Fontjoncouse

Fontjoncouse est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Fontjoncouse

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
Maire
Mandat
Christophe Tena
2020-2026
Code postal 11360
Code commune 11152
Démographie
Population
municipale
130 hab. (2018 )
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 02′ 57″ nord, 2° 47′ 21″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 420 m
Superficie 27,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Fontjoncouse
Géolocalisation sur la carte : Aude
Fontjoncouse
Géolocalisation sur la carte : France
Fontjoncouse
Géolocalisation sur la carte : France
Fontjoncouse

    Ses habitants sont appelés les Fontjoncousois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Fontjoncouse appartient au pays des Corbières, et plus exactement aux basses Corbières méditerranéennes.

    De fait, les fonds de terrain cultivables y sont plutôt rares et les nombreuses bergeries ruinées qui subsistent attestent d'une économie locale jadis largement orientée vers le pastoralisme.

    Le territoire de la commune affecte approximativement la forme d'un triangle pointant vers le bas. L'angle nord-est du tracé des frontières communales dessine, lui, un angle presque droit, au lieu-dit Borne des trois seigneurs, probable souvenir d'une transaction fixant les limites des terroirs des communautés de Fontjoncouse et de ses voisines Thézan-des-Corbières et Saint-André-de-Roquelongue[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Les altitudes s'échelonnent entre 69 et 421 mètres, l'agglomération elle-même se situant dans une petite dépression de terrain (220–240 m d'altitude), bordée au nord et à l'est de collines basses, et, au sud, par l'imposant plateau du Devès. D'une manière générale, le territoire de la commune est nettement compartimenté par les multiples collines et plateaux qui la couvrent.

    Parmi les plus notables hauteurs de la commune, figurent celles du Devès (321 m), du Pech de la Selve (324 m), du Pech Fourcan (236 m), du bois de Blazy (371 m), du Pech Barbu (384 m), de Mont Redonnel (353 m), de Mont Redon (368 m), ainsi que celle du Cap Ventoux sur le plateau de Monedières (351 m). Le point culminant de la commune (421 m) se situe au sud de la crête rocheuse de La Cadorqua, au lieu-dit la Vigie, non loin des ruines de l'ermitage Saint-Victor.

    Fontjoncouse se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    L'Aussou prend sa source sur le territoire de la commune.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 762 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durban-Corbières », sur la commune de Durban-Corbières, mise en service en 1989[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 670 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Fontjoncouse est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (9,7 %), cultures permanentes (7,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le lieu figure dans un acte de 795, comme désignant une villa (domaine agricole) sous la forme Villare eremum… que vocant Fontes… in villa Fontejoncosa[21]. Les mentions postérieures courant du IXe au XIIe siècle relevées par Antoine Sabarthès, avec quelques variantes, s'en écartent peu, agrégeant, ou non, les deux éléments du nom : Villare Fontes (815), In Fonteginoso=Fontjuncoso (992), In Fonte Joncoso (1056), Castrum quod vocatur Fonte Joncoso (1106), Fontjonquiosa…, Fontjoncoisa (1121-1149), Villa de Fontibus seu Sancta Maria de Fonte (1127), Funt junchusa (1156), Castrum de Fonte Juncoso (1157), Fontjonchosa (1160), In Fonte Joncoso (1161), Font Jancosa (1196), De Font Jonchoso (1196), Fongoncouze (1595), Fontjoncouze (1781)[22].

    Il s'agit d'un type toponymique méridional en Fons- / Font- « source »[23] (type de formation qui ne se rencontre pas au nord de la Loire, où l'on préfère Fontaine- au sens ancien de « source »). Cette interprétation est corroborée par la présence d'une source qui existe encore à l'heure actuelle au pied du noyau villageois.

    Le second élément -joncouse est un adjectif en -osa, suffixe latin qui se poursuit en occitan, francisé en -ouse par la suite. Il correspond du français -euse. -jonc- représente le mot latin juncu(s) > occitan jonc « jonc », d'où le sens global de « source où il y a des joncs », « source aux joncs »[23].

