Beaufort-en-Santerre

Beaufort-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Beaufort et Santerre (homonymie).

Beaufort-en-Santerre

L'église Notre-Dame.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Arnaud Coquart
2020-2026
Code postal 80170
Code commune 80067
Démographie
Population
municipale
197 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 34″ nord, 2° 40′ 09″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 98 m
Superficie 4,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives [5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Beaufort-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : Somme
Beaufort-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : France
Beaufort-en-Santerre
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Beaufort-en-Santerre

    Beaufort-en-Santerre existe depuis au moins l'époque romaine car on y a retrouvé trace de villa romaine. Traversée par la route du camp du Drap d'Or, la commune en était un point de passage de Paris à Corbie. Sa riche histoire eu égard à la taille de la commune, a fait de Beaufort-en-Santerre un des lieux remarquables du Santerre.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Beaufort-en-Santerre
    Caix et
    Vrély
    Le Quesnel Warvillers
    Folies

    Géomorphologie

    Le sol et le sous-sol du territoire communal sont de formation tertiaire. Un couche argileuse de lœss (limon des plateaux) de 50 cm environ recouvre une couche de pierre calcaire et de silex[1].

    À Beaufort-en-Santerre, l’épaisseur de ce limon, dit limon des plateaux, est en moyenne de 10 m, reposant sur 10 m de sables, de marnes, de calcaires ou d'argiles.

    Relief et paysage

    L'altitude de Beaufort-en-Santerre est de 96 m au-dessus du niveau de la mer, au lieu-dit le Moulin de Beaufort. Beaufort-en-Santerre apparaît au loin comme un village isolé, entouré d'une forêt, au milieu du plateau du Santerre, légèrement incliné du sud vers le nord sur une déclinaison de 14 m entre le point le plus haut et le point le plus bas. Le relief uni de la commune est parcouru par deux vallons peu profonds, l'un vers Le Quesnel, l'autre vers la vallée de Caix[2].

    Hydrographie

    Il n’y a pas de cours d’eau traversant Beaufort-en-Santerre. Les nappes souterraines sont situées à 25 m en dessous du niveau du sol[2]. Il existe deux bassins de rétention des eaux de pluie, creusés après l'inondation des 7 et 8 juin 2001, et la mare située Grande rue. Beaufort-en-Santerre est située sur le plateau du Santerre entre val de Somme au nord et val d'Oise au sud.

    Climat

    Le climat de Beaufort-en-Santerre est tempéré océanique avec des influences continentales plus ou moins marquées. La température moyenne est de 10,5 °C mais les écarts de température entre été et hiver peuvent être importants (23 °C de température moyenne maximale contre 0,1 °C de température moyenne minimale).

    La pluviométrie varie entre 550 et 600 mm par an en moyenne sur les dernières années.

    L’ensoleillement est inférieur à celui du littoral.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaufort-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    La commune de Beaufort-en-Santerre présente un habitat groupé.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisées (8 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom Beaufort est dérivé du latin Bellum forte (1220) lié à la présence d'un château fort[2].

    Histoire

    Habité depuis l'époque gallo-romaine, Beaufort-en-Santerre apparaît dans l'histoire au début du XIIe siècle. Au Moyen Âge, le village est cité dans les chroniques des croisades ; il fut directement concerné par les grands conflits européens et mondiaux.

    Antiquité

    On a trouvé la trace de substructions d'une villa gallo-romaine à Beaufort[10], ce qui tend à prouver son occupation humaine ancienne. Située au lieu-dit le Paraclet, cette villa était de grande taille avec une grande cour orientée au sud. Dès l'époque romaine, se construit un habitat ancien à Beaufort et des cultures sont mises en place. Deux autres substructions antiques ont été découvertes sur le territoire de Beaufort[11].

    Moyen Âge

    Le village de Beaufort-en-Santerre fut mentionné en 1206. Walon de Sarton, chanoine de Picquigny participant à la quatrième croisade, quitte Constantinople le avec le chef (la face) de saint Jean Baptiste. En revenant à Amiens, il est rejoint dans l’église de Beaufort par son oncle Pierre, chanoine d’Amiens. Le chef de saint Jean Baptiste est alors déposé durant huit nuits[12] sur les fonts baptismaux de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaufort avant de repartir pour Amiens. Une plaque au-dessus des fonts baptismaux rappelle cet événement.

