Forces armées des États-Unis
Les Forces armées des États-Unis (en anglais United States Armed Forces), souvent appelées Armée américaine[N 6] dans le langage courant français, abrégées en anglais par « US Armed Forces » ou « US Military », sont les armées entretenues par les États-Unis. Au , elle compte 1 434 761 militaires actifs[6] ; si les garde-côtes sont exclus du décompte, il s'agit, en effectifs, de la deuxième ou troisième armée mondiale, derrière l'Armée populaire de libération chinoise, et pratiquement à égalité avec les Forces armées indiennes. Le département de la Défense des États-Unis (DoD ou DOD) emploie également, au , 770 569 civils dont 12 851 étrangers[7].
United States Armed Forces | |
Sceaux des cinq branches des Forces armées des États-Unis avant l'officialistion d'une sixième le 20 décembre 2019 | |
Fondation | (246 ans, 93 jours) |
---|---|
Branches | US Army[N 1] US Navy US Air Force[N 3] US Marine Corps[N 4] US Space Force US Coast Guard[N 5] |
Quartier-général | Pentagone |
Commandement | |
Président des États-Unis | Joe Biden |
Secrétaire à la Défense des États-Unis | Lloyd Austin |
Chef d'État-Major des armées des États-Unis | Général Mark A. Milley (depuis le )[1],[2] |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 17 - 45 |
Actifs | 1 428 868 (hors Garde-côtes au )[3] (2e) |
Déployés hors du pays | 283 100 (au ) |
Réservistes | 848 000 |
Budgets | |
Budget | 738 milliards de dollars (pour 2020[4] |
Pourcentage du PNB | 4 (en 2014) |
Industrie | |
Fournisseurs nationaux | Complexe militaro-industriel des États-Unis |
Importations annuelles | 2,33 % du marché mondial en 2007 (10e rang)[5] |
Exportations annuelles | 30,93 % du marché mondial en 2007 (1er rang) |
Articles annexes | |
Histoire | Histoire militaire des États-Unis |
Grades | Grades des Forces armées des États-Unis Décorations militaires des États-Unis |
En termes de budget (environ 640 milliards de dollars en 2013 soit 36 % du budget officiel de la Défense dans le monde[8]), de force de frappe et de capacité de déploiement, il s'agit de la première armée mondiale.
Une partie relativement importante de l'armée des États-Unis est déployée hors du territoire national[9]. Elle joue un grand rôle dans la politique étrangère du pays[10].
L'Armée américaine comprend six composantes depuis le 20 décembre 2019. Il s'agit, par nombre décroissant de militaires actifs, de :
- l'US Army[N 1] ;
- l'US Navy ;
- l'US Air Force[N 3] ;
- l'US Marine Corps[N 4],[N 7] ;
- l'US Coast Guard[N 5],[N 8] ;
- l'US Space Force[11].
Une armée au service de la première puissance du monde
La puissance militaire des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale s'explique notamment par leur avance technologique : ils sont le premier pays à avoir développé la bombe atomique ; dans les années 1970, leurs recherches amènent la production d'engins furtifs. Le programme spatial des États-Unis déploie la moitié des satellites artificiels militaires du monde qui sont utilisés pour de nombreuses fonctions, de la communication au guidage des missiles. Le bouclier antimissile est en fonction depuis . Internet et le GPS sont des innovations américaines qui ont d'abord servi à des fins militaires[12]. La domination militaire américaine découle aussi de la faiblesse des autres pays : la puissance russe a décliné depuis la disparition de l'URSS et du pacte de Varsovie. L'Union européenne n'a pas de véritable armée ni de politique étrangère commune. De fait, le complexe militaro-industriel est important aux États-Unis, il est le premier exportateur entre 2007 et 2011 avec 30 % en volume des exportations d'armement dans le monde[13].
La présence de l'Armée américaine est mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale : elle possède des bases militaires sur tous les continents bien que nombre d'entre elles ont été fermées dans le cadre des Base Realignment and Closure depuis 1989, essentiellement en Europe de l'Ouest. La plupart des effectifs américains à l'étranger sont actuellement dans les pays où les États-Unis sont en guerre (Irak entre 2003 et 2011, Afghanistan depuis 2001), dans les anciens pays de l’Axe (Allemagne, Japon, Corée du Sud[14], Italie) et dans les régions stratégiques (Djibouti depuis 2002[15], Golfe Persique). Tous les océans sont quadrillés par des flottes permanentes. Les États-Unis sont actuellement le seul pays à pouvoir intervenir massivement partout dans le monde.
Depuis la fin de la guerre froide, les interventions armées américaines se sont multipliées, soit avec l'aval de l'ONU (Somalie, ex-Yougoslavie, Afghanistan, Libye), soit sans (Irak). La politique étrangère dépend du président, qui est le chef des armées, négocie les traités et dispose du feu nucléaire ; mais elle est également tributaire du Congrès qui décide de la guerre et entérine les traités internationaux. Durant le XXe siècle, les États-Unis ont connu des phases isolationnistes et sont entrés en guerre pour réagir à des attaques. Avec la guerre froide, ils se sont posés en défenseurs du monde libre et démocratique contre le bloc soviétique et ont mis en place un réseau d'alliance dont la pièce maîtresse est l'OTAN. Aujourd'hui, certaines de ces alliances existent toujours et l'OTAN se renforce avec l'entrée des pays de l'est de l'Europe et le retour de la France dans le commandement intégré. Les États-Unis garantissent aussi leur aide militaire à de nombreux pays.
