Châteaumeillant
Châteaumeillant est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Châteaumeillant | |||||
Église Saint-Genès. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Durant 2020-2026 |
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Code postal | 18370 | ||||
Code commune | 18057 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castelmeillantais | ||||
Population municipale |
1 768 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 33′ 46″ nord, 2° 12′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 388 m |
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Superficie | 42,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | chateaumeillant.fr | ||||
Géographie
Châteaumeillant se situe à une altitude de 245 m environ dans le Boischaut Sud à la pointe nord de la Châtaigneraie, dans le département du Cher, sur l'axe reliant Châteauroux à Montluçon, aux limites du Bassin parisien (dont elle fait encore partie) et du Massif central qui débute au sud de la ville ; on s'en aperçoit en traversant la petite forêt dénommée le bois de Maritet sur la route vers Boussac.
La commune est chef-lieu du canton, même après 2015[1].
Localisation
Vicq-Exemplet (Indre) |
Beddes | Saint-Jeanvrin | ||
Néret (Indre) |
N | Saint-Maur | ||
O Châteaumeillant E | ||||
S | ||||
Urciers (Indre) |
Lignerolles (Indre) |
Saint-Saturnin |
Hameaux de la commune
La Bidoire, Beaumerle, Dargout, La Filaine, La Betoule.
Climat
Dans le Boischaut Sud et donc à Châteaumeillant, les températures sont très légèrement plus fraîches qu'à Châteauroux/Bourges (références météo du Berry) avec environ un petit degré de moins en moyenne. Le temps reste agréable dans l'ensemble avec peu de neige en hiver et environ 750/800 mm de précipitations par an.
Hydrographie
- Étang communal, appelé l’étang Merlin, alimenté par le ruisseau de la grange
- Le centre-ville est entouré par deux petites rivières qui sont la Sinaise, à l'ouest, et la Goutte Noire, à l'est. Si elles n'ont pas un débit très élevé, elle délimitent un plateau sur lequel la ville s'est édifiée.
Desserte ferroviaire
Aucune
Bus
Châteaumeillant est desservie par la ligne F du Réseau de mobilité interurbaine[2].
Sentier de randonnées
La commune est située sur le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs.
Urbanisme
Typologie
Châteaumeillant est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), terres arables (11,2 %), forêts (8,2 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (3 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), eaux continentales[Note 2] (0,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Mediolanon, Mediolanum Biturigum, oppidum des Bituriges Cubes, ce peuple gaulois dont la capitale était Avaricum (Bourges) et qui combattit les légions de César. Toponyme composé du gaulois medio « du milieu » et de lanno, qui a dû signifier « endroit consacré »[10].
Mediolanum en 583, pour les Romains, qui établirent la ville sur une importante voie de communication.
Mediolanum est un toponyme celtique que l'on trouve surtout dans les vallées de la Seine et du Rhône, dans une vingtaine d'étymologies certaines.
Mediolanum rappellerait un milieu de plaine, une zone de partage de vallées, ou de confluence, ou de partage des eaux ; ceci en fonction de la topographie locale.
Melliantis en 1196[10].
Châteaumeillant : Du bas latin castrum, puis castellum « village fortifié » et meillant qui est le composé gaulois medio « du milieu » et lanno, qui signifie « endroit consacré », donc : « village fortifié du sanctuaire central »[10].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Tell-le-Grand[11].
Histoire
Cette cité, dont les coteaux voisins produisent des vins gris réputés, a joué à l'époque gallo-romaine un rôle important comme marché et centre de voies de communication. Elle aurait été évangélisée par saint Genès, martyrisé, croit-on, à l'emplacement de l'église actuelle.
Nommée Mediolanum (la « plaine du milieu ») dans l’Antiquité, la ville de Châteaumeillant est habitée depuis au moins la fin du IIIe siècle av. J.-C. Un siècle plus tard, cet oppidum gaulois (place forte) avait été protégé par un important rempart, entourant une précédente enceinte faite de poutres entremêlées avec de la terre, avec un parement de pierres, que César nommera murus gallicus.
Plus de 600 amphores retrouvées sur le site témoignent d’un intense commerce avec le bassin méditerranéen d’où ses habitants font surtout venir du vin d’Italie. Une fois vides, elles étaient entreposées dans des caves à amphores qui font la célébrité du site. Ces caves ont été retrouvées dès la fin du XIXe et dans la seconde moitié du XXe siècle dans les jardins des Castelmeillantais, dans le quartier Saint-Martin, au sud de l’agglomération.
