Ennezat

Ennezat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Ennezat

Église d'Ennezat.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans
Maire
Mandat
Fabrice Magnet
2020-2026
Code postal 63720
Code commune 63148
Démographie
Gentilé Nazadaires
Population
municipale
2 483 hab. (2018 )
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 55″ nord, 3° 13′ 28″ est
Altitude Min. 308 m
Max. 333 m
Superficie 18,31 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ennezat
(ville isolée)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aigueperse
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Ennezat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Ennezat
Géolocalisation sur la carte : France
Ennezat
Géolocalisation sur la carte : France
Ennezat
Liens
Site web ennezat.fr

    Ses habitants sont appelés les Nazadaires.

    Géographie

    Localisation

    Ennezat est située au cœur de la Limagne, riche terre de l'Auvergne, entre deux rivières, l'Ambène et la Morge, à huit kilomètres de Riom.

    Sept communes sont limitrophes d'Ennezat[1] :

    Hydrographie

    La commune est traversée par l'Ambène[1].

    Voies routières

    Les deux principales routes départementales traversant, et contournant la ville par le sud et l'est, sont la D 210, reliant Clermont-Ferrand et Chappes au sud, et Randan et Vichy vers le nord, et la D 224 reliant Riom à l'ouest et Maringues à l'est. La D 210f relie la D 224 au giratoire avec les D 210 en direction de Chappes ou de Vichy, à la D 210g traversant le centre-ville du nord au sud[1].

    La ville bénéficie d'un accès autoroutier à l'ouest, qui peut être emprunté par les routes départementales 224 et 2009 afin de rejoindre l'échangeur no 13 de l'autoroute à deux numéros A71-A89.

    Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 20 (en direction de Clerlande au nord-ouest, avec antenne D 20b), 51 (vers Martres-sur-Morge, avec antenne D 51a desservant les usines Limagrain), 83 (vers l'ouest : Riom), 84 (au nord-est de la commune, reliant Champeyroux, commune de Saint-Ignat, à Entraigues), 425 (à la frontière avec Riom) et 429 (vers Villeneuve-l'Abbé, commune de Saint-Ignat)[1].

    Transport ferroviaire

    La ligne de Vichy à Riom traverse le nord-ouest de la commune et longe les usines Limagrain ; une gare (Ennezat - Clerlande) est implantée sur la ligne, mais elle est fermée aux voyageurs.

    La gare la plus proche ouverte aux voyageurs est celle de Riom - Châtel-Guyon.

    Transports en commun

    La ligne 70 du réseau Transdôme (Clermont-Ferrand – Ennezat – Thuret) dessert la commune[2].

    La ligne 3 du réseau RLV Mobilités (Châtel-Guyon – Piscine Riom – Gare SNCF Riom – Ennezat) dessert la commune depuis le [3].

    Urbanisme

    Typologie

    Ennezat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ennezat, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 484 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Le nom a été modifié pendant le Bulletin des lois de 1801 : Ennozat[14].

    Histoire

    Le site a été occupé tôt par les Gaulois et les Romains, installés sur des buttes (découverte de débris divers, probablement préceltiques).

    C'était un lieu de passage important (de par sa situation géographique : Ennezat s'ouvre sur le bassin parisien), un carrefour entre plusieurs terroirs (montagnes, coteaux, plaines céréalières), comme toutes les villes de Limagne.

    Au Moyen Âge, la région est peu sûre mais Ennezat ne connut pas de période de troubles et au Xe siècle c'était une ville assez importante.[non neutre]

    En 955, à l'appel de l'évêque de Clermont, les seigneurs d'Auvergne se réunissent pour reconnaître l'autorité du comte de Poitiers et Guillaume Tête d'Étoupe eut celle sur le pays d'Auvergne.

    Vers 1060 un chapitre de douze chanoines est fondé par le duc Guillaume VI d'Aquitaine en l'honneur des saints Victor et Couronne. La situation politique à cette époque était compliquée : l'église, le château et le bourg appartenaient au comte d'Auvergne. Mais une seconde ville fut créée à côté et appelée « Villeneuve ». Elle était construite sur un plan géométrique. L'espace entre les deux villes (Ennezat-le-Chastel et Ennezat-Villeneuve) resta inoccupé jusqu'au XIXe siècle.

    Même si la ville était divisée en deux bourgs, elle avait une paroisse commune mais pas d'administration. Son économie était bonne : il existait deux foires depuis 1341 et deux autres s'y installèrent en 1556.