Pourtant, la puissance militaire des États-Unis n'est pas sans faiblesse : face au terrorisme et à la guerre asymétrique, les stratégies conventionnelles semblent mal adaptées, comme le montrent les progrès des Talibans en Afghanistan. Washington a besoin de ses alliés pour mener des expéditions[16]. Des oppositions se sont développées contre la politique étrangère de George W. Bush, y compris aux États-Unis, et des alliances concurrentes se mettent en place comme l'Organisation de coopération de Shanghai. En 2009, le président Barack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak pour les redéployer en Afghanistan.
Commandement
Commandant en chef
La Constitution des États-Unis, article II section 2[17], donne le titre de commandant en chef au président des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée de terre et de la marine des États-Unis, et de la milice des divers États quand celle-ci est appelée au service actif des États-Unis ».
Autorité du commandant en chef sur le champ de bataille
En tant que commandant en chef, le président des États-Unis a la prééminence sur tout officier de l'armée et donc le droit inhérent d'assumer le commandement sur le champ de bataille. Cependant, parce que les présidents sont rarement présents sur les zones de guerre et ont souvent moins d'expérience que les commandants militaires, seuls deux présidents font usage de cette prérogative, George Washington et James Madison.
Washington mène en personne une troupe de 70 000 hommes lors de la révolte du Whisky, pendant son second mandat. Il ne fut cependant pas présent lors des diverses escarmouches de ce conflit relativement peu sanglant.
Lors de la guerre de 1812, Madison se retrouva sous le feu de l'ennemi le , lorsque les forces américaines sont mises en déroute par les troupes britanniques à Bladensburg (Maryland). Exaspéré par l'incompétence du général américain, il prit le commandement des seules forces américaines restantes, une batterie navale commandée par le commodore Joshua Barney. Il fit cela pour stopper l'invasion britannique de la capitale américaine, mais ses efforts sont vains et les Britanniques incendièrent Washington pendant deux jours.
Pendant la guerre de Sécession, Abraham Lincoln considère la possibilité d'assumer lui-même le commandement de l'armée de l'Union sur le champ de bataille et se met à étudier des textes militaires car l'apathie et l'incompétence de ses généraux l'exaspéraient. Il se retrouva sous le feu ennemi en 1864 lors d'une attaque confédérée sur Fort Stevens dans le district de Columbia, mais il n'exerce à aucun moment son autorité de commandant en chef sur le champ de bataille.
Commandement effectif
La direction des Forces armées des États-Unis est assurée par le comité des chefs d'État-Major (Joint Chiefs of Staff) créé en 1949 qui comprend :
- le chef d'État-Major des armées des États-Unis (Chairman of the Joint Chiefs of Staff, un officier général assurant la présidence du comité) ;
- le chef d'État-Major de l'Armée de terre ;
- le chef des Opérations navales ;
- le chef d'État-Major des Forces aériennes ;
- le commandant du corps des Marines (membre temporaire, conseiller pour l'utilisation des Marines)
Ce comité dépend directement du secrétaire à la Défense, chargé du département de la Défense qui, lui, répond directement devant le président des États-Unis.
Le Goldwater-Nichols Act de 1986 a complètement réorganisé la structure de commandement des Forces armées américaines qui repose actuellement sur dix Unified Combattant Command qui couvrent chacun une zone géographique du monde (ou une responsabilité fonctionnelle).
Contrôle parlementaire
Le comité des forces armées du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle du Sénat américain sur les Forces armées, les programmes de recherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de la sécurité nationale. Le Posse Comitatus Act interdit, sauf exceptions, aux armées de s'occuper d'affaires du gouvernement civil, dans celles de la Justice ou dans une procédure judiciaire.
Comparaison entre l'Armée soviétique et les Forces armées des États-Unis en 1991
Tableau de comparaison des effectifs et des matériels conventionnels entre les deux superpuissances en 1991, l'année de la dislocation de l'URSS[18] :
Catégorie | Union Soviétique | États-Unis |
---|---|---|
Effectifs d'active | 3 400 000 | 1 985 555[19] |
Réserve militaire | 5 240 000 | nc |
Paramilitaire | 580 000 | - |
Chars | 54 500 | 18 000 |
VTT/VCI | 86 000 | 34 000 |
Artillerie/Mortiers/LRM | 64 000 | 12 000 |
Batteries de missiles sol-air | 8 500 | 1 200 |
Hélicoptères terrestres | 4 500 | 9 000 |
Avions de combat tactiques | 4 900 | 7 000 |
Bombardiers de moyenne portée | 400 | - |
Structures des Forces pour la période 2011-2015
L'examen quadriennal de la Défense 2010 (Quadrennial Defense Review) publié le 1er février 2010 donne, entre autres, le format prévu des Forces pour la période 2011-2015[20], mais les réductions d'effectifs et des coupes budgétaires annoncées ont influencé ce format.
Armée de terre (US Army)
Les prévisions pour l'US Army portent les effectifs à 569 000 militaires à la suite d'une décision du [21]. Il a été annoncé en une baisse des effectifs à 552 000 militaires après la fin programmée des opérations de combat en Afghanistan en 2014[22], mais en , on annonce une baisse dès pour atteindre un maximum de 520 400 militaires d'active au [23] et le , alors que les effectifs à cette date sont de 562 000 hommes, c'est désormais le plafond de 490 000 militaires d'ici 2017 qui est dévoilé[24] :
- 4 quartiers généraux de corps
- 18 quartiers généraux de division
- un total de 73 brigades de combat (Brigade combat team, BCT) (45 d'active et 28 de réserve), se composant de :
- 40 brigades d'infanterie (Infantry Brigade Combat Team, IBCT)
- 8 brigades Stryker (Stryker Brigade Combat Team, SBCT)
- 25 brigades lourdes de combat (Heavy Brigade Combat Team, HBCT)
- 21 brigades d’aviation de combat (Combat Aviation Brigade) (13 d'active et 8 de réserve)
- 15 bataillons Patriot, 7 batteries THAAD
En 2017
Il est annoncé en que l'Armée de terre doit réduire ses effectifs d'active de 570 000 personnes à cette date à 490 000 en 2017, soit une baisse de 17 % les faisant descendre au niveau auquel ils étaient avant les attentats du .
