Giambattista Tiepolo
Giovanni Battista Tiepolo ou Giambattista Tiepolo (francisé Jean-Baptiste Tiépolo), né à Venise le et mort à Madrid le , est un peintre rococo et un graveur italien ayant travaillé dans plusieurs grandes cours européennes, fait caractéristique de la circulation des artistes dans l'Europe des Lumières.
Pour les articles homonymes, voir Famille Tiepolo.
Les œuvres qui ont fait sa réputation sont les grands cycles de fresques qu'il a peints à Venise et dans sa région mais aussi à Bergame ou Milan et, hors d'Italie, à Madrid et à Wurtzbourg pour décorer palais et églises, mais il a également laissé de nombreux tableaux et esquisses peintes.
Il fut le mari de Maria Cecilia Guardi, sœur des peintres vénitiens Francesco Guardi et Gianantonio Guardi. Il est également le père des peintres Giandomenico Tiepolo et Lorenzo Tiepolo.
Biographie
![](../I/Ca'_Rezzonico_Sala_dei_pastelli_-_Ritratto_di_Cecilia_Guardi_Tiepolo_1757_-_Lorenzo_Tiepolo_67x54.jpg.webp)
Dernier des six fils de Domenico Tiepolo, capitaine d'un navire marchand, et de sa femme Orsetta, il devient orphelin de père à un an.
Il entre en 1710 comme élève dans l'atelier Gregorio Lazzarini, mais il est plus influencé par Sebastiano Ricci et Giovanni Battista Piazzetta.
En 1715, il accomplit son premier travail important, le Sacrifice d'Isaac et en 1716 reçoit sa première commande pour l'église de l'Ospedaletto[1].
Il quitte l'atelier de Lazzarini en 1717 et il est reçu à la guilde des peintres.
Il épouse Cecilia Guardi en 1719, sœur des peintres rococo vénitiens Gianantonio Guardi, Nicolò Guardi et Francesco Guardi avec laquelle il aura dix enfants, dont quatre filles et trois garçons survivront, parmi lesquels Giandomenico et Lorenzo qui seront ses assistants. Le couple résidera jusqu'en 1734 à San Francesco della Vigna, près du palais Contarini.
En 1720, il réalise ses premières œuvres profanes à la Villa Baglioni (Padoue-Massanzago)[1].
Un patricien d'Udine, Dionisio Delfino, le commissionne pour la décoration des fresques de la chapelle et du palais (1726-1728). Il y peint Le Jugement de Salomon au plafond du salon rouge de l'archevêché, considéré comme son premier chef-d'œuvre[1].
Ses premiers chefs-d'œuvre à Venise sont un cycle d'énormes toiles peintes de batailles et de triomphes antiques pour décorer une grande salle de réception du palais Dolfin Manin à Venise (v. 1726-1729).
Il devient un peintre demandé et prolifique : il peint des toiles pour les églises de Verolanuova (1735-40), un plafond pour les jésuites (église Santa Maria del Rosario o dei Gesuati) à Venise (1737-39), pour la Scuola dei Carmini (1740-47), et des Scalzi (1743-1744), un plafond pour les palais Archinto et Casati-Dugnani à Milan (1731), la chapelle de Colleoni à Bergame (1732-1733), au Palazzo Clerici à Milan (1740), les décorations pour la villa Cordellini à Montecchio Maggiore (1743-1744) et pour la salle de bal au palais Labia, montrant l'histoire de Cléopâtre (1745-1750).
Vers 1740, il collabore à la gravure de la série d'estampes de Giuliano Giampiccoli de vues de paysage d'après Marco Ricci (36 paysages avec deux frontispices) publiée vers 1740 et rééditée avec des ajouts en 1775 par Teodoro Viero (es) (48 paysages et 4 frontispices). La série complète des 36 paysages est conservée au British Museum[2].
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A Würzburg
À l'invitation du prince-évêque Charles-Philippe de Greiffenclau, il part avec ses deux fils pour Wurtzbourg où ils restent trois ans, et y réalise avec eux la décoration du salon de sa nouvelle résidence, puis de l'immense plafond de l'escalier monumental de Johann Balthasar Neumann[note 1]. Son Allégorie des planètes et des continents montre Apollon, dans sa course quotidienne, avec les dieux symbolisant les planètes, les figures allégoriques sur la corniche représentent les quatre continents, dont l'Amérique. Il avait déjà exploité ce thème dans le salon des Baglioni à Padoue en 1720 et dans celui des Clerici à Milan en 1740. Il peint également les fresques du salon du Kaisersaal (de) ainsi que les couvents environnants.
Retour à Venise
Revenu à Venise en 1753, il achète une villa à Zianago[1] grâce à la fortune amassée à Würzburg.