Au milieu du Ier siècle av. J.-C., alors que la guerre des Gaules fait rage, Jules César arrive en Berry. Malgré la défense accrue de l’oppidum avec la construction d’un rempart massif en terre dans sa partie sud (encore très bien visible), Mediolanum, comme une vingtaine d’autres villes bituriges, a probablement été incendiée à cette période sur les ordres de Vercingétorix qui pratiquait la politique de la terre brûlée.
L’époque gallo-romaine, quant à elle, est surtout connue par de nombreux puits à eau creusés dans toute la ville. Dans ces puits, les archéologues retrouvent de très nombreux vestiges. Mediolanum est alors une station routière sur la voie conduisant d’Argentomagus à Clermont-Ferrand, mentionnée sur la table de Peutinger.
La ville a été le siège d'un atelier monétaire aux temps mérovingiens[12] et au XIIIe siècle[13].
On trouve la trace de la culture de la vigne dès le VIe siècle.
En 583, la ville voit s'affronter le roi Chilpéric Ier, de Neustrie, et son frère Gontran, roi de Bourgogne.
La famille de Guillebaud est originaire du château de la Roche-Guillebaud, situé aux confins du Cher et de la Creuse, à l'extrémité ouest du département de l'Allier, à huit kilomètres au sud du château de Culan, sur la commune de Saint-Éloy-d'Allier. Elle s'est emparée de la châtellenie de Châteaumeillant au début du XIe siècle.
Début 1115, à la mort d'Adalard Guillebaud[14],[15], seigneur de Saint-Chartier, de Châteaumeillant, de Cluis-Dessous et de Neuvy, ses possessions sont passées à Raoul le Vieil, seigneur de Déols qui est marié à sa fille Beatrix (alias Fénion). Son frère Guillaume Guillebaud n'hérite que de Château-Guillebaud et du château de Rochefort sur le plateau de Millevaches (en plein Limousin), dont il devait l’hommage aux vicomtes de Ventadour).
En 1141, Raoul de Déols meurt. Ses possessions passent à son fils, Ebbes II, mort en 1160. Nouvelle bataille en 1152 entre le roi Louis VII et Ebbes II de Déols qui est un vassal d'Henri Plantagenêt[16].
En 1188, Philippe II Auguste a enlevé à Henri II Plantagenêt une série de places et a démembré la principauté de Déols. Puis on trouve comme seigneurs de Châteaumeillant, les Bomès en 1226, des Sully en 1282, des de La Trémouille en 1385, des d'Albret en 1401, des Foix en 1527, des Clèves en 1553, et des Gonzague en 1577. En 1588, Louis de Gonzague, duc de Neveur, a vendu la châtellenie à Georges de Gamache. Son fils Frédéric l'a aliéné, en 1644, à Jean Fradet en faveur de qui la châtellenie a été érigée en comté. Un de ses descendantes, Marie-Félicité du Plessis-Châtillon l'a vendu, en 1757 à Jean Paris de Monmartel. Son fils, Armand Paris, marquis de Brunoy l'a cédé peu avant la Révolution aux vicomtes de Brosse, seigneurs de Sainte-Sévère[17].
Le château a été gouverné notamment par les capitaines Berenger de Chamborant (1517), René de Buchepot, Claude de Buchepot (1558, frère du précédent), Bariot (1559), de la Chassaigne (1573), Jean de Cullon (1688), Christophe de Leysterie, Nicolas Ernault (1750)[18].
La ville a eu comme seigneurs les plus grandes familles féodales : les princes de Déols seigneurs de Châteauroux, les vicomtes de Brosse, les Sully (issus des Châteauroux, cf. Henri IV de Sully), les La Trémoille (issus des Sully, cf. Georges Ier), les d'Albret (issus des Sully, cf. Charles II), les Clèves et les Gonzague de Nevers (issus des d'Albret, cf. François de Clèves et Jean d'Albret).
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
Pendant l'Occupation, les habitants ont protégé une quarantaine de familles juives qui s'y étaient réfugiées, en les cachant et les soustrayant aux poursuites des autorités de l'État français ainsi que des troupes d'occupation allemandes[19],[20]. Depuis 2004, sur l'un des piliers de la Halle, à l'extérieur, on peut voir une plaque qui rappelle ces événements[21],[22],[23],[24].
Héraldique
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Les armes de Châteaumeillant se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[29].
Démographie
La communauté de Châteaumeillant est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 305 feux en 1709 à 286 en 1726[30]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2018, la commune comptait 1 768 habitants[Note 3], en diminution de 11,82 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
- Châteaumeillant vit de l’agriculture, avec des éleveurs (mouton, bovins), mais surtout de la viticulture.
- Un marché au cadran, où se vendent aux enchères électroniques les ovins et les bovins, est installé sur l'emplacement de l'ancienne gare, tout près de la voie de contournement qui emprunte le tracé de l'ancienne voie ferrée. La zone d'activité comporte aussi un fournisseur de matériel agricole, un centre tri de la poste, et d'autres entreprises.
