Crimes de guerre des États-Unis

Les crimes de guerre des États-Unis sont des crimes de guerre et des violations des lois et coutumes de la guerre commises par les forces armées des États-Unis depuis la signature des Conventions de La Haye de 1899 et 1907. Celles-ci incluent l'exécution sommaire de prisonniers ennemis combattants, le mauvais traitement des prisonniers au cours des interrogatoires, la pratique de la torture et l'utilisation de la violence contre les civils non-combattants.

Guerre américano-philippine

Adultes et enfants fusillés sous les ordres du général Jacob Hurd Smith[1].

Après la fin de la guerre hispano-américaine, l'Espagne a cédé les Philippines aux États-Unis dans le cadre de l'accord de paix conclu lors du traité de Paris (1898). Cela a déclenché un nouveau conflit entre les forces armées des États-Unis et la Première République des Philippines sous le président Emilio Aguinaldo.

Pendant cette guerre américano-philippine, entachée de massacres et d'exactions contre des populations civiles, sous les ordres du général Jacob Hurd Smith, surnommé Hell-Raising (« Le diabolique »), futur criminel de guerre et déjà formé dans des expéditions génocidaires contre les amérindiens d’Amérique du Nord, les forces américaines ont tué entre 2 500 et 50 000 civils[2]. Des villages furent rasés et leurs habitants massacrés. La pratique de la torture par l'eau fût corroborée par des photographies[3],[4]. Des soldats américains appelèrent la guerre américano-philippine, la guerre indienne et qualifièrent les Philippins de « nègres », de « sauvages vicieux » ou encore de « gugus traîtres » (ou « goo-goos » - terme péjoratif qui refera notamment surface lors de la Guerre du Vietnam sous la forme de « gook »). Un soldat américain déclara que « le pays ne sera pacifié que lorsque ces nègres seront tués comme les Indiens[5] ».

Un officier américain déclara à un journaliste du Public Ledger: « Inutile de mâcher ses mots. On a exterminé les Indiens d'Amérique, et je crois que la plupart d'entre nous en sont fiers, ou du moins, pensent que la fin justifie les moyens ; et nous ne devons avoir aucun scrupule quant à l'extermination de cette autre race qui se met en travers du chemin du progrès des Lumières »[5].

Le général Jacob Hurd Smith ordonna le massacre des habitants de l’île de Samar, avec son ordre célèbre : « Kill Every One Over Ten » (Tuez tous ceux de plus de 10 ans)[6]. Il déclara ainsi : « Je ne veux aucun prisonnier. Je veux vous voir tuer et brûler; plus vous tuerez et brûlerez et plus je serai satisfait. Je veux que soit tuée toute personne en mesure de porter les armes dans les combats actuels contre les États-Unis[7],[8],[1] ». La cruauté de Smith durant cette campagne a finalement abouti à un passage en cour martiale où il sera contraint à la retraite forcée[9].

Durant la rébellion des Moros (en), les troupes américaines ont abattu des centaines de Moro musulmans, notamment des femmes et des enfants[10],[11]. En mars 1906, plus de 900 villageois (trois fois plus qu'au Massacre de Wounded Knee), dont une majorité de femmes et enfants, furent tués lors du Massacre du cratère moro (en) à Bud Dajo[4].

Seconde Guerre mondiale

Théâtre du Pacifique

Victime de la bombe atomique.

Des militaires américains pendant la Guerre du Pacifique ont parfois tué délibérément des soldats japonais s'étant rendus, selon Richard Aldrich (professeur d'histoire à l'Université de Nottingham). Aldrich a publié une étude de journaux tenus par les États-Unis et l'Australie, dans laquelle des soldats avouaient qu'ils massacraient parfois des prisonniers de guerre[12]. Selon le professeur Aldrich, il était de pratique courante pour les troupes américaines de ne pas faire de prisonniers[12]. Son analyse est étayée par l'historien britannique Niall Ferguson[13].

L'historien américain James J. Weingartner, attribue le très faible nombre de prisonniers japonais à deux facteurs importants, à savoir une réticence des Japonais à se rendre du fait des ordres des généraux japonais qui poussaient les soldats à se battre jusqu’à la mort, et le deuxième facteur, une conviction largement répandue que les Japonais étaient des « animaux » ou « sous-hommes » et indigne d'un traitement normal accordé aux prisonniers de guerre[14]. La dernière raison est soutenue par Niall Ferguson, qui déclare que « Les troupes alliées voyaient souvent les Japonais de la même manière que les Allemands considéraient les Russes - comme des « Untermenschen » ("sous-hommes")[15].

