Eunuque

Un eunuque est un homme castré. La castration se limite généralement à l'ablation des testicules mais il arrive qu'elle concerne également le pénis, connue alors sous le nom de pénectomie (souvent avec un tube inséré pour garder l'urètre ouvert).

Traité des Eunuques, 1707.

Le mot vient du grec ancien : εὐνή / eunḗ lit ») et ἔχω / ékhō garder »), soit « gardien du lit » (en latin cubicularius) — ce qui atteste le rôle traditionnel de l'eunuque comme gardien du harem.

Histoire

Chine et Extrême-Orient

Dans la Chine ancienne, la castration était à la fois une punition traditionnelle (jusqu'à la dynastie Sui) et un moyen d'obtenir un emploi dans le service impérial. À la fin de la dynastie Ming, il y avait 70 000 eunuques (宦官 huàn'guān, ou 太監 tàijiān) dans la Cité interdite[1]. La valeur d'un tel poste était importante car elle pouvait permettre d'obtenir un pouvoir immense qui dépassait parfois celui du premier ministre. Cependant, la castration par elle-même fut finalement interdite[2]. Le nombre d'eunuques n'était plus estimé qu'à 470 en 1912, lorsque la fonction fut abolie. La justification de cette obligation pour les fonctionnaires de haut rang était la suivante : puisqu'ils ne pouvaient procréer, ils ne seraient pas tentés de prendre le pouvoir pour fonder une dynastie.

À certaines périodes, un système similaire a existé au Viêt Nam[1], en Inde[1], en Corée et dans d'autres contrées du monde.

Occident antique

La pratique de la castration était également installée en Europe dès l'antiquité chez les Grecs et les Romains. Aux périodes les plus anciennes, elle a surtout concerné le domaine religieux. Ceux qui vénéraient la déesse Cybèle par exemple pratiquaient des rituels d'auto-castration (sanguinaria).

Judaïsme

La Bible hébraïque (Tanakh) évoque à plusieurs reprises[3] le mot hébreu sârîs (סריס) dont une racine a le sens de « castrer »[4], couramment traduit par « eunuque », mot qui peut aussi désigner celui qui n'a pas de descendance[5], un étranger (נכר), un serviteur (ebed) ou un chambellan (cariyc)[4], un haut fonctionnaire du pouvoir[6],[7],[8] comme « Ebed-Mélec (trad. « roi-serviteur »), l'Ethiopien, eunuque attaché à la maison du roi » (Jérémie 38:7). Dans le Livre d'Esther, l'eunuque (sârîs) Hagui est le gardien du harem du roi perse Assuérius (Xerxès Ier) et plusieurs autres (Shaashgaz, Hathac) gravitent autour de lui.

La loi mosaïque fustigeant la pratique courante de la castration des peuples alentour[6], l'interdit formellement[9],[10] chez l'animal[11] comme chez l'homme[12] (ainsi que la stérilisation de la femme[13]) et incitant plutôt au mariage et à la procréation[14],[15],[9], considère a priori que les eunuques en tant qu'hommes castrés seraient indignes de participer à l'assemblée d'Israël (Deutéronome 23:1-2)[10] mais sous la royauté juive, cette institution fait face à une réalité et accueille l'eunuque dans la communauté (Jérémie 29:2-5 et Isaïe 56:3-5)[16],[17] :

« Que l'eunuque qui s'attache à l'Eternel ne dise pas : "Hélas ! Je ne suis qu'un arbre desséché !" Car ainsi s'exprime l'Eternel : "Aux eunuques qui observent Mes sabbats, qui se complaisent à ce que J'aime, qui s'attachent à Mon alliance, à eux, J'accorderai, dans Ma maison et dans Mes murs, un monument, un titre qui vaudra mieux que des fils et des filles ; Je leur accorderai un nom éternel, qui ne périra point. »

Christianisme

Le Diacre Philippe baptisant l'eunuque, J.-F.-F. Godefroy de Veaux, v. 1780.

Dans le Nouveau Testament (Matthieu 19:12), il est fait allusion aux différents types d'eunuques :

« Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. »

L'expression « eux-mêmes, à cause du royaume des cieux » est souvent interprétée par l'adoption de la chasteté par le célibat et non pas celle de la castration physique[8].

Dans Actes 8:27 à 8:39, il est raconté que le diacre Philippe baptise l'eunuque éthiopien, trésorier de la reine Candace d'Éthiopie, rentrant par la route de Jérusalem dans son pays[18].

