, le Grand Pardon de Chaumont était attendu surtout après des guerres. Entre 1877 et 1962, les autorités civiles et militaires accueillirent le prélat qui présidait la fête avec une cérémonie d'hommage devant le monument aux morts[mc 1].

  • 1877 (fidèles au dimanche ) : 25 000[sc 24]
  • 1906 : 30 000 personnes[24]
  • 1923 : 25 000 personnes[25], 1 cardinal-archevêque et 7 évêques (cette année-là, le jubilé fut tenu comme les célébrations auprès d'un sanctuaire, à la suite de la canonisation de Jeanne d'Arc en 1920, à laquelle un reposoir était consacré[mc 1]) [programme en ligne]
  • 1928 : 35 à 40 000 personnes, présidé par le cardinal-archevêque de Lyon Mgr Louis-Joseph Maurin, secondé par 8 évêques[26]
  • 1934 : 98 000 personnes, présidé par un cardinal-évêque (Mgr Achille Liénart), entouré par plusieurs évêques[27]
  • 1951 : 50 000 personnes, présidé par le nonce apostolique Angelo Giuseppe Roncalli, futur pape Jean XXIII[fv 3]
  • 1962 : 100 000 personnes[mc 1]

Au XXIe siècle

Messe sur la place, devant la basilique en 2018.
  • 2001 (78e édition) : le logotype fut créé lors de cette édition[mc 5].
  • 2007 (79e édition) : précédé du Colloque international d'histoire, tenu à Chaumont les 24 -[28].
  • 2012 (80e édition) : cette édition se caractérisait de nombreux événements consacrés à la culture médiévale, avec 40 000 participants environ[29].
  • 2018 (81e édition) : sous le thème « Tu as du prix à mes yeux » (Livre d'Isaïe 43, 7) [30] ; participation de Christian Lépine, archevêque de Montréal, en hommage à Langres, la ville natale de la fondatrice de Montréal Jeanne Mance[mc 6].

En comparaison d'autres jubilés, la ville de Chaumont connut plus fréquemment son Grand Pardon. Cette particularité permet de nos jours d'animer cet événement originellement religieux avec plusieurs activités culturelles telles que le concert, l'exhibition, le spectacle. L'avant-dernier Grand Pardon de Chaumont s'est déroulé le [31] tandis que le dernier a eu lieu le . Cette édition adoptait un sujet biblique, issu du Livre d'Isaïe.

Le prochain aura lieu onze ans après, le [32].

Mystères

Si le jubilé de Chaumont se caractérise surtout des événements culturels, son origine ne demeure pas invention contemporaine[sc 25]. En effet, le dimanche de Grand Pardon, une procession circulait en passant par plusieurs théâtres (montres) où l'on représentait la vie de saint Jean-Baptiste et d'autres personnages[lj 4] [15 théâtres du Grand Pardon de Chaumont au XVIIe siècle]. Ces pièces s'appelaient Mystères, dont le répertoire comptait 15 œuvres[lj 5] (mais plus précisément, 14 œuvres, car, au XIIIe théâtre, on ne jouait rien et les fidèles méditaient en rendant hommage à Notre Dame). Et un livre sorti en 1591 contenait enfin 17 œuvres[mc 5]. Rappelons qu'à cette époque-là, la plupart des fidèles n'étaient pas capables de lire. D'où, cette procession-exécution était précieuse de sorte que les pèlerins puissent comprendre exactement comment saint Jean-Baptiste invitait le peuple d'Israël à réconcilier avec Dieu. À la suite de l'élaboration des pièces, ainsi que de l'augmentation de nombre de théâtres à partir de neuf jusqu'à quinze, la représentation devint de plus en plus coûteuse et les quêtes et offrandes n'étaient pas capables de couvrir cet événement (80 livres 3 sols 7 deniers de coût en 1487, mais enfin 1851 livres 17 sols 6 deniers en 1663). Toujours demandée par le chapitre, sa suppression fut finalement décidée après cette dernière exécution en 1663[lj 5].

I. Moralité de Vertus (les Vertus) [lire en ligne]
II. Zacharie [lire en ligne]
III. Annonciation [lire en ligne]
IV. Visitation [lire en ligne]
V. Prophètes (Malachie et Jérémie)
VI. Nativité (Accouchement de sainte Élisabeth) [lire en ligne]
VII. Saint Jean au désert [lire en ligne]
VIII. Saint Jean Prêchant (saint Jean d'Égypte) [lire en ligne]
IX. Baptême de Jésus [lire en ligne]
X. Emprisonnement
XI. Décollation [lire en ligne]
XII. Enfer [lire en ligne]
XIII. Notre Dame des Nues (Notre Dame de l'Assomption)
XIV. Sybilles
XV. Limbes