Enseignement
- Collège Antoine-Meillet.
- École élémentaire et maternelle de Châteaumeillant.
Culture
- Cinémobile.
- Vendredis culturels, chaque 2e vendredi du mois : animation culturelle (concert, théâtre, conférence...).
Sports
- La commune de Châteaumeillant est équipée de plusieurs infrastructures sportives, notamment le gymnase Georges-Mallet-de-Vandègre et divers terrains de pétanque. Situé aux abords du camping, le stade municipal Georges-Dumas propose deux terrains de football ainsi que deux courts de tennis et, non loin de là, la salle du mille club. De nombreuses randonnées pédestres ou cyclistes sont possibles dans les campagnes castelmeillantaises, dont certaines sont balisées.
- La ville a été ville-étape du Tour de France cycliste en 1995 et de la route de France internationale féminine en 2006. Elle a également été départ d'étape du Trophée d'Or, une course cycliste internationale féminine, organisée par Robert Peyrot en 2007 et 2009.
- Une piscine municipale a ouvert ses portes en juin 2015[35]. Elle jouxte le camping municipal. La piscine est ouverte, de 25 mètres de long et 12 de large, et l'eau est chauffée en permanence à 25°.
Tourisme
- Office de tourisme classé 2 étoiles ;
- Camping municipal, 3 étoiles, 32 emplacements ;
- Gîte d’accueil de groupe pouvant accueillir 35 personnes.
Activités festives
- Foire aux vins : le week-end de Pâques.
- Fête des grattons : le premier week-end de septembre.
- Comice agricole : tous les sept ans, le comice a lieu dans le chef-lieu du canton (l’ancien canton de Châteaumeillant comprend 11 communes). En 2017, il a lieu en même temps que la fête des grattons.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Église Saint-Genès : cet édifice roman en grès gris (pierre de Saulzais), dont la construction remonte au début du XIIe siècle, est un exemple remarquable de l'art roman en Berry. À l'intérieur, des chapiteaux historiés représentent la création, un bestiaire fantastique, des plantes. La nef romane est couverte d'une voûte en bois (restaurée récemment). Le mobilier comprend un tableau de saint Gervais[36] du XVIIIe siècle et des grilles en fer forgé (clôture de chœur) de la même époque. Vitraux du XIXe siècle ; d'autres, installés en 1994, sont l'œuvre de Jean Mauret, maître verrier à Saint-Hilaire-en-Lignières. À l'extérieur, le pignon de la façade a été remplacé par un clocher en 1857. L'église est classée monument historique[37].
- Église Notre-Dame-la-Petite, dite « du chapitre » : sa construction remonte au Xe et XIIe siècle. C’était la chapelle du château. En 1517, fondation d'un collège de chanoines réguliers par Jean d'Albret[38], seigneur de Châteaumeillant, d'où le nom de « chapitre ». À la Révolution, son clocher est abattu et la nef de l’église est transformée en halle couverte pour les marchés. Au-dessus de la halle est aménagée une salle de spectacle. L'abside a servi tour à tour de prison, de justice de paix, de salle de mariage, enfin de mairie jusqu'en 2005, avant que celle-ci ne déménage à côté en 2005. Elle abrite ensuite le siège de la communauté de communes Boischaut-Marche, qui s'étend sur les onze communes du canton de Châteaumeillant. La nef de l'église est transformée en Musée des métiers anciens à l'été 2015. Ce bâtiment du chapitre est classé monument historique[39]. Sur la partie haute de l'abside et formant frise à la travée voûtée en berceau qui précède le cul-de-four de celle-ci, se trouvent des fresques du XIIIe siècle illustrant des scènes du Nouveau Testament. Un acrotère, de l'une des chapelles latérales, se trouve en remploi dans la façade d'une maison, rue de la Promenade, en face de la mairie[40]. Il représente une grue, portant un écusson aux armoiries de Jean d'Albret[41], seigneur de Châteaumeillant, surmonté de la couronne comtale, un collier de l'ordre de Saint-Michel entourant l'écusson.
Patrimoine civil
- Musée archéologique Émile-Chénon : installé dans un logis du XVe siècle appelé Maison Grégueil, le musée, fondé en 1961 par l'archéologue Jacques Gourvest, présente une collection de près de 350 amphores gréco-italiques et italiques découvertes dans des caves à amphores sur l’oppidum, ainsi que des céramiques gallo-romaines de fabrication locale ou importées. Les différents objets trouvés lors des fouilles comprennent, en plus des amphores et des céramiques, des meules à céréales, monnaies, urnes funéraires, statues, sarcophages et un trésor en bronze découvert dans un puits gallo-romain en 2012. Le musée est labellisé musée de France, et le bâtiment est inscrit aux monuments historiques en 1964[42].