Dans Ésaïe 56:3 l'impossibilité pour l'eunuque d'avoir une descendance ne doit pas se transformer en plainte mais doit être considérée comme une bénédiction, le prophète déclarant « Que l'étranger qui s'attache à l'Éternel ne dise pas : L'Éternel me séparera de son peuple ! Et que l'eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ! Car ainsi parle l’Éternel: Aux eunuques qui garderont mes sabbats, Qui choisiront ce qui m'est agréable, Et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom Préférables à des fils et à des filles; Je leur donnerai un nom éternel, Qui ne périra pas. »

Dans le Livre des Rois il est fait mention d'un eunuque nommé Nethan Mélec. Rois 23:11 « Il fit disparaître de l'entrée de la maison de l'Éternel les chevaux que les rois de Juda avaient consacrés au soleil, près de la chambre de l'eunuque Nethan Mélec, qui demeurait dans le faubourg ; et il brûla au feu les chars du soleil. » et Rois 25:19 « Et dans la ville il prit un eunuque qui avait sous son commandement les gens de guerre, cinq hommes qui faisaient partie des conseillers du roi et qui furent trouvés dans la ville, le secrétaire du chef de l'armée qui était chargé d'enrôler le peuple du pays, et soixante hommes du peuple du pays qui se trouvèrent dans la ville. »

Dans le livre de la Sagesse (Chapître 3 verset 14) : « Heureux encore l'eunuque qui de sa main n'a pas fait l'iniquité et qui n'a pas conçu de pensées criminelles contre le Seigneur! Il recevra une récompense de choix pour sa fidélité, et il aura dans le temple du Seigneur le sort le plus désirable. »

France

En France médiévale, celui qui se rend coupable d'homosexualité ou de bestialité est castré dans le meilleur des cas, il est transformé en eunuque par l'ablation de ses testicules, comme le montre cette illustration d'une « coutume de Toulouse » au XIIIe siècle.

Castration pour homosexualité ou bestialité, France, 1296.
Eunuque gardien de harem.

Empire byzantin

Concernant l'Empire byzantin, les eunuques sont attestés à l'époque proto-byzantine, mais jouent un rôle politique majeur à partir du développement du cubiculum impérial. On les retrouve essentiellement à Constantinople, notamment au palais impérial mais on en retrouve en province dans des cubicula de hauts personnages imitant l'empereur. Le recrutement est longtemps venu des pays étrangers puis s'est modifié à partir du VIIe siècle avec un recrutement axé en Asie Mineure et en Paphlagonie. Les eunuques étaient issus de toutes les couches sociales, sans distinction et aucune charge n'était fermée aux eunuques mise à part celle d'empereur. Certains devinrent patriarches, commandant d'armées ou directeur des services fiscaux.

Eunuque du sultan ottoman, 1870.

Empire ottoman


Dans l'Empire ottoman et autres terres musulmanes, des eunuques (appelés hadım en turc) étaient affectés à la garde et à l'administration des harems ou sérails, c'est-à-dire de l'habitation privée dans lesquelles les épouses et concubines d'un homme important étaient logées et tenues à l'écart du monde. Un homme non châtré autre que le maître de maison n'aurait pas pu être admis dans une telle enceinte, de peur qu'il n'entretienne une liaison avec une des épouses. On pensait que la castration ôtait les désirs sexuels et la possibilité de coït. Si l'on en croit Voltaire, c'était loin d'être toujours le cas, puisqu'il nous dit dans le Dictionnaire philosophique à l'article « Joseph » :

« Le kisler-aga, eunuque parfait, à qui on a tout coupé, a aujourd’hui un sérail à Constantinople : on lui a laissé ses yeux et ses mains, et la nature n'a point perdu ses droits dans son cœur. Les autres eunuques, à qui on n'a coupé que les deux accompagnements de l'organe de la génération, emploient encore souvent cet organe. »

On trouve des descriptions similaires dans les Lettres persanes de Montesquieu[19].

Perpétuation en Occident

Farinelli (1705-1782), le plus célèbre des castrats.

À l'époque chrétienne, la pratique se perpétua en Occident ; comme les femmes n'étaient pas autorisées à chanter dans les églises, leur place était prise par les castrats. La pratique demeura populaire jusqu'au XVIIIe siècle et en partie au XIXe siècle. Le castrat italien Alessandro Moreschi, duquel il existe un enregistrement, ne mourut qu'au début du XXe siècle.

La secte russe du XVIIIe siècle, Skoptzy (скопцы), est un exemple de culte de la castration. Ses membres voyaient cela comme une voie pour renoncer aux péchés de la chair. Au XXe siècle, plusieurs membres du culte de la Porte du Paradis ont également été trouvés castrés - apparemment volontairement - pour les mêmes raisons.

Les eunuques dès le ventre de leur mère ?

Dans Matthieu 19:2, l'évangéliste évoque ce type d'eunuques dits « dès le ventre de leur mère »[20],[21].