    À l'origine, il existait à Beaufort-en-Santerre un château ou une place forte appartenant à un chevalier, vassal de Bernard de Moreuil, de 1221 à 1249. Cette place forte fut reconstruite au XIVe siècle .

    L'ancien village de Sainte-Lurogne, disparu en 1358, possédait une chapelle citée en 1241[13].

    Renaissance

    La Renaissance à Beaufort-en-Santerre connut un épisode fameux quand le roi de France François 1er traversa le village pour se rendre au camp du Drap d'Or à Guines et Ardres dans le Pas-de-Calais, afin de rencontrer le roi d’Angleterre Henri VIII. François 1er, parti début juin 1520 du château de Vez dans l’Oise, avait traversé successivement Compiègne, Montdidier et Hangest-en-Santerre. Il arriva à Beaufort-en-Santerre accompagné de l'amiral Guillaume Gouffier de Bonnivet, seigneur de Crèvecœur-le-Grand, de Charles III de Bourbon, connétable de France, et du ministre Florimond Robertet[réf. nécessaire].

    XVIIe siècle

    En 1610, Claude Frérot seigneur de Beaufort entreprit la construction du corps de logis. Endetté, il fut contraint de céder, en 1617, château, terre et seigneurie à Jacques de Cavoye, pour 42 000 livres. Le nouveau seigneur mena à bien la restauration des bâtiments et rétablit les finances du domaine[14].

    Pendant la guerre de Trente Ans, de nombreux dommages furent causés à Beaufort-en-Santerre par les armées de Louis II de Bourbon-Condé (dit le Grand Condé) et d'Henri de la Tour d'Auvergne (dit Turenne) qui saccagèrent la région en 1653, à l'occasion du siège de Roye dont les remparts en portent encore les traces.

    XVIIIe siècle

    En 1703, René Boutin, receveur général des finances de la généralité d'Amiens, acheta le domaine pour 60 500 livres. Mais en 1717, le domaine passa à Gilbert du Maisniel (1668-1740) qui s'installa à Beaufort.

    En 1756, sa petite-fille Jeanne-Geneviève du Maisniel épouse Jean-Charles, marquis de Navier, officier d'artillerie originaire de Lorraine. En 1764, ils s'installèrent au château et l'agrandir en faisant construire une aile supplémentaire.

    XIXe siècle

    Le château et le domaine passèrent par mariage, en 1838, à Léonce de Garsignies qui fit remanier le corps de logis et les appartements. Il fit construire une galerie sur la cour[14].

    Première Guerre mondiale

    La commune fut été durement touchée par les combats de la Première Guerre mondiale et constitua un temps l'arrière du front français[15]. Le château de Beaufort fut détruit le par l'artillerie allemande[14].

    Installé à Cappy avec son escadrille depuis le , le fameux « Baron Rouge », Manfred von Richthofen, était alors crédité de 78 victoires. Du fait d'un brouillard persistant et des nuages bas, les avions ne reprirent l’air que le . Ce jour-là, entre Cayeux-en-Santerre et Beaufort-en-Santerre, le Baron Rouge abat son 79e avion, alors piloté par le commandant Richard Raymond Barker qui fut tué. En retournant sur Cappy, il abattit, au-dessus de Foucaucourt-en-Santerre, le lieutenant D. G. Lewis, qu’il obligea à se poser. Crédité de sa 80e victoire officielle, le Baron Rouge fut abattu le lendemain , à Sailly-le-sec, par le capitaine Arthur "Roy" Brown[16].

    Vingt habitants de Beaufort-en-Santerre mobilisés moururent au champ d'honneur. Dix-sept noms figurent sur le monument aux morts de la commune.

    Le cimetière du Manitoba (Canada) se trouve sur le territoire de Beaufort-en-Santerre.

    Entre-deux-guerres

    Le village de Beaufort fut reconstruit. La commune a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].