Le nombre de brigade d'active passera de 45 à 32 soit :
- 14 brigades d'infanterie ;
- 7 brigades Stryker ;
- 12 brigades lourdes de combat (brigades blindées)
Le nombre de bataillons de combat reste à peu près stable et passe de 98 à 95. Un bataillon supplémentaire étant affecté aux brigades restantes[25],[26].
Force aérienne (US Air Force)
Voici les prévisions pour l'USAF dont les effectifs sont de 335 950 militaires au :
- 8 équivalents d’escadres de renseignement, surveillance et reconnaissance C4ISR (avec jusqu’à 380 aéronefs de mission principale)
- 30 – 32 équivalents d’escadres de transport aérien et de ravitaillement en vol (avec 33 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
- 10 – 11 équivalents d’escadres de frappe de théâtre (avec 72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
- 5 escadres de frappe à longue portée (avec jusqu’à 96 bombardiers)
- 6 équivalents d’escadres de supériorité aérienne (avec 72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
- 3 escadres de commandement et de contrôle et cinq centres d’opérations aériennes et spatiales entièrement opérationnels (avec un total de 27 aéronefs)
- 10 escadres affectées à l'espace et au cyberespace
Marine militaire (US Navy)
Voici les prévisions pour l'United States Navy dont les effectifs en 2010 sont de 330 000 personnels d'active, 103 000 réservistes employables immédiatement et 192 000 employés civils pour 286 navires de guerre début [27] :
- 10 porte-avions
- 10 escadres aériennes embarquées
- 84 – 88 grands bâtiments de surface, y compris de 21 à 32 bâtiments de surface adaptés à la défense contre les missiles balistiques
- 14 – 28 petits bâtiments de surface (+ 14 chasseurs de mines)
- 29 – 31 navires d’assaut amphibie
- 53 – 55 sous-marins nucléaire d'attaque
- 14 sous-marins nucléaire lanceur d’engins
- Aegis Ashore (SM-3 basé à terre)
- 126 – 171 aéronefs de renseignement, surveillance et reconnaissance et de guerre électronique basés à terre (avec ou sans pilote)
- 3 escadrilles de prépositionnement maritime
- 30 – 33 bâtiments de soutien logistique de combat (+ 1 plateforme d’atterrissage mobile)
- 17 – 25 navires de commandement et de soutien (dont JHSV, 3 T-AKE, 1 MLP)
- 51 navires rouliers de transport stratégique par mer
Corps des Marines (US Marine corps)
Voici les prévisions pour le United States Marine Corps dont les effectifs sont de 203 213 militaires d'actives au . Il est annoncé, en , des effectifs de 182 000 hommes en 2017. Le budget de la défense 2019 autorise 186 100 Marines d'active et 38 500 de réserve au 30 septembre 2019[28] :
- 3 corps expéditionnaires de Marines :
- 4 divisions de Marines (3 d'active et 1 de réserve) :
- 11 régiments d’infanterie
- 4 régiments d’artillerie
- 4 unités d’aviation de Marines :
- 6 groupes aériens
- 7 groupes d'hélicoptères
- 4 groupes de contrôle
- 4 groupes de soutien
- 4 groupes de logistique de Marines
- 9 régiments de logistique de combat
- 7 éléments de commandement des unités expéditionnaires de Marines
- 4 divisions de Marines (3 d'active et 1 de réserve) :
Forces spéciales
Les prévisions pour le United States Special Operations Command regroupant des unités de toutes les branches des Forces armées sont les suivantes :
- environ 660 équipes d’opérations spéciales (dont des équipes ODA, des sections SEAL, des équipes d’opérations spéciales des Marines, des équipes tactiques spéciales de l’Armée de l’air et des détachements d'aviation opérationnels) ;
- 3 bataillons de Rangers ;
- 165 aéronefs à rotors basculants/à voilure fixe pour l'aéromobilité et l’appui-feu.
Effectifs globaux
Les États-Unis se classent deuxième derrière la Chine pour le nombre de soldats actifs (1,4 million)[29], mais 57e (en 2001) si l'on ramène ce nombre à la population totale (six soldats pour 10 000 habitants[30]). Il faut rajouter les forces de réserve, qui totalisent 1,2 million d'hommes et de femmes prêts au combat (Garde nationale, armée de réserve et garde côtière).
Les effectifs militaires ont énormément fluctué dans l'Histoire. Historiquement faible en temps de paix, elle a atteint un maximum de 16 millions de militaires américains à fin de la Seconde Guerre mondiale[31] ; après avoir démobilisé, elle remonta à la suite de la guerre de Corée à 3 555 000 en 1953, baissa à 2 483 000 en 1961, et remonta sous l'impulsion de Robert McNamara à 2 808 000 au . Au début de l'engagement massif dans la guerre du Viêt Nam en 1965, 2 700 000 personnes étaient sous les drapeaux et le pic durant cette période fut de 3 550 000 militaires mi-1968[32].