Dans le Digeste (ou Pandectes) créé par Justinien, qui correspond à une modernisation de toute la législation antique ainsi qu’à une synthèse de la jurisprudence antique au VIe siècle, les eunuques sont décrits comme « non pas malades ou défectifs » et comme capables physiquement de la procréation[22] — c'est-à-dire, à moins qu'une « partie nécessaire » de leur anatomie ne leur manque[23][pas clair]. Cela implique que quelques eunuques ont un corps complet. On lit que le mot « eunuque » est une désignation générale qui inclut tant les eunuques « naturels » que ceux qui avaient souffert quelque blessure physique[24].

Les eunuques se distinguent des castrati dans la loi de Rome : les eunuques, si non castrés, pouvaient se marier[25], instituer des héritiers[26], et adopter les enfants[27], droits dont les castrati étaient exclus. Certains chercheurs montrent que les sociétés eunuques byzantines n'incluaient pas seulement les hommes castrés mais aussi les homosexuels, les transgenres, les ascètes, les célibataires, et une partie importante des hommes qui étaient impuissants ou désintéressés des femmes pour des raisons diverses[28].

En Inde, une étude récente[Laquelle ?] des « eunuques » relève que seulement 8 % étaient vraiment castrés, et moins d'1 % étaient intersexés (hermaphrodites). La plupart des eunuques indiens étudiés étaient des homosexuels efféminés ou des travestis transgenres, ce qui pousse plusieurs historiens à se demander si une telle réalité n'existait pas aussi dans d'autres cultures « eunuques »[réf. nécessaire].

Spiritualité chrétienne

Dans l'évangile selon Matthieu, on trouve cette parole de Jésus-Christ : « Certains se font eunuques pour le Royaume des Cieux ». (Mt 19,12). Cette parole a été interprétée de manière différente selon les traditions chrétiennes. La plus commune, dans l'orthodoxie et le catholicisme, est d'y voir un appel à la continence volontaire de la part de Jésus afin de se consacrer totalement à la prière et l'évangélisation. Concrètement cela se traduit par un engagement monastique.

Le théologien Origène est connu pour avoir interprété cette parole à la lettre. Ce geste lui fut reproché, et il le regretta plus tard, estimant que l'incapacité de copuler physiquement ne lui permettait pas pour autant d'être chaste au niveau du cœur comme le Christ le demande (« Moi je vous dis que celui qui regarde une femme avec envie a déjà commis l'adultère avec elle en son cœur. » Mt 5,28).

Pathologie

La relation pathologique au corps caractérisée par le désir d’être un eunuque est appelée le syndrome skoptique, nom formé d'après la secte russe Skoptzy et codée dans le DSM-IV à la section 302.6. Il est considéré comme une paraphilie.

Contrairement aux individus émasculés après la puberté ‑ eunuques de harem, esclaves, mystiques auto-mutilés (hijras en Inde, Skoptzys en Russie...) ‑ les castrats encouragés en 1588 par le pape Sixte V suite à interdiction pour les femmes de se produire sur scène, que ce soit au théâtre ou à l’opéra, interdiction réitérée plus tard par la pape Innocent XI, les eunuques modernes subissent l’ablation ou l’écrasement des testicules, mais conservent la verge et la plupart des garçons étaient castrés entre huit et dix ans, l’opération n’avait jamais lieu avant sept ans, exceptionnellement à douze. L’âge revêt une importance capitale : l’incidence sur l’organisme n’est pas la même si la castration est pratiquée avant ou après la puberté ; d’autre part, l’impact sur le développement du sexe de l’adolescent, sur sa libido varie considérablement selon que l’opération a lieu à l’âge de sept ans ou au début de la période pubertaire.

Chez les hommes qui souhaitent se faire castrer et devenir eunuques ou ceux qui le sont déjà, la principale raison évoquée est celle d'atteindre un état qui les libèrerait des pulsions sexuelles[29]. D'après les informations recueillies à ce jour, il est identifié trois facteurs qui encouragent le désir de castration : la violence faite aux enfants (y compris les menaces de castration de l'enfant par les parents), l'exposition à la castration d'animaux au cours de l' enfance et l'abstinence sexuelle dans une démarche religieuse. La plupart des hommes désirant être eunuques ne veulent pas changer leur sexe d'homme à femme mais se considèrent comme d'un « genre neutre »[30].

Les actes d'autocastration restent extrêmement rares et surviennent la plupart du temps sur un terrain psychotique ou secondairement à la suite d'un abus de drogue ou d'alcool. Ils sont potentiellement graves par les complications sexuelles et urinaires qu'ils peuvent entraîner. La première description scientifique d'une autocastration a été faite en 1901[31] mais depuis, les cas publiés sont rares[32].

