Human Rights Watch
Human Rights Watch (HRW) est une organisation non gouvernementale internationale (ONGI) qui se donne pour mission de défendre les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme[1]. Cette organisation déclare militer notamment pour la liberté de la presse, l'abolition de la peine de mort et de la torture mais aussi pour le respect de l'ensemble des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, en particulier dans les domaines de l'éducation et du logement[2],[3]. Elle intervient également dans les conflits, dénonçant entre autres les crimes de guerre ou le trafic d'armes. Human Rights Watch demande l'arrêt des crimes commis par les gouvernements ou les groupes rebelles, dans le cadre de guerres internes.
Pour les articles homonymes, voir HRW (homonymie).
Human Rights Watch publie chaque année un rapport rendant compte de la situation des droits de l'homme et mène des enquêtes régulières et systématiques sur les violations des droits de l'homme dans plus de 60 pays et territoires. Son siège se trouve à New York, aux États-Unis et possède plusieurs bureaux dans de nombreuses métropoles dans le monde.
Si l'organisation est critiquée quant à son indépendance et la façon dont elle mène certaines missions, ses rapports sont souvent repris par la presse[4].
Création et historique
L'un des ancêtres de HRW, Helsinki Watch, fut fondé en 1978, avec à l'époque deux employés[5], pour vérifier que l'Union soviétique respectait les accords d'Helsinki. Des organisations qui avaient été créées pour surveiller le respect des droits de l'homme dans d'autres régions du monde (Americas Watch en 1981, Asia Watch en 1985, Africa Watch en 1988 et Middle East Watch en 1989), fusionnèrent en 1988 avec Helsinki Watch pour former Human Rights Watch.
Human Rights Watch est membre de l’International Freedom of Expression Exchange (IFEX), un réseau virtuel mondial d’ONG qui surveille les violations à la liberté d’expression et organise, fédère ou relaie les campagnes conjointes ou organisées par ses membres, pour la défense des journalistes, écrivains et d’autres personnes persécutées du fait de leur implication dans des activités liées à la liberté d’expression.
Human Rights Watch a obtenu en 1997 le prix Nobel de la paix en tant que membre de la Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel[7],[8].
En 2013, l'ONG comprend 360 employés, dans 90 pays, soutenus « par des comités de soutien comptant des journalistes, des procureurs, des ténors du barreau, des diplomates, des artistes… »[5].
Principes et objectifs
Human Rights Watch est impliquée dans la lutte contre les activités et problèmes sociaux suivants :
- trafic d'armes
- utilisation de mines anti-personnel
- utilisation d'armes à sous-munitions
- travail des enfants
- enrôlement d'enfants soldats
- torture
- génocides, crimes de guerres[9] et crimes contre l'humanité
- extraordinary rendition
- trafic d'êtres humains
Elle lutte également pour la globalisation des causes suivantes :
- légalisation de l'avortement
- droits des personnes LGBT[10],[11]
- droits des malades atteints du SIDA
- sécurité des civils en temps de guerre[12]
- droits des femmes[13]
- droits des migrants[14]
- aide aux Roms[14]
- aide aux enfants des rues
- liberté de la presse
- abolition de la peine de mort
Direction
Le directeur exécutif de Human Rights Watch est l'Américain Kenneth Roth, un ancien procureur des États-Unis pour le sud de l'État de New York[15].
L'actuel président du conseil d'administration est le rédacteur en chef de la revue Foreign Affairs, James F. Hoge Jf.
Financement
Pour l'année fiscale finissant en , HRW a déclaré avoir perçu 70 millions de dollars US de dons[16]. HRW affirme qu'elle n'accepte aucun financement provenant directement ou indirectement de gouvernements et que les contributions sont toutes issues de particuliers, de fondations, et selon des critères précis, d'entreprises privées[17].
