Jean-Pierre Babelon

Jean-Pierre Babelon, né le dans le 6e arrondissement de Paris[1], est un historien français.

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Biographie

Jean-Pierre Babelon est le fils de Jean Babelon et le petit-fils d'Ernest Babelon.

Il entre en 1950 à l’École nationale des chartes où une thèse intitulée La demeure parisienne sous Henri IV et Louis XIII lui permet d’obtenir le diplôme d’archiviste paléographe (1954). Il est alors nommé archiviste-adjoint aux Archives départementales de Seine-et-Oise et chargé de mission au château de Versailles, alors qu’il poursuit ses études à l’École du Louvre.

La majeure partie de sa carrière se passe aux Archives nationales comme conservateur du Musée de l'histoire de France, puis conservateur en chef de la section ancienne (1957-1978-1985).

Il poursuit parallèlement ses recherches, en tant que maître de conférence à l’École pratique des hautes études (1969-1985) : J.-P. Babelon travaille sur la France moderne, particulièrement la période des Guerres de religion. Il est notamment un spécialiste de l’architecture de ce temps et du bâti parisien. Il n’abandonne ce poste qu’en 1985, quand il est nommé inspecteur général des Archives de France.

De 1989 à 1996, il dirige le château de Versailles avec le titre de directeur du musée et du domaine national de Versailles et de Trianon puis de directeur général de l’Établissement public du musée et du domaine de Versailles.

Il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1992 et a, à ce titre, été chargé de la conservation du musée Jacquemart-André puis de l’abbaye de Chaalis.

En 2010, il travaille avec le prince Louis de Bourbon pour la réinhumation de la tête présumée du roi Henri IV dans la nécropole royale de la Basilique Saint-Denis. Selon lui, Nicolas Sarkozy prévoit initialement une cérémonie pour mai 2012[2]. Cependant, la controverse autour de la relique et la campagne présidentielle repoussent la date de la célébration, puis le projet est ensuite abandonné par François Hollande[3].

Depuis 2012, il est membre du conseil scientifique du Figaro histoire[4].

Décorations

Œuvres

- Prix Hercule-Catenacci 1976 de l'Académie française
- Prix Monseigneur-Marcel 1983 de l’Académie française
- Prix Bordin 1990 de l'Académie des inscriptions et belles-lettres
  • François Mansart. Le Génie de l’architecture, 1998 (direction)
  • Les Fresques de Tiepolo, 1998 (en collaboration avec Nicolas Sainte-Fare-Garnot)
  • Chantilly, 1999
  • Jardins à la française, 1999 (en collaboration avec Jean-Baptiste Leroux et Mic Chamblas-Ploton)
- Prix Eugène-Carrière 2000 de l’Académie française

Notes et références

  1. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
  2. « Le sort de la tête d'Henri IV entre les mains de... Nicolas Sarkozy », sur larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le ).
    • Stéphane Gabet et Philippe Charlier, Henri IV, l'énigme du roi sans tête, La librairie Vuibert, février 2013, 155 pages, (ISBN 978-2-311-01367-2)
  3. Jean-Christophe Buisson, « Le Figaro fait l'Histoire », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).

Liens externes

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