Bourbriac

Bourbriac [buʁbʁijak] est une commune, bureau centralisateur de canton du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Bourbriac

Centre bourg de Bourbriac.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Claudine Guillou
2020-2026
Code postal 22390
Code commune 22013
Démographie
Gentilé Briacin, Briacine
Population
municipale
2 196 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 26″ nord, 3° 11′ 14″ ouest
Altitude 200 m
Min. 111 m
Max. 308 m
Superficie 71,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guingamp
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Bourbriac
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Bourbriac
Géolocalisation sur la carte : France
Bourbriac
Géolocalisation sur la carte : France
Bourbriac
Liens
Site web Site de la commune de Bourbriac

    Géographie

    Situation

    Bourbriac se situe dans le Trégor, en France, à 10 km au sud de Guingamp, en pays d'Argoat.

    Communes limitrophes

    Gurunhuel Coadout,
    Moustéru
    Saint-Adrien,
    Tour de Koat-Liou
    Pont-Melvez N
    O    Bourbriac    E
    S
    Maël-Pestivien Kerien,
    Magoar
    Plésidy

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à deux haches d'armes adossées de gueules.
    Commentaires : Ce blason (« d'argent à deux haches d'armes de gueules adossées en pal ») n'est pas à proprement parler celui de Bourbriac. C'est celui des Le Voyer, famille issue des plus anciens Seigneurs de Mini-Briac. Ces armes représentaient en 1885 le canton de Bourbriac dans la salle du conseil général[1].

    Climat

    Données climatiques à Bourbriac
    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures maximales moyennes (°C) 7,9 8,5 13 14,8 16,5 22,4 22,5 24,8 21 21 21 21 17,9
    Températures minimales moyennes (°C) 2,6 2,6 5,3 5,9 8,3 12,5 13,6 15 11,1 7,5 7,2 4,2 8
    Températures moyennes (°C) 5,3 5,5 9,2 10,3 12,4 17,4 18,1 19,9 16 10,7 10 6,8 11,8
    Ensoleillement (h) 104 95 164 209 170 199 189 230 209 96 86 76 1827
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 77,4 46,2 27,8 11,6 60,6 16 37 12,8 35,2 90,2 129 70,6 614,4
    Source : Climatologie mensuelle à Saint-Brieuc[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Bourbriac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe quinze communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,9 %), terres arables (33,2 %), forêts (18,8 %), prairies (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous la forme Parrochia de Burgobriaci en 1371[10].

    Bourbriac est issu du breton bourc'h « bourg », associé à l'anthroponyme Briac[11]. Il se réfère à saint Briac qui serait un moine venu d’Irlande (de la province d’Ultonie ou Ulster).

    Le nom de la commune en breton est Boulvriag[11].

    Histoire

    Légende

    Deroch, roi légendaire de Domnonée, aurait accordé à Briac le droit de construire un monastère près de son château (Coz-Castel). Briac quitte ensuite son monastère pour vivre dans un ermitage (Pénity-Briac). Parti à Rome, il revient mourir dans son monastère le . Ce récit rapporté par l'hagiographe Albert Le Grand en 1636, sur la base de manuscrits disparus, semble toutefois fictif. Le culte du saint n'apparaît qu'au XIe siècle[12].

    Préhistoire

    Deux des trois lunules en or du trésor de Kerivoa en Bourbriac (musée de Saint-Germain-en-Laye).

    La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent la présence de plusieurs mégalithes signalés au XIXe siècle et désormais détruits (dolmens de Kervoaic et de Guerzanguérit) ou toujours visibles (dolmen de Kerivole, Menhir de Creac'h-an-Archant, Tumulus de Tanouédou)[13]. Par ailleurs un trésor datant de l'Âge du Bronze fut découvert en août 1932 par un cultivateur au village de Kerivoa. Le trésor était constitué de plusieurs objets en or : trois lunules, un collier à palettes brisé et des fragments d'un diadème. Il se trouve aujourd'hui en vitrine au musée d'Archéologie nationale.

    Moyen-Âge

    Bourbriac est une ancienne paroisse (zone forestière défrichée tardivement) qui est, semble-t-il, un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plésidy, et englobait jadis, outre le territoire actuel de Bourbriac, ceux de Coadout, Saint-Adrien, Gurunhuel et Pont-Melvez.