Il est élu président de l'académie de Padoue et réalise des fresques pour des églises dont le Triomphe de la foi pour l'église della Pietà. Il s'adjoint les services d'un maître en perspective, Gerolamo Mengozzi Colonna.
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Il réalise les fresques de la Ca' Rezzonico et continue les fresques de Cléopâtre au Palazzo Labia avec La Rencontre d'Antoine et de Cléopâtre, Le Banquet de Cléopâtre et un plafond central avec Le Triomphe de Bellerophon sur le temps. Il travaille pour les villas de patriciens dans la campagne vénitienne, telles que la villa Valmarana, celles des familles Cordellina et Loschi de Vicence[1], ainsi qu'un grand plafond panégyrique pour la villa Pisani à Stra. À Milan il a des commandes des familles Archinto, Casati et Clerici[1].
Départ en Espagne
Tiepolo est réputé localement, mais aussi à l'étranger comme en Russie ou en Angleterre. En 1761, le roi Charles III d'Espagne le commissionne pour une fresque de plafond de l'Apothéose de l'Espagne pour le palais royal de Madrid. Au début de l'année 1762, il part pour Madrid, ce qui provoque la jalousie et l'opposition de Raphaël Mengs et y restera jusqu'à sa mort[3].
Excellent peintre, il a influencé Goya au travers d'une technique notable qui eut d'ailleurs une grande reconnaissance par la suite : la lumière, « l'éclairage » de parties précises du tableau par des couleurs claires permettant de faire ressortir des impressions ou des idées, comme la pureté ou le divin.
Les thèmes abordés comportent presque toujours une allusion à la mort et à la magie.
Œuvres
Avant 1730
- Diane et Actéon 1720-1722, Gallerie dell'Accademia de Venise
- Diane et Callisto 1720-1722, Gallerie dell'Accademia de Venise
- Le Martyre de saint Bartholomée (1722), église San Stae, Venise
- L'Apothéose de sainte Thérèse (1722-24), église Santa Maria di Nazareth, Venise
- La Gloire de saint Dominique (1723), Gallerie dell'Accademia de Venise
- L'Enlèvement d'Europe, (v. 1725), Gallerie dell'Accademia de Venise
- Allégorie du pouvoir de l'Éloquence (v. 1725), Institut Courtauld, Modello pour le Palazzo Sandi, Venise
- Les anges chanteurs (1726), fresque de la chapelle du Saint Sacrement, cathédrale d'Udine
- Fresques (1726), Palais épiscopal, Udine
- Le Triomphe de Marius (1729), Metropolitan Museum of Art, New York[4]
- Mucius, Scaevola et Porsenna, (1725-1730 vers), Musée Magnin, Dijon
- Diane et Actéon 1720-1722, Gallerie dell'Accademia de Venise
- L'Apothéose de sainte Thérèse (1722-24)
- Diane et Callisto 1720-1722, Gallerie dell'Accademia de Venise
- San Domenico in gloria (1723)
1730 - 1740
- Persée et Andromède (1730), The Frick Collection, New York
- L'Éducation de la Vierge (1732), S. Maria della Consolazione, Venise
- Ange secourant Hagar (1732), Scuola Grande de San Rocco, Venise
- Prêche de saint Jean-Baptiste (1732-1733), chapelle Colleoni, Bergame
- La Décollation de saint Jean-Baptiste (1732-1733), chapelle Colleoni, Bergame
- Fléau des serpents (1732-1735), Gallerie dell'Accademia de Venise
- Joseph recevant l'anneau de Pharaon (1732-1735), Dulwich Picture Gallery, Londres
- Le Triomphe de Zéphyr et Flore (1734-1735), Museo del Settecento Veneziano, Ca' Rezzonico, Venise
- La Montée au Calvaire (v. 1735), Gemäldegalerie, Berlin
- Jupiter et Danaë (1736), Universitet Konsthistoriska Institutionen, Stockholm
- Le Pape Clément adorant la Trinité (1737-1738), huile sur toile, 488 × 256 cm, Alte Pinakothek, Munich[5]
- L'Institution du Rosaire (1737) Gallerie dell'Accademia de Venise
- Le Rosaire (1737-1739), Santa Maria del Rosario, Venise
- Chemin de croix (1737-1738), Sant'Alvise, Venise
- La Madone du Carmel (1730), pinacothèque de Brera, Milan
- Vierge avec six saints (1737-1740), musée des beaux-arts de Budapest
- La Découverte de Moïse (1730), Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg
- Le Martyre de saint Sébastien (1739), deuxième volet droit du retable de l'église Sainte-Marie (en) de Dießen am Ammersee.
- Junon au milieu des nuées, commandée vers 1735, fresque détachée d'une pièce du palais Sagredo à Venise, musée du Louvre, Paris.