Les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki sont considérés comme des crimes de guerre notamment par Hannah Arendt ou le procureur lors des procès de Nuremberg, Telford Taylor[16]; ces prises de position procèdent des termes de l'article 6b des statuts du Tribunal militaire international, adoptés par les Alliés lors des accords de Londres du 8 août 1945, le surlendemain de l'explosion de Hiroshima et la veille de celle de Nagasaki.

En 1963, dans l'affaire Ryuichi Shimoda et al. v. The State, un tribunal japonais a jugé que selon la législation internationale en vigueur au moment des faits, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki étaient des crimes de guerre[17].

Toutefois, John R. Bolton, sous-secrétaire d'État au contrôle des armements et aux affaires de sécurité internationale (2001–2005) et ambassadeur des États-Unis aux Nations unies (2005–2006), a expliqué en 2001 pourquoi les États-Unis ne devraient pas adhérer au Statut de Rome :

« Une lecture honnête du Statut de Rome, par exemple, laisse le lecteur objectif dans l'incapacité de décider avec assurance si les États-Unis étaient coupables de crimes de guerre du fait de leurs bombardements aériens contre l'Allemagne et le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. En réalité, si une lecture directe du langage du statut indique quelque chose, c'est probablement que le tribunal trouverait les États-Unis coupables. A fortiori, ces dispositions semblent impliquer que les États-Unis auraient été coupables d'un crime de guerre pour avoir lancé des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Cela est intolérable et inacceptable[18]. »

De façon plus générale, les nombreux bombardements stratégiques de zones urbaines sans intérêt militaire avéré par les forces américaines au Japon, comme les bombardements de Tokyo en 1945, à l'aide d'engins incendiaires sur des zones résidentielles majoritairement construites en bois pourraient également être considérés comme des crimes de guerre. Le général Curtis LeMay, chargé de l'opération pour les États-Unis, déclarait alors que les Japonais devaient être « brûlés, bouillis et cuits à mort »[19]. Eclipsés par les bombardements atomiques, les Bombardements stratégiques sur le Japon ont pourtant fait payer un lourd tribut aux populations civiles.

Enfin, les forces armées américaines ont commis de nombreuses exactions vis-à-vis des populations civiles, en particulier des viols qui se sont prolongés pendant toute la période d'occupation du Japon et des exécutions de civils ou de personnel infirmier cachés dans des grottes pendant la bataille d'Okinawa, notamment à l'aide de napalm ou d'explosifs.

Viols

Selon l'historien américain Robert Lilly, il y aurait eu 3 500 viols commis par des soldats américains en France entre juin 1944 et la fin de la guerre[20]. Des atrocités sont également commis avec une trentaine de meurtres pour le seul département de la Manche.

Robert Lilly estime à 11 040, le nombre de viols commis par les GIs en Allemagne. L'historienne allemande Miriam Gebhardt (en), elle, recense 190 000 viols commis par les soldats américains en Allemagne[21].

Sur le théâtre pacifique, selon Toshiyuki Tanaka, 76 cas de viol ou de viol suivis d'assassinat ont été signalés pendant les cinq premières années de l'occupation américaine d'Okinawa. Il affirme cependant que cela n'est probablement pas le chiffre exact car la plupart des cas n'ont pas été signalés. D'autres atrocités sont commis dans d'autres endroits du Japon[22].

L'historien Oshiro Masayasu (ancien directeur des Archives historiques de préfecture d'Okinawa) écrit, sur la base de plusieurs années de recherches : « Peu de temps après le débarquement des Marines américains, toutes les femmes d'un village, sur la péninsule de Motobu, sont tombées entre les mains des soldats américains. À l'époque, il n'y avait que des femmes, des enfants et des personnes âgées dans le village. En effet, tous les hommes jeunes avaient été mobilisés pour la guerre. Peu de temps après l'atterrissage, les Marines ont « nettoyé » le village tout entier, mais n'ont trouvé aucun signe de forces japonaises. Profitant de la situation, ils ont commencé « la chasse aux femmes » en plein jour et celles qui se cachaient dans des abris de village ou à proximité des raids aériens étaient regroupées une par une[23] ».

Guerre de Corée

Infirmières nord-coréennes capturés par des soldats sud-coréens et américains. Des femmes nord-coréennes capturés ont parfois été violées[24].