    Même type de formation toponymique que Fontpédrouse < « font pedrosa » = « source pierreuse » dans les Pyrénées-Orientales.

    Histoire

    Le castrum (édifice fortifié) et, partant, l'indice d'une agglomération naissante, est attesté dès 1106 (cf. "Étymologie"). L'abbé Sabarthès signale d'ailleurs la seigneurie comme étant une des plus anciennes de l'archevêché de Narbonne "car elle remonte, en partie du moins, à 1056"[24]. L'archevêque de Narbonne, une fois éteinte la famille des seigneurs châtelains de Fontjoncouse, devient par la suite seul seigneur du lieu jusqu'à la Révolution, "sauf deux petits fiefs, Rieupaut et le Pech de Saint-Victor"[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Eric Brissot    
    mars 2001 2008 Mauricette Puech PS  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2018, la commune comptait 130 habitants[Note 5], en diminution de 15,03 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    176179188274289314314299284
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296278278286315370308280256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    278250205215208231200158176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    17314111091102119133146131
    2018 - - - - - - - -
    130--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie repose essentiellement sur la viticulture avec le cru Corbières (AOC).

    L'auberge du Vieux Puits, restaurant classé 5 toques au guide Gault et Millau 2009, 3 étoiles au guide Michelin 2010 et « meilleur restaurant gastronomique du monde » sur TripAdvisor en 2020[29] (sur la base des avis laissés par ses clients).

    Culture locale et patrimoine

    Église Sainte-Léocadie de Fontjoncouse

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Léocadie de Fontjoncouse. L'église paroissiale et remparts adjacents ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948[30].
      • Mur nef et portail : fin XIIe début du XIIIe.
      • Chevet : XIVe siècle.
      • Chapelles latérales : plus récentes.
      • Remparts : contemporains de la nef. Fontjoncouse a été créé à la fin du VIIIe siècle par un Espagnol émigré, Jean qui obtint en 793 une « Aprision » c'est-à-dire le droit de défricher une terre inculte et d’en avoir la propriété. Jean et ses compagnons y construisirent une église sous l’invocation de sainte Léocadie, sainte espagnole. Au Xe siècle, cette église fut donnée à l’évêque de Narbonne par Jean et Oda seigneur de Fontjoncouse ; dans cet acte, elle est qualifiée de « Mater ecclesia ipsius loci, quam vocant S. Leucadian » une seconde église étant dédiée à saint Christophe et une troisième à saint Victor. Il n’est pas douteux que le lieu ne fut fortifié dès l’origine quoique le terme castrum  n’apparaisse qu’en 1106. Ces remparts s’appuient à l’église en dessinant un ovale irrégulier percé d’une seule porte. Celle-ci masquée par la végétation existe encore : son arc en plein cintre peut être rapporté au XIIIe siècle. Les nombreux textes qui se rapportent à la seigneurie archiépiscopale de Fontjoncouse, s’ils constituent un ensemble précieux pour l’étude des droits féodaux du XIIe au XIVe siècle, ne contiennent rien qui nous éclaire sur l’édification de l’église actuelle et les remparts. En dépit de certains acharismes, il ne semble pas que la nef et le portail soient antérieurs au XIIe siècle et on notera avec curiosité qu’à ces chapiteaux romans frustes et primitifs, les bouquets de feuillage s’alignent sur deux rangs en frise continue. Pas de remaniements importants, murs consolidés par quelques contreforts, couvert refait en 1869.

