Saulzais-le-Potier

Saulzais-le-Potier est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire, dans le milieu de la France.

Saulzais-le-Potier

Saulzais-le-Potier : Hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Berry Grand Sud
Maire
Mandat
Gérard Cardonel
2020-2026
Code postal 18360
Code commune 18245
Démographie
Population
municipale
494 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 59″ nord, 2° 29′ 48″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 251 m
Superficie 32,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaumeillant
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saulzais-le-Potier
Géolocalisation sur la carte : Cher
Saulzais-le-Potier
Géolocalisation sur la carte : France
Saulzais-le-Potier
Géolocalisation sur la carte : France
Saulzais-le-Potier
Liens
Site web http://saulzais-le-potier.e-monsite.com/

    Géographie

    Localisation

    Faverdines La Celette
    N
    O    Saulzais-le-Potier    E
    S
    Vesdun Épineuil-le-Fleuriel

    Urbanisme

    Typologie

    Saulzais-le-Potier est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,5 %), prairies (28 %), forêts (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Toponymie

    Sauzae, XIIe s. (Archives Départementales du Cher-38 H, abbaye de Bussières) ; Sauzei, 1220 (Archives Départementales du Cher-8 H, abbaye de Noirlac) ; Terra de Sauseyo, 1223 (Archives Départementales du Cher-8 H, abbaye de Noirlac) ; Parrochia de Sauzaio, 1230 (Archives Départementales du Cher-38 H, abbaye de Bussières) ; Parrochia de Sauzeia, 1259 (Archives Départementales du Cher-8 H, abbaye de Noirlac) ; La ville et parroche de Sauzay, 1384 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Sauzay le Poutor, 1384 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; La parroisse de Sauzay le Potier, 1384 (Archives Départementales du Cher-38 H, abbaye de Bussières) ; Sauzay le Poter, 1385 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Parrochia de Sausayo Potherii, 1399 (Archives Départementales du Cher-8 H, abbaye de Noirlac).

    Saulzais : lieu planté de saules, c'est une forme de la langue d'oïl que l'on retrouve en Bourbonnais et dans tout l'Ouest de la France.

    Le qualificatif Potier apparaît début XIVe s. ; il s’expliquerait par la présence de fabriques de poteries sur le territoire de la paroisse, mais le singulier suppose un nom de métier, devenu un nom de personne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? juillet 1941
    (révoqué)
    M. Valette  ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[8]
    1965 1977 Maxime Chagnon PSU Sabotier
    Conseiller général de 1958 à 1988
    mars 1983[9] 2014 Henri Ratel MoDem  
    mars 2014 En cours Gérard Cardonel[10],[11]   Ancien cadre

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 494 habitants[Note 3], en diminution de 1,4 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    572353351654691872863888891
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9499239559459821 0551 0701 1111 102
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0341 0481 027854857858808809751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    660621513476473492527531536
    2013 2018 - - - - - - -
    501494-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Portail de l'Église Saint-Oustrille.
    Statue de saint Expédit.
    • Église Saint-Oustrille (1860-1864) : de l’église précédente rebâtie au XIIe siècle, l’architecte réutilisa des piliers ronds et des arcs en grès rose de Saulzais. Cette église se situait sur l’assiette de la grande place. Au nord-ouest du bourg se trouvait le prieuré et sa chapelle, qui servait de presbytère au curé de la paroisse au XIXe siècle. La nouvelle église occupe l’assiette de cette chapelle, dont une pierre fut incrustée dans son chevet. Le clocher-porte fut élevé en pierre calcaire de La Celle-Bruère.
    • La Lande (vers 1720-1723) : la plate-forme du château de la Lande, les douves, dans l’ancienne basse-cour : les façades, côtés et toitures des bâtiments subsistant de la ferme XVIIIe siècle, savoir l’ancienne maison du fermier, l’ancien bâtiment d’habitation et le petit édifice rond élevé à l’angle sud, le bâtiment néo-classique et l’orangerie sont inscrits sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du .
    • Monument du Centre de la France (vers 1947) : ce monument fut érigé d'après les calculs de l'abbé Théophile Moreux, mathématicien et astronome de Bourges.

    Personnalités liées à la commune

    Georges Baraton, né à Saulzais-le-Potier le , champion de France de cross de km en 1921, record de France du 800 m, du 1 000 m et du 1 600 m en 1925 et 1926, participe aux Jeux olympiques de Paris en 1924, champion du Mile à Londres en 1924, bat le record du monde du 1 000 m peu de temps après.

    Georges Pelletier-Doisy (1892-1953), habitant de Saulzais-le-Potier, aviateur français ayant réalisé de nombreuses premières en avion. Un monument en son honneur est érigé dans le village.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    de gueules aux trois chevron d’or, au pal du même brochant sur le tout.

    Cadre de vie

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[16].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    9. « Gérard Cardonel reprend le flambeau. Après cinq mandats de maire, Henri Ratel, 74 ans, n'a pas souhaité en briguer un nouveau. », Le Berry.fr, (lire en ligne, consulté le ).
    10. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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