De 1740 à 1750
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- Pénitence, humilité, vérité Scuola Grande dei Carmini (1740-1744)
- La Vierge apparaissant à saint Philippe Neri (1740), Museo Diocesano, Camerino
- Récolte de la manne (1740-1742), église paroissiale de Verolanuova
- Le Sacrifice de Melchizedek (1740-1742), église paroissiale de Verolanuova
- Transport de la Sainte Maison de Lorette (1743) Modèle pour le plafond perdu de l'Église Santa Maria di Nazareth degli Scalzi à Venise lors d'une explosion d’une bombe autrichienne ayant détruit le toit de l'église dans la nuit du 27 octobre, 1915. Une étude est exposée à la Galleria dell'Accademia de Venise, une seconde au Getty Museum de Los Angeles. Il existe par ailleurs une copie du plafond dans sa totalité datant d'avant 1914 peinte à la gouache d’après l’original par Mariano Fortuny, une photographie de 1914 de James Anderson et un dessin de 2020 d’Olivier Maceratesi[6]
- La Vertu et la Noblesse repoussant l'Ignorance dans les airs (1743), Dulwich Picture Gallery (modèle pour Villa Cordellina à Montecchio Maggiore)
- La Vérité dévoilée par le Temps (1743), huile sur toile de 259 cm × 350 cm, Museo Civico Palazzo Chiericati, Vicenza
- Le Banquet de Cléopâtre (1743-1744), National Gallery of Victoria, Melbourne
- La Découverte de Moïse (1745), National Gallery of Victoria, Melbourne
- Adorateurs (1743-1745), Gallerie dell'Accademia de Venise
- Allégorie de la Noblesse et la vertu terrassant l'Ignorance 1744 plafond de la Ca' Rezzonico
- Henri III reçu à la Villa Contarini (vers 1745), fresque marouflée sur toile, musée Jacquemart-André, Paris
- Apollon et Daphné (1744-1745), musée du Louvre, Paris
- Découverte de la Vraie Croix (c.1745), Gallerie dell'Accademia de Venise
- Fresques de l'Histoire de Cléopâtre (1746), Palazzo Labia, Venise
- Sainte Catherine de Sienne (1746) Kunsthistorisches Museum Wien
- L'Arrivée de Marc Antoine en Égypte (vers 1747), Metropolitan Museum of Art, New York.
- La Vierge apparaissant aux saints dominicains (1747-1748), Santa Maria del Rosario (Gesuati), Venise
- La Dernière communion de sainte Lucie (1747-1748), Santi Apostoli, Venise
- Saint Jean le Grand vainqueur des Maures (1749-1750), musée des beaux-arts, Budapest
- Pénitence, humilité, vérité Scuola Grande dei Carmini
- Transport de la Sainte Maison de Lorette (1743)
- Allégorie de la Noblesse et la vertu terrassant l'Ignorance 1744 plafond de la Ca' Rezzonico
- Apollon et Daphné (1744-1745).
- Découverte de la Vraie Croix (c.1745) Gallerie dell'Accademia de Venise
- La Dernière communion de sainte Lucie (1747-1748)
Après 1750
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- Fresques (1751-1753), Residenz, Wurtzbourg en Bavière. Alors que le bâtiment est presque entièrement ravagé par les bombardement de 1945, la fresque monumentale de l'escalier a été miraculeusement épargnée.
- Récolte de la manne (1751), musée national de Serbie, Belgrade
- Allégorie des Planètes et des Continents(1752), Metropolitan Museum of Art, New York
- La Mort de Hyacinthe (1752-1753), Collection Thyssen-Bornemisza, Madrid
- L'Adoration des mages (1753), Alte Pinakothek, Munich
- Le Couronnement de la Vierge (1754), Kimbell Art Museum, Dallas (modello pour l'Ospedale della Pietà)
- L'Entrée du gonfalonnier Piero Soderini à Florence en 1502 (1754), Ambassade de Suisse, Rome[7].