    Description : nef romane voûte en berceau brisé appareillé ; murs très puissants (1,50 m d’épaisseur). Assises des parements : 31-35-31 et de hauteur avec quelques galets plats dans les lits. Les deux travées de la nef sont séparées par un arc doubleau de profil rectangulaire, reposant sur des piliers demi-circulaires engagés. Les chapiteaux sont cantonnés de têtes d’angle très saillantes, la corbeille garnie de feuilles très simples : feuilles tréflées portées par de longues tiges recourbées ou encore feuilles à deux folioles ; à l’arc triomphal, ce sont des feuilles simples posées sur deux rangs. Hauts tailloirs nus. La 1re travée est voûtée en pierres d’appareil, la 2e voûtée d’un lattis cintré. Malgré son aspect gothique, le sanctuaire est d’origine romane, comme le montrent les piliers engagés demi-circulaires dont les chapiteaux présentent des décors semblables à ceux de la nef ; ces supports sont seulement plus maigres. Il est voûté sur ogives avec formerets ; la clef ornée d’une simple rosace présente un texte de renfort dans l’angle obtus. Il n’est pas douteux que ce chevet n’ait été remonté à l’époque gothique comme le montre en plan la disposition des murs et leur épaisseur relativement faible ; il resterait à déterminer si les piliers supports d’aspect roman sont des éléments remployés ou si leur style a été influencé par celui des supports de la nef ; on regrettera pour cette étude l’absence des bases qui sont toutes mutilées ou refaites. Les chapelles latérales du sanctuaire ne présente aucun caractère et sont probablement récentes. Une corniche, chanfrein et listel court tout le long de la nef. Le clocher barlong est adossé au mur occidental ; les liaisons prouvent qu’il est plus récent que ce mur.

    Portail : il s’ouvre au nord de la travée de fond. C’est un portail en plein cintre à quatre rouleaux tympan, de 1,80 m d’ouverture sur 2,55 m de hauteur. Les 6 claveaux de l’arc intérieur mesure ..de hauteur. L’arête de chaque rouleau est travaillée en boudin ; une archivolte de l’intérieur repose sur des culs de lampe, têtes couronnées de cheveux en dents de scie et elle est ornée au sommet d’une tête en relief informe. Cette archivolte se situe entre la 3e et le 4e rouleau ; ce dernier non arête travaillée, non en boudin mais en chanfrein de 78 mm à cône plan à la base.

    Matériaux de construction : calcaire éocène, extrait sur place ; arcs en turret caverneux, provenance probable : Fabrezan. Historique : lorsque Jean et Oda, seigneur de Fontjoncouse, cédèrent le domaine, en 963, à l’archevêque de Narbonne, la chapelle de Saint-Victor existait déjà, comme en fait foi le texte de ce document : « cum ecclesiis suis quae sunt fundatae, una…..,alia……, un honore sancti Victoris » Situé sur un sommet abrupt, dans un site sauvage et d’accès pénible, cette chapelle pouvait tenter les fondateurs de l’ermitage isolé du monde. C’est ainsi que Pierre de Lerce, dont l’histoire est bien curieuse, tenta d’y fonder un monastère. Pierre de Lerce était un religieux de Fontfroide qui, en 1177, se rendit coupable du crime d’apostasie pour avoir fondé le couvent sans le consentement de l’abbé. Son intention était de fonder lui-même une communauté religieuse. Il n’était pas de ceux qui n’ait dû s’assurer, auparavant, de puissants appuis. L'abbé de Fontfroide s’abstint de fulminer contre lui et, d’autre part, il reçut des seigneurs du pays des dons importants. En 1197, Gaucerand de Fontjoncouse lui donna des terrains dans le lieu de Montveyre, dominé par le Pech de Saint-Victor, à la condition de construire un monastère dont les femmes seraient exclues. La fondation lui fut confirmée en 1200, avec exemption des dîmes, gabelles et autres taxes ; le donateur se réservait le droit d’entrer dans le nouveau monastère comme religieux quand il voudrait. En 1198, Pierre de Lerce acheta, moyennant 500 sols anciens, un domaine voisin, de Guillaume de Durban. Parmi d’autres ventes et donations qui s’échelonnent de cette date à 1202, on note celle de Reymont de Jonquières de Durban. Toutes ces mutations furent sanctionnées et confirmées par le vicomte Amalric de Narbonne en 1202. Ce monastère n’eut qu’une durée éphémère : dès 1206, à la suite de circonstances mal établies, Pierre de Lerce demanda à l’abbé de Fontfroide son pardon, l’obtint et rentra dans cette abbaye avec les frères de Montveyre. Le monastère de Fontfroide y gagna ce nouveau domaine dont Guillaume de Durban lui confirma la possession à partir du jour des calendes de l’inventaire relatif à cette confirmation, note 5 : « … Pierre de Lerce qui avais bâtit le monastère de Montveyre qu’il avais donné audit Fontfroide avec tous ses biens, reconnaissant qu’il avait créé ledit monastère de Montveyre sans le consentement dudit abbé ... »