Depuis l'abandon de la conscription en 1973, les Forces armées des États-Unis ont été réduites de près de 60 %. Dans les années 1980, ses effectifs étaient de 2 millions contre 1,4 million dans les années 2000[33].
La conscription en temps de paix fut établie aux États-Unis en , et ses conditions furent élargies par une loi établissant un service national le , six jours après l’attaque japonaise contre Pearl Harbor. La conscription cessa en 1947, mais le service sélectif se poursuivit dans les années 1950, en raison de l’engagement dans la guerre de Corée. Les lois sur le service militaire continuèrent à être appliquées, bien que subissant de fréquents amendements, et fournirent des contingents pour la guerre du Viêt Nam. En 1969, un système de loterie fut institué pour sélectionner les conscrits. En 1973, l’intégration aux Forces armées américaines fonctionna exclusivement sur la base du volontariat ; depuis 1980, les hommes doivent se faire recenser auprès des autorités dans les trente jours suivant leur dix-huitième anniversaire.
De 65 à 75 % des effectifs peuvent être déployés hors du territoire métropolitain (contre 10 à 15 % des forces européennes).
En proportion de leur population, les États-Unis ont, en 2008, 507 militaires d'active pour 100 000 habitants (45e rang mondial) et 807 militaires pour 100 000 habitants en incluant les réservistes (61e rang mondial)[34].
Voici quelques chiffres sur les engagés au sein des Forces armées des États-Unis à la mi-2004 :
Service/Arme | Personnel actif | Taux de féminisation[N 9] | Hommes du rang | Officiers |
US Army[N 1] | 500 203 | 15,2 | 414 325 | 69 307 |
US Marine Corps[N 4] | 176 202 | 6,0 | 157 150 | 19 052 |
United States Navy | 375 521 | 14,5 | 319 929 | 55 592 |
United States Air Force[N 3] | 358 612 | 19,6 | 285 520 | 73 091 |
US Coast Guard[N 5] | 40 151 | 10,7 | 31 286 | 7 835 |
Total | 1 450 689 | 14,9 | 1 196 210 | 254 479 |
Un étranger ayant la carte de résident permanent aux États-Unis (dite « green card ») peut s'engager dans les Forces armées en tant que simple soldat ; il peut recevoir la nationalité américaine durant son séjour sous les drapeaux. Les officiers doivent, eux, déjà avoir la nationalité américaine.
En 2005, environ 31 000 militaires actifs n'étaient pas citoyens américains et entre 2001 et début 2010, 58 000 étrangers ont intégré les Forces armées[35].
Service/Arme | Non-américains en 2005 | % de l'effectif |
---|---|---|
US Navy | 15 880 | 4,2 |
US Marine Corps[N 4] | 6 440 | 3,8 |
US Army[N 1] | 5 596 | 1,2 |
US Air Force[N 3] | 3 056 | 0,8 |
Depuis la fin de la Guerre froide, il y a une diminution sensible des installations militaires, tant sur le territoire métropolitain qu'outre-mer (hors zones de conflits) dans le cadre du Base Realignment and Closure mais les États-Unis restent le seul état ayant une capacité de déploiement planétaire de grande envergure avec des bases sur tous les continents.
Durant l'année fiscale 2007, les différentes armes ont recruté[36] :
Service/Arme | Recrues |
---|---|
US Army[N 1] | 80 407 |
US Air Force[N 3] | 27 801 |
US Navy | 37 361 |
US Marine Corps[N 4] | 35 603 |
Forces armées en 2011
Au , l'ensemble des Forces militaires américaines, c'est-à-dire l'US Army[N 1], l'US Navy , l'US Air Force[N 3] et l'US Marine Corps[N 4] (exception faite de l'US Coast Guard[N 5] qui compte 43 521 personnels d'active au ) regroupent 1 434 312 militaires répartis sur un millier de bases d'une centaine de pays[N 10].
Pays | Total | Army[N 1] | Navy | Marine Corps[N 4] | Air Force[N 3] |
---|---|---|---|---|---|
À terre | 1 332 656 | 571 108 | 233 368 | 194 451 | 333 729 |
Embarqué | 101 656 | 0 | 95 280 | 6 376 | 0 |
Total | 1 434 312 | 571 108 | 328 648 | 200 827 | 333 729 |
Pays | Total | Army[N 1] | Navy | Marine Corps[N 4] | Air Force[N 3] |
---|---|---|---|---|---|
États-Unis contigus | 1 019 767 | 454 495 | 193 663 | 114 607 | 254 302 |
Alaska | 21 506 | 13 677 | 44 | 26 | 7 759 |
Hawaï | 42 360 | 22 974 | 8 595 | 5 905 | 4 886 |
Guam | 4 137 | 55 | 2 035 | 20 | 2 027 |
Porto Rico | 190 | 111 | 30 | 24 | 25 |
Îles Vierges des États-Unis | 2 | 0 | 1 | 1 | 0 |
Wake | 4 | 0 | 0 | 0 | 4 |
En transit | 55 356 | 10 793 | 9 688 | 28 756 | 6 119 |
Embarqué | 83 316 | 0 | 83 316 | 0 | 0 |
Total - États-Unis et territoires | 1 226 638 | 502 105 | 300 072 | 149 339 | 275 122 |
Armement nucléaire et défense anti-missile
Les forces armées des États-Unis ont été les premières à obtenir l'arme nucléaire en 1945. Utilisée lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour en terminer avec la Seconde Guerre mondiale, l'apparition de la guerre froide a fait construire de grands stocks d'ogives et de multiples vecteurs conduisant à l'équilibre de la terreur avec l'URSS.
