Vaux-en-Beaujolais

Vaux-en-Beaujolais est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Vaux.

Vaux-en-Beaujolais

La rue Gabriel Chevallier.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône
Maire
Mandat
Jean-Charles Perrin
2020-2026
Code postal 69460
Code commune 69257
Démographie
Population
municipale
1 088 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 25″ nord, 4° 35′ 33″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 820 m
Superficie 17,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Étienne-des-Oullières
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Gleizé
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Vaux-en-Beaujolais
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Vaux-en-Beaujolais
Géolocalisation sur la carte : France
Vaux-en-Beaujolais
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Vaux-en-Beaujolais
Liens
Site web vaux-clochemerle.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vaux-en-Beaujolais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 8 898 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), cultures permanentes (43,8 %), prairies (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    De Vallibus est la forme la plus ancienne connue.

    Ce village a inspiré celui de Clochemerle-en-Beaujolais inventé par Gabriel Chevallier, dans son roman satirique français publié en 1934.

    Histoire

    Plaque de la rue Gabriel Chevallier

    Les 28 et eurent lieu à Vaux-en-Beaujolais (le nom officiel de Clochemerle) la 5e rencontre des communes aux noms burlesques et chantants de France.

    Clochemerle est dotée d'armoiries imaginaires qui se blasonnent ainsi :

    • D'argent à une vespasienne de sinople sommée d'une cloche de gueules, accostée de deux merles affrontés de sable becqué aussi de gueules, perchés sur les parois latérales de la vespasienne.

    Gabriel Chevallier, en personne, a inauguré en , la plaque attribuant son nom à l'ancienne grande rue.

    Politique et administration

    Admninistration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 2014 Raymond Philibert DVD  
    2014 En cours Jean-Charles Perrin    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 1 088 habitants[Note 2], en augmentation de 2,64 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8681 8931 8601 9642 0202 0352 0382 0732 280
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2802 2742 3952 4252 4992 6542 6501 1981 158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1081 100998814745734732613570
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5786065956206697669461 0631 087
    2018 - - - - - - - -
    1 088--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La chute de la population entre les recensements de 1886 et 1891 est due à la création de la commune de Le Perréon en 1890.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie [15]

    • Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
    • Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (notice BnF no FRBNF36598217)
    • Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (notice BnF no FRBNF34017317)
    • E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (notice BnF no FRBNF34107275)
    • François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-des-Oullières », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon concernant la commune de Vaux en Beaujolais (1655-1959)
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