Selon l'association NGO Monitor (en), en 2007-2008 HRW a reçu 987 818 dollars de la branche néerlandaise de l'association caritative Oxfam, Oxfam Novib, laquelle finance la majeure partie de son budget grâce au gouvernement hollandais. Cela ne cadre pas avec le fait que HRW déclare n'accepter aucun financement direct ou indirect de la part de gouvernements[18].
En 2010, HRW reçoit 100 millions de dollars du milliardaire américain George Soros[19].
HRW a publié en la liste des dépenses de l'organisation.
Programmes | Dépenses 2013 |
---|---|
Afrique | 6 404 355 $ |
Amérique | 1 755 781 $ |
Asie | 5 443 146 $ |
Europe et Asie centrale | 4 282 969 $ |
Moyen-Orient et Afrique du Nord | 3 867 015 $ |
États-Unis | 2 367 775 $ |
Droits des enfants | 1 873 626 $ |
Santé et droits humains | 2 077 916 $ |
Justice internationale | 1 587 843 $ |
Droits des femmes | 2 533 126 $ |
Autres programmes | 13 477 056 $ |
Frais de fonctionnement | Dépenses 2013 |
---|---|
Direction et services généraux | 3 493 157 $ |
Collecte de fonds | 9 560 361 $ |
La Fondation Gere, créée par l'acteur américain Richard Gere, cite HRW dans la liste des organismes qu'elle aide par des subventions au titre de leur travail dans le domaine des droits humains en particulier en Chine et au Tibet[20].
Publications
Human Rights Watch publie des rapports sur de nombreux thèmes ainsi qu’un Rapport Mondial qui présente chaque année un panorama de l’état de droits humains dans le monde. Ce rapport est publié par Steven Stories Press depuis 2006 ; la plus récente édition, Rapport Mondial 2014[21], est parue en .
Ces rapports font souvent autorité[4] et sont, selon le journaliste Victor Koscher, « pour les médias indépendants une source précieuse »[22].
Polémiques
En 2010, The Times écrit que HRW a « presque éclipsé » Amnesty International. Selon le journal, au lieu d'être soutenu par une adhésion de masse comme Amnesty International, HRW dépend des donateurs riches qui aiment voir les rapports de l'organisation faire les manchettes des journaux. Pour cette raison, selon The Times, HRW tend à « se concentrer trop sur des endroits dont les médias se soucient déjà », en particulier dans la couverture disproportionnée d'Israël[23].
Afrique
HRW a également été accusée de diffuser des données faussées sur la situation des droits humains au Rwanda, en Érythrée et en Éthiopie[24].
Amérique latine
L’ONG a été accusée d'avoir été influencée par la politique étrangère des États-Unis[25], en particulier vis-à-vis de l’Amérique latine[26],[27],[28],[29],[30].
Pour le directeur du Center for Economic and Policy Research, Mark Weisbrot, HRW « s’aligne au centimètre près sur la politique étrangère des États-Unis en Amérique latine ». Il est par exemple reproché au directeur exécutif de la division « Amériques » de l’organisation, José Miguel Vivanco, des propos contre les présidentes brésilienne Dilma Rousseff et argentine Cristina Fernández de Kirchner, mais également d'avoir peu réagi lors des coups d’État contre les présidents hondurien Manuel Zelaya en 2008 et haïtien Jean-Bertrand Aristide en 2004[31].
Israël
Dans le conflit israélo-palestinien, HRW est accusée de biais anti-Israël[32]. Gerald M. Steinberg affirme que les reportages sont anti-israéliens et reposent sur des témoignages palestiniens imprécis, subjectifs ou peu crédibles et servent l'objectif politique d'inculper Israël[33]. Ainsi, quand Human Rights Watch traite des opérations militaires israéliennes contre le Hezbollah lors de la guerre israélo-libanaise de 2006, le directeur national de la Anti-Defamation League, Abraham Foxman (en), critique l'« immoralité » de Human Rights Watch[34]. Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard, écrit dans The Jerusalem Post : « Quand il s’agit d’Israël et de ses ennemis, HRW manipule les faits, triche sur les interviews et met en avant des conclusions prédéterminées qui sont dictées plus par l’idéologie que par les faits »[35]. La Anti-Defamation League, affirme que l'ONG ne prête pas attention à l'antisémitisme[36], alors qu'en 2006, en utilisant l'accusation de loi du talion, le directeur Kenneth Roth utilise un stéréotype antisémite[34] et l'ADL affirme que bien que l'ONG reconnaisse qu'il n'y a pas eu de massacres à Jénine par les forces israéliennes, l'ONG maintient sans preuves un prima facie contre Israël[37].