Le Single Integrated Operational Plan conçu dans les années 1960 est la planification stratégique en cas de guerre nucléaire.
On compta un maximum de 31 255 ogives en 1967 dans l'arsenal américain et constituant toujours un élément central de la stratégie américaine de dissuasion, leur importance et leur nombre ont décru avec la fin de la guerre froide et depuis le milieu des années 1970, l'Armée soviétique, puis son successeur, les forces armées de la Fédération de Russie dépasse le mégatonnage américain mais reste inférieure au niveau de la précision de ces armes.
Les armes nucléaires sont depuis 1992 sous le contrôle du United States Strategic Command (STRATCOM), les ogives tactiques hors bombes embarquées à bord d'avions tels missiles à courte portée, obus, mines ou torpilles ne sont plus en service depuis cette période.
Le DoD a annoncé disposer de 5 113 têtes nucléaires déployées, non déployées, stratégiques et non-stratégiques fin [39].
Le Traité de réduction des arsenaux nucléaires stratégiques signé en 2002 prévoit la réduction de l'arsenal à la limite maximale de 2 200 armes opérationnelles en 2012. Il sera remplacé par le Traité de réduction des armes stratégiques de 2010 prévoyant un maximum de 1 550 ogives pour chaque partie contractante, les bombardiers ne comptant que comme une seule ogive.
Date | ICBM, SLBM et bombardiers lourds | ICBM lourds | Ogives (ICBM, SLBM et bombardiers lourds) | Ogives (ICBM et SLBM) | Ogives (ICBM sur lanceurs mobiles) | Ogives (ICBM lourds) | Puissance (ICBM et SLBM) (Mt) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Limites imposées par START-1 | |||||||
1 600 | 154 | 6 000 | 4 900 | 1 100 | 1 540 | 3 600 | |
États-Unis | |||||||
1er septembre 1990[40] | 2 246 | 0 | 10 563 | 8 210 | 0 | 0 | 2 361,3 |
1er janvier 2008[41] | 1 225 | 0 | 5 914 | 4 816 | 0 | 0 | 1 826,1 |
1er janvier 2009[42] | 1 198 | 0 | 5 576 | 4 514 | 0 | 0 | 1 717,3 |
1er juillet 2009[43] | 1 188 | 0 | 5 916 | 4 864 | 0 | 0 | 1 857,3 |
D'importants systèmes de détection et de prévention d'une éventuelle attaque adverse furent parallèlement mis en place tels les satellites d'alerte précoce MIDAS et les réseaux radars du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord.
Après plusieurs programmes destinés depuis 1957 à contrer les attaques de missiles balistiques mais qui ne furent pas opérationnels, le système Missile Defense, dont l'objectif est d'intercepter une vague limitée d'ICBM lancés vers le continent nord-américain et de protéger certains alliés (Japon et OTAN, entre autres), est progressivement mis en place depuis 2004.
Budget
En 2009, le budget total de la Défense américaine a été de 636,5 milliards de dollars.
La répartition entre les armes se fait approximativement ainsi : 35 % pour la Navy (incluant 4 % pour les Marines), 35 % pour l'Air Force et 30 % pour l'US Army (Armée de terre).
Les dépenses militaires des États-Unis représentaient 36,6 % des dépenses militaires mondiales en 2013, dont une partie absorbée dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan[44]. Cependant, les dépenses militaires (équipement, personnel et frais de gestion) ne représentaient que 21 % du budget du gouvernement fédéral en 2008, soit un total de 2 979 milliards de dollars[45], et environ 4 % du PIB américain[46],[47], ce qui classe le pays en 26e position mondiale[48]. Le budget de la Défense des États-Unis en temps de paix était jusqu'à la fin des années 1940 relativement faible, voire insignifiant par rapport à d'autres grandes nations ; il fallut la Guerre froide pour que celui-ci devienne de loin le premier au monde. Après une baisse dans les années 1990, la guerre contre le terrorisme et le renouvellement d'une partie du matériel hérité de la guerre froide ont fait augmenter le budget de 66,5 % entre 1999 et 2008.
Le coût moyen d'un militaire américain au niveau salaire et soins a augmenté entre 2000 et 2010 de 73 % passant de 73 300 à 126 800 dollars et les soins de santé pour les 9,6 millions de militaires d'active, retraités, membres de la Garde Nationale, réservistes et personnes à charge représente presque un dixième du budget de la Défense 2011 soit 50,7 milliards de dollars[49].
Pour 2019, le budget des forces armées américaines est de 716 milliards de dollars[50].
Ce budget a représenté plus de 40 % des dépenses militaires mondiales entre la chute de l’URSS fin 1991 et 2013.
Voici la répartition de celui-ci en 2004 :
Division | Montant (milliards USD) |
---|---|
Opérations et maintenance | 174,081 |
Personnel militaire | 113,576 |
Approvisionnement | 76,217 |
Recherche et développement | 60,756 |
Construction militaire | 6,310 |
Total | 437,111 |
Grades d'officiers
Traditions
Le jour des forces armées est célébré le troisième samedi du mois de mai.
Droits civiques et place des femmes
Des Amérindiens combattirent dès la guerre d'indépendance du côté des insurgés, certains dont Pushmataha furent nommés à des postes d'officier supérieur. Ils ont un taux d'enrôlement dans l'Armée plus important que n'importe quel autre groupe ethnique[51].
