Jordanie

La Jordanie (en arabe : الأردن, al-urdunn), en forme longue le royaume hachémite de Jordanie (en arabe : المملكة الأردنيّة الهاشميّة, al-mamlaka al-urduniyya al-hāšimiyya), est un pays d'Asie occidentale. Sa capitale et sa plus grande ville est Amman. Son territoire est entouré à l'ouest par les territoires palestiniens et Israël, le long du Jourdain et de la mer Morte, au sud par l'Arabie saoudite, à l'est par l'Irak et au nord par la Syrie, avec en outre un accès sur le golfe d'Aqaba, celui-ci communiquant plus au sud avec la mer Rouge. Si l'arabe est la langue officielle, l'anglais est aussi bien répandu dans l'éducation et les médias.

Royaume hachémite de Jordanie

(ar) المملكة الأردنّيّة الهاشميّة


Drapeau de la Jordanie.

Armoiries de la Jordanie.
Hymne en arabe : السلام الملكي الأردني (As-salam al-malaki al-ourdouni, « Hymne royal jordanien »)
Fête nationale
· Événement commémoré Déclaration d'indépendance au terme du mandat britannique ()
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle
Roi Abdallah II
Premier ministre Bisher Al-Khasawneh
Parlement Parlement
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre des représentants
Langues officielles Arabe[1]
Capitale Amman

31°57′N 35°56′E

Géographie
Plus grande ville Amman
Superficie totale 89 342 km2
(classé 112e)
Superficie en eau 0,8 %
Fuseau horaire UTC +2
Histoire
Indépendance Du Royaume-Uni
Date
Démographie
Gentilé Jordanien
Population totale (2020[1]) 10 820 644 hab.
(classé 84e)
Densité 121 hab./km2
Économie
IDH (2017) 0,735[2] (élevé ; 95e)
Monnaie Dinar jordanien (JOD​)
Divers
Code ISO 3166-1 JOR, JO​
Domaine Internet .jo
Indicatif téléphonique +962
Organisations internationales AIIB

La Jordanie est une monarchie constitutionnelle dont l'actuel souverain est, depuis le , le roi Abdallah II, et la reine, son épouse Rania.

Géographie

Les montagnes d'Ajlun

La Jordanie est un pays du Proche-Orient, entouré par la Syrie au nord, l'Irak au nord-est, l'Arabie saoudite à l'est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l'ouest. Toutes ces frontières représentent 1 619 km. La Jordanie possède également 26 km de littoral le long du golfe d'Aqaba et de la mer Morte. Les principales villes du pays sont Amman (3 216 369 habitants en 2010), Irbid et Zarka, toutes trois situées dans le Nord-Ouest du pays.

La Jordanie est composée principalement d’un plateau désertique aride à l'Est, et d’une région montagneuse à l'Ouest. La vallée du Grand Rift et le Jourdain séparent la Jordanie d'Israël. Le point culminant du pays est le jabal Umm ad Dami (1 854 mètres), tandis que la mer Morte en est le point le plus bas.

Climat

Le climat est généralement sec et chaud entre avril et novembre, surtout sur la plus grande partie du territoire occupé par le désert d'Arabie à l'Est du pays et dans la vallée du Jourdain à l'extrême Ouest. Cependant, le pays a une saison pluvieuse mais qui reste faible, qui est de décembre à mars, dans le mois d'hiver la région montagneuse de l'Ouest, y compris Amman et Pétra est accompagné par de la neige qui reste tout de même occasionnelle. Le mois où le climat est le plus froid, est le mois de janvier[3].

Histoire

La ville antique de Pétra, considérée comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde

Beaucoup de civilisations et de royaumes se sont succédé sur le sol jordanien, à cheval entre le croissant fertile et le désert d'Arabie. Certains peuples historiques y ont établi leurs capitales comme les Ammonites, les Édomites, les Moabites. D'autres civilisations ont également dominé cette région, tels les Akkadiens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, ainsi que l'Égypte pharaonienne ou encore la dynastie juive hasmonéenne des Maccabées. La civilisation la plus connue en Jordanie a probablement été la civilisation nabatéenne qui y a laissé de riches vestiges archéologiques comme Pétra. L'alphabet arabe semble être né à Pétra.