    • Dolmen de Pallats :
    • Dolmen de Bellongue
    • Dolmen del-Palet, sépulture néolithique, date du chalcolithique bronze ancien.
    • L'Arche, arche naturelle, serait la seule de l'Aude.
    • Sentier pédestre au pied du Pech Saint-Victor
    • Sentier pédestre de l'Arche
    • Point de vue panoramique : 2 tables d'orientation situées sur le mont St-Victor
    • Vestiges romains
    • Moulins, la commune compte 6 moulins: un moulin à vent dit des Amarels, en ruine, situé sur le Devès au dessus du village et 5 moulins à eau situés sur le bord de la rivière Ripaud. Le 1er se situe au lieu-dit Mourels, le 2e dit du Carlat, situé sur le bort de la route, le 3e se trouve sous le grand pont, dit du Laurier, le mieux conservé, il conserve encore sa meule dormante. Du 4e, il ne reste que les 4 murs dit du Bexen, et le dernier, dit des 3 peupliers, est actuellement une habitation.
    • Grottes, il y a 4 grottes sur la commune.
    • Site d'escalade de Bellongue
    • Dinosaure, des fouilles sur un gisement du Maastrichtien supérieur ont permis de découvrir des restes d'hadrosaure.
    • Fontaines, la fontaine située au centre est à l'origine du nom du village Fontejoncosa, la fontaine des joncs. Sa forme actuelle date de 1888. La commune est riche de plusieurs fontaines, et en particulier la fontaine du Laurier sur le bord du Ripaud.
    • Lavoir, sa construction date de 1895.
    • Château (détruit) : à la fin du XVIIIe siècle déjà, le château, propriété de l'archevêque de Narbonne, est signalé comme étant "ruiné"[31].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la crosse épiscopale d’or adextrée d’une mitre du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gauthier Langlois, « Petits établissements monastiques masculins des Corbières : un encadrement religieux dense (IXe-XIIIe siècle) », dans Bulletin de la Société d’études Scientifiques de l'Aude, t. CXIII, (ISSN 0153-9175, lire en ligne), p. 51-68

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Durban-Corbières - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Fontjoncouse et Durban-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Durban-Corbières - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Fontjoncouse et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Vol. 2, paragraphe 12, de Devic (Dom. Cl.), Vaissète (Dom. J.), Histoire générale du Languedoc, Toulouse, 1874-1892, éd. Privat, 15 vol.
    22. Abbé Antoine Sabarthes, Dictionnaire topographique du département de l'Aude, Paris, 1912, Imprimerie nationale, 595 p.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 294b
    24. Abbé Antoine Sabarthes, Le dernier livre vert de l'archevêque de Narbonne], Narbonne, 1895, Impr. F. Gaillard, 112 p. - p. 64-65 ; l'auteur cite à l'appui la cote G 7 des Archives départementales de l'Aude.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. Cette auberge d’Occitanie est élue « meilleur restaurant gastronomique du monde » sur TripAdvisor
    30. « Eglise paroissiale Sainte-Léocadie et remparts adjacents », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    31. Abbé Antoine Sabarthes, Le dernier livre vert de l'archevêque de Narbonne, op. cit., p. 66.
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