Mise en musique

Photographies

2012 et avant

2018

Bibliographie

  • Alexandre Assier, Légendes, curiosités et traditions de la Champagne et de la Brie, p. 24 - 28 Le Grand Pardon de Chaumont, Librairie Auguste Aubry et le reste, Paris 1860 [lire en ligne]
  • Charles Rondot, Le Grand Pardon de Chaumont, , Imprimerie et librairie Rallet-Bideaud, Langres 1888, 23 p.
  • François Villierme, Jehan de Montmirel, (ISBN 978-2-87825-394-8).
  • Patrick Corbet, Vincent Tabbagh et le reste (éd.), Le Grand Pardon de Chaumont et les Pardons dans la vie religieuse (XIVe - XXIe siècle) ; actes du colloque international, Le Pythagore, Chaumont 2011 (ISBN 978-2-908456-70-7) 455 p.[28],[33]
  • Pierre Bar, Bénédicte Quinet, Gaëtan Evrard, Grand Pardon à Chaumont (BD), Le Pythagore, Chaumont 2018 (ISBN 978-2-37231-036-9) 44p.

Références bibliographiques

  • Émile Jolibois, La diablerie de Chaumont, ou Recherches historiques sur le Grand Pardon général de cette ville, et sur les bizarres cérémonies et représentations à personnages auxquelles cette solennité a donné lieu depuis le 15e siècle ; contenant les Mystères de la nativité, de la vie et de la mort de M. saint Jean-Baptiste, Imprimeur-Libraire Miot et Libraire Techener Chaumont et Paris 1838 [lire en ligne] 157 p.
  1. p.  5
  2. p.  6
  3. p.  7
  4. p.  141
  5. p.  8
  6. p.  9
  7. p.  11
  8. p. 144 - 148
  9. p.  13
  10. p. 7, note (*) ; le 8 février selon le calendrier actuel
  11. p. 8 - 9
  12. p. 9 et 141
  13. p. 149 - 150
  14. p.  12
  15. p.  21
  16. p.  52
  17. p.  25
  18. p.  26
  • Émile Jolibois, Histoire de la ville de Chaumont (Haute-Marne), Libraire Jean-Baptiste Dumoulin et Libraire Simonnot-Lansquenet, Paris et Chaumont 1856 [lire en ligne]
  1. p.  90
  2. p.  89
  3. p.  103
  4. p. 206, note n° 2
  • Jean-Baptiste-Joseph Mathieu, Abrégé chronologique de l'histoire des évêques de Langres, seconde édition, Laurent Fils et Cie, Langres 1844
  1. p.  178
  2. p.  179
  • (éd.) Le Grand Pardon de Chaumont - Notice sur l'église paroissiale de Saint-Jean-Baptiste ; sur Jean de Montmirel, évêque de Vaison ; sur la bulle du pape Sixte IV, qui accorde des indulgences et sur l'L'Ancienne Diablerie de Chaumont, Librairie de Lucot-Josselin, Chaumont 1855 [lire en ligne]
  1. p.  5
  2. p.  3
  3. p.  8
  4. p.  6
  5. p.  7
  6. p. 1 - 8
  • Alphonse Sachet, Le Grand Jubilé Séculaire de Saint-Jean-de-Lyon, Imprimerie de Waltener, Lyon 1886 [lire en ligne]
  1. p.  xxix
  2. p.  xxvii
  3. p.  xxviii
  • Archiprêtre Charles Mettrier et Société d'Histoire, d'Archéologie et des Beaux-Arts de Chaumont, Le Grand Pardon de Chaumont, , Historique et Programme, Société Nouvelle d'Imprimerie Champenoise, Chaumont 1923 [lire en ligne] 68 p.
  1. p.  19
  2. p. 37 - 66
  3. p.  34
  4. p.  20
  5. p. 35 - 36
  6. p. 37 - 38
  7. p.  38
  8. p.  39
  9. p. 39 - 41
  10. p.  41
  11. p. 41 - 42
  12. p. 42 - 43
  13. p.  43
  14. p.  44
  15. p. 44 - 48
  16. p. 48 - 50
  17. p. 48 - 54
  18. p. 54 - 57
  19. p.  59
  20. p. 60 - 63
  21. p.  65
  22. p.  2
  23. p. 67 - 71
  24. p. 46
  25. p.  29 - 30
  • François Veillerette, Le Grand Pardon de Chaumont 1475 - 1990, seconde édition, Éditions Patrimoine 52, Hôtel de Ville de Chaumont, 1990 (ISBN 2-908543-00-1) [extrait en ligne]
  1. p.  10
  2. p.  vii
  3. p.  iv - v
  4. p.  viii
  5. p. 1 - 15
  • Ministère de la Culture, Fiche d'inventaire du patrimoine culturel immatériel, Le Grand Pardon de Chaumont, 2018_67717_INV_PCI_FRANCE_00406, 2018, 25p. (disponible en PDF)
  1. p.  16
  2. p.  15
  3. p.  14
  4. p.  13
  5. p.  17
  6. p.  20
  7. p.  10