    Après 1918 la famille de Garsignies, propriétaire du château confia à l'architecte Pierre Parent la reconstruction d'une partie de l'édifice pour servir de résidence[18].

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Bataille de France, dans la nuit du 30 au 31 mai 1940, la 2e compagnie du 40e bataillon de chars de combat de l'Armée française, venant de Vrély, stationnait à Beaufort-en-Santerre. Le 31 mai, le PC de ce bataillon s’y installa. La seconde compagnie y assurait l’entretien du matériel. Le 1er juin 1940, elle quitta Beaufort-en-Santerre pour Chaulnes[19].

    Le , 34 soldats bretons de la 4e section du 41e régiment d'infanterie de ligne et du 10e régiment d'artillerie divisionnaire (10e R.A.D) furent capturés par l'ennemi. Le jour même, ils furent assassinés à la mitrailleuse par des Waffen-SS. Il n'y eut que cinq survivants[20],[21].

    Un habitant de la commune, Fernand Lupart, déporté politique, décéda le 14 janvier 1945 à Hersbrüch[22],[23]. En sa mémoire, une place du village porte son nom.

    XXIe siècle

    L'inondation du 7 juillet 2001, du , est provoquée par les orages et les précipitations d’une ampleur exceptionnelle qui, depuis le début juillet 2001, touchaient notamment le Santerre, « le Sud-Est du département de la Somme » comme l’indique Météo France[24]. « Près de 150 millions de m3 d’eau sont tombés en 24 h sur le bassin de l’Avre, une rivière qui prend sa source au sud de la Somme (au sud d’Amy, dans l’Oise) et qui s’écoule vers Amiens (confluant avec la Somme à Camon) … »[25].

    Ces précipitations d’une ampleur exceptionnelle ont provoqué la saturation en eau de pluie des limons et des premiers mètres de la craie, empêchant alors toute absorption par le sol et provoquant un flot d’inondation qui s’est répandu dans Beaufort-en-Santerre par le chemin des Fossés ainsi que par la route venant du Quesnel (Somme) deux points hauts de Beaufort-en-Santerre. Le limon, gorgé d’eau de pluie s’est alors transformé en boue provoquant cinq effondrements localisés. Le reflux de l’inondation a eu lieu à partir de la nuit du 7 au 8 juillet 2001, l’eau trouvant les chemins les plus favorables à son écoulement, pentes naturelles, puits, mares, etc.

    Politique et administration

    Rattachement administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[26]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[28].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[29],[30],[31]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[32], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [33].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1985 mai 2020[36] M. Claude Morel    
    mai 2020[36] En cours
    (au 13 août 2020)
    Arnaud Coquart    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

    En 2018, la commune comptait 197 habitants[Note 3], en diminution de 2,96 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    433447471436423443362396371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    368333363323345329322327315
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    293275256217208171152157131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    11310395116133138159188203
    2018 - - - - - - - -
    197--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lors du recensement en 2005[40], la population était de 159 personnes avec 49,7 % d'hommes et 50,3 % de femmes. Le nombre de célibataires était de 34,1 %, les couples mariés 50,4 % et 3,3 % de divorcés. Le nombre de veufs était de 12,2 %. La population de Beaufort-en-Santerre entre 1999 et 2005 a cru de 21 personnes, soit un accroissement du nombre d'habitants de 15,1 %. Le nombre d'hommes a diminué de 6,8 % alors que le nombre de femmes a augmenté de la même proportion.

    Enseignement

    Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort-en-Santerre et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[41].

    Économie

    L'activité économique majeure de la commune reste l'agriculture[réf. nécessaire].

    Le taux de chômage en 2005 était de 9,2 % et en 1999 il était de 19 %, il a donc diminué de 9,8 %. Les retraités et les préretraités représentaient 19,5 % de la population en 2005 et 22,5 % en 1999, soit une diminution de 3 %.