    Constitué en paroisse, ce minihy est, du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle, une possession de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes. Le « voyer de Minibriac » (vicarius puis vigerius) est mentionné dès 1205 dans le Cartulaire de Quimperlé. La châtellenie, puis seigneurie de Minibriac apparaît dès 1284. Elle est jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, une annexe de la châtellenie de Guingamp. Minihybriac (1158), puis Minibriac (1185) est le nom d’une église qui est qualifiée paroisse dès 1330. Bourbriac avait comme trèves : Saint-Adrien, Plésidy, Coadout et Magoar.

    Par lettres du , le duc Jean V donne à Charles de Rohan, seigneur de Guéméné, la seigneurie de Minibriac, confisquée par la maison de Penthièvre. Le , Louis de Rohan, fils de Charles vend à Pierre de Bretagne, seigneur de Guingamp, les seigneuries de Minibriac et Plésidy (Mor., Pr. 11, 1041 et 1364).

    Époque moderne

    À l'époque de Louis XIV, cinq convenants (Le Coskaer, Penquellen, Kéranrué, Kauffrédou et Saint-Houarneau), d'une dizaine d'ha chacun, habités par plusieurs familles élargies formant de véritables clans, vivant à l'étroit sur quelques parcelles, sont redevables envers l'abbaye Sainte-Croix de Guingamp d'une rente de dix sols, payable tous les sept ans, d'une ou deux poules, de la dîme, du droit de guet et de quelques jours de corvée[14].

    310 tombes étaient entassées dans l'église de Bourbriac en 1684, ce qui posait des problèmes sanitaires[15].

    Révolution française

    Début 1794, la rumeur annonce que Bourbriac sera détruit par le feu du ciel, à moins que des processions nocturnes n'obtiennent la grâce de Dieu ; organisées dans tous les environs, et jusqu'à Callac, elles réunissent parfois sept cents à huit cents personnes, nu-pieds ou même à genoux. Les autorités procèdent à de nombreuses arrestations, suivie de libérations[16].

    Les Chouans font de nombreuses incursions et pillages au bourg de Bourbriac : le , le et le .

    Le XIXe siècle

    En avril 1851, un loup enragé blessa des vaches, des chevaux et 63 personnes entre Kerpert et Bourbriac, tuant deux enfants ; treize autres personnes moururent de la rage entre mai et juillet, contaminées par les morsures[17].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Bourbriac porte les noms de 247 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : seize d'entre eux au moins sont morts sur le front belge, six dans les Balkans (dont quatre (Joseph Budet, Yves Hamon, Yves Le Couster, Joseph Touboulic) en Serbie, Joseph Connan en Macédoine, Joseph Deschamps en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr dans le cadre de l'expédition des Dardanelles ; un (François Le Bescond) est décédé en Lituanie et un à Vicence en Italie ; un marin (Jean Chermat) est disparu en mer ; trois (Julien Guillou, François Le Gall, René Le Moal) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Théophile Le Cozler, Jean Le Mogne et Arthur Rannou ont été décorés de la Croix de guerre avec étoile de bronze et Théophile Steunou de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme[18].

    La Seconde Guerre mondiale

    Briac Blanchard, cordonnier né le à Bourbriac, intégra en mai 1944 un groupe de résistants qui s'était formé dans la commune de Senven-Léhart et installé dans le château de Goas-Hamon[19] où ils furent attaqués par les Allemands le  : sept résistants furent tués sur place, douze furent arrêtés dont Briac Blanchard ; ils furent condamnés à mort le par un tribunal militaire allemand et exécutés le même jour au camp d'aviation de Servel près de Lannion[20].

    Le , trois cents soldats allemands investissent Bourbriac sous la direction de la Gestapo assistée des miliciens de la Selbstschutzpolizei (une police auxiliaire allemande composée de Français) et de miliciens membres du Bezen Perrot ; les personnes arrêtées lors de la rafle de Saint-Nicolas-du-Pélem, qui visait notamment les résistants du maquis Tito, regroupées dans un premier temps dans l'église du Sacré-Cœur à Saint-Nicolas-du-Pélem, sont réparties en deux convois, l'un formé de six résistants part en direction d'Uzel où ils furent torturés, puis tués, l'autre vers Bourbriac où une douzaine de résistants environ (leur nombre exact n'est pas connu avec certitude) sont torturés par les S.S. et les miliciens membres du Bezen Perrot, à moins qu'il ne s'agisse de soldats de la Selbstschutzpolizei (une police auxiliaire allemande composée de Français d'origine alsacienne, une controverse existe à ce sujet entre les historiens[21]) dans la cave de la maison du notaire, Sourimant, qui avait été réquisitionnée ; puis sept des prisonniers (Jean-Louis Corbel, vingt ans, dit « Coco », de Locarn ; François Louis Le Berre, vingt-cinq ans, de Plougrescant ; François Marie Le Berre, trente-trois ans, de Plouguernével ; Pierre Maillard, vingt-quatre ans, de Plounévez-Quintin ; Marcel Sanguy, trente-cinq ans, de Rostrenen ; Pierre Secardin, vingt-sept ans, de Callac ; Albert Torqueau, vingt-quatre ans, un instituteur de Rostrenen)[22], atrocement torturés, furent exécutés d'un coup de revolver dans la nuque à Garzonval en Plougonver le [23].