Légendes

Suivant le Dictionnaire de la mauvaise information[33] de Tom Burnham, les eunuques ne pouvaient pas avoir de coït avec les femmes du harem qu’ils surveillaient. Cependant, si la castration intervient après la puberté, ce qui était le plus fréquent pour les serviteurs, il peut y avoir érection et donc coït, mais sans pouvoir féconder. Toujours selon Burnham, beaucoup de femmes préfèrent avoir ces eunuques comme amants car ils n’éjaculent pas et peuvent tenir l’érection plus longtemps.
Ne pouvant procréer, leur présence est acceptée par les empereurs : ce n'est pas le plaisir des femmes qui n'est pas admis, c'est l'éventualité d'un bâtard.[réf. souhaitée]

Eunuques chinois célèbres

Notes et références

  1. (en) « Eunuchs »
  2. (en) « The Eunuchs of China »
  3. Occurrences de sârîs/carijc in Genèse, Rois, Chroniques, Esther, Isaïe, Jérémie, Daniel. Lire en ligne
  4. « La signification de Cariyc en hebreu est eunuque en français | Bible :: Bible :: EMCI TV », sur emcitv.com (consulté le )
  5. Jacques Kohn, « Les eunuques d’Isaïe », sur Cheela, (consulté le )
  6. Voir les eunuques Shaashgaz, Hégué ou Hathac cités dans le Livre d'Esther, lire en ligne
  7. Guy Couturier (Université de Montréal), « Eunuque : vraiment? », sur www.interbible.org, (consulté le )
  8. Yves Petrakian, « EUNUQUE », sur TopChretien (consulté le )
  9. shlomit12, « 01. Interdit de la castration | Pniné Halakha » (consulté le )
  10. Commandement no 167 : Ne pas laisser un eunuque contracter de mariage avec des Juifs – Deutéronome 23, 2. Lire en ligne la liste des 613 commandements aux Juifs
  11. Commandement no 168 : Ne pas offrir à D.ieu d'animal (mâle) castré – Lévitique 22, 24. Lire en ligne le résumé des 613 commandements aux Juifs
  12. « Écrasé, broyé, démembré, châtré : vous n’offrirez pas ceux-là à l’Eternel, et en votre pays vous n’en ferez point », Lv. 22:24
  13. shlomit12, « 05. L’interdit de provoquer la stérilité d’une femme | Pniné Halakha », (consulté le )
  14. « Dieu les bénit et leur dit : “Croissez et multipliez, emplissez la terre” », Gn 1:28 ; cf. aussi 1:22, 8:17, 9:1 et 9:7)
  15. « Mariez-vous et ayez des fils et des filles, donnez des femmes en mariage à vos fils et des maris à vos filles, pour qu'elles mettent au monde des fils et des filles ! Augmentez en nombre là où vous êtes et ne diminuez pas ! », Jér. 20:6
  16. Voir la traduction hébreu-français sur Sefarim
  17. shlomit12, « 06. « Je leur accorderai en ma maison… » – Daniel, ‘Hanania, Mishaël et Azaria | Pniné Halakha », (consulté le )
  18. Hubbard, D. A. (1962). "Ethiopian eunuch". In Douglas, J. D. New Bible Dictionary. IVF. p. 398.
  19. Lettres persanes sur le site alyon.org ; lire en particulier la lettre IX.
  20. Selon L. Segond, lire en ligne
  21. Steffek Emmanuelle, « Quand juifs et païens se mettent à table (Ac 10) », Études théologiques et religieuses, 2005/1 (Tome 80), p. 103-111. Lire en ligne
  22. Digeste 21.1.6.2
  23. D 21.1.7
  24. D 50.16.128
  25. D 23.3.39.1
  26. D 28.2.6
  27. Codex Iustinianus, 1.11.9
  28. Kathryn Ringrose, Living in the Shadows: Eunuchs and Gender in Byzantium, chapitre I in Gilbert Herdt, Third Sex, Third Gender: Beyond Sexual Dimorphism in Culture and History, New York, éd. Zone Books, 1996, p. 85-109
  29. J. Richard Wassersug, et al. « New Age Eunuchs: Motivation and Rationale for Voluntary Castration », Archives of Sexual Behavior 2004; 33: 433-442.
  30. Johnson TW, et. Al., « Eunuchs in contemporary society : characterizing men who are voluntarily castrated » (part I), Journal of Sexual Medicine, 2007; 4: 930-945.
  31. Stroch D. : Self-castration. Letter to the Editor. JAMA, 1901 ; 36 : 270.
  32. L'automutilation génitale : à propos de 3 cas. Progrès en Urologie (2004), 14, 540-544.
  33. Tom Burnham, The Dictionary of Misinformation, Thomas Y. Crowell, 1975.

Annexes

Bibliographie

  • Olivier de Marliave, Le monde des eunuques, La castration à travers les âges, Paris, éditions Imago, 2011 (ISBN 2-8495-2124-8)

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la sexualité et de la sexologie
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