- Musée des métiers anciens : ce nouvel espace est aménagé dans la halle de l’ancienne église du chapitre à l'été 2015. Il rassemble l'ensemble des collections médiévales auparavant exposées au musée Émile Chénon, enrichies de présentations de vieux métiers (vigneron, forgeron, sabotier, etc) et au centre un gigantesque pressoir à vin.
- Oppidum de Mediolanum Biturigum, cet imposant oppidum fut fouillé par Émile Chénon (1857-1927) et de 1957 à 1984 par Émile Hugoniot et Jacques Gourvest. Les fouilles qui furent reprises en 2001 ont permis de retrouver un exceptionnel dépôt d'époque gallo-romaine. En 2012, furent découverts dans le puits 269, plus de 5 000 objets et débris dont des pièces d’orfèvrerie, œnochoé, serrure avec son cache-entrée représentant le buste d'Hercule, cheval à bec verseur, lion en bronze massif, pièces exposées au musée Chénon.
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Auclert (1760-1860), révolutionnaire français.
- Nicolas Jean-Baptiste Boyard (1780-1860), politicien français, est né dans la commune[43].
- Émile Chénon (1857-1927), qui a écrit des ouvrages et des articles sur la ville et donné son nom au musée.
- Antoine Meillet (1866-1936), linguiste, professeur au Collège de France, fils de Jules Meillet, notaire à Châteaumeillant, et décédé lui-même à Châteaumeillant.
- Henry Meillant (1924-2011), pseudonyme de Henri Ravard, né à Châteaumeillant, écrivain, fondateur de la Société des poètes et artistes de France.
- David B. (1959-) a passé une partie de son enfance à Châteaumeillant.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 190 - (ISBN 2600028838).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Émile Chénon, Notice historique sur Châteaumeillant, p. 36-37.
- Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 12. Émile Chénon, Notice historique, p. 67-68.
- Chaix {Imprimerie de} [] Allard de Guillebaut, Berry et Poitou (1889)
- Chenon,Emile [] Notice historique sur Chateaumeillant (1878)
- Henri-Paul Eydoux, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin monumental, t. 128, no 4, , p. 324-325 (lire en ligne).
- Deshoulières, 1931, p. 226-227.
- Mémoire de la société des antiquaires du Centre - 1877
- Antoine Mariotti, « Le temps de la gratitude », sur L'Express,
- « Châteaumeillant - Le fils d’Ida Rozenberg est venu présenter son livre », sur Le Berry Républicain,
- « Hommage à Châteaumeillant », Libération, .
- « Ida Apeloig-Rozenberg », Mots et Maux de Miche, .
- « Le temps de la gratitude », L’express, .
- « Résistance. Le fils et la mémoire du père », Gilblog : Vu de La Borne, mon village en Berry.
- Le blason de la commune sur le site de l'office de tourisme. Consultation : février 2009
- « Trente-trois maires et un peu d’histoire », Le Berry républicain, (lire en ligne).
- Notice DESTERNES Armand par Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
- « La rue François-Perrot a été inaugurée », Le Berry républicain, (lire en ligne).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 168.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Une piscine municipale très attendue à Châteaumeillant », L'Écho du Berry, 9 au 15 juillet 2015, p. 29.
- Saint Gervais est honoré traditionnellement à l'église Saint-Genès le 19 juin.
- Notice no PA00096766, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ce Jean d'Albret (1464-1524) est petit-fils de Charles II d'Albret. Son oncle Jean Ier d'Albret est l'arrière-arrière grand-père du roi Henri IV. La fondation du chapitre répond à un vœu formulé dans le testament de sa mère, Ysabeau de la Tour, daté de 1486.
- Notice no PA00096764, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM18000414, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Armoiries de la famille d'Albret (branche des sires d'Orval) : écartelé, aux 1 et 4, de France qui est d'azur à trois fleurs de lys d'or, aux 2 et 3 de gueules à bordure engrêlée d'argent. Les d'Albret se sont alliés à la famille de Bourbon en 1368.
- Notice no PA00096765, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 1, Paris, Bourloton, , 644 p. (lire en ligne), p. 462.
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Chénon, « Notice historique sur Châteaumeillant », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, t. 7, , p. 1-234 (lire en ligne)
- Sophie Krausz et Gérard Coulon, « Châteaumeillant, les trésors du fond du puits », Archéologia, no 513, , p. 14-23.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Site du musée Émile-Chénon
- Site du marché au cadran de Châteaumeillant
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