Boule-d'Amont
Boule-d'Amont est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Boule-d'Amont | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent | ||||
Maire Mandat |
Claudine Botebol 2020-2026 |
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Code postal | 66130 | ||||
Code commune | 66022 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
55 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 34′ 50″ nord, 2° 36′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 1 348 m |
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Superficie | 23,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Canigou | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune de Boule-d'Amont se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 16 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 13 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[4], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Prunet-et-Belpuig (2,2 km), Casefabre (4,1 km), La Bastide (4,1 km), Saint-Marsal (4,7 km), Glorianes (5,0 km), Caixas (5,7 km), Calmeilles (5,8 km), Taulis (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Boule-d'Amont fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minusule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].
- Situation de la commune.
Paysages et relief
La superficie de la commune est de 2 322 hectares. L'altitude varie entre 234 et 1 348 mètres[8].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[15]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 850,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[22] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[23].
Urbanisme
Typologie
Boule-d'Amont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (1,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Boule-d'Amont est desservie par la route départementale 618 (ancienne route nationale 618). La gare la plus proche se trouve à Ille-sur-Têt, celle de Bouleternère étant fermée.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Bula d'Amunt[30].
Les premières mentions du nom donnent Bula en 942 et Bula Subirana en 1062[31]. On trouve enfin Bula de Munt au XVIIe siècle[32].
Bula vient du nom de la rivière Boulès qui sépare Boule d'Amont et Prunet et Belpuig. L'origine du nom est sans doute dans la racine pré-latine Bul-Vol, employée pour les torrents ravinés, aux berges escarpées ou éboulées[32].
Histoire
Des vestiges mégalithiques, notamment au Coll de les Arques (pierres dressées)[réf. souhaitée] et de dolmen appelé Cementiri dels Moros, attestent d'une occupation humaine du territoire de la commune au Néolithique.
Boule-d'Amont est mentionné à partir du Xe siècle (Bula en 942, puis Bula Subirana en 1062) ; le village est rattaché à la vicomté du Vallespir à la fin du siècle. L'abbaye Saint-Michel de Cuxa y possède des terres à partir du XIe siècle. Au XIIIe siècle, Boule d'Amont fait partie de la seigneurie de Corsavy (droit seigneuriaux partagés avec le prieuré de Serrabone et l'abbaye Saint-Michel de Cuxa).
La population du village augmente au XIXe siècle, notamment grâce à l’absorption de la commune de Serrabonne le [8],[33] avant de diminuer en dessous de la barre des 50 dans les années 1970 en raison de l’exode rural.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Boule-d'Amont est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[33],[8].
À compter des élections départementales de 2015, la commune de Boule-d'Amont rejoint le nouveau canton du Canigou.
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Note : 1515 : pour La Bastide et Boule-d'Amont.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2018, la commune comptait 55 habitants[Note 7], en diminution de 16,67 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
À partir de 1826, la population recensée inclut celle de Serrabonne.
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 183 | 180 | 174 | 189 | 182 | 203 | 201 | 196 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Dolmens :
Églises :
- Prieuré de Serrabone : blotti au cœur des Aspres, à 5 kilomètres du village, le prieuré de Serrabone, construit aux XIe siècle et XIIe siècle, abrite une superbe tribune romane en marbre rose. Il s'agit d'un haut lieu de l'art roman roussillonnais. L'église a été classé au titre des monuments historiques en 1875[44]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[44].
- Église paroissiale Saint-Saturnin : mentionnée en 1011, c'est un édifice roman agrandi au XVIIIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1972[45]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[45].
- Pont du Mas Can Xandre ;
- Église Saint-Jean d'Arsus : église romane.
- Prieuré de Serrabone
- Église Saint-Saturnin de Boule-d'Amont
Personnalités liées à la commune
- Pierre Toubert, historien français spécialiste du Moyen Âge[réf. souhaitée]
Culture populaire
- Littérature
- Gérard Raynal, Le pont des illusions : roman, Pollestres (Pyrénées-Orientales), T.D.O. éditions, , 221 p. (ISBN 978-2-36652-006-4, notice BnF no FRBNF43501566) : un tiers du roman se déroule à Boule-d'Amont.
Voir aussi
Bibliographie
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
- Jean Tosti, Boule d'Amont, page consultée le 24 novembre 2007
- Historique du village consulté dans l'église paroissiale.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Boule-d'Amont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Boule-d'Amont », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Baillestavy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Boule-d'Amont et Baillestavy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Baillestavy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Boule-d'Amont et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Boule-d'Amont », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
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- « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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