Ainay-le-Vieil
Ainay-le-Vieil est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Ainay-le-Vieil | |||||
![]() La croix et l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Marie Sartin 2020-2026 |
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Code postal | 18200 | ||||
Code commune | 18002 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
188 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 58″ nord, 2° 33′ 04″ est | ||||
Superficie | 13,77 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La commune de Ainay-le-Vieil est située dans le sud du département du Cher, en bordure de l'Allier sur la limite du Berry et du duché de Bourbon aux abords du canal de Berry, dans l'ancien lit du Cher.
Ainay-le-Vieil est située à 50 km au sud de Bourges et à 12 km de Saint-Amand-Montrond.
Localisation
![]() |
La Groutte | Drevant | Colombiers | ![]() |
Saint-Georges-de-Poisieux | N | Coust | ||
O Ainay-le-Vieil E | ||||
S | ||||
La Celette | La Perche | Lételon (Allier) |
Urbanisme
Typologie
Ainay-le-Vieil est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), prairies (33,7 %), forêts (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (2,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Bas latin Aginacus. Nom de personne d’origine germanique Agina et faux suffixe de possession iacus.
Segaudo de Anniaco, vers 1061 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 58, p. 127) ; De Aigennaico, 1064 (Archives Départementales du Cher-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges) ; Segaudo de Ainnaco, vers 1072 (Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, charte 64, p. 138) ; De Ainnaco, 1075 (Archives Départementales du Cher-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges) ; Ainai, 1198 (Archives Départementales du Cher-8 H, abbaye de Noirlac) ; Aynolium, 1230 (Cartulaire de Fontmorigny) ; Ynaium propre Karentonium, 1300 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Aynolium Vetus, 1318 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Ynay le Vieil, (Archives Nationales-JJ 155, n° 233, fol. 143) ; Ynay le Vielh, 1420 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand) ; Ygnec, 1422 (Archives Départementales du Cher-40 H, abbaye Notre-Dame de Charenton-du-Cher) ; Aynay le Viel, parroisse et grand chastel fort près le Cher de la mesme élection de Sainct Amand, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 128, 188) ; Ayany le Viel, parroisse où est le chastel fort et lieu seigneurial dudict Aynay, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 133) ; Parroisse d’Esnay le Vieil, 1579 (Archives Départementales du Cher-38 H, abbaye de Bussières) ; Le Bourg d’Aisnay le Vieil, 1660 (Archives Départementales du Cher-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Ainay le Vieil, (A.D. 18-C 1109, Élection de Saint-Amand-Montrond) ; Ainay le Vieil, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Le bas latin Viculus, diminutif du latin vicus, signifie petit village ouvert créé près de la ville forte, castrum ou castellum ; la forme latine Vetus est la traduction littérale de la forme romane Vieux incomprise.
Ce nom s'oppose à Ainay-le-Château, département de l'Allier.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 188 habitants[Note 3], en diminution de 7,39 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Patrimoine
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Cette église du XIIIe siècle possède un imposant clocher voûté d'ogives abritant le portail principal. Sa chapelle seigneuriale (famille Bigny, toujours propriétaire du château) remonte au XVIe siècle et abrite un remarquable retable en bois doré du XVIIIe siècle.
- Le canal de Berry passe par le pont-canal de La Tranchasse[16], que la commune partage avec Colombiers.
- L'ancienne gare d'Ainay-le-Vieil (fermée) sur la ligne de Bourges à Miécaze[17].
Personnalités liées à la commune
- Jacques Cœur (1395/1400 - 1456), marchand français et grand argentier du roi de France par Charles VII ;
- Jean Valette, sculpteur français né à Ainay-le-Viel le . Une rue de la commune porte son nom, ainsi qu'un collège à Saint-Amand-Montrond.
Notes et références
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Le château d'Ainay-le-Vieil », notice no PA00096626, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Saint-Martin », notice no PA00096627, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le Pont-canal de La Tranchasse », notice no PA18000048, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Gare : Ainay le Vieil », sur Massif Central Ferroviaire : Inventaire (consulté le ).