D'autres civilisations ont également régné en Jordanie comme les Macédoniens, les Romains, les Byzantins et les Ottomans. Dès le VIIe siècle, la région a été culturellement musulmane et arabe, à l'exception d'une brève période de domination par les croisés et sous le mandat britannique.

Indépendance

Au cours de la Première Guerre mondiale, les Britanniques conquièrent sur l’Empire ottoman une bande de territoire limitée au sud par la ligne Aqaba - Bassorah et au nord par la ligne Acre - Damas - Mossoul.

En , lors de la conférence de San Remo, le mandat de la Palestine est attribué aux Britanniques. Les alliés redéfinissent les frontières de la région en la scindant en quatre mandats dont celui de Palestine mandataire qui comprend les territoires situés entre la mer Méditerranée et le désert de Syrie, territoires correspondant aujourd’hui à Israël, et à la Jordanie. En 1923, lors de l’officialisation du Mandat sur la Palestine, et avec la volonté de respecter les promesses formulées envers Hussein ibn Ali et le mouvement sioniste (accords Hussein-Mac Mahon de 1915 et Déclaration Balfour de 1917), les Britanniques scindent la région en deux parties : la Palestine mandataire à l’Ouest du Jourdain incluant un « foyer national juif » et, à l’Est du Jourdain l'« Émirat hachémite de Transjordanie » exclus des engagements de l'empire britannique en faveur de la colonisation juive. Celui-ci est attribué par les Britanniques à Abdallah bin al-Hussein, déjà présent sur place, afin de le dissuader d'intervenir en Syrie avec ses partisans en 1921 contre les Français qui ont pris le dessus sur son frère lors de la révolte syrienne de 1920[4]. Ces liens privilégiés avec la Grande-Bretagne font suite de l'alliance victorieuse contre les Ottomans conclue entre sa famille et les Britanniques lors de la Première Guerre mondiale.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'armée transjordanienne connue sous le nom de Légion arabe combat en Irak et en Syrie aux côtés des forces britanniques.

En 1946, l'émirat acquiert l'indépendance totale et devient le « royaume hachémite de Transjordanie ». Il est admis à l'Organisation des Nations unies en 1955[5] et rejoint la Ligue arabe.

Conflit israélo-arabe et histoire récente

Unique village juif en Transjordanie, Tel Or, détruit pendant la guerre.

En 1948, le royaume de Transjordanie est un acteur important de la guerre israélo-arabe de 1948 à l'issue de laquelle il occupe les collines de Samarie et le désert de Judée qu'il annexe et rebaptise Cisjordanie (faisant écho à la Transjordanie), de même, il avance dans Jérusalem et prend le contrôle d'une moitié de la ville (l'Est de la ville). Cette annexion est condamnée par la communauté internationale, sauf par la Grande-Bretagne. Les pays arabes ne concèdent à la Jordanie que l'administration du territoire annexé. La Judée et la Samarie ainsi que la moitié de Jérusalem sont occupées par la Jordanie jusqu'en 1967, lors de la guerre des Six Jours.

En 1949, pour marquer ses modifications territoriales, le royaume change de nom pour devenir le « royaume hachémite de Jordanie » (sans le préfixe « Trans- ») ou plus communément, la Jordanie[6]. Il accueille également sur son territoire plusieurs centaines de milliers de Palestiniens fuyant la guerre.

En 1951, le roi Abdallah est tué lors d'un attentat palestinien fomenté par les partisans de Mohammed Amin al-Husseini.

Frontières de 1948 à 1967 figurant la Cisjordanie annexée (en).

Après la crise du canal de Suez, le royaume se rapproche du régime de Nasser. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, son armée est vaincue en moins de 72 heures de combats avec les Israéliens, qui s'emparent de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Le royaume accueille 300 000 Palestiniens qui fuient les combats. La Jordanie ne participera pas activement à la guerre du Kippour de 1973.