Le No Gun Ri se réfère à un incident de meurtre de masse où un « nombre non confirmé » de réfugiés sud-coréens furent massacrés à Nogun-Ri, en juillet 1950[25],[26]. En 2005, le gouvernement sud-coréen a certifié les noms des 163 morts ou disparus (en majorité des femmes, des enfants et des vieillards) et de 55 blessés. Il est rapporté que beaucoup de noms d'autres victimes n'ont pas été signalés[27]. Au cours des années, des survivants ont estimé le nombre de morts entre 300 et 500. Ce massacre lors de la guerre de Corée a longtemps été nié, jusqu’en 1999, date à laquelle un reportage[28] réalisé par des journalistes de l’Associated Press a contraint le Pentagone à ouvrir une enquête. En 2000, ils ont reçu le prix Pulitzer du reportage d’investigation pour cet article.

Les Nord-Coréens accusèrent les forces des Nations unies - et plus particulièrement les Américains - de massacres de civils, ou de torture. Le musée des atrocités de guerre américaines dresse les crimes de guerre des troupes américaines sur des civiles nord-coréens notamment, dans le village de Wonam, ou 400 femmes et 102 enfants ont été enfermés dans deux poudrières puis arrosés d'essence et incendiés. Ces atrocités commises principalement par les troupes américaines mais aussi sud-coréennes ont causé la mort d'au moins 35 000 personnes en 52 jours d'occupation, soit un quart de la population de l'arrondissement de Sinchon ou se trouve le musée[29],[30].

Les préjugés racistes envers les « Gooks » de la part des Américains en proie à la mauvaise surprise d'affronter à leur arrivée des armées asiatiques combatives et efficaces dans un pays pauvre aurait, selon Yvan Cadeau, sa part dans les crimes[31].

Guerre du Viêt Nam

Groupe d'enfants handicapés, principalement à cause de l'agent orange.

De nombreuses atrocités commises par les forces américaines pendant la guerre du Viêt Nam ont été signalées. Entre 1963 et 1975, les forces américaines ont déversé et largué près de 80 millions de litres d’herbicides contenant de la dioxine. On estime à plus de 3 millions le nombre de personnes souffrant de maladies et de malformations. À ce jour, les États-Unis n’ont jamais reconnu leurs responsabilités dans les conséquences de l’utilisation de tels produits chimiques[32].

Quarante ans après la guerre, le premier ministre Nguyen Tan Dung a déclaré que « Ils [les Américains] ont commis d'innombrables crimes barbares, ont causé des pertes incommensurables et beaucoup de douleurs à la population de notre pays »[33].

Le 2 mai 1967, le Tribunal Russell, tribunal d'opinion fondé par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre, a dénoncé les crimes de guerre américains lors de la guerre du Viêt Nam.

Massacre de My Lai

Cadavres des victimes du massacre de My Lai.

Le 16 mars 1968, les troupes américaines pénètrent dans le village vietnamien de My Lai, suspectant que des Vietnamiens du Front national de libération du Sud Viêt Nam s’y étaient réfugiés. Un lieutenant-colonel ordonne alors à ses troupes de brûler les maisons, de détruire les denrées alimentaires, boucher les puits. Ne trouvant aucun combattant vietnamien, des soldats ont abattu des hommes non armés, des femmes, des enfants et des nourrissons. Ailleurs dans le village, d’autres atrocités étaient commises sur des femmes qui ont été victimes de viols collectifs. Au total, 347 à 504 citoyens non armés sud-vietnamiens, presque entièrement des civils ont été tués par des soldats américains de la Compagnie C du 1er Bataillon, 20e régiment d'infanterie, la 11e Brigade de la 23 Division d'infanterie[34].

Certaines des victimes ont été violées, battues, torturées, et certains des corps ont été retrouvés mutilés avec la signature « Compagnie C » sculptée sur la poitrine. Le massacre a eu lieu dans les hameaux de My Lai et My Khe de Son My village pendant la guerre du Vietnam[35],[36]. Le massacre ne fut stoppé que lorsque deux sous-officiers américains en hélicoptère remarquèrent l'effroyable massacre et intervinrent pour empêcher leurs compatriotes d'assassiner plus de civils. Sur les 26 soldats américains initialement accusés d'infractions criminelles ou de crimes de guerre pour leurs actions, seul William Calley a été reconnu coupable. Initialement condamné à la prison à vie, Calley vit sa peine réduite à dix ans, puis a été libéré après seulement trois ans et demi sous résidence surveillée. L'incident a provoqué une vague d'indignation dans le monde entier. Trois militaires américains (Hugh C. Thompson, Jr., Glenn Andreotta, et Lawrence Colburn) qui sont parvenus à freiner ce massacre en menaçant les soldats américains avec leurs hélicoptères ont été récompensés. Hugh C. Thompson, Jr. reçut, en 1998, la Soldier's Medal et, en 1999, le Peace Abbey Courage of Conscience Award.