En 2012, le journal New Europe dénonce un conflit d'intérêts concernant le conflit israélo-arabe et des coopérations avec le régime de Muammar Gaddafi en particuler avec son fils Saïf al-Islam Kadhafi[38]. David Bernstein accuse quant à lui l'organisation de ne pas s'intéresser aux régimes autoritaires de la région[39].
Le bureau du Premier ministre israélien a également dénoncé Human Rights Watch après son rapport concernant l'opération Plomb Durci, déclarant que « les rapports de ces organisations sont une tentative de porter atteinte au droit légitime d'Israël à se défendre », et a souligné que l'ONG levait des fonds auprès des Saoudiens. En réaction, le journaliste israélien Larry Derfner prend la défense de l'organisation dans The Jerusalem Post, en affirmant que « l'ONG démontre son impartialité dans ses nombreux rapports sur les atteintes aux droits de l'homme à travers le monde, notant par exemple que Human Rights Watch avait également dénoncé des arrestations, détentions, tortures, mutilations, exécutions extrajudiciaires attribuées à des membres des forces de sécurité du Hamas »[40]. En , le ministère israélien des affaires étrangères menace de ne plus accorder de visa aux membres étrangers de HRW en justifiant que l'ONG serait une « organisation fondamentalement partiale et anti-israélienne »[41].
Human Rights Watch conteste les accusations dont elle fait l'objet. En , Iain Levine, son directeur des programmes, défend les rapports en affirmant que « Si le gouvernement israélien veut faire taire les critiques, il ferait mieux d'enquêter sérieusement sur les accusations de comportements criminels et de prendre des mesures pour y mettre fin »[42]. Kenneth Roth, son directeur exécutif, publie un éditorial dans The Jerusalem Post en , constatant que les rapports récents sur les violations israéliennes des droits de l'homme ont mené à une « campagne intense de la part du gouvernement israélien et des organisations qui le soutiennent inconditionnellement, s'en prenant au messager et changeant le sujet de discussion ». Roth ajoute que « le problème n'est pas le messager qui rend seulement public des rapports sur les abus comme le juge Goldstone ou les organisations de défense des droits humains » mais « la conduite des forces armées israéliennes »[43].
En 2010, Marc Garlasco, investigateur de l'ONG qui a rédigé des rapports sur Israël démissionne, alors que sont révélés ses intérêts et son enthousiasme pour la collection d'objets nazis ainsi que pour ses amitiés avec des sympathisants Nazis[44]. En 2011, la participation de Shawan Jabarin dans ses investigations, alors qu'il est membre de l'organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine est déploré[45].
Le directeur local de Human Rights Watch est prévenu de son expulsion d’Israël en pour avoir violé la loi israélienne en soutenant le boycott d'Israël ; l'ONG dément et reproche aux autorités de « faire taire les critiques contre les violations des droits de l'Homme »[46]. Après plus d'un an de procédure judicaire, en novembre 2019, Omar Shakir perd en appel et est contraint de quitter le territoire. En réponse à une série d'accusations de l'ONG et de Omar Shakir contre ce dernier, le gouvernement israélien affirme qu'un remplacant de l'ONG est le bienvenu[47]. L'ONG rejette cette proposition et affirme qu'Omar Shakir va continuer son travail depuis le royaume hachémite de Jordanie[48].