    En 1588, Ennezat devient une des Treize Bonnes Villes d'Auvergne.

    La seigneurie d'Ennezat fut supprimée avec la Révolution en 1789.

    Au XIXe et au XXe siècle la culture de la betterave se développa mais la ville ne prospéra pas.

    Ennezat fut un temps, la capitale Française, de 859 à 862, également connu comme une place forte et ayant une muraille infranchissable créée en partenariat avec Rinoshield qui s'occupait autrefois de la création des murailles de différentes cités médiévales.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le maire sortant s'est représenté aux élections municipales de 2014 mais a été battu par Fabrice Magnet qui recueille 52,17 % des voix et acquiert quinze sièges au conseil municipal dont trois au conseil communautaire. Jacques Curé obtient 47,82 % des voix, quatre sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire. Le taux de participation est de 74,34 %[15]. Fabrice Magnet est élu à la suite du conseil municipal tenu le 30 mars 2014[ENN 1].

    Aux élections européennes de 2014, le meilleur score est détenu par la liste UG « Choisir notre Europe » (21,60 % des voix), suivi par la liste UMP « Pour la France, agir en Europe avec Brice Hortefeux » (20,44 % des voix) puis par la liste FN « Non à Bruxelles, Oui à la France » (19,79 % des voix). Le taux de participation est de 50,43 %[16].

    Administration municipale

    En 2011, Ennezat comptait 2 408 habitants[17]. Ce nombre étant compris entre 1 500 et 2 499, dix-neuf membres sont élus au conseil municipal.

    Le conseil municipal est composé de cinq adjoints[18].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Jacques Curé PS Retraité, maire honoraire (2014)
    En cours
    (au [19])
    Fabrice Magnet DVD Cadre supérieur
    8e vice-président de la communauté de communes
    (puis d'agglomération) Riom Limagne et Volcans
    depuis 2017[20]
    Conseiller départemental depuis 2021

    Rattachements administratifs et électoraux

    Au niveau administratif, Ennezat dépendait du district de Riom en 1793 puis de l'arrondissement de Riom depuis 1801. La commune a été chef-lieu de son canton de 1793[14] jusqu'en mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, toutes les communes du canton (sauf Saint-Beauzire) sont rattachées au canton d'Aigueperse[21].

    Au niveau judiciaire, elle dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises du Puy-de-Dôme, du tribunal d'instance de Riom et des tribunaux administratif, de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand[22].

    Intercommunalité

    Ennezat est membre de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans.

    Elle était également le siège de l'ancienne communauté de communes de Limagne d'Ennezat, laquelle qui a fusionné le avec les communautés de communes Riom-Communauté et Volvic Sources et Volcans. Par délibération du conseil municipal du 23 juin 2016, la commune approuve ce projet de fusion[ENN 2].

    Finances locales

    Les taux des taxes communales n'ont pas été modifiés entre 2012 et 2016[ENN 3] ; les taux de 2016 ont été votés au conseil municipal du 7 avril 2016[ENN 4].

    Les taux communaux du tableau ci-dessous sont ceux votés par le conseil municipal le 19 juin 2014[ENN 5] :

    Imposition des ménages et des entreprises à Ennezat en 2014
    Taxe Part communale[ENN 5],[ENN 3],[23] Part intercommunale[23]
    Taxe d'habitation 10,21 %9,11 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 16,01 %0,21 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 90,96 %3,65 %

    Le budget 2016 s'élevait à 2 404 021  en fonctionnement[ENN 6] et à 2 158 202  en investissement (129 700  d'opérations non individualisées et 2 028 502  d'opérations diverses)[ENN 7].

    Jumelages

    Au 6 octobre 2016, selon le site France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères, il n'existe aucun projet de coopération avec Ennezat[24].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 2 483 habitants[Note 3], en augmentation de 1,76 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1372 3932 4202 5571 5131 5161 5091 5171 507
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5421 4411 4421 3741 3021 3011 2141 2201 208
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2461 2131 2141 0111 005934864777869
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    8389131 3121 7291 9152 0442 2392 2662 293
    2013 2018 - - - - - - -
    2 4402 483-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ennezat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    La commune gère une école maternelle publique (quatre classes, environ cent élèves)[ENN 8], ainsi qu'une école élémentaire publique (neuf classes, un peu plus de deux cents élèves)[ENN 9].