Après la guerre des Six Jours, le pays perd beaucoup de son prestige aux yeux des Palestiniens qui développent « un État dans l'État ». Ils mènent leur propre lutte contre Israël depuis le territoire jordanien et Israël y répond par des incursions, comme la bataille de Karameh en 1968. Face à la déstabilisation engendrée par les mouvements palestiniens et aux tentatives de putsch contre le pouvoir hachémite, ce dernier lance une répression massive contre les activistes palestiniens en et chasse les groupes armés du pays[7].

En 1974, Hussein renonce à toute revendication sur la Cisjordanie et reconnait l'OLP comme seul représentant légitime du peuple palestinien, afin de calmer les revendications nationalistes palestiniennes au sein même de la Jordanie[8]. 1989 est marquée par la crise économique et une révolte dans le sud du pays, notamment à Ma'an. Un processus de libéralisation politique rapide est entrepris avec la fin de la loi martiale, le rétablissement d'un Parlement et la participation d'une trentaine de partis à la vie politique, incluant le Front islamique d'action. Le succès des forces islamistes est large lors des premières élections libres en . En revanche, les élections de montrent un recul de l'opposition et des islamistes.

En 1994 est signé le traité de paix israélo-jordanien, donnant lieu à des modifications mineures sur les frontières et restant en attente d'un règlement final du conflit israélo-palestinien.

Le roi Hussein meurt le . Son fils, Abdallah II, lui succède et poursuit les réformes politiques et économiques du pays commencées dans les années 1990, vers davantage de libéralisme.

Dans les années 2000, et malgré les événements affectant la région, le gouvernement jordanien se montre régulièrement soucieux de rester en paix avec ses voisins.

Politique

Abdallah II
Roi depuis 1999
Bisher Al-Khasawneh
Premier Ministre depuis 2020

La Jordanie est une monarchie constitutionnelle parlementaire multipartite, où le Premier ministre est le chef du gouvernement.

Les rois de Jordanie Période
Abdallah Ier 1946-1951
Talal 1951-1952
Hussein 1952-1999
Abdallah II depuis 1999

Administration territoriale

Selon l'article 2e du système de divisions administratives par le ministère de l'Intérieur, le pays, administrativement, est divisé en 12 provinces (ou gouvernorats), chacune dirigée par un gouverneur nommé par le roi. Ils sont les seules autorités de tous les ministères et les projets de développement dans leurs domaines respectifs. Ces provinces sont divisées en 52 départements. Les gouvernorats sont les suivants:

Les gouvernorats de Jordanie par population[9]


Mahis (Gouvernorat de Balqa)

Aqaba, de la Mer Rouge

Irbid

Province Population[10] Superficie(km2) Densité (hab/km2) Capitale Population (estimations pour 2010)[11]


Shoubak (en) (Gouvernorat de Ma'an).

La Nahr ez-Zarqa (Gouvernorat de Jerash)

Amman, la capitale de Jordanie

1Gouvernorat d'Amman2 027 6858231246,3Amman1 919 000
2Gouvernorat d'Irbid950 7001621570,3Irbid650 000[12]
3Gouvernorat de Zarqa838 2564080205,5Zarka447 880
4Gouvernorat de Balqa349 5801076324,9Salt96 700[13]
5Gouvernorat de Mafraq245 671264359,3Mafraq56 340
6Gouvernorat de Karak214 225321766,6Al-Karak68 810
7Gouvernorat de Jerash156 675402370Jerash39 540
8Gouvernorat de Madaba135 890200867,7Madaba83 180
9Gouvernorat d'Ajlun118 496412287,.1Ajlun55 000[14]
10Gouvernorat d'Aqaba107 115658316,3Aqaba95 408
11Gouvernorat de Ma'an103 920331633,1Ma'an50 350[15]
12Gouvernorat de Tafilah81 000211438,3Tafilah30 000

Économie

L'importance de la Jordanie dans l'économie du Moyen-Orient a longtemps été liée à son rôle de transit pour le pétrole d'Irak par l'oléoduc de Mossoul à Haïfa jusqu'en 1948, puis d'Arabie saoudite par l'oléoduc trans-arabe jusqu'en 1983. Au XXIe siècle, elle poursuit la politique de modernisation économique entamée par le roi Hussein dès la fin des années 1980 et amplifiée par son successeur, son fils, le roi Abdallah II. Dans un environnement régional particulièrement difficile, les performances de l’économie jordanienne ont été supérieures aux attentes. Parmi les réussites à porter à l’actif des autorités : l’amélioration de la gestion du secteur public, la gestion des privatisations, la création de la zone économique spéciale d’Aqaba soutenue par son port et de zones industrielles spéciales (QIZ).