Financement et choix des sujets de campagne
Une étude de l'AEGE, association d'étudiants et d'anciens étudiants de l'École de guerre économique dirigée par Christian Harbulot, analyse la provenance des financements de Human Rights Watch et met en question l'indépendance affichée par l'ONG à l'égard de l'influence américaine, d'où provient la plupart de ses financements. Cette étude ainsi que d'autres mettent également en question l'impartialité de l'ONG quant à ses positions politiques et au choix des cibles de ses campagnes[49],[50],[51].
Récompenses
- 1997 : Lauréat du Prix Nobel de la paix au titre de la Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel avec cinq autres organisations.
- 2008 : Lauréat du Prix des droits de l'homme des Nations unies[52].
- 2013 : 21e meilleure ONG du Monde selon The Global Journal.
Human Rights Watch France
Le bureau français est dirigé par Bénédicte Jeannerod[53]. Il était dirigé par Jean-Marie Fardeau[54] entre septembre 2007 et septembre 2015.
Notes et références
- (en) Site officiel HRW
- « Qui sommes nous? », sur Human Rights Watch.fr
- (en) « Who We Are », sur Human Rights Watch
- Thomas Hofnung, « Human Rights Watch s'installe à Paris », sur Libération.fr,
- Pascal Airault, « Human Rights Watch une machine de guerre au service des Droits de l'Homme », sur Jeune Afrique,
- David Servenay, « Rwanda : décès d'Alison des Forges, chercheuse de vérité »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur L'Obs,
- « The Nobel Peace Prize 1997 », sur nobelprize.org.
- Prix Alison Des Forges 2013 : Hommage à des militants de Russie, des États-Unis, de Libye et du Tchad
- « Gaza : Human Rights Watch dénonce des crimes de guerre d'Israël », sur L'Obs,
- « Les violences contre les homosexuels «encouragées» par Moscou », sur Libération.fr,
- « Justice : Human Rights Watch exhorte le Maroc à cesser de condamner les homosexuels », sur Jeune Afrique,
- Pierre Prier, « Syrie : «Les officiers donnent l'ordre de tirer pour tuer» », sur Le Figaro.fr,
- « Stérilisation des femmes en Inde: Un phénomène régi par un système d’«objectifs» », sur 20 minutes,
- Raphaël Czarny, « Human Rights Watch critique la France pour son traitement des migrants, des Roms et des gens du voyage », sur Slate.fr,
- Christophe Ayad, « Obama doit passer des principes aux actes », sur Libération.fr, .
- "Financial Statements : year ended June 30, 2013".
- (en) Financials, Human Rights Watch, 22 septembre 2008 : « Human Rights Watch is an independent, nongovernmental organization, supported by contributions from private individuals and foundations worldwide. It accepts no government funds, directly or indirectly. »
- (en) Oxfam Novib distributes Dutch govt funding to HRW, PCHR, and Adalah, sur le site NGO monitor, 13 août 2009 : « In 2007-8, Oxfam Novib donated $987,818 to Human Rights Watch (HRW) – which makes the Dutch government one of HRW’s major donors, and is inconsistent with this NGO’s claim that it “accepts no government funds, directly or indirectly.” »
- « George Soros s’engage à verser 100 millions de dollars à Human Rights Watch », Human Rights Watch, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Site officiel The Gere Foundation
- Rapport mondial 2014
- (de)Victor Kocher, « Hüterin der Menschenrechte: Effizienter Einsatz der Organisation Human Rights Watch », sur Neue Zürcher Zeitung, .
- (en-US) « NGO Monitor research featured in Sunday Times: Nazi Scandal engulfs Human Rights Watch », NGO Monitor, (lire en ligne, consulté le ).
- « A row over human rights », The Economist, (lire en ligne).