Durant la guerre de Sécession, des Afro-Américains furent intégrés dans des unités de combat spécifiques à la suite de la ségrégation raciale, les United States Colored Troops qui furent surnommés les Buffalo Soldiers, plus de 100 000 servirent au total dans l'armée de l'Union.
En 1901 et 1908, la création du corps des infirmières de l'Armée et du corps des Marines entrouvre très légèrement la porte pour l'accès des femmes à la carrière militaire.
Lorsque les États-Unis sont rentrés dans la Première Guerre mondiale, alors que l'Armée de terre rechignait à engager des femmes, près de 13 000 d'entre elles se sont enrôlées dans la Marine, les Marines et les Garde-côtes avec le même statut que les hommes dans les services administratifs à « l'arrière »[52].
Le premier Afro-Américain à être promu général dans l'US Army a été Benjamin O. Davis, Sr. le , son fils Benjamin Oliver Davis, Jr. a été le premier général noir de l'USAF le . Plus d'un million d'Afro-Américains servirent dans toutes les branches des Forces armées pendant la Deuxième Guerre mondiale tandis qu'un demi-million de femmes occupèrent de nombreux postes hors unités de combat.
Le , en déclarant qu'il y « aura égalité dans le traitement et dans les chances accordés à tous les membres des Forces armées, sans distinction de race, de couleur, de religion ou d'origine nationale », le président Harry S. Truman ordonne la fin de la ségrégation raciale dans l'Armée américaine[53] et le dernier des régiments de couleurs fut dissous en 1951.
Le , pour la première fois, deux femmes furent promues brigadier général aux États-Unis[54].
Bien que les Forces armées utilisent à l’heure actuelle du personnel militaire féminin sur les théâtres d'opérations pour obtenir des renseignements auprès des femmes locales et aider la police quant aux femmes suspectes, il est expressément interdit à ces mêmes femmes soldats d’être dans des unités de combat. Le président George W. Bush avait annoncé dans une conférence de presse en 2005 qu’il n’autoriserait pas les femmes à servir dans des unités de combat terrestre alors qu’il acceptait que des femmes aient un rôle embarqué sur des véhicules et dans des avions de combat. Bien qu'il ait interdit aux femmes de servir dans l’infanterie, l’artillerie et les blindés ainsi que dans toutes les forces d’opérations spéciales, il ne donna pas l’ordre de les démobiliser des unités qui ont pour tâches les appuis au combat, comme celles d’infirmières[55].
Mais la réalité des conflits actuels largement asymétriques où les lignes de front n'existent plus fait que celles-ci se retrouvent effectivement en zone de combat.
Lors de l'invasion du Panama par les États-Unis en 1989, 4 % de l'effectif engagé était féminin soit 800 membres parmi lesquelles 150 participèrent aux combats notamment dans les rangs de la police militaire[56].
En 1993, le secrétaire de la Défense autorise les femmes à suivre une formation de pilote de chasse.
Le , l'United States Air Force déclare commencer à accepter les femmes comme pilotes de chasse et instructeurs des pilotes de chasse[57].
Kara Spears Hultgreen fut en 1994 la première femme pilote de chasse dans l'aéronavale de l'US Navy mais périt lors d'un accident d'avion quelques mois après sa nomination.
La première femme afro-américaine à être pilote de chasse dans l'USAF passa son brevet en .
Le sergent Leigh Ann Hester, de la Garde nationale du Kentucky et affecté à la police militaire fut la seconde femme de l'Histoire à recevoir une Silver Star et la première à la suite de son action au combat lorsque son unité tomba dans une embuscade en Irak le . La première femme l'ayant été étant Mary Roberts Wilson, infirmière durant la bataille d'Anzio en 1944[58]. L'infirmière Monica Lin Brown fut elle la 3e à recevoir cette haute distinction le pour avoir par sa bravoure et l’aide médicale rendue sous le feu sauvé la vie de ses camarades en [59].
En 2008, il y a 14 000 pilotes dans l'USAF dont 3 700 sont pilotes de chasse parmi lesquels 70 sont des femmes[60]. C'est également en 2008 qu'une femme accéda pour la première fois au grade de général quatre étoiles avec la promotion d'Ann E. Dunwoody.
En , les femmes sont autorisées à servir dans les sous-marins de l'United States Navy[61], l'un des unique postes, avec les SEAL où elles n'avaient pas encore droit de cité.
Le , le Sénat américain adopte un projet de loi supprimant la règle « Don't ask, don't tell » qui impose aux militaires américains de cacher leur orientation sexuelle ; il est entré en vigueur le 20 septembre 2011[62],[63],[64].
Statistiques diverses
- Selon l'United States Army Materiel Command, 1,6 milliard de cartouches de petit calibre (du 5,56 × 45 mm Otan à la .50 BMG) ont été consommées en 2007 par les Forces armées. 1,3 milliard sont fabriquées aux États-Unis dans deux usines, trois cents millions sont importées essentiellement d'autres pays alliés tels Israël et Taïwan. En , une commande de 300 millions de cartouches de 5,56 mm fut passée à une usine de l'Armée de la République de Chine en échange de plus de 400 AGM-114 Hellfire[65].
- En 2006, le département de la Défense est le plus grand consommateur de carburant des États-Unis avec 110 millions de barils de pétrole[N 11] représentant 1,5 % de la consommation nationale pour un coût de 13,6 milliards de dollars[N 12] ; il a utilisé également 3,8 milliards de kWh soit 78 % de la consommation d'énergie du gouvernement fédéral et 0,8 % de la consommation totale des États-Unis[66]; 70 % de la consommation de carburant a lieu lors d'opérations militaires[67]. L'US Air Force consomme 200 000 barils par jour, l'US Navy 100 000 et l'US Army 30 000[68]. En 2010, la consommation énergétique du DoD s'est élevée à un total de 211 milliards british thermal units pour un coût de 15,2 milliards de dollars[69].