    Le taux d'activité quant à lui était de 77,6 % en 2005 contre 71,6 en 1999 soit une augmentation de 6 %.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, existant depuis le XIIe siècle, classée monument historique[42],[43],[44]. Le portail sud de l'édifice est de l'époque Renaissance.
    Les fonts baptismaux, surmontés d'un panneau portant la mention du dépôt du chef de saint Jean-Baptiste en 1206, datent du XIVe siècle et sont classés Monument historique[45]. Réalisés en pierre taillée, ils portent en bas-relief, sur les flancs de la cuve, douze arcatures pour chacun des douze apôtres[46].
    • Stèle à la mémoire des 31 soldats français exécutés par les Allemands le 7 juin 1940.
    • Route du Camp du Drap d'Or à Beaufort-en-Santerre
    La route dite du Camp du Drap d'Or est un parcours historique indiqué par des panneaux « Route du Camp du Drap d'Or », tel celui que l'on trouve rue Folyette à Beaufort-en-Santerre en venant par Le Quesnel. C’est par la rue Folyette que François Ier entra dans Beaufort-en-Santerre, venant d'Hangest-en-Santerre. La route tourne ensuite vers la rue des Bois se dirigeant vers Caix puis Amiens par Domart-sur-la-Luce.

    Un moulin se trouvait avant 1407 sur la place rue Mercier, sur un monticule portant une croix.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean IV de Mailly, mort en 1505, fut seigneur de Beaufort-en-Santerre.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique sur la commune de Beaufort-en-Santerre, rédigée par M. Roussel, instituteur, 20 février 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme Lire en ligne
    2. Notice géographique et historique sur la commune de Beaufort-en-Santerre, rédigée par M. Roussel, instituteur, 20 février 1899, Archives départementales de la Somme
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Photo aérienne de Roger Agache : Grande villa avec cour rectangulaire allongée, orientée au sud (années 1960), au lieu-dit Remise Gallois et au Paraclet », notice no ARR22_8022060ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    11. « Photo aérienne de Roger Agache : Substructions antiques (1966) : voie à l'Oignon ; Sole du bois aux Carrières », notice no ARR22_6680932ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    12. Recueil trimestriel dirigé par M. le chanoine J. Corblet, membre de la Société de Saint-Jean, correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France et du Ministère de l’Instruction publique. Vingt-deuxième année, Deuxième série, tome VIII (XXV de la collection). Arras, Librairie du Pas-de-Calais, rue d'Amiens 41 et 13 - P.-M. Laroche, directeur - Paris, Pillet et Dumoulin Imprimeurs, rue des Grands-Augustins 5. MDCCCLXXVIII
    13. http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413544FPMar6/1/1
    14. « Beaufort en Santerre », sur Armoiries Samariennes (consulté le ).
    15. « Beaufort (près). Batterie automobile de D.C.A. ; a… (VAL 426/101)... », sur Mnesys (consulté le ).
    16. « Le dernier vol du Baron Rouge au-dessus du Santerre », La Grande Guerre dans le Santerre, Santerre 14-18, Préserver la mémoire de la Grande Guerre dans le Santerre (consulté le ).
    17. Journal officiel du 7 novembre 1920
    18. Section photographique de l'armée, Photo : Beaufort (près). Batterie automobile de D.C.A. ; au premier plan trou d'obus, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, .
    19. http://www.chars-francais.net/new/index.php?option=com_content&task=view&id=610&Itemid=71
    20. « Massacre à Beaufort-en-Santerre (7.6.40) », Guerres, Mémoire du Santerre (consulté le ).
    21. « Beaufort-en-Santerre : Se souvenir des prisonniers fusillés : Juin 1940. Trente et un soldats français, prisonniers de guerre, sont fusillés par les Allemands dans un champ de Beaufort. Dimanche 12 juin, leurs enfants ont honoré leur mémoire. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    22. « Ne pas oublier les Résistants, comme à Rosières, dimanche », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Arlette Massoulle, 94 ans, ultime témoin de la rafle de 1944 à Rosières : Arlette Massoulle, 94 ans, est la dernière survivante de la rafle de 1944. Elle témoigne contre l’oubli », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    24. http://france.meteofrance.com/france/actu/bilan/archives/2001/bilan?page_id=10030
    25. La dépêche de l’AFP du 9 juillet 2001 cite Annick Carbonnier, responsable de la communication à la Préfecture de la Somme
    26. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    29. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    30. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    31. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
    32. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    33. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
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