    Le général Éon[24], son adjoint le colonel Passy et une trentaine d'officiers français, anglais et américains furent parachutés à Kerien (entre Bourbriac et Saint-Nicolas-du-Pélem) dans la nuit du 4 au dans le cadre de la « mission Aloès »[25] pour fédérer les actions des mouvements de résistance de Bretagne intérieure. Le lendemain soir, un combat très dur se déroula à Kérien entre les FTP chargés de la protection de la mission et une colonne de parachutistes allemands qui tente une ultime percée vers l’ouest[26].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Marcel Bonbony est mort pour la France le lors de la guerre d'Algérie[27].

    Personnalités liées à la commune

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1944 octobre 1947 Yves Le Couster[28]
    (1903-1978)
    PCF Commerçant-charron, résistant
    Conseiller général du canton de Bourbriac (1945 → 1949)
    Conseiller municipal (1947 → 1971)
    octobre 1947 mai 1953 Yves Derrien    
    mai 1953 mars 1983 Jean-Michel Martin[29]
    (1919-2009)
    Rad. Médecin, maire honoraire
    Conseiller général du canton de Bourbriac (1955 → 1967)
    mars 1983 mars 1989 Louis Bourgès[30]
    (1921-2010)
    UDF Exploitant agricole
    Conseiller général du canton de Bourbriac (1985 → 1992)
    mars 1989 juin 1995 Roger Le Berre[31]
    (1927-2019)
      Exploitant agricole
    juin 1995 mars 2014 Yannick Botrel[32] PS Aviculteur
    Sénateur des Côtes-d'Armor (2008 → )
    Conseiller général du canton de Bourbriac (1992 → 2011)
    mars 2014 25 mai 2020 Guy Cadoret[33] PS Commerçant
    25 mai 2020 En cours Claudine Guillou[34],[35] PS Enseignante retraitée
    Conseillère départementale du canton de Callac (2015 → )

    Démographie

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges de la commune de Bourbriac en 1999[36] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    > 90
    0,3 
    8,2 
    75-89
    14,5 
    19,0 
    60-74
    21,1 
    17,6 
    45-59
    13,6 
    21,4 
    30-44
    19,6 
    16,3 
    15-29
    15,3 
    17,4 
    0-14
    15,6 
    Pyramide des âges des Côtes-d'Armor en 1999[37] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    > 90
    1,4 
    6,9 
    75-89
    11,2 
    16,4 
    60-74
    18,6 
    19,3 
    45-59
    18,1 
    20,7 
    30-44
    18,9 
    19,0 
    15-29
    16,1 
    17,3 
    0-14
    15,5 

    Évolution Démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2018, la commune comptait 2 196 habitants[Note 3], en diminution de 6,11 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0482 9773 0963 3983 6133 8254 1114 2824 533
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2054 1904 4214 4544 5094 3374 3464 1884 087
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1344 3264 3063 6964 0593 8013 5653 3543 049
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 8372 6632 4582 2942 2932 2992 3392 3392 323
    2018 - - - - - - - -
    2 196--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne

    Le Bagad Bro Boulvriag.

    Création d'une filière bilingue à l'école Saint-Briac en 2005. Elle sera fermée en 2018.

    Création d'une école Diwan en 2013. À la rentrée 2019, cinquante élèves y sont inscrits, soit 21,1 % des enfants scolarisés dans la commune[42].