Sur le mémorial de My Lai, endroit du massacre, on peut lire une liste de 504 noms de victimes du village avec des âges allant de 1 à 82 ans[37] :

  • 50 victimes étaient âgées de 0 à 3 ans ;
  • 69 victimes étaient âgées de 4 à 7 ans ;
  • 91 victimes étaient âgées de 8 à 12 ans ;
  • 27 avaient plus de 70 ans[37].

Guerre de Yougoslavie

Durant les frappes aériennes en Yougoslavie en 1999, les États-Unis et l'OTAN ont conduit des bombardements meurtriers causant de graves dommages pour les civils.

Dans l'ensemble, l'OTAN et l'armée américaine ont mené 35 000 vols de bombardement et ont mobilisé près de 1 000 avions et hélicoptères de tous types, larguant en Yougoslavie un total de 79 000 tonnes d'explosifs (dans lequel un total de 37 400 bombes à fragmentation). Au total, les seules pertes matérielles ont été estimées entre 60 et 100 milliards de dollars. On estime que 2 500 civils ont été tués (dont 89 enfants), et 12 500 ont été blessés[38].

Vojislav Koštunica a condamné l'Otan pour avoir largué des bombes sur la Yougoslavie en 1999 et a déclaré que cela était des « crimes insensés, irresponsables et monstrueux »[39]. Amnesty International a porté plainte contre l'Otan pour crimes de guerre lors des bombardements de l'ex-Yougoslavie mais la procureure de la Cour pénale internationale, Carla Del Ponte a débouté cette demande[40].

Guerre contre le terrorisme

Charles Graner, posant derrière le corps de Manadel al-Jamadi en novembre 2003.

Dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain adopte plusieurs nouvelles mesures dans la classification et le traitement des prisonniers capturés dans la guerre contre le terrorisme, y compris l'application du statut de combattant illégal à certains prisonniers et l'utilisation du extraordinary rendition. Est également utilisée la torture, dite technique d'interrogatoire renforcée. Human Rights Watch et d'autres organisations ont décrit ces mesures comme étant illégales en vertu des Conventions de Genève de 1949[41].

Le , The Associated Press publie un long article[42] sur les traitements inhumains, tortures et exécutions qui se déroulent à Abou Ghraib et d'autres prisons américaines localisées en Irak. Le scandale d'Abou Ghraib est alors dévoilé et met en lumière une affaire durant laquelle des militaires de l'armée américaine et des agents de la Central Intelligence Agency sont accusés de violation des droits de l'Homme à l'encontre de prisonniers, entre 2003 et 2004 lors de la guerre en Irak, dans la prison d'Abou Ghraib[43]. Ces prisonniers sont physiquement et sexuellement abusés, torturés[44],[45],[46], violés[44],[45], sodomisés[46] et exécutés[47].

Le 11 août 2014, un rapport de l’ONG Amnesty international confirme de façon accablante que les forces américaines ont tué des milliers de civils irakiens sans être poursuivies ni avoir donné des compensations aux familles meurtries. Le rapport montre notamment en exemple un bombardement américain de 2012 en Afghanistan dans la province de Laghman (est), qui a visé des femmes qui ramassaient du bois, tuant sept femmes et filles et blessant sept autres[48].

Tout au long de la guerre d'Irak et de la guerre d'Afghanistan, des crimes de guerre commis par des soldats américains sont signalés. Sont les plus notables le massacre de Mahmoudiyah et le massacre de Haditha, crimes de guerre perpétrés pendant la guerre d'Irak[49].