Voir aussi

Articles connexes

Documents

Calendrier

  • Calendrier en France afin de vérifier l'année accordée au Grand Pardon de Chaumont [lire en ligne]

Site officiel

Références

  1. Site officiel du diocèse de Langres
  2. http://www.cnrtl.fr/definition/referendaire
  3. Maurice Colinon (http://data.bnf.fr/11897283/maurice_colinon/), Guide de la France religieuse et mystique (1969) : « Cette disposition soumet le grand pardon de Chaumont à un cycle de onze, six, cinq et six ans. Les plus récents ont été célébrés en 1934, 1945, 1951, 1956 et 1962. »
  4. Il est possible qu'un autre original soit conservé dans les archives du Vatican. Car, à partir du pontificat de Martin V (ou son prédécesseur), les documents pontificaux expédiés du Saint-Siège étaient systématiquement conservés dans les archives. Ainsi, la bulle originale du Grand Pardon de Rocamadour y fut exactement retrouvée à la fin du XIXe siècle. Cependant, celles de Martin V concernant le jubilé du Puy-en-Velay ne sont pas encore redécouvertes malgré une vaste opération.
  5. Dans la tradition de l'Église catholique, les célébrations les plus solennelles sont tenues au soir (en tant que vigile), d'une part depuis la liturgie juive que Jésus-Christ respectait, d'autre part d'après la tradition dans les premiers siècles, vraisemblablement afin d'éviter des risques de martyr. Les vêpres sont effectivement préférées. Ainsi, afin de bénir un nouvel orgue auprès de l'Institut pontifical de musique sacrée, le pape Jean-Paul II choisit les premières vêpres de la fête de saint Cécile (22 novembre), donc celles du 21 novembre 1984 ; en résumé selon la tradition ancienne, on peut considérer que la journée liturgique se commence la veille aux vêpres (Études grégoriennes, tome XXXIX, p. 293 - 294, 2012)
  6. (en)https://www.wga.hu/frames-e.html?/html/l/lorenzo/monaco/3/54monaco.html
  7. « Octave / Liturgie & Sacrements », sur Liturgie & Sacrements (consulté le ).
  8. « Émile Jolibois (1813-1894) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  9. p.  15
  10. Archives départementales de la Haute-Marne, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, p. 20, 1909, consultées en ligne le 18 juillet 2018
  11. Site Petko Yotov, année 1582 (calendrier julien)
  12. Site Petko Yotov, année 1584 (calendrier grégorien)
  13. Site officiel du Grand Pardon de Chaumont
  14. Georges Viard, Fêtes et jeux entre Saône et Meuse : Bourgogne, Champagne et régions adjacentes, Actes du 10e colloque de l'association bourguignonne des sociétés savantes, tenu à Langres les 21 et 22 octobre 2000, 2003, consulté en ligne le 20 juillet 2018
  15. Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, , 564 p. (lire en ligne), p. 238.
  16. Jacques Attali, Diderot : ou le bonheur de penser, , 540 p. (ISBN 978-2-213-66920-5, lire en ligne), p. 21.
  17. Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier, 1912 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535184m/texteBrut) voir aussi p. 75
  18. Ce phénomène peut être expliqué. Lorsque le célébrant du jubilé doute l'autorité du pape qui attribue l'indulgence, les fidèles ne peuvent pas l'assister sereinement.
  19. Sylvain Milbach, Le Grand Pardon de Chaumont au XIXe siècle, dans Le Grand Pardon de Chaumont et les pardons dans la vie religieuse XIVe-XXIe siècles, p. 402, Chaumont 2010
  20. « Jean Guerrin (1793-1877) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  21. Société historique et archéologique de Langres, Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 1999, consulté en ligne le 13 juillet 2018.
  22. Consulté en ligne le 11 juillet 2018
  23. https://www.grandpardonchaumont2018.fr/l-association-du-grand-pardon-de-chaumont/
  24. La Croix, 26 juin 1906, L'Univers, 29 juin 1906
  25. La Croix, 26 juin 1923, Journal des débats, 25 juin 1923
  26. La Croix, 26 juin 1928
  27. La Croix, 26 juin 1934, La Croix, 27 juin 1934
  28. http://www.lepythagore.com/livrespages/70pardon.html
  29. http://pelerinagedefrance.fr/81e-Grand-Pardon-de-Chaumont
  30. http://www.ville-chaumont.fr/grand-pardon/index.html
  31. https://car.fr/appli/calendrier/index.php?an=2029
  32. http://www.sudoc.fr/152441476
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