Notes et références
Notes
- L'Armée de terre des États-Unis.
- L'Armée de l'air des États-Unis.
- Le corps des Marines des États-Unis.
- Le corps des Garde-côtes des États-Unis.
- Il convient de ne pas confondre le terme français « Armée américaine » avec le terme anglais « United States Army » (aussi très connu sous l'abréviation « US Army ») qui désigne ce qui est dans les faits « l'Armée de terre des États-Unis ».
- Il s'agit de « troupes de marine », essentiellement d'infanterie, mais disposant aussi de marins proprement dits et d'aviateurs ; ce corps dépend du département de la Marine des États-Unis, comme c’est aussi le cas pour l'US Navy.
- Les Garde-côtes dépendent du département de la Sécurité intérieure en temps de paix et peuvent être rattachés au département de la Marine en temps de guerre.
- Il s'agit du pourcentage des postes occupés par du personnel féminin.
- 15 % des effectifs étaient à l’étranger.
- Ce qui est l'équivalent d’une consommation de 300 000 barils par jour, soit, en unités métriques, environ 15 millions de tonnes par an.
- Au cours du pétrole de l'année indiquée.
Références
- (en) « Senate confirms Dunford as next Joint Chiefs Chairman », Military Times, (consulté le ).
- (en) « General Joseph F. Dunford, Jr. », sur U.S. Department of Defense (consulté le ).
- (en) Military Personnel Statistics.
- https://comptroller.defense.gov/Portals/45/Documents/defbudget/fy2021/FY21_Green_Book.pdf
- Stockholm International Peace Research Institute.
- (en) [« ACTIVE DUTY MILITARY PERSONNEL STRENGTHS BY REGIONAL AREA AND BY COUNTRY (309A) JUNE 30, 2010 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur siadapp.dmdc.osd.mil, DoD Work Force Statistics or Procurement Information, (consulté le ) [PDF].
- (en) [« Report of Federal Civilian Employment »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur siadapp.dmdc.osd.mil, DoD Work Force Statistics or Procurement Information, (consulté le ) [PDF].
- (en)« SIPRI - Trends in world military expenditure, 2013 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), p. 2
- (en) « 280 000 soldats actifs fin 2006 et 100 000 undistributed »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) - Département de la Défense des États-Unis [PDF].
- Noam Chomsky, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis (ISBN 2-7489-0037-5).
- (en) « U.S. SPACE FORCE FACT SHEET », sur United States Space Force, (consulté le ).
- Boniface et Lepri 2008, p. 92.
- « The Top 20 Arms Exporters, 2007–2011 », sur Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, (consulté le ).
- Colonie japonaise depuis 1905, la guerre de Corée fait intervenir les États-Unis qui disposent depuis de forces permanentes face à la Corée du Nord.
- (fr) Le départ des Forces françaises à Djibouti est déjà programmé, 17/06/2008.
- André Kaspi, Les États-Unis. Mal connus, mal aimés, mal compris, Paris, Plon (coll. Tribune libre), , 1re éd., 289 p. (ISBN 2-259-18903-2), p. 199.
- Constitution des États-Unis Article II Section 2 :
The President shall be Commander in Chief of the Army and Navy of the United States, and of the Militia of the several States, when called into the actual Service of the United States;…. - « La force mécanisée du Pacte », Ligne de Front, no 3H, , p. 47
- (en) « Active Duty Military Personnel, 1940–2011 », sur Infoplease, (consulté le )
- [« Examen quadriennal de la Défense », sur defense.gov, Département de la Défense, (consulté le ) [PDF].
- « L’US Army recrute 22 000 hommes supplémentaires », sur La Croix, (consulté le ).
- Mathieu Rabechault, « Le Pentagone va faire des efforts pour lutter contre le déficit budgétaire », sur AFP, (consulté le ).
- (en) Jim Tice, « Army to cut nearly 50,000 soldiers over 5 years », sur Army Times, (consulté le ).
- « Les États-Unis diminuent drastiquement leur budget de Défense », sur FranceTV, (consulté le ).
- (en) « Army Announces Force Structure and Stationing Decisions », sur Département de la Défense des États-Unis, (consulté le ).
- « L’US Army réduit le nombre de ses brigades de combat », sur Zone Militaire, (consulté le ).
- (en) Status of the Navy, .
- (en) « H.R.5515 - John S. McCain National Defense Authorization Act for Fiscal Year 2019 - TITLE IV—Military Personnel Authorizations », sur Congrès des États-Unis, (consulté le ).
- (en) Military Capabilities > Active Troops (most recent) by country - NationMaster.com (voir archive)
- (en) Armed Forces personnel (per capita) (most recent) by country - NationMaster.com, 2001 (voir archive)
- (en) Armed Forces: 1939-1945.
- (en) « Robert S. McNamara January 21, 1961 - February 29, 1968 8th Secretary of Defense Kennedy and Johnson Administration », sur defenselink.mil, Département de la Défense des États-Unis (voir archive)
- George Bush veut renforcer l'armée américaine - Guillemette Faure, Le Figaro, 21 décembre 2006
- (en) Information is beautiful: war games - The Guardian, 1er avril 2010
- (en) President Hosts Servicemember-Citizenship Ceremony, The Military Family Network, .
- Défense et Sécurité internationale no 31, .
