Gare de Saint-Étienne-Le Clapier

La gare de Saint-Étienne-Le Clapier est une gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux, située Boulevard Pierre Mendès-France à Saint-Étienne, dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Gare de Saint-Étienne.

Saint-Étienne-Le Clapier

La gare en 2014.
Localisation
Pays France
Commune Saint-Étienne
Adresse Boulevard Pierre Mendès-France
42000 Saint-Étienne
Coordonnées géographiques 45° 26′ 14″ nord, 4° 22′ 42″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87726174
Services TER Auvergne-Rhône-Alpes
Caractéristiques
Ligne(s) St-Georges-d'Aurac - St-Étienne
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 52 487 voyageurs (2019)
Altitude 532 m
Historique
Mise en service
Fermeture 1989
Correspondances
Autobus M2M7
Cars Région Loire L16
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne

Depuis 2006, c'est une halte ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre Lyon et Firminy (ou Le Puy-en-Velay), via Saint-Étienne-Châteaucreux.

Situation ferroviaire

Établie à 532 m d'altitude, la gare de Saint-Étienne-Le Clapier est située au point kilométrique (PK) 135,631 de la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux, entre les gares de Saint-Étienne-Bellevue et gare de Saint-Étienne-Carnot. Elle était gare de bifurcation avec la ligne de St-Étienne-Le Clapier à La Béraudière.

Quais et voies de la gare.

Histoire

La construction de la « gare du Clapier » était liée à l'origine[1] à l'exploitation minière du secteur des puits Châtelus ainsi qu'à l'existence de l'embranchement ferroviaire privé construit par la Compagnie des mines de Saint-Étienne, mis en service dès 1846. Descendant de la Béraudière (La Ricamarie) et desservant la batterie de fours à coke des puits de Montmartre, cet embranchement transportait annuellement 100 000 tonnes de houille, ses vestiges sont toujours visibles sur le parc.

Le nom provient du lieu-dit.

En 1851, le plan incliné de la Béraudière-Montrambert est vendu à la Compagnie des chemins de fer de Saint-Étienne à Lyon et l'embranchement de Châteaucreux au Treuil (actuelle plaine Achille) est prolongé jusqu'au Clapier par le viaduc de Carnot. C'est au croisement de ces deux lignes qu'une première[1] gare en bois est installée en 1857.

Bâtiment voyageurs.

L'exploitation ancienne et parfois clandestine des couches de charbon superficielles ainsi que la présence d'anciennes carrières remblayées ont entraîné de nombreux dégâts de surface. Le plus spectaculaire[1] en 1866 voit une locomotive s'enfoncer dans une cavité de quatre mètres de profondeur.

Il est décidé en 1926 la construction[1] d'une nouvelle gare prenant en compte le sous-sol minier (avec un système de vérins semblable à ceux utilisés à la gare de Châteaucreux) réalisée en béton armé sur deux niveaux.

Avec la fermeture successive des différents puits de mines la gare ferme[1] en 1989, à la suite d'un incendie. Elle est laissée à l'abandon jusqu’en 2006, année où une rénovation est décidée. La gare devient une halte, les quais sont réaménagés et l'ancien bâtiment voyageurs est désaffecté et transformé en restaurant. Celui-ci ferme fin 2012[2].

En 2015, la gare avait une fréquentation de 70 018 voyageurs.

L'ancienne gare accueille depuis un centre d'art, une salle de spectacles et un restaurant[3].

Service voyageurs

Accueil

Halte[4] SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à entrée libre, équipée d'abris de quais et de distributeurs automatiques de titres de transports TER.

Desserte

Saint-Étienne-Le Clapier est desservie[4] par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre Lyon et Firminy, via Saint-Étienne-Châteaucreux, et entre Lyon et Le Puy-en-Velay.

Intermodalité

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[4]. Un arrêt permet des correspondances : avec les bus du réseau STAS de la ligne M2 et M7 et la ligne régionale L16 du réseau Cars Région Loire. Enfin, une station d'autopartage Citélib est à disposition à proximité, avenue Augustin Dupré.

À proximité

On trouve notamment le musée de la mine de Saint-Étienne[5], la maison de l'emploi (réalisée par Rudy Ricciotti), la médiathèque centrale de Tarentaize, l'École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne et le Centre de Formations des Apprentis du BTP.

Notes et références

  1. Site archives Saint-Étienne, Tranches d'histoire : Gare du Clapier lire en ligne (consulté le 11 juillet 2015).
  2. S. B., « Le pari de nouvelles halles à Saint-Étienne », sur zoomdici.fr, (consulté le ).
  3. Le « Bistrot de la gare » ouvre son guichet au Clapier, L’Essor, 02/03/2017 Lire en ligne
  4. Site SNCF Ter Rhône-Alpes, Halte ferroviaire de St-Étienne-le-Clapier lire en ligne (consulté le 8 juin 2011).
  5. Ville de Saint-Étienne, Parc-musée de la Mine, Musée pratique (consulté le 11 juillet 2015).

Bibliographie

  • « La gare du Clapier », dans Bulletin des Amis du Vieux Saint-Étienne, n°155, 1989, p. 49 (réf 10 C 24/11 archives municipales St Étienne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Bas-Monistrol St-Étienne-Bellevue TER Auvergne-Rhône-Alpes St-Étienne-Carnot Saint-Étienne-Châteaucreux
Firminy ou Le Puy-en-Velay St-Étienne-Bellevue TER Auvergne-Rhône-Alpes St-Étienne-Carnot Saint-Étienne-Châteaucreux ou Lyon-Perrache ou Lyon-Part-Dieu
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