    Les élèves poursuivent leur scolarité à Riom, au collège Michel-de-l'Hospital[28] puis au lycée Virlogeux pour les filières générales et STMG ou Pierre-Joël-Bonté pour la filière STI2D[29].

    Un lycée d'enseignement privé, sous contrat avec le ministère de l'Agriculture, prépare les élèves au brevet d'études professionnelles agricoles (BEPA) « services aux personnes » et au baccalauréat professionnel « services en milieu rural »[ENN 10].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale, mi-mai[ENN 11].
    • Comice Agricole et foire de printemps[ENN 11].
    • Foire de la Saint-Michel, les derniers samedis de septembre[ENN 11].

    Sports

    En rugby à XV, le RC Ennezat a été Finaliste du championnat de France de 2e série en 2015.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 34 692 , ce qui plaçait Ennezat au 8 235e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[30].

    En 2014, sur les 1 276 foyers fiscaux, 676 (soit 53 %) étaient imposables[31].

    Agriculture

    L'unité de méthanisation d'Ennezat, la plus grande d'Auvergne, a été inaugurée en 2016. Celle-ci produit du biogaz par « traitement d'effluents d'élevage et de déchets d'industries agroalimentaires locales ». Ce projet a coûté quinze millions d'euros d'investissement avec les aides de l'État de la région, et a permis la création de huit emplois[32].

    Commerce

    Il existe dans la commune : un supermarché à l'enseigne Intermarché, une boulangerie, une jardinerie, une librairie-papeterie, ou encore une pizzeria[ENN 12].

    Tourisme

    La commune possède un hôtel et un gîte[ENN 13], ainsi que deux bars-restaurants[ENN 14].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ennezat compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[33] et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[34]. Par ailleurs, elle compte dix objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[35] et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[36].

    Collégiale Saint-Victor-et-Sainte-Couronne

    Si on connaît la date de fondation du chapitre, rien n'est certain au sujet de celle de l'église. En effet, il semble peu probable pour les spécialistes qu'elle ait été construite en même temps (1060). D'une part, les premiers édifices cohérents de ce type en Auvergne n'ont été créés qu'à partir du début, voire de la seconde moitié du XIIe siècle (Notre-Dame-du-Port, Orcival, Saint-Austremoine à Issoire…). D'autre part, la nef ne va pas dans le sens d'une construction au XIe siècle mais plutôt dans la seconde moitié du XIIe siècle.

    L'église a une particularité puisqu'elle a un double style : roman et gothique, l'architecture gothique s'appuyant sur l'architecture romane.

    Le narthex, la nef et le transept sont les seules parties romanes conservées. Elles sont en arkose, une pierre calcaire qui proviendrait de carrières au nord du département. La nef de l'église mesure environ 18 mètres de longueur, ce qui est plutôt important (légèrement plus grande que Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand).

    Les parties gothiques sont les suivantes : une salle capitulaire (transformée en sacristie depuis le XVIe siècle) et une tourelle d'escaliers en poivrière, le chœur avec son déambulatoire et ses cinq chapelles rayonnantes. Le chœur est particulièrement long et imposant et a été voulu ainsi par les chanoines d'Ennezat, afin de renforcer leur prestige. Les parties gothiques sont en andésite, c'est-à-dire en pierre de lave (aussi appelée pierre de Volvic), qui donne une couleur noire à cette partie gothique, l'opposant ainsi à la couleur claire de l'arkose.

    L'église a subi de nombreuses modifications au XIXe siècle, lors de campagnes menées par l'architecte local Mallay pour les Monuments historiques (liste de 1840[37]).

    À l'intérieur, le programme décoratif de la partie romane est remarquable par ses chapiteaux. On y voit ainsi le chapiteau dit de l'Usurier. Il s'agit d'un homme mort soulevé par deux démons. Il porte autour du cou une bourse et entre ses pieds est sculptée une aulula (sorte de pot en terre rempli de pièces). Une banderole soutenue par deux scribes porte une inscription latine : « Cando usuram acepisti opera mea fecisti » qui peut être traduite par « Quand tu as pratiqué l'usure tu as fait mon œuvre ».

    Les autres chapiteaux ont plutôt une influence antiquisante : sirènes, centaures, aigles et griffons.
    On peut aussi remarquer dans le transept deux triplets à mitre triangulaire participant au décor et typiques de l'Auvergne.

    Au-dessus de la croisée du transept se trouve une coupole ovoïde reposant sur des trompes, à 15 mètres de hauteur, et soutenant un clocher à deux niveaux.