- Allégorie avec Vénus et le Temps (1754-1758), National Gallery, Londres
- Fresques de la mythologie romaine (1757), villa Valmarana, Vicenza
- Un homme assis et une jeune fille avec un pichet (c.1755), National Gallery, Londres
- Les Vertus théologales (c.1755), musées royaux des beaux-arts, Bruxelles
- Le Martyre de sainte Agathe (dessin), (c.1756), Staatliche Museen, Berlin
- Allégorie du Mérite accompagnée de la Noblesse et de la Vertu (1757-1758), Museo del Settecento Veneziano, Ca' Rezzonico, Venise
- Vision de sainte Anne (1759), Gemäldegalerie, Dresde
- Apothéose de la famille Pisani (vers 1760), musée des beaux-arts, Angers (modèle pour la fresque de la villa Pisani à Stra)
- Le Cheval de Troie tiré dans Troie (1760), National Gallery of Art, Washington
- Vierge au chardonneret (c.1760), National Gallery of Art, Washington
- Jeune femme au perroquet (1760-1761), Ashmolean Museum, Oxford
- Le Triomphe d'Hercule (dessin) (1760-1762), Fondation Bemberg, Toulouse[8]
- Apothéose de la famille Pisani (1761-1762), Villa Pisani, Stra
- Saint Charles Borromée (1767-1769), Cincinnati Art Museum, Cincinnati
- L'Immaculée Conception (1767-1769), huile sur toile, musée du Prado, Madrid
- Gloire de l'Espagne (1762-1766), salle du Trône, palais royal de Madrid
- Apothéose de la monarchie espagnole (1762-1766), antichambre de la Reine, Palacio Real, Madrid
- Vénus et Vulcain (1762-1766), salle des hallebardiers, Palacio Real, Madrid
- La Fuite en Égypte (1762-1770), huile sur toile, 57 × 44 cm, Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne, Lisbonne. Autre version du même sujet, à une date cependant non précisée : La Fuite en Égypte, chapelle de Sant’Atanasio, église San Zaccaria, Venise
- Jeune femme au perroquet, 1758-60
- Apothéose de la famille Pisani (1761-1762).
- Alexandre le Grand à l'atelier d'Apelle (1725-1726).
Postérité
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L'écrivain Marcel Proust parle de son ton de rose en le nommant "un vieux rose cerise"[1].
La copie du tableau de Tiepolo, La Vérité dévoilée par le Temps, choisi par Berlusconi lui-même pour la salle de presse de sa présidence du conseil, a été censurée en par ses conseillers, en cachant le sein dévoilé et visible de la Vérité[9].
Un tableau inédit, récemment découvert dans le grenier d'un château monumental du Sundgau, lui a été attribué et dénommé Portrait d'une dame en Flore. Portrait d'une dame vivant à Würzburg[10].
Notes et références
Notes
- La plus grande fresque de plafond au monde avec ses 677 m2.
Références
- Françoise Monnin, « De Würzburg à Venise avec Tiepolo », Connaissances des arts, no 608, , p. 80-89
- Voir la base de données du British Museum
- Rita de Angelis (trad. de l'italien par Simone Darses), Tout l'œuvre peint de Goya, Paris, Flammarion, , 144 p. (ISBN 2-08-011202-3), p. 83
- Notice du musée
- Clément, Munich
- (fr + en) Olivier Maceratesi, « Dessin du Transport de la Sainte Maison de Lorette de Giambattista Tiepolo », sur http://oliviermaceratesi.fr, (consulté en )
- Office fédéral de la culture, « Biens culturels de la Confédération. Enquête sur la période de 1933 à 1945. », Rapport du groupe de travail de l'office fédéral de la culture, , p.11 (lire en ligne)
- Hercule, Bemberg
- Archives du Monde
- (en) « Found in an attic in France: Rediscovered Masterpiece by Tiepolo - Lost for over 200 years - Goes on public auction ( december 2007 ) Christie’s », sur christies.com, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Svetlana Alpers et Michael Baxandall, Tiepolo et l'intelligence picturale, trad. de l'anglais par Xavier Carrère, Paris, Gallimard, 1996.
- Jean-Pierre Babelon et Nicolas Sainte Fare Garnot, Les Fresques de Tiepolo, Paris, Noêsis, 1998.
- Georges Brunel, Tiepolo, Paris, Fayard, coll. « L'histoire de l'art », 1991.
- Alain Buisine, Les Ciels de Tiepolo, Paris, Gallimard, coll. « L'Infini », 1996.
- Roberto Calasso, Le Rose Tiepolo, trad. de l'italien par Jean-Paul Manganaro, Paris, Gallimard, 2010.
- Guillaume Cassegrain, Valentina Conticelli, José de Los Llanos et al., L'ABCdaire de Tiepolo, textes de Valentina Conticelli, trad. de l'italien par Anne Guglielmetti, Paris, Flammarion, « Paris-Musées », 1998.
- Massimo Gemin et Filippo Pedrocco, Giambattista Tiepolo. L'œuvre peint, trad. de l'italien par Jean-Philippe Follet, Paris, Mengès, 1995.
- Anna Palluchini et Joséphine Le Foll, Tout l'œuvre peint de Tiepolo, catalogue trad. de l'italien par Mathilde Nobécourt, introd. par Yves Bonnefoy, Paris, Flammarion, coll. « Les Classiques de l'art », 1990 [nouv. éd. mise à jour].
- Terisio Pignatti et Filippo Pedrocco, Giambattista Tiepolo. Itinéraires vénitiens, trad. par Anne-Lise Quendolo, Paris, Canal éd., 1996.
- Chantal Eschenfelder, Tiepolo, Könemann, coll. « Maîtres de l'art italien », (ISBN 978-3-8290-0716-0)
Articles annexes
Liens externes
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