Amnesty International appelle les États-Unis dans un autre rapport intitulé Will I be next ? (en français, « Serai-je le prochain ? »), à rendre publiques les informations sur les tirs de drones afin de savoir s'ils respectent bien le droit international. En effet, le droit international prohibe tout « homicide arbitraire et limite l'utilisation légale de la force meurtrière intentionnelle à des situations exceptionnelles. Dans un conflit armé, seuls les combattants et les personnes qui participent directement aux hostilités peuvent être directement visés. En dehors de tout conflit armé, la force intentionnellement meurtrière n'est légale que lorsqu'elle est strictement inévitable pour protéger contre une menace de mort imminente ». L'ONG cite l'exemple de Mamana Bibi, une femme âgée de 68 ans, tuée dans un village du district tribal le 24 octobre 2012 et également l'absence de poursuites possible contre les auteurs du meurtre ou de dédommagement des familles[50].

Notes et références

  1. Victor Nebrida, « The Balangiga Massacre: Getting Even », sur bibingka.com, (consulté le )
  2. Arnaldo Dumindin, « Balangiga Massacre, September 28, 1901 », sur philippineamericanwar, (consulté le )
  3. (en) « Water detail Philippines 1901 », sur https://commons.wikimedia.org
  4. (en) Howard Zinn, A People's History of the United States : 1492-present, Harper Perennial Modern Classics, , 2005 p. (ISBN 978-0-06-083865-2 et 0-06-083865-5)
  5. « Un éternel Treblinka », sur google.fr (consulté le )
  6. « TR Center - "Kill Everyone Over Ten." - Gen. Jacob H. Smith », sur theodorerooseveltcenter.org (consulté le )
  7. Instructions du général Jacob H. Smith, lors de la campagne de l’île de Samar : " I want no prisoners. I wish you to kill and burn, the more you kill and burn the better it will please me. I want all persons killed who are capable of bearing arms in actual hostilities against the United States ”
  8. « The Imperial Cruise », sur google.fr (consulté le )
  9. (en) « President retires gen. Jacob H. Smith - Philippine Officer Reprimanded for "Kill and Burn" Order. Secretary Root, in a Lengthy Review, Urged Action in the Interest of the Service. », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  10. Mark Twain, Weapons of Satire, p. 168-178, Syracuse University Press, Syracuse, NY 1992
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  14. James J. Weingartner, “Trophies of War: U.S. Troops and the Mutilation of Japanese War Dead, 1941–1945” Pacific Historical Review (1992) p. 55
  15. Niall Ferguson, "Prisoner Taking and Prisoner Killing in the Age of Total War: Towards a Political Economy of Military Defeat", War in History, 2004, 11 (2): p. 182
  16. (en) Oliver Stone et Peter Kuznick, The Untold History of the United States, Simon & Schuster, , p. 173
  17. Ryuichi Shimoda et al. v. The State#I. Evaluation of the act of bombing according to international law, paragraphe 8.
  18. John Bolton, The Risks and Weaknesses of the International Criminal Court from America's Perspective, Law and Contemporary Problems, vol. 64, 2001, p. 167-180, en ligne, publié alors que J.R. Bolton était Sous-secrétaire d'État au contrôle des armements et aux affaires de sécurité internationale, hiver 2001
  19. « La nuit où les tokyoïtes ont été bouillis et cuits à mort », sur Libération
  20. Les Afro-Américains, antihéros de la Libération, RFI, 06/06/2014
  21. « Les soldats de l'Armée rouge ne sont pas les seuls à avoir violé massivement les Allemandes en 1945 », sur Slate.fr (consulté le )
  22. Yuki Tanaka et Toshiyuki Tanaka, Japan's Comfort Women: Sexual Slavery and Prostitution During World War II, Routledge, ? 2003, 110–1 p
  23. Tanaka, Toshiyuki. Japan's Comfort Women: Sexual Slavery and Prostitution During World War II, Routledge, 2003 (ISBN 0-203-30275-3), p. 111
  24. « 한국군 '특수위안대'는 사실상의 공창 », sur 오마이뉴스, (consulté le ).
  25. Les États-Unis accusés de massacres de réfugiés durant la guerre de Corée - CheckPoint, 22 octobre 1999
  26. La BBC rappelle le massacre des Coréens par les G.I américains pendant la guerre de Corée - Lettre de l'association France-Corée, 13 février 2002
  27. Committee for the Review and Restoration of Honor for the No Gun Ri Victims (2009). No Gun Ri Incident Victim Review Report. Seoul: Government of the Republic of Korea. p. 247–249, 328, 278. (ISBN 978-89-957925-1-3).
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  32. Hommes contaminés, nature polluée (1/4) : "Guerre et crimes de guerre au Viet Nam" - Documentaire francophone. chimiques
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Voir aussi

Générale

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Articles connexes

Liens externes

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