Ces éléments ont contribué à porter la croissance économique du pays (7,5 % en 2005), qui est également soutenue par la position de refuge que connaît la Jordanie pour les capitaux irakiens, palestiniens ou syriens, ainsi que par l’aide extérieure (principalement américaine). Le royaume a accueilli fin , pour la troisième année consécutive, la réunion du World Economic Forum sur les rives de la mer Morte.

La Jordanie a un endettement extérieur de 5,522 milliards de dollars en 2010[16] et un déficit budgétaire important. Son secteur touristique est sensible aux crises régionales. Une partie non négligeable de la population est pauvre.

De plus, la Jordanie n'a pas été touchée par la crise économique de 2008. Elle a seulement connu un ralentissement en 2009, ce qui a permis de relancer l'économie et la baisse des coûts de la matière première et de la production alimentaire de base. Seule conséquence de cette crise, une diminution des exportations.

En 2020, le taux de pauvreté s'élève 15,7% selon les chiffres officiels et la dette publique représente plus de 106% du produit intérieur brut. En 2021, le taux de chômage est de 25%[17].

Transport

La Jordanie est classée comme ayant la 35e meilleure infrastructure au monde, selon l'indice de la compétitivité économique de la compétitivité économique de 2010 sur le marché mondial. Ce développement infrastructurel élevé est nécessaire par son rôle de pays de transit pour les biens et services à la Palestine et en Irak. Les Palestiniens utilisent la Jordanie comme pays de transit en raison des restrictions israéliennes et des Irakiens utilisent Jordan en raison de l'instabilité en Irak[18]

Selon les données du ministère jordanien des Travaux publics et du Logement, à compter de 2011, le réseau routier jordanien était composé de 2 878 km de routes principales; 2 592 km (1 611 mi) de routes rurales et 1 733 km (1 077 mi) de routes latérales.

Tourisme

Le secteur du tourisme est considéré comme une pierre angulaire de l'économie et constitue une source importante d'emploi, de monnaie dure et de croissance économique. En 2010, il y avait 8 millions de visiteurs en Jordanie. La majorité des touristes viennent en Jordanie proviennent de pays européens et arabes[19].

Ressources naturelles

La Jordanie fait partie des nations les plus rares sur la terre. À 97 mètres cubes d'eau par personne et par an, il est considéré comme confronté à la «rareté de l'eau absolue» selon la classification Falkenmark.

Les ressources rares pour commencer ont été aggravées par l'afflux massif de réfugiés syriens en Jordanie, dont beaucoup sont confrontés à des problèmes d'accès à l'eau potable en raison de la vie dans des colonies informelles.

Industrie

Le secteur industriel bien développé de Jordan, qui comprend l'exploitation minière, la fabrication, la construction et le pouvoir, représentaient environ 26% du PIB en 2004 (y compris la fabrication de 16,2%; construction, 4,6%; et minier, 3,1%).

