La Celette
La Celette est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
La Celette | |||||
![]() Église de La Celette. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Philippe Chateau 2020-2026 |
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Code postal | 18360 | ||||
Code commune | 18041 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
187 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 7,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 08″ nord, 2° 31′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 231 m |
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Superficie | 24,81 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
![]() |
Saint-Georges-de-Poisieux | Ainay-le-Vieil | ![]() | |
Faverdines | N | La Perche | ||
O La Celette E | ||||
S | ||||
Saulzais-le-Potier | Épineuil-le-Fleuriel |
Lieux-dits
Sur la commune de la Celette, il y a 41 lieux-dits :
Alouettes (les), Babillaux (les), Beuvron, Bornailles (les), Brande du Brésil (la), Brésil (le), Bruyères (les), Chadet, Champs de la Bouille (les), Chaudillons (les), Chauvais (les), Chignons (les), Clavelaire (la), Cuisinats (les), Dienne (la), Dions (les), Elargits (les), Entrain, Fortumes (les), Fossés (les), Fromentots (les), Genièvres (les), Gones (les), Grenouillère (la), Grèves (les), Loge Manier (la), Mondie (la), Montbout, Moulin de Beuvron, Paillards (les), Pérouses (les), Petit Beuvron (le), Petits Fossés (les), Petits Saulzais (les), Pitais (les), Plessais (les), Preugne (la), Roche Bridier (la), Valettes (les), Villeneuve, Villesoude.
Urbanisme
Typologie
La Celette est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), prairies (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village est connu sous le nom de La Selette en 1222, puis Celetta en 1294.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en augmentation de 5,06 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Église
L'église de la Celette s'appelait l'église Saint-Pierre au XIIe siècle et a été rebaptisée église Saint-Paul au XIXe siècle. C'est une église d'architecture romane. La nef a été reconstruite en 1875. À la fin du XIXe siècle, c'est le transept, le chœur et le chevet qui sont reconstruits.
- Église de la Celette.
Manoir
Sur la commune de la Celette, il y a le Manoir de Vaux qui s'appelait autrefois d'Entrains. Cette seigneurie appartenait à Aimery de La Celette et à sa femme Adine. La famille de Vaux lui donne son nom en 1380-1390[14], La Celette[15]
Château
Le château de la Celette a été totalement détruit dans les années 1970. Il datait du Moyen Âge et était principalement en bois. Il s'appelle le château de la Lande, grâce aux photos prises par satellite, des traces de ses douves et de ses fondations sont visibles[16]. Il existe un souterrain, il mesure une douzaine de mètres et date de l'Antiquité.
Demeures
Le moulin de Beuvron
Le moulin de Beuvron était un moulin à farine, il a pris feu en 1900 puis a été reconstruit en pierre de Saulzais (rose). Il a appartenu à trois familles : le premier propriétaire était le comte de Beuvron qui vivait à la Perche dans un château. Le comte de Beuvron était originaire de Sidiailles.
Presbytère
Le presbytère est situé à proximité de l'église et l'école de la Celette. Le presbytère a été construit entre 1700 et 1800. Il est construit en pierres calcaires de provenance locale. Son enduit de rénovation à la chaux laisse apparaître du grès rose aux encadrements de portes et de fenêtres. Dans les combles, les conduits de deux cheminées sont dévoyés. Il y avait cinq cheminées, à l'origine de la construction, il n'y en a plus que quatre. Il a résisté à l'usure du temps grâce à une conception élaborée par des professionnels du bâtiment du XVIIIe siècle. Il a cependant été l'objet de plusieurs modifications de ses différents propriétaires. La couverture est en petites tuiles plates de pays. C'est un toit comprenant deux longs pans inclinés à 45 degrés et deux plus petits qu'on appelle croupe (architecture), il est symétrique.
- Photo du presbytère le
- Presbytère le
- Presbytère rénové
Croix de chemin
Sur la commune de la Celette, il y a huit croix de chemin.
- Croix de chemins
- Croix de la Preugne
- Croix d'Entrain
- Croix du Gros Chêne
- Croix du lieu-dit Les Valettes
- Croix près du lieu-dit Les Genièvres
- Croix près du lieu-dit La Grenouillère
- Croix route des Babillaux
- Croix route de Drevant
Lavoirs
Sur la commune de la Celette, il y a deux lavoirs. Le premier se trouve au hameau de la Clavelaire. Le second se trouve au hameau de la Grenouillère.
- Lavoirs
- Lavoir de la Clavelaire
- Lavoir de la Grenouillère
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes du Cher, Paris, Flohic, , 1125 p. (ISBN 2-84234-088-4, présentation en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dans les archives de l'archevêché de Bourges.
- Ouvrage de Alphonse Buhot de Kersers.
- site berry médiéval,
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