- (en) Robert Naiman, « Latin America Scholars Urge Human Rights Watch to Speak Up on Honduras Coup » [archive du ], Huffington Post, (consulté le )
- (en) Steve Miller and Joseph Curl, « Aristide accuses U.S. of forcing his ouster », Washington Times, (consulté le )
- (en) « Aristide related articles », Democracy Now (consulté le )
- (en) Joe Emersberger, « Haiti and Human Rights Watch » [archive du ], Z Communications, (consulté le )
- (en) Council on Hemispheric Affairs, 12 January 2009, Scholars Respond to HRW’s Kenneth Roth’s Riposte on Venezuelan Human Rights
- (en) Greg Grandin et Adrienne Pine, « Over 90 Experts Call on Human Rights Watch to Speak Out on Honduras Abuses » [archive du ], Common Dreams, (consulté le )
- « Is Human Rights Watch Too Closely Aligned With US Foreign Policy? », The Nation, (ISSN 0027-8378, lire en ligne)
- Wall Street Journal, « "Double Standards and Human Rights Watch: The organization displays a strong bias against Israel". »,
- JTA, « Op-Ed: Who are Israel’s accusers? », séptembre 2009
- (en) Abraham Foxman, « No accident », sur New York - The Sun,
- (en) Alan M. Dershowitz, « First Word: What is 'Human Rights Watch' watching? », sur The Jerusalem Post,
- « Anti-Semitism in Europe: Fighting Back Address by Ana Palacio »,
- « Anatomy of Anti-Israel Incitement: Jenin, World Opinion and the Massacre That Wasn't »,
- New Europe, « Human Rights Watch slammed over anti-Israeli and pro-Gaddafi reports »,
- Robert L. Bernstein, « Rights Watchdog, Lost in the Mideast », The New York Times,
- (en) Larry Derfner, « Rattling the Cage: The smearing of human rights organizations », sur The Jerusalem Post,
- Human Rights Watch écartée d’Israël pour « partialité », Le Monde avec AFP, 24 février 2017.
- « Israël: Fausses allégations relatives au récent rapport de Human Rights Watch sur Gaza », sur Human Rights Watch.fr,
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- « On day of deportation, banned human rights activist vows to soldier on »,
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- BELISLEFABRE Alexia, BOYER Adrien, CALLIES Quentin, CHAVANNE Jean-Sylvain, GAUDRON Alexia, KABBARA Cyril, KUHL David, LECAUCHOIS Grégoire, MANIUTIU Floriana, MICHEL Marie-Christine, PAIRE Sophie, SELEGNY Grégoire, THISSE Edouard et Christian HARBULOT (dir.), AEGE, « Guerre de l’information: Le dessous des ONG, une vérité cachée », Le réseau d'experts en Intelligence Economique, (lire en ligne)
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- « La liste des lauréats du prix des Nations unies 2008 pour les droits de l'homme a été annoncée », Département de l’information des Nations unies, (consulté le ).
- « A propos du bureau de Paris », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- Human Rights Watch : une machine de guerre au service des droits de l'homme
Annexes
Sources et bibliographie
- (en) Human Rights Watch, The Human Rights Watch Global Report on Women's Human Rights, Yale University Press, 1996, 252 p. (ISBN 978-0300065466)
- Human Rights Watch, Génocide en Irak : La Campagne d'Anfal contre les Kurdes, Karthala, 2003, 405 p. (ISBN 978-2845863453)
- Richard Johnson, Rwanda, la Trahison de Human Rights Watch, Izuba, 2014, 146 p. (ISBN 979-1093440026)
Articles connexes
- Amnesty International
- Avocats sans frontières
- Commission interaméricaine des droits de l'homme
- Conseil des droits de l'Homme des Nations unies
- Cour pénale internationale
- Déclaration universelle des droits de l'Homme
- Droits de l'Homme
- Freedom House
- Helsinki Watch
- Human Rights First
- International Freedom of Expression Exchange
Liens externes
- (en) Site officiel
- (fr) Section française
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