Liberté et droit de l'homme

  • La Jordanie est considérée comme un régime autoritaire dirigé par un autocrate[20].
  • Selon un rapport d'Amnesty International, des agents des services de renseignement en Jordanie ont fréquemment recours à la torture pour extorquer des aveux à des suspects de terrorisme[21],[22].
  • Le « crime d'honneur », qui désigne le meurtre de femmes soupçonnées de relations illicites, est souvent puni de manière légère, par la police et les tribunaux. Plusieurs tentatives, soutenues par la famille royale, d'alourdir les peines relatives aux crimes d'honneur ont été rejetées par la Chambre de Jordanie[23],[24].
  • La Jordanie pratique couramment la traite humaine, en particulier, le travail forcé, et, dans une moindre mesure, la prostitution forcée ainsi que le travail des enfants[25].
  • La loi prévoit une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans pour avoir insulté le roi, calomnié le gouvernement ou des dirigeants étrangers, offensé des convictions religieuses ou provoqué des troubles sectaires et des séditions. Les autorités surveillent et censurent la presse, les médias et les publications. De plus, des amendes sévères pouvant atteindre 20 000 dinars (28 000 dollars) sont prévues en cas de publication jugée diffamatoire[26]. Selon Human Rights Watch, les autorités jordaniennes ont utilisé les lois antiterroristes pour poursuivre les militants, dissidents, journalistes et prédicateurs islamiques[27].
  • Il existe toujours une discrimination fondée sur le sexe dans le droit de la famille, dans le versement des pensions et des prestations de sécurité sociale, dans la société ainsi que dans l'emploi et la propriété. Les femmes n'ont pas le même statut que les hommes en ce qui concerne la nationalité. Un Jordanien peut épouser un étranger et transmettre sa nationalité à ses enfants ; les femmes ne le peuvent pas. Les femmes ne peuvent pas non plus transmettre leur nationalité à leur mari et il est interdit aux femmes musulmanes d'épouser des hommes d'autres religions[28].

Population

Démographie

La population de Jordanie est estimée à 9,52 millions en [29]. Environ 98 % de la population sont des Arabes. Avant l'occupation par Israël de la Cisjordanie et d'une moitié de Jérusalem, réunifiée en 1967, environ 70 % de celle-ci étaient Palestiniens[30]. Actuellement[précision nécessaire], il y a 1 951 603 réfugiés Palestiniens dans le pays et plus de 2 millions de réfugiés syriens. Les Tcherkesses composent la grande partie des 2 % restants, mais les autres groupes ethniques minoritaires sont les Arméniens, les Tchétchènes, les Turkmènes, les Kurdes et les Bosniaques.

Plus de 50 % de la population jordanienne vit à Amman, la capitale du pays.

Langues

L'anglais est parlé par la classe aisée, l'élite, l'armée, et les milieux du tourisme[31].

Religions

Une église grecque orthodoxe à Amman.

L'islam est la religion d'État. Selon les estimations officielles, 92 % des habitants sont sunnites et les chrétiens représentent 8 % de la population[32]. Les chrétiens sont surtout grecs-orthodoxes ; cependant, on compte aussi des grecs-catholiques, des orthodoxes coptes, des orthodoxes arméniens, des syriens-orthodoxes et un petit nombre de protestants et de catholiques latins[32]. Le pays abrite aussi en petit nombre des chiites, des druzes[32] et des bahaïstes[33].

Culture

Fêtes et jours fériés

Ces fêtes et jours fériés sont fixés par le calendrier lunaire musulman:

Ces fêtes et jours fériés sont fixés par le calendrier grégorien :

  • Le Jour de l'An au 1er janvier
  • La fête du travail au 1er mai
  • La Fête de l'indépendance de la Jordanie au
  • Le jour de Noël au
La place Ovale de Jerash

Villes et sites principaux

Ajlun, Amman, Aqaba, Balqa, Irbid, Jerash, Karak, Madaba, Ma'an, Mafraq, Salt, Zarka
Jourdain et vallée du Jourdain, mer Morte, mer Rouge, golfe d'Aqaba, désert d'Arabie, vallée du Grand Rift, Wadi Rum
Pétra, sept nouvelles merveilles du monde
Les Châteaux du désert : période omeyyade, Qusair Amra