    En ce qui concerne la culture bretonne, il est à signaler qu'un bagad ainsi qu'un cercle celtique existent dans la commune.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Briac,  Classé MH (1907).
    • La chapelle Notre-Dame de Darnouët (XIVe-XVIe siècle). L’arcade de la chapelle nord et le fenestrage du chevet datent du XIVe siècle. Le clocheton à trois chambres date des années 1920  Inscrit MH (1964).
    • La chapelle de Saint-Houarneau ou Saint-Hervé (XVe-XVIe siècle). Elle semble datée de 1520. Elle est reconstruite en 1828. Le clocher mur a une chambre.  Inscrit MH (1964).
    • La chapelle de Pénity de Saint-Briac (XIVe-XVe siècle), restaurée en 1828. La fenêtre est et la porte ouest datent du XVe siècle. Le clocher mur a une chambre de cloche.
    • La chapelle Notre-Dame de la Mercy de Penpinot (XVe-XVIIe siècle). Le clocher mur a une chambre de cloche.
    • La chapelle Saint-Briac de Bodfo (1948), édifiée en souvenir de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    • La Croix de calvaire de Saint-Houarneau  Inscrit MH (1964)[43].
    • La fontaine de Penpinot.
    • La fontaine Saint-Briac (XVIIe-XVIIIe siècle).
    • L’ancien presbytère (XVIIIe siècle).
    • Le manoir du Lézard (XVIe-XVIIe siècle), propriété de la famille Bizien de Lézard dont une autre branche possédait le manoir du Helloc, aussi en Bourbriac. À noter que la chapelle privée du Lézard se trouve à Saint-Adrien (ancienne trève de Bourbriac)  Inscrit MH (1926).
    • Le Manoir et la chapelle du Helloch (XVIe-XVIIe siècle). La tour date du XVIe siècle et le logis central date de 1625.
    • Les Manoirs du Disquay et de Kerias (XVIe-XVIIe siècle), de Langoat (XVIIe siècle), du Lojou (XVIIe-XVIIIe siècle).
    • Patrimoine mégalithique :
    • La Tour de Koat-Liou.
    Panorama depuis le sommet de la Tour de Koat-Liou. Bourbriac apparaît au centre de l'image.

    Équipements et services

    Établissements scolaires

    Bourbriac est située dans l'académie de Rennes. Elle dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire publique, d'un collège (collège Jules-Ferry) et d'une école Diwan Boulvriag.

    Équipements sportifs

    • Une salle omnisports.
    • Une salle de tennis.
    • Le plateau : piste cimentée avec au centre un terrain en ciment comprenant deux buts de handball et quatre paniers de basket-ball.
    • Le stade Bernard-Le-Quellenec.
    • Un boulodrome.
    • Une salle de judo.

    Les clubs

    • Union sportive Briacine Football
    • Union sportive Bourbriac Handball
    • Union Bouliste Briacine
    • Judo club briacin
    • Tennis club briacin
    • Gymnastique féminine briacine

    Santé

    On retrouve un certain nombre de spécialistes sur la commune ainsi qu'un médecin généraliste indépendant et un cabinet médical.

    Photos

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Revue de l'Association d'Histoire et d'Archéologie de la région de Bourbriac - n°1 (1er semestre 1984). Elles représentaient notamment la victoire de guerre face à l'ennemi communal Guingamp. On surnomme aussi ce blason comme le Californien indomptable.
    2. Données climatologiques de 2003 à Saint-Brieuc Consulté le 15 mai 2009.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Société d'émulation des Côtes-du-Nord, « -Mémoires - Volumes 109 à 112, page 22 » (consulté le ).
    11. « Bourbriac », Geobreizh (consulté le ).
    12. André-Yves Bourgès, « Les origines irlandaises de saint Briac honoré en Bretagne : Légende ou réalité », Studies in Irish Hagiography. Saints and Scholars, , p. 159-171
    13. Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868221018), p. 15.
    14. Jean-Yves Barzic, L'Hermine et le Soleil. Les Bretons au temps de Louis XIV, Coop Breizh, Spézet, 1995, [ (ISBN 2-909924-44-0)].
    15. Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7).
    16. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
    17. François de Beaulieu, Quand on parle du loup en Bretagne, éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
    18. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=22013&dpt=22&idsource=25638&table=bp04
    19. http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Bourbriac/Senven-Lehart%20Goas-Hamon/Senven-Lehart%20Goas-Hamon.htm
    20. « Blanchard Briac, Augustin, Marie », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le ).
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    43. Notice no PA00089031, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Briard et Pierre-Roland Giot, Fouille d'un tumulus de l'âge du bronze à Saint-Jude en Bourbriac, in Annales de Bretagne, no 70, 1, 1963, p. 5-24

    Liens connexes

    Liens externes

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