- (en) Active duty military personnel strengths by regional area and by country (309A) - Département de la Défense, au [PDF]
- Surnom donné aux SNLE dans les marines du monde anglo-saxon.
- Les États-Unis révèlent posséder 5 113 têtes nucléaires dans leur arsenal - Le Point,
- (en) START au 1er septembre 1990 - Federation of American Scientists
- (en) START au 1er janvier 2008 - Center for Defense Information
- (en) au 1er janvier 2009 - U.S. Department of State [PDF]
- (en) START au 1er juillet 2009 - U.S. Department of State [PDF]
- Boniface et Lepri 2008, p. 86.
- (en) Congressional Budget Office.
- CIA World Fact book 2008, consulté le 25-04-2009.
- Boniface et Lepri 2008, p. 91.
- Expenditures (most recent) by country, Nation Master, consulté le 25-04-2009.
- (en) Greg Brand, « DOD’s Guns Versus Butter Debate », sur dodbuzz.com, DoD Buzz, (consulté le ).
- « Un budget historique de 716 milliards de dollars pour le Pentagone », Le Vif, (lire en ligne, consulté le ).
- Margot Guillois, « 1914-1918 • L'arme insoupçonnée des Américains », sur Courrier international, (consulté le ).
- (en) WWI Thirty Thousand Women Were There.
- (fr) La déségrégation de l'Armée des É.-U. ouvre le champ au mouvement des droits civiques, David McKeeby, , America.Gov.
- (en) Women In Military Service, Women's Memorial Foundation Office of History & Collections.
- (en) Enrin Solaro, Women in the Line of Fire : What You Should Know About Women in the Military, Californie, Avalon Publishing Group, , 300 p., p. 141.
- (en) Operation Urgent Fury and Operation Just Cause, Military Womens Veterans.
- (en) First female active-duty fighter pilot retires, Tarsha Storey, , 31st Fighter Wing Public Affairs.
- (en) Sara Wood, « Female Soldier receives Silver Star in Iraq », US Army, (consulté le ).
- (en) Micah E. Clare, « 2nd Woman Since WWII Gets Silver Star », US Army, (consulté le ).
- (en) [USAFs first female African-American fighter pilot], Justin Weaver, , 31st Fighter Wing Public Affairs.
- (fr) Le Pentagone annonce la fin de l’interdiction faite aux femmes d’embarquer sur sous-marin, .
- « USA : le Sénat met fin au tabou gay dans l'Armée », sur Radio télévision suisse, (consulté le ).
- (en) « Obama certifie end of military's gay ban », sur NBC News, (consulté le ).
- (en) « Qualification Standards for Enlistment, Appointment, and Induction - Department of Defense Directive », sur Medical and Public Health Law Site, (consulté le ).
- « Emplettes américaines à Taïwan », Raids, vol. 225, , p. 7 (ISSN 0769-4814).
- (en) Michael P.C Carns (Gen.), « Testimony of Gen. Michael P.C Carns before the readnisses subcomittee of the house armed services comittee », sur armedservices.house.gov, Commission des Forces armées de la chambres des représentants, (consulté le ) [PDF].
- (en) Sharon E. Burke, « NAVY ENERGY FORUM REMARKS Tuesday, 12 October, 2010 HONORABLE SHARON E BURKE », sur dtic.mil, Defense Technical Information Center, (consulté le ) [PDF].
- (en) « Navy Energy Security », sur informationdissemination.net, Information Dissemination, (consulté le ).
- « The DOD Energy Consumption in FY2010 », sur Sohbet Karbuz, (consulté le ).
Bibliographie
- (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Arms: Major Commands and Infantry Organizations, vol. 1, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 586 p., PDF (lire en ligne)
- (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Arms: Cavalry, Field Artillery, and Coast Artillery, 1919–41, vol. 2, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 696 p., PDF (lire en ligne)
- (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Services: Air Service, Engineers, and Special Troops, 1919–41, vol. 3, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 705 p., PDF (lire en ligne)
- (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Services: Quartermaster, Medical, Military Police, Signal Corps, Chemical Warfare, and Miscellaneous Organizations, 1919–41, vol. 4, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 1003 p., PDF (lire en ligne)
- Pascal Boniface et Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Paris, Hachette Littératures, , 230 p. (ISBN 978-2-01-237638-0)
- Vincent Desportes, L'Amérique en armes : Anatomie d'une puissance militaire, Economica, Paris, mai 2002, (ISBN 2-7178-4434-1)
- Lucien Mandeville, Morris Janowitz, Le Système militaire des États-Unis, 1976, (ISBN 2-7113-0001-3)
- Philippe Richardot, Les États-Unis : Hyperpuissance militaire, Economica, Paris, mai 2002, (ISBN 2-7178-4451-1)
- Jeremy Shapiro et Lynn E. Davis (éditeurs), The U.S. Army and the New National Security Strategy, RAND Corporation, août 2003, (ISBN 0-8330-3347-6)
Voir aussi
Articles connexes
- Répartition des Forces armées des États-Unis
- Budget de défense des États-Unis
- Département de la Défense des États-Unis
- Complexe militaro-industriel des États-Unis
- Police aux États-Unis
- Liste des bases militaires des États-Unis
- Liste des bases militaires des États-Unis dans le monde
- Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis
- Politique de renforcement de l'armée
Liens externes
- (en) Site officiel du Département de la Défense
- (en) Site du gouvernement des États-Unis avec les adresses des services et agences de Défense
- (en) Today's Military
- Portail des forces armées des États-Unis
- Portail de l’OTAN