    Le chœur gothique se compose d'une abside, d'un déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Il est divisé en trois vaisseaux sur plan barlong. On peut voir quatre clés de voûte saillantes représentant un laïc, un personnage couronné avec des clous dans la main (saint Louis), un évêque et enfin l'archange saint Michel.

    Les chapelles sont dédiées au Sacré-Cœur, à saint Michel, à saint Victor et sainte Couronne, à saint Blaise et enfin à saint Joseph.

    On peut voir dans la partie gothique de l'église deux peintures murales remarquablement préservées.

    Côté sud se trouve une peinture à la cire représentant le Jugement dernier, dans des tons rouge et or. Le Christ, au centre, partage les élus et les damnés et envoie les premiers dans la cité céleste tandis que saint Michel attend les seconds en Enfer.

    La seconde peinture est une fresque divisée en deux registres horizontaux. Sur le registre inférieur est peinte une présentation de la famille du chanoine Robert de Bassinhac, donateur de la peinture. Le registre supérieur est une représentation des « Trois morts et des trois vifs ». On peut y voir deux seigneurs à cheval ainsi qu'une femme, tous les trois à la chasse, faisant face à trois squelettes. Ces trois seigneurs voient en fait leur propre mort, il s'agit d'un avertissement.

    Autres édifices

    La nécropole médiévale dite du « Champ des Juifs » atteste de la présence d'une communauté juive dès 1263. Propriété privée, la totalité de cet édifice est inscrite aux monuments historiques le 3 juin 2009[38].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules au chevron d'argent à trois fasces d'azur accompagné de trois lionceaux d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • M. Deshoulieres, Ennezat, Clermont, Congrès archéologiques de France, 1924.
    • B. Phalip, L'Église d'Ennezat : l'œuvre romane, Congrès archéologiques de France, Basse-Auvergne, Grande Limagne, 2000.
    • J.-P. Ravaux, L'Église d'Ennezat : les campagnes gothiques, Congrès archéologiques de France, Basse-Auvergne, Grande Limagne, 2000.
    • J. Vissouze, Monographie de l'église Saint-Victor et Sainte-Couronne d'Ennezat, Clermont-Ferrand, Revue d'Auvergne, 1924.
    • A.-G. Manry et P.-F. Aleil, Histoire des communes du Puy-de-Dôme : Arrondissement de Riom
      « Le canton d'Ennezat » p. 85 à 87 ; « Ennezat » p. 98 à 106.
    • Marcel Laurent, Le canton d'Ennezat pendant la Révolution, , 134. p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de la mairie

    1. « Compte-rendu du conseil municipal » [PDF], (consulté le ).
    2. « Compte-rendu du conseil municipal » [PDF], (consulté le ).
    3. « Fiscalité Locale » (consulté le ).
    4. « Compte-rendu du conseil municipal » [PDF], (consulté le ).
    5. « Compte-rendu du conseil municipal » [PDF], (consulté le ).
    6. « Budget 2016 » [PDF] (consulté le ).
    7. « Les dépenses d'investissement 2016 » [PDF] (consulté le ).
    8. « Ecole maternelle ..... » (consulté le ).
    9. « Ecole Elémentaire » (consulté le ).
    10. « Lycée enseignement privé » (consulté le ).
    11. « Manifestations traditionnelles » (consulté le ).
    12. « Annuaire des commerces » (consulté le ).
    13. « Annuaire des hébergements » (consulté le ).
    14. « Annuaire des restaurants » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Ennezat sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 6 octobre 2016).
    2. « Horaires TRANSDÔME », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    3. « Transports », sur rlv.eu, Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 d'Ennezat », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    16. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    17. « Populations légales 2011 de la commune d'Ennezat », Insee (consulté le ).
    18. « Le Conseil », Communauté de communes Limagne d'Ennezat (consulté le ).
    19. « Second mandat de maire pour Fabrice Magnet à Ennezat (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
    20. « Frédéric Bonnichon élu à la tête de Riom, Limagne et Volcans », La Montagne, , p. 11 (éditions du Puy-de-Dôme).
    21. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme, sur Légifrance.
    22. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
    23. « Taxe d'habitation et impôts locaux Ennezat (63720) », sur Journal du Net (consulté le ).
    24. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », Ministère des Affaires étrangères (consulté le ) ; rechercher « Ennezat (63720) ».
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    29. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
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    38. « Nécropole médiévale dite du " Champ des Juifs " », notice no PA63000097, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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