Codes

Notes et références

  1. (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le ).
  2. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le ).
  3. http://www.worldtravelguide.net/jordan/weather-climate-geography
  4. Henry Laurens, « Le rêve brisé d'Abdallah de Jordanie », L'Histoire, no 143, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « États Membres | Nations Unies », sur www.un.org (consulté le )
  6. Le royaume a conservé cette dénomination depuis. En 1967, la Jordanie perd la Cisjordanie lors de la guerre des Six Jours et renonce à toute revendication sur celle-ci après le Traité de paix israélo-jordanien de 1994.
  7. Géopolitique de la Jordanie par Alain Renon, octobre 1996, p. 134, (ISBN 2870276230)
  8. Bernard Ravenel, « 1967-2007 La parabole de l’OLP », Confluences Méditerranée, no 62, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) [PDF]2004 census
  10. (ar) « دائرة الإحصاءات العامة - الأردن », sur dos.gov.jo (consulté le )
  11. http://world-gazetteer.com/wg.php?x=&men=gcis&lng=en&des=wg&geo=-110&srt=pnan&col=adhoq&msz=1500&va=&pt=a
  12. (en) « Jordania », sur www.cia.gov (consulté le ).
  13. « Un Jordanien sur quatre est au chômage », sur L'Orient-Le Jour,
  14. (en) « The Global Competitiveness Report2010–2011 », sur web.archive.org (consulté le )
  15. (en) « Jordan second top Arab destination to German tourists », sur weforum.org (consulté le )
  16. « The uneasy crown », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  17. Amnesty International, 24 July 2006, "Systematic Torture of Political Suspects Entrenched in Jordan", Retrieved 12 August 2006
  18. Amnesty International, 23 July 2006, Jordan: "Your confessions are ready for you to sign": Detention and torture of political suspects
  19. Amnesty International: Human Rights Concerns for Jordan « https://web.archive.org/web/20060823191439/http://www.amnestyusa.org/countries/jordan/index.do »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Retrieved 10 August 2006
  20. « 'Honour killings' law blocked », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  21. "Jordan Country Narrative", Trafficking in Persons Report 2010, Office to Monitor and Combat Trafficking in Persons, U.S. Department of State
  22. "Section 2(a) Freedom of Speech and Press, 2010 Human Rights Report: Jordan", Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, U.S. Department of State, 8 April 2011
  23. « Jordan », (consulté le )
  24. "Jordan Country Report" « https://web.archive.org/web/20110623061504/http://www.freedomhouse.org/template.cfm?page=384&key=14&parent=2&report=56 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), , Women's Rights in the Middle East and North Africa 2005, Reem M. Abu Hassan and Widad Adas, Freedom House, 2005
  25. (en) « Population stands at around 9.5 million, including 2.9 million guests », sur Jordan Times, (consulté le )
  26. (en) Riad M. Nasser, Palestinian identity in Jordan and Israel: the necessary 'other' in the making of a nation, Routledge, , 271 p. (ISBN 0-415-94969-6, lire en ligne), p. 64-65
  27. « Welcome to Jordan Tourism Board > General Information > Just the facts > Language », sur fr.visitjordan.com (consulté le )
  28. Office du tourisme de Jordanie, « Religion et foi » (consulté le )
  29. « الصفحة الرئيسية - الدين البهائي - البهائيون في الأردن - حضرة الباب - حضرة بهاء الله - حضرة عبد البهاء - حضرة شوقي أفندي - بيت العدل الأعظم », sur www.bahaijo.org (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (ar)(en) Myriam Ababsa (dir.), Atlas of Jordan : history, territories and society, Presses de l'IFPO, Paris, 2013, 485 p. (ISBN 978-2-35159-378-3)
  • Jordanie (traduit de l'anglais par Philippe Beaudoin et Sophie Paris), Gallimard, Paris, 2014, 336 p. (ISBN 978-2-74-243142-7)
  • (en) Beverley Milton-Edwards et Peter Hinchcliffe, Jordan : a Hashemite legacy, Routledge, , 147 p. (ISBN 978-0-415-45718-7)
  • François Villeneuve (intr.), La Jordanie : des origines au XXIe siècle, Clio, Paris, 2014, 152 p. (ISBN 978-2-9536161-3-2)

Filmographie

  • Jordanie, l'eau en héritage ?, film documentaire de Bernard Boespflug, Centre national de la cinématographie, 2009 (cop. 1999), 52 min (DVD)